Dans sa demeure de R'lyeh la morte, Cthulhu rêve et attend - CTHULHU

Caractère:
☾Joueur ☾Calme ☾Patent ☾Inventif ☾Mélancolique ☾Rêveur ☾Déterminé ☾Solitaire ☾Rancunier ☾Eloquent ☾Charismatique ☾Monstrueux ☾Terrifiant ☾Insatiable ☾Inflexible ☾Misanthrope ☾Antipathique

Ce qu'il aime:
Détruire les esprits
S'infiltrer dans les songes
Tordre de la réalité
Les Grands Anciens
L'horreur et l'épouvante
Les fous et les aliénés

Ce qu'il déteste:
✘ L'immobilisme
✘ Les êtres pudiques
✘ Les esprits faibles
✘ Les sains d'esprit
✘ Les valeurs humaines
✘ Le monde et ses limites


Mensuration:
⁂ 1m70
⁂ 65kg

Détails physique à savoir :

L’apparence humaine que vous voyez devant vous n’est qu’un avatar du Grand Ancien, un tentacule rêvé qui a pris forme dans le monde matériel pour l’aider à accomplir son dessein : se réveiller complétement de sa prison aux colonnes cyclopéennes, pour préparer la planète et l’univers à l’arrivée de son peuple perdu aux confins de l’espace. Sa projection astrale n’a pas réellement de forme et peut se parer de nombreux attributs, au bon vouloir et selon les songes du Grand Prêtre. La bête, autrement, à une itération difficile à décrire avec des mots simples, tant il dépasse l’imagination et les possibilités offertes par les concepts humains. D’une taille gargantuesque, la créature possède des milliers de tentacules, se baladant sur une peau verte, écailleuse, suintant une huile brillante. Ses yeux, deux trous noirs aux pupilles ambrées, gouvernent une tête affreuse, couronnée par des ailes dantesques, s’ouvrant comme une déchirure dans le tissu même de la réalité. Une description aussi insensé que l'être qui git dans les profondeurs de la mer.

Ses pouvoirs avec point faible:

Modification d’Apparence : Cthulhu est un amas difficile à décrire de plusieurs centaines d’animaux, et il peut, s’il le souhaite, modifier sa fausse forme humaine pour faire réapparaître ses attributs de divinité. Ainsi, des tentacules peuvent sortir de son corps, des griffes de ses bras ou des ailes de son dos. Le schéma des transformations change selon ses envies du moment et il cherche toujours à prendre la forme la plus inattendue, la plus sujette à la folie et à l’épouvante. Mais se mouvoir ainsi ne peut se faire sans impacter le tentacule durablement, puisque celui-ci ne peut se permettre de se défouler sans craindre de ne pouvoir répondre une forme consistante, et se retrouver ainsi coincé dans une prison de chair avant de pouvoir de nouveau altérer sa propre matérialité.

Portes de la folie : Pour survivre et continuer à avoir une incarnation matérielle, Cthulhu doit se nourrir de l’énergie mentale de ses cultistes et de ses victimes. Sans cette source de nourriture, sa projection actuelle pourrait finir par disparaître et faire replonger la créature dans un long sommeil, de nouveau enfermé dans sa gargantuesque cité engloutie. Pour manger, celui-ci doit réduire la santé mentale de sa proie en le poussant aux limites de sa psyché. S’alimenter ne signifie pas tout le temps la mort de sa cible, tout dépend de ses besoins et de sa faim. Habituellement, Cthulhu se contente d’inciter la peur pour s’assurer que sa tentacule – devenu un extension pensante de lui-même – puisse perdurer. Les personnes ciblées sont désormais assujetties aux rêves du Grand Ancien, qui peut les manipuler par l’intermédiaire de ses propres songes. Une fois qu’il aura suffisamment constitué son élevage, il pourra les dévorer simultanément pour ouvrir les portes cyclopéennes de la prison où il se repose.

Distorsion de la réalité : Cthulhu est une créature qui échappe même au concept de la réalité, son existence nécessite des changements drastiques sur l’espace et le temps, sur la matière et l’immatériel. Quand la créature surnaturelle utilise ses pouvoirs, les parois du voile s’érodent et les perspectives deviennent floues, les lignes se courbent en des formes non-euclidiennes, faisant apparaitre des mondes impossibles que seuls les Grands Anciens peuvent parcourir en y trouvant du sens. Concrètement, les personnes impactées se retrouveront perdus entre les univers, devenus spectateurs de contrées oniriques et de monstres horribles. La réalité découverte dépend de celui qui la regarde, et les visions sont très différentes d’une victime à l’autre. Toujours est-il que cela commence par des modifications légères avant de plonger progressivement dans l’absurde et l’indescriptible.

Sous sa forme actuelle, les transformations ne sont pas durables, et la réalité finit toujours par reprendre ses droits après plusieurs dizaines de minutes. Lors de son avènement, la terraformation sera cependant inaltérable, tout ceci n’est qu’un avant-goût de l’ineffable, de ce qui finira fatalement par arriver. Ces aberrations n’apparaissent que dans un cercle concentrique où le tentacule est l’épicentre du phénomène, s’étendant sur une centaine de mètres, autant en largeur qu’en hauteur. Pousser la zone impactée est possible mais cela nécessiterait de consommer beaucoup plus d’énergie que nécessaire, faisant ralentir d’autant plus l’avènement des divinités extérieures.

Invasion des rêves : Cthulhu rêve dans sa cité de R’lyeh et ses songes impactent les victimes de sa folie. À travers eux, la bête inhumaine peut transmettre des sentiments, des images et des ordres aux esprits les moins préparés. Pour les sujets de ses intrusions, toutes les nuits donnent lieu à des cauchemars psychédéliques, des motifs récurrents et des murmures dans une langue insensée, mais qui trouve du sens dans le paradigme du royaume de Morphée. C’est ainsi qu’il manipule certains humains, les plus fragiles d’entre eux, pour l’aider et préparer son réveil des profondeurs abyssales. Mais les esprits les plus farouches peuvent résister à ses chuchotements, tout comme celui qui s'entraine peut sortir des griffes de l'infâme créature.

Je suis né dans le vide de l’espace, parcourant l’univers comme un fœtus le ventre de sa génitrice. Bien longtemps avant la naissances des hommes, des éons même avant toute vie sur cette planète, je suis venu y vivre et préparer la venue des miens. Je suis le prêtre des Grands Anciens, et, à l’intérieur de ma cité engloutie, R’Lyeh la noire, je me suis plongé dans un sommeil entre la vie et la mort – attendant patiemment le moment de passer les portes de mon palais, et de modifier la réalité pour accueillir les Divines Créatures qui flottent dans l’infini.

Je dors mais je ne suis pas inactif pour autant : car, par mes songes, j’influe depuis la naissance de votre ignoble espèce sur vos civilisations, sur vos religions primitives, en puisant dans vos esprits limités la puissance nécessaire pour retrouver la mienne. Mais, et je ne sais comment, les vôtres ont réussi à trouver une manière de me défier, une énergie capable d’altérer mon rituel.

Votre magie impie ralentit ma prophétie et je ne saurais tolérer plus longuement que l’on se montre impertinent. Soit. D’une pensée, je crée et j’altère le monde : d’une autre, je me donne naissance à nouveau. Un tentacule, une infime parcelle de ce que je suis, un émissaire de mon esprit pour vous montrer la ridiculité de votre tentative. Prenez-garde, créatures surnaturelles, magiciens ou je ne sais quoi d’autre, car je ne saurais tolérer votre manque de respect. Bien que limité par mes paupières lourdes, le rêve qui prend forme pour vivre avec vous saura vous montrer la vérité, et vous plonger dans la folie de cette même véracité. Shên, la personnification de votre hybris, souffrira de votre arrogance. Je la dévorerais, tout comme je réduirais à néant toute parcelle de ce qu’elle est, avant de prendre sa place comme cela est écrit depuis des millions de millénaires déjà.