Profitant d’un ciel grisonnant, et de nuage abondant, je m’adonnais à mon activité préféré volé en toute liberté me laissant aller à mes souvenirs. Devant se trouvait Gesh et sa magnifique robe d’écaille noir au reflet violet, il faisait des figures en rigolant profitant d’une vitesse que lui seul avait pour nous distancer de quelques battements et faire des loopings et piqué, à côté de moi se trouvait Entiz qui rigolait à gorge déployée face aux bêtises du plus âgé du groupe, et derrière nous le plus jeune Piou.
Piou qui était toujours à la traîne, que l’on ait à peine une centaine de printemps ou deux cent quarante-sept, car il était un des rares dragons marins, plus à l’aise dans l’eau et sur terre que dans les airs. Je volais toujours pris dans mes souvenirs un air heureux sur le visage, c’était le bon vieux temps. Maintenant, je partageais mes sessions de vol avec les gardiennes, représentation Azuolienne de la mort, silencieuse qui se contentait de me regarder passer au mieux, certaine faisait même parfois un bout de chemin avec moi. D’un coup, un cri de détresse presque inhumain déchira l’air le genre de cri qui te prend aux tripes, cela me coupa dans mes pensées et dans mes souvenirs. Le cri me prit aux tripes et mon instinct me pointa la plage, celle où j’étais arrivé après mon naufrage. Immédiatement, j’opérai un demi-tour en 360, tout en prenant de la vitesse, cette personne était en danger ! Je me positionnai dans mon vol dans les potions que prenant Gesh pour voler ce qui me propulsa à une vitesse que je ne me connaissais pas jusqu’à présent. Au creux de mon oreille, je crus entendre sa voix, qui m’encourageait à prendre de la vitesse.

"- C’est bien Zealous ! Continue !"

Très rapidement, j’arrivais en vue des premiers arbres de la plage reconnaissable entre mille par leur hauteur impressionnante, alors je me reprochai de la canopée des arbres pour entamer une décente douce, une fois arrivé à l’orée des bois, je fis un piqué en direction du sable de la plage avant à quelque mettre de l’impact me transformer en humain. Pour retomber dans une roulade vive et peu discrète. Devant moi, se trouvait une jeune fille à peine âgée de 19 ans, si mes comptes étaient bons. Sous ma forme humaine, je n’avais pas l’air bien plus âgé qu’elle, juste 3 à 4 ans de plus c’est tout ce qui correspondait bien à ma position dans le cycle de vie draconien. Je m’approchai d’elle attentif à toute autre présence, qu’elle soit humaine ou non-humaine, mais rien ne semblait sortir de l’ordinaire. La plage n’avait pas beaucoup changé depuis mon arrivé. Une fois, cela fait, je pris mon sourire le plus réconfortant avant de m’accroupir juste à côté d’elle.

"- Chut, c’est bon, c’est fini tout va bien ! Luis dit je amicalement, avant de lui tendre ma main. Lève-toi, ne faut pas rester ici dans le froid, c’est un coup à attraper  un rhume. Lui dis-je"

Mon côté grand frère protecteur parlais à ma place, il fallait d’abord rassurer la jeune fille avant de lui expliquer calmement ou elle était.

"- Je m’appelle Yarjerit Balasar, mais appel moi Zealous si tu veux. Lui dis-je en essayant de la mettre en confiance. Et toi, c’est quoi ton nom, princesse ? Lui demandais-je toujours sur un ton amical et prévenant. "

Cette jeune fille était définitivement étrange, d’abord quand j’arrivai à son niveau, elle eut le réflexe de se placer sur ses genoux avant d’incliner la tête respectueusement dans une forme d’étrange prosternement. Ce qui me fit cligner les yeux d’incompréhension. Les humains ou les créatures ayant l’apparence humaines avaient arrêté depuis des siècles de vénérer ceux de mon espèce, même les plus vieux dragons du clan Yarjerit n’avaient pas connu cette époque. L’air perdu et confus je dévisagea la jeune fille qui se prosternait toujours à mes pieds, elle ne me disait rien et les dragons ayant forme humaine était plutôt rare dans le clans. Par réflexe, je humai l’air autour de nous pour voir si l’odeur caractéristique de mon clan se dégageait d’elle, mais rien, je sentais l’air iodé de la plage et de la douce odeur de la forêt au loin. Je me tapai mentalement la tête, j’aurais dû m’en douter, je venais de me présenter à elle avec mon surnom d’enfant, celui-ci avait une symbolique forte pour notre clan. Cela signifiait que je la trouvais soit assez proche de moi pour lui permettre de m’appeler comme ça, soit que je la trouvais assez digne de confiance pour qu’elle puisse utiliser ce nom d’enfant qui était réservé à mes proches ou à mes camarades.  

"- Pas la peine d’être aussi respectueuse avec moi, nous avons le même âge presque. Lui dis-je en souriant."

Ce qui était faux vu que j’avais sûrement plus de 400 ans de plus que la jeune fille, qui était en train de faire une révérence. Lorsque que je l’invitai à se relever la jeune fille s’inclina une nouvelle fois ce qui me fis grimacer, avant de se relever sans prendre le temps d’enlever les cailloux pour me répondre après que je me sois présenté. Alors dans un même mouvement, je me relevai en remettant mon bras désespérément libre le long de mon corps sans rien dire.

"- Pardonnez-moi il y a erreur, je ne suis pas une princesse. Je suis Ciara Aisling descendante directe de la lignée Aisling."

Je la regardais en souriant avant rigoler dans un mélange de rire humain et de petit sifflement draconien discret seul ceux ayant l’oreille attentive, ou faisant partie des personnes que me connaissait bien, pouvaient entendre mon petit sifflement derrière mon rire. Ciara sembla hésiter à me dire quelque chose marquant une pause qui me permis de lui répondre.

"- C’est une expression Ciara, simplement pour te mettre en confiance. Lui dis-je en souriant. Écoute comme je te l’ai dit plus tôt, je suis à peine plus âgé que toi pas besoin de me vouvoyer. Continuais-je amicalement. Ciara, je te souhaite la bienvenue sur Azuola, une île qui se trouve aux milieux du triangle des Bermudes. Lui expliquais-je toujours amicalement en me déplaçant pour la laisser voir la forêt qui bordait la plage. C’est encore plus beau vu du ciel. Avouai-je.

- S'il vous plaît, savez-vous ce qui est arrivé à mon frère ? Me demanda finalement Ciara."

Je grimaçais d’un coup comme si je venais de mordre à pleine gueule dans un citron. J’espère pour Ciara que son frère était juste arrivé avant elle. Pour rassurer la nouvelle arrivante qui venait enfin de lever les yeux dans ma direction, juste au moment où je grimaçais, je lui souris avant de lui prendre d’une manière douce l’épaule. Un simple geste de réconfort que je faisais en lui laissant le temps de se retirer si elle ne voulait pas de contact physique avec un inconnu qu’elle venait littéralement de rencontrer.

"- À vrai dire, je ne sais pas du tout ce qui est arrivé à ton frère. Déclarais-je en lui souriant tendrement pour la réconforter à cette nouvelle. Ciara dis-moi comment il s’appelle ? Luis demandait je. Tu as beaucoup de chance, je suis généalogiste, je travaille normalement pour retrouver des descendants aux personnes décédés, j’ai un peu modifier mes services en arrivant ici pour aider les personnes comme toi pour les aider à retrouver une personne qu’ils auraient perdu, malheureusement, je suis un peu restreint si ton frère n’a pas passé la barrière qui protège l’île, je ne pourrais pas le retrouver. Lui dis-je amicalement, tout en gardant pour moi qu’il aurait pu mourir en arrivant ici ou même dans la tempête qui les a mené ici."

Après avoir dit cela, je retirai ma main de l’épaule de Ciara en souriant chaleureusement avant de reprendre pour lui expliquer plus en détails ou elle se trouvait.

"- Comme je te l’ai dit, nous sommes sur Azuola, une île séparée du monde et créée par Shën, la Magie. Lui expliquais-je. Si jamais tu as des questions sur l’île, sur Shën ou encore sur moi, je répondrai à toutes tes questions dans la mesure du possible. Continuais-je. Maintenant… Deux choix s’offrent à toi, je peux t’emmener à l’Église Blanche, où tu vas être livrée à toi-même dans un appartement en autonomie, le temps de te trouver un travail. Lui dis-je. Je dois t’avouer que je me sentirais mal de t’abandonner à ton propre sort dans un vieux château entouré d’inquisiteur, où on n'hésitera pas à te mettre la rue si tu es resté trop longtemps dans ton appartement et qu’ils ont besoin de places. Soupirais-je désespérément. Voir, je pense qu’ils te mettront à l’orphelinat le temps que tu finisses tes études, loin de moi d’insulter le travail du directeur, il fait du bon job pour les enfants qui ont perdu leurs parents à Azuola. Continuais-je. Ou alors tu venir chez moi pendant un temps, je m’assurais de te nourrir, loger, tu n’aura juste qu’à aller en cours pour finir tes études et quand tu pourras voler de tes propres ailes à ce moment-là, je t’aiderais à trouver un truc confortable dans les quartiers les plus accueillant. Lui proposais-je. En plus, si tu ne sais pas quoi faire, je pourrais te former à un des métiers que j’exerce si l’envie t’en prend. Lui dis-je en souriant."

Mon côté grand frère ressortait beaucoup. Je ne pouvais décemment pas laisser une fille n’ayant pas la majorité, la majorité ne devait pas être au même âge chez les humains vu que leur vie est plus courte, livrée a elle-même à l’Eglise Blanche. Mais quelque chose m’empêchait de juste de m’occuper de Ciara que jusqu’à l’Église Blanche sans rien faire d’autres. Je devais déjà retrouver son grand frère, si c’était possible, et ensuite, je me sentais un peu responsable de Ciara, le cri qu’elle avait lâché tout à l’heure m’avais sûrement plus bouleversé que je ne pouvais l’imaginer.

Je regardais la jeune fille qui m’écoutait sans rien dire, elle n’avait pas l’air ultra bavarde, mais Ciara me semblait totalement concentrés sur ce que je pouvais dire, même si ces mots n’exprimaient pas grand-chose vu que mon interlocutrice se contentait de phrase simple son corps le faisait à sa place. Elle avait l’expression de quelqu’un qui écoutait et qui était prêt à accepter tout ce que l’on lui disait. Vu qu’elle n’avait pas l’air d’aller trop mal malgré les cailloux plantés dans ses genoux et le fait qu’elle venait sûrement de passer dans une tempête, je commençai à avancer dans la direction de notre prochaine destination.
"- Il s’appelle Lorcan Aisling. Répondit-elle à mon interrogation sur son frère en me donnant son nom.

Alors aussitôt qu’elle me l’eu dit, je sortis mon carnet et mon stylo Bic pour commencer une nouvelle page avec écrit dessus en gros Lorcan Aisling avant de me retourner vers Ciara, elle aurait sûrement besoin d’un moyen de contact.

- Dit moi Ciara, es ce que tu sais ce que c’est un téléphone ? Lui demandais-je en sortant le mien avant de lui tendre si elle voulait examiner celui-ci. "

En me retournant vers la susnommé, je remarquai que la jeune fille avait les yeux imbiber de larmes, immédiatement, je fis le lien entre ce que j’avais dit précédemment sur la potentielle disparition de son frère et la tête horrifiée que j’avais affiché avant mon discours. Je fis rapidement marche arrière en rangeant mon téléphone dans une de mes poches de pantalon avant de m’approcher d’elle pour la serrer dans mes bras, d’un câlin réconfortant.

"- Hey… Cira ça vas aller. Lui dis-je. Je te promets de faire de mon mieux pour retrouver ton frère, si tu veux si tu ne viens pas cher moi, on se fixera un rendez-vous tous les mois afin que je puisse te donner les avancer de ma recherche ça te va ? Luis dit je en souriant avant de partir de câlin et de m’éloigner d’elle afin de retrouver une distance normale entre elle et moi.

- L’église blanche, est-ce à cet endroit que toutes les personnes qui viennent d’arriver comme moi vont ? Me demanda-t-elle le regard plein d’espoir.

- J’adorais de dire que oui, mais malheureusement, ce serai te mentir. Commençai-je. Ça va déprendre des rencontre que les personnes font, généralement les nouveaux arrivants sont repêcher par les habitants du village côtier et son soit emmené à l’Église blanche soit accueilli pendant un temps chez les pécheurs avant de partir à l’Église blanche ou à l’hôpital si les blessure subit dans la tempête sont trop grave. Lui expliquais-je. Mais malheureusement, il existe ici un groupe, qui a les humains en horreur et certaines créatures surnaturelles les détestent au point de chercher à les tuer… Il y a malheureusement des cas pas si rares de personnes qui disparaissent à peine arrivé et tu t’imagines bien que l’on n’en entend pas parler ! Soupirais-je. Mais effectivement, la plupart des nouveaux vont à l’église blanche ! Déclarais-je en souriant d’un air réconfortant. "

Je commençai à avancer en retournant la tête pour voir si elle me suivait, avant d’essayer de continuer le dialogue avec elle le tout en avançant.

"- Es ce que tu veux des informations sur l’île ? Lui demandais-je avec un sourire bienveillant. "