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 Être un tout, et ne plus rien être du tout - Journal d'une sirène | Epizon Teleytaios

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Epizon Teleytaios

Epizon Teleytaios

Messages : 238
Date d'inscription : 28/12/2021
Emploi/loisirs : Recruteur

Feuille de personnage
Pouvoirs/Capacité: Communique avec son esprit (mais le sujet doit avoir une âme) ; éternelle (mais peut être tuée) ; respire sous et hors de l'eau ;
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MessageSujet: Être un tout, et ne plus rien être du tout - Journal d'une sirène | Epizon Teleytaios   Être un tout, et ne plus rien être du tout - Journal d'une sirène | Epizon Teleytaios EmptyLun 31 Jan - 16:37

Teleytaios Epizon
Créature | Ordre de Ste Emeline
« A jamais seule. »
« d'où l'on vient»
Mon nom est Epizon Teleytaios, la dernière survivante. Avant, j’étais pleine et complète. Aujourd’hui, je suis seule et unique. Que s’est-il passé ? Les humains, comme toujours.

Je me souviens de cette époque où ma seule voix faisait chavirer leur cœur, à ces petits humains sans conscience. Que savaient-ils de la conscience ? Mes sœurs et moi étions une, et entière. Une conscience unique et complète, partagée à travers l’âme et l’esprit. Une identité multiple au cœur unique. Que savaient les humains de l’amour ? Du partage ? Leur cœur si faible se laissait manipuler par le profit et le gain, et tout ce qui aurait pu leur donner un semblant d’intérêt à mes yeux se détruisait dès qu’ils me prouvaient encore et toujours qu’ils tueraient jusqu’à leur propre enfant pour se rendre la vie meilleure. Leur vie. Toujours plein d'égoïsme, ils croyaient pourtant en des dieux, ou un dieu, qui leur disaient que le partage était la plus belle preuve d’amour qu’un humain pouvait donner à leur dieu, et à leur prochain.

Quelle ironie quand on savait que les “voix” de dieu, ces prêtres comme ils aimaient s’appeler, vivaient dans la richesse et la luxure sous l’excuse déguisées qu’ils donnaient la parole au seul dieu unique.

Mais il fut un temps où mon père et ma mère étaient vénérés comme de véritables Dieu. Ils leur avaient apporté la parole et la sagesse. Mais ils avaient oublié, ces petits êtres éphémères sans intérêt.

Mon père avait été nommé de plusieurs noms, déclaré comme une divinité. Ea, Enki, Enkil ou Aya, il avait aussi été nommé Oannès, un Apkallu, l’un des septs sages de l’ancienne mésopotamie qui apporta la civilisation, qu’on appelait UN-AN-NA. Ma mère était Atargatis, la Dea Syria, ou déesse syrienne de la lune. Lorsque le soleil et la lune sombraient derrière la mer, il fallait une divinité capable de vivre hors et dans l’eau, et elle fut la parfaite représentation, avec son corps à moitié humain et son bas de corps à écailles.

Elle fut celle qui nous donna conscience d’être une et plusieurs, une conscience partagée mais unique, entière et dispersée. Nous avions connaissance des expériences de chacune et nous apprenions en même temps et chacune de notre côté. C’est pourquoi les humains nous semblaient pitoyables. Mais mes sœurs étaient curieuses. Alors on se mit à chanter, et notre chant les envoutait. Leur cœurs étaient faibles face à notre voix et leur esprit chavirait en nous entendant. Ils devenaient fou d’amour et de désir. Le désir… Ce concept nous était totalement inconnu.

Mes sœurs étaient amusées par les humains. Pour ma part, j’y étais indifférente. Mes sœurs aimaient avoir le pouvoir de les envoûter, de les charmer. Elles les voyaient comme des jouets, des compagnons amusants, parfois de la nourriture. Les humains étaient étrangement goûtu. Nous sommes longtemps restés auprès des rivières et au bord des plages, mais jamais sur le sol ferme. L’eau était pour nous un véritable bonheur.

Mais le temps passa, les humains se méfiaient de nous. Ils comptaient des histoires, chantaient des chansons, dans l’espoir vain de nous éviter. Il n’y avait qu’en Inde que certaines de mes sœurs restaient amis avec les humains. Elles les prenaient avec eux pour leur faire connaître la plus belle et la plus tendre des morts. Et les humains les remerciaient.

Mais ce fut en Grèce que tout dégénéra. Certaines de mes sœurs furent tuées par leur harpons qui filaient si vite. Les hommes amélioraient leur armes, pour mieux chasser et mieux manger. Et pour mieux nous tuer aussi.

Prudentes, nous nous sommes éloignées. Nous avons quitté les bords des rivières et les plages, et avons rejoint le milieu des mers. Désormais, nous jouions plus qu’avec les humains qui prenaient la mer, au milieu de nulle part, là où nous avions l’avantage. Et notre chant résonna plus profondément à travers l’eau, nous devenions de véritables anges des mer, notre chant les envoutait et ses hommes plongeaient dans l’eau pour nous suivre… mais ils finissaient par s’éteindre près de nous, noyés, étouffés car incapable de respirer sous l’eau. Parfois, ils se jetaient des falaises en espérant nous rejoindre, mais ils terminaient leur route sur les roches coupantes, invisibles sous les flots ; les plus drôles étaient ceux qui s’agrippaient à ma peau, leur érection si puissante qu’ils auraient pénétrés n’importe quoi… sauf moi. Qu'espéraient-ils après tout, en souhaitant pénétrer un poisson ?

L’une de mes sœurs alla même jusqu’à sauver un de ses humains de la noyade. Nous n’avons jamais vraiment compris son choix. Mais elle était d’une nature très curieuse et elle aimait les jolies choses. Et cet homme était beau. Mais en se réveillant, cet homme se souvenait de son chant et de sa beauté, et il cherchait à tout prix à la retrouver. Alors ma sœur, folle de curiosité, prit des jambes et alla sur la plage. Mais elle n’avait pas de voix comme celle des humains. Sa voix était la nôtre. Sa voix était unique et multiple, et elle était surtout partagée dans l’esprit et par le cœur…

Le prince, cependant, fut attiré par sa beauté, son étrange beauté… Ma sœur avait cette capacité de se rendre “désirable” à ce que l’humain devant lui souhaitait. Elle apparut aux yeux des humains d’une beauté phénoménale… mais fausse. L’humain se maria à elle, l’embrassa de désir, il la souhaita de tout son corps et pour son corps. Mais elle n’avait rien d’une humaine. L’humain finit par se sentir trompé. Et nous avons senti le danger. Nous nous sommes efforcés de lui faire comprendre notre sentiment, le danger que nous sentions, et l’erreur qu’elle allait commettre. Elle devait se débarrassé de cet humain avant qu’elle ne disparaisse à son tour.

Mais ma sœur était… envoûtée. Elle alla voir l’homme, le poignard en main, mais c’est elle qui se poignarda devant ses yeux et elle disparut dans un nuage de poussière. Sa conscience s’éteignit et notre colère fut collective. Toutes mes sœurs se rejoignirent au même endroit, au milieu des eaux, entourant le bateau de cet homme qui avait osé faire croire de belle chose à notre sœur. Et nous chantions. Tous les hommes du navire, un par un, se jetaient à la mer, sous les cris horrifiés de cet homme que tout le monde appelait “prince”. Et il n’y eut plus que lui sur le navire. Nous l’observions, juste à la surface de l’eau, et il paniquait. Le jour vint, puis la nuit suivante arriva. L’homme tournait en rond, il n’y avait plus personne avec lui. Les jours passaient et nous continuions de le regarder. Le temps défila pour lui, mais à nos yeux, il ne se passait presque pas de temps.

L’homme, de désespoir, finit par se trancher la gorge avec la même arme qui tua ma sœur. Il mourra dans l’agonie et nous retournions au fond de la mer, le laissant seul dans sa mort. Mes sœurs gardaient ce sentiment d’amour au fond de leur cœur, ainsi que la haine et la trahison qui en suivit. L’amour envers un humain était un poison qui détruisait une âme. Jamais mes sœurs ne furent envoûtées, et toutes celles qui étaient restées en Inde, envoûtant les hommes pour devenir amies, et les amener à une mort douce et tranquille, nous rejoignirent. Parce que ce sentiment de trahison les gagnèrent également, et la confiance qu’elles donnaient aux hommes avait disparu.

Seulement, les siècles passant, les hommes créaient toujours plus d’armes. Pas forcément pour nous détruire, loin de là. Pour s’entre-détruire. Ils cherchaient toujours plus de moyen pour s’entretuer. Je ne les ai jamais compris. à quoi bon vouloir détruire sa propre espèce ? Pourquoi vouloir tant donner la mort à ce qui te ressemblait, ce qui était une partie de toi ? J’en vins même à les détester, ces humains. Ils tuaient mes sœurs au cours de leur jouxte cupides et déplorables, par des armes qu’ils appelaient “armes à feu”, leur bateau coulait dans les flammes, leur débris polluaient les eaux. Chaque année qui passait, ça empirait toujours un peu plus.

L’ère qu’ils appelaient “industrielle” débuta, et ce fut ce qui nous acheva. Les eaux étaient sales, la mer devenait noire. On étouffait. Notre espoir était que sur Terre, l’air était plus respirable. Je me souviens ce jour où j'ai pris une forme humaine et marchait sur ces deux longues et fines jambes qui m’avaient toujours amusée chez les humains. Mon corps, si fin et mince, était très long. Je pense que je devais être très grande, pour le standard humain. Malheureusement, ce fut une désillusion pour nous toutes. L’air était couvert de cendre, de suie, irrespirable à cause de leur “industrie”. Beaucoup de mes sœurs mourraient encore, incapable de respirer.

Et avant même qu’on s’en rende compte, nous n’étions plus que deux. On se décida à aller se cacher au plus profond des eaux, là où les humains n’avaient pas encore posé leur marque. Mais les humains nous avaient repérés. Je vis ma sœur se faire percer le crâne et elle disparut dans un nuage de poussière, s’envolant vers le ciel d’où on était née. Je ne pus rien faire que la regarder disparaître sous mes yeux, et sa présence s’effaça. Ma dernière sœur était partie. J’étais la dernière de mon espèce. Et le silence qui suivit fut terrible.  

Je pus m’échapper et fila sous l’eau, au plus profond des eaux, auprès des êtres marins les plus incroyables et les plus vieux, de ceux qui étaient nés bien avant moi. Là, j’attendis, seule survivante, la dernière survivante. Cela laissa un vide en moi, un vide que je n’avais jamais connu. Avant, nous étions toutes en contact, sans cesse, nous avions une conscience “collective”, partagée. Nous étions une et nous étions plusieurs. Les avoir toutes perdues me fit prendre conscience de ma solitude. On m’avait enlevé mes sœurs, ma seule famille, ma seule compagnie. Ma seule conscience. Je n’avais plus rien.

Rien.

Plus rien à perdre surtout. La colère m’envahit. Mes pensées jaillirent et je hurlais au plus profond de mon âme. Ils allaient payer pour ce qu’ils m’avaient fait.

Le temps passait. J'avais l'impression de divaguer, incapable de sentir mon environnement. Je perdais mes repères et je ne savais plus où j'étais. C’est là que je l’entendis. Sa voix, telle un écho embrumée de drôle d’images, qui appelait à qui voulait bien l’entendre de la rejoindre. Est-ce cela rêver ? Voir et entendre des choses impossible ? Je reconnus dans cette confusion d'image Le triangle des Bermudes. J'aurais dû avoir peur, être inquiète, ma nature prudente m'avait généralement sauvée. Parce que cet endroit était connu de mes sœurs et nos parents nous avaient toujours prévenu de nous méfier, la magie qui entouraient ce lieu leur semblait néfaste. Mais l’inconnu les avait toujours rendu méfiant. à juste titre.

Qu’importe aujourd’hui, je n’avais plus rien. Si elle m’appelait, je répondais. Parce qu’après tout, sa voix semblait chanter dans mon esprit, m'envoutant de promesses, et elle m’accueillait avec de bons sentiments. Les images qui venaient étaient si belles... Même si elle semblait irréel, telle... un rêve.

Je n'avais jamais rêvé.

Ce qui pourrait se rapporter à mon cœur s'apaisait et aucun sentiment néfastes n'embruma mon esprit. Alors pourquoi pas ? Ce sentiment si doux et paisible était familier puisque mes sœurs et moi y étions des habituées… Bien que, d'habitude, c'était nous qui offrions ces sentiments. Pas nous qui les accueillons. Je me laissais prendre au jeu et rejoignais ce lieu sans jeter un œil en arrière.

Peut-être que là-bas, les humains disparaîtraient enfin ?
« à quoi vous attendre »
Indifférente
 Il n'y a que peu de chose qui anime la flamme de sa vie
Silencieuse
Elle n'a pas de voix, elle communique par la pensée
Calme
... d'apparence
Aguicheuse
Elle envoute les âmes avec son chant
Attentive
Elle observe tout d'un oeil acéré
Rusée
S'il le faut...
Prudente
Elle n'approche rien sans être sûre
Patiente
Elle a l'éternité devant elle...

« qui suis-je... »
• Âge : 26
• Un commentaire ? Il est inutile de se donner tant de peine...
~ Adoptée par la Bretagne ~



▸ FICHE DE PRESENTATION D'EPIZON  ◂

Ami créature...
Entendez ma voix - si tant est que vous ayez une âme - et venez à moi.

Ennemi humain...
Ne vous approchez pas - ou je vous délivrerais de votre mal...

Seule... Je suis seule... à jamais seule...

Y a-t-il ici quelqu'un pour entendre ma Détresse ?
Pour entendre ma colère ? et ma peine ?
Y a-t-il dans ce monde une âme qui souhaite tout autant que moi l'extinction définitive de l'Homme ?

L'HISTOIRE DE MIKRI GORGONA, la petite sirène
ma petite sœur disparue la première


Versace
Ma première rencontre sur Azuola...
Une si belle créature...

Synonyme d'un nouvel espoir, elle est désormais la flamme qui anime ma vie.
Ye Changgeng
...Je préfère YuYun Wu'yue...
Jack Smith
à venir.

Emeline Meiga
Description.
Stanislas Kowolski
Une très belle créature en déperdition...
Dimma Dökkhönd
Danger.



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Dernière édition par Epizon Teleytaios le Mer 10 Mai - 22:11, édité 27 fois
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MessageSujet: Re: Être un tout, et ne plus rien être du tout - Journal d'une sirène | Epizon Teleytaios   Être un tout, et ne plus rien être du tout - Journal d'une sirène | Epizon Teleytaios EmptyMar 1 Fév - 11:51


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