Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Sam 8 Jan - 0:52
♞☟La fête des disparusOn peut croire par leur précision que les gardiennes aient une quelconque organisation ou but. Mais il en était rien, si on garde son calme malgré le chaos qui règne en ce lieu, et qu'on analyse plus posément. On peut remarquer qu'elles expriment plutôt une colère. Une colère sourde due à leur incapacité de parler. Elle agresse toute personne sur leur passage et reste dessus jusqu'à ce qu'elles l'aient au moins touché. Une chose aussi que l'on pouvait remarquer si on regarde de loin, on remarque facilement qu'une très grande majorité des gardiennes s'attaquent au Pontife. Elles le pourchassent et tentent de l'avoir à l'usure pour mieux le massacrer à leur guise. Comme si elles voulaient avoir leur vengeance, comme si elles en voulaient plus à lui personnellement qu'aux autres qui ont simplement fait l'erreur de le défendre où s'être tenu dans la même pièce que lui,.
@Mira Tu as attiré beaucoup d'attention en te transformant, pourtant le nombre de gardiennes autour de toi reste à 4 et elles ont l'air de t'inciter à reculer essayant de te trancher par leur bras aiguisé. Les civils à tes pieds sont en panique totale et s'éloignent le plus vite possible de toi quitte à retourner à l'intérieur de l’Église. Malgré tout tes efforts, tes coups et ton expérience de combat aucune gardienne ne tombent, invincible, car déjà morte, elles continuent de bouger et de tenter de te pousser contre le bâtiment. Comme si elles comptaient sur ta taille et ta force, pour détruire le bâtiment.
@Cyriacus Oswald @"Eleanor Burkin" L'intervention de la petite poupée à l'air d'avoir suffi pour qu'elle et l'inquisiteur aient la paix. Est-ce à cause du fait que le Pontife est parti du balcon ? Ou parce que les seules gardiennes qui veulent encore vous agresser sont retenues par Cyriacus ? Pas le temps d'y réfléchir. Profitant de la difficulté de la situation les gardiennes que l'inquisiteur tiens prisonnier par le métal commencent à réussis à se libérer en tordant leur entrave à l'aide de leurs ailes qu'elles déploient avec force.
@"Helga Adwing" Une réaction digne des forces de l'ordre ! Ton courage et tes initiatives auront été bénéfiques si les personnes que tu tentes de sauver ne font pas demi-tour à cause de la dragonne. Tu peux voir d'ailleurs que les gardiennes tentent de faire reculer votre allié de taille dans l'espoir de détruire la cathédrale de l'Église. Pourquoi ? Pas le temps d'y réfléchir, on se met à te bousculer violemment pour retourner à l'intérieur. Assez violemment pour te faire perdre équilibre. Il y a même une gardienne qui te bouscule poursuivant une membre de l'Église Blanche.
@Mélusine Lusignan Heureusement et de justesse, celui qui autrefois t'as fait subir un cauchemar t'a sauvé du piétinement. Tu te trouves donc dehors juste derrière la dragonne. Pas rassuré par sa grande taille et ne voulant pas te faire écraser, tu t'éloignes et de ce fait, tu remarques qu'une gargouille colorée vient de se manger une vitre qui pourtant devrait être brisée. Tu ne comprends pas ce qui se passe et cherche désespérément quelqu'un pour lui informer de ce que tu viens de voir. Mais avec cette foule en panique... Bonne chance, car une jeune fille poursuivie par une gardienne est en train de te foncer dessus.
@"Stanislas Kozlowski" Alors que tu tentes de faire sortir tout le monde malgré tout les coups que tu prends pour pouvoir avancé. Tu remarques un vieil homme droit homme un se mettre a crier ce qu'il juge être la vérité sur ce qui se passe. En tant que porte-parole de l'Église, il faut tenter de le raisonner et de l'empêcher de ternir plus encore l'image de la faction ! Et soutenir aussi le Pontife qui n'a pas l'air bien calme envers cet inconnu.
@Faltaire Parfait @"Einar Folker" La gargouille a pris la meilleure initiative ! Dans les airs, c'est beaucoup moins le bordel et c'est l'endroit le plus sûr par cette situation ! Cependant... Alors que tu te diriges vers la vitre brisée avec le médecin vampire dans tes bras... Tu te cognes, comme si la vitre était en fait intacte depuis le début, suite au choc tu remarques avec le docteur qu'en réalité, aucune vitre par laquelle les gardiennes sont entrées ne sont brisé.
@Ava @"Dimma Dökkhönd" La gardienne finit par défoncer la porte d'un revers de bras elle fait voler l'homme masque et soulève le lit pour faire sortir la jeune fille de sa cachette. Elle a l'air de chercher quelqu'un et elle est prête à vous bousculer, voir vous blesser pour continuer sa recherche.
@Hélianthea Alméras Tu essayes de t'en sortir comme tu peux, tes tentatives d'attirer la gardiennes portes ses fruits, mais elle parvient à te rattraper déterminer à te faire arrêter ce lancer de couteau. Elle te fait tomber par un croche-patte et s'élance sur toi pour te transpercer. Heureusement pour toi, elle est a contre jour et fait donc de l'ombre...
INFORMATION IMPORTANTE tout ce qui se passe à l'intérieur ne peut pas être vu de l'extérieur.
Dernière édition par PNJ le Ven 18 Fév - 22:46, édité 1 fois
Ava
Messages : 158 Date d'inscription : 20/08/2021 Localisation : Studio dans le quartier contemporain Emploi/loisirs : Informatrice
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Matérialisation d'image sous forme d'hologramme (dépend de son état d'esprit, peut entendre et voir à travers ses projections), elles sont limitées dans le temps (10min max) , on ne peut pas les toucher Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Dim 9 Jan - 13:22
La fête des disparus
On a des jambes, pour foutre le camp !
Ava n’avait pas tout de suite entendu la voix, ni capter le bruit de la porte qui s’ouvre et se ferme, ni le bruit d’un truc qui se fait poser lourdement au sol. Au début, elle avait cru rêver à tous ces sons, le hurlement du dragon au-dessus du bâtiment semblait tout envahir, lui faisant oublier son entourage. Un putain de dragon ! Rien que ça ! Reprends-toi Ava…
En allant se fourrer sous le lit, trop paniquée, elle finit par se calmer un peu et réalisa soudain. On lui avait touché les fesses là ? Deux fois ? Elle n'avait pas rêvé ?
Non mais oh !
Et la voix aussi, alors ! Il y avait bien quelqu’un dans sa chambre, et le mec avait toqué sur ses fesses ! Mais c’est qui ce demeuré qui venait la peloter en parlant avec son beau langage-
Un bruit sinistre semblait craquer sur la porte. Ava se figea. C’était quoi ce bruit sur la porte ? Elle se souvint aussi du pourquoi ce monsieur avait toqué sur ses fesses, une deuxième fois. Elle avait cru entendre “souci” de la part de l’inconnu. Est-ce que quelqu’un essayait d’enfoncer la porte ? Le gros “BAM!” qu’elle avait entendu contre la porte n’était pas de lui ? Etait-il poursuivi ou un truc du genre ? Non parce que, elle, à part la cafetière, elle ne disait pas bonjour à grand monde.
Soudain, un bruit horrible retentit, comme si la porte venait d’exploser. Un gros “boum” suivi, comme si quelque chose avait percuté le mur. Euh, il se passait quoi là ? Elle n’eut pas le temps de réaliser que le lit se retrouvait totalement soulevé au-dessus d’elle, découvrant sous ses yeux effaré une énorme créature affreuse.
Si son cœur pouvait s’arrêter, il se serait arrêté à cet instant. Qu’est-ce que c’est que cette chose immonde ! Des grosses lames à la place des mains, un corps difforme, des espèces de tantacules dégueux sur le crâne et ses yeux… vitreux… mort…
Ava hurla d’une voix hystérique. Elle n’avait jamais cru avoir les cordes vocales pour ça. Sur le coup, elle ne sut pas quoi faire d’autres. Après coup, elle se dit que c’était peut-être une mauvaise idée de casser les oreilles de ce qui semblait déjà bien vénère, pour l’énerver encore plus. Mais cette chose semblait sortir tout droit d’un cauchemar. C’était pas possible autrement ! Elle devrait être morte de peur ! Et pourtant…
En observant, elle voyait que la créature semblait… chercher quelque chose. Quelqu’un peut-être ? Ava, à son grand étonnement, se trouva un sang-froid qu’elle ne savait pas avoir. Ou peut-être qu’elle n’arrivait juste pas à réaliser ce qui se passait devant elle. Ava se tassa contre le mur, essayant de ne pas bouger. Elle espérait juste que la chose ne lui lâche pas le lit sur la gueule.
Elle devrait, en fait, arrêter de parler trop vite. Enfin, penser, dans ce cas. La créature lâcha le lit et Ava s’étala de tout son long sur le sol pour éviter de se le manger en pleine tête. Elle avait un de ces réflexes ! Sûrement dû à l’adrénaline ! Parce que le sport et elle, hein, ça fait gros. Mais pourquoi les emmerdes venaient sur elle ? Elle n'avait pas la poisse à ce point ! Il y avait bien une autre personne qui prenait toute la poisse pour elle, non ?
C’est là qu’elle repéra le fameux homme. Plus grand qu’elle - ce qui n’était pas vraiment compliqué, il portait un drôle d’habit avec une capuche noir. Ce qui était bizarre, c’est qu’il portait aussi un drôle de masque avec un gros rond rouge sur le front. C’était qui cet énergumène ? Il se relevait à peine - ou avec peine ? Voyant le mur un peu encastré, elle n’avait pas de mal à imaginer qu’il avait été éjecté dedans, et plutôt violemment au vu de la jolie marque qu’il avait laissée.
Ava avait des sueurs froides. Alors ce truc, terriblement laid, était capable de projeter un homme de grande envergure contre un mur, suffisamment fort pour l’enfoncer ? Ava avait envie de pleurer.
Elle vit que la créature s’intéressait à l’homme alors elle en profita pour se dégager le plus vite qu’elle put hors du dessous de lit. Elle rampa et se mit à quatre pattes pour avancer jusqu’à son écran. Elle tâchait de faire vite. Elle prit son sac, sa console, rangea le tout dedans, ferma le sac-
En fait, elle n’était pas rapide du tout.
Elle regarda l’homme et n’hésita pas. Elle contrôlait encore très mal son soi-disant pouvoir et faire apparaître des avatars grandeur nature étaient casse-pieds à ses yeux. Surtout s’il fallait qu’il soit ressemblant. Parce que, généralement, elle se ratait plutôt pas mal. Faites que ça marche ! pensa-t-elle. Aussi, elle ferma les yeux, et imagina du mieux qu’elle put cet homme avec son masque bizarre, son vêtement bizarre, plus grand qu’elle… Moins grand que la créature avec ses yeux vitreux et ses tentacules sur la tête.
Mince. Elle avait encore dévié. En ouvrant les yeux, elle vit qu’il était apparu juste à côté de l’homme… le même, mais avec un drôle de mélange de la créature. Il avait le masque, mais où jaillissait de magnifique tentacule et les bras avaient été remplacés par les mêmes lames qui arboraient les bras de la créature. Ok, ce n’était encore pas une franche réussite. Sa peur de la chose l’avait complètement fait foirer. Mais qu’importe, elle profita de cette distraction pour prendre ses jambes à son cou. Après tout, comme pour citer un grand sage : on a des jambes, pour foutre le camp !
Je me casse monsieur ! Hurla-t-elle.
Elle ne savait pas vraiment s’il allait la suivre, mais elle voulait partir d’ici. S’il y avait des monstres qui surgissaient dans ce lieu supposé être le plus protégé d’Azuola, alors elle n’avait plus rien à faire ici. Il fallait qu’elle se trouve son propre cocon, un endroit où elle serait protégée de tout et de tout le monde. Où il n’y aurait personne pour la suivre. Ni pour la trouver.
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Karma pourri qui se rééquilibre parfois d'un coup, histoire de rester en vie Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Dim 9 Jan - 15:55
La fête des disparus
Mélusine se roulait en boule pour éviter de se faire piétiner, priant pour avoir une chance de se sortir de là.
Ses prières furent entendues. On l’attrapa par le bras. À présent, la rousse ne touchait plus le sol sur lequel elle était allongée quelques secondes plus tôt. Elle ouvrit les yeux et découvrit avec stupeur son sauveur. Elle le connaissait. Mon dieu. Elle le connaissait depuis longtemps. Comment ce… ce… monstre pouvait être ici ?! Il était dans un des pires cauchemars qu’elle ait jamais fait. Impossible de le confondre avec qui que ce soit. C’était bien lui. Pourquoi l’aidait-il ? Il n’avait vraiment pas été bienveillant lors de leur rencontre alors …
Sonnée, la jeune femme se demanda si elle n’était pas en train de rêver. C’était sans doute la raison pour laquelle il était là. Une fois dehors, elle fut prise d’un léger vertige. Celui qu’elle ressentait quand elle n’était pas sûre qu’il s’agissait là de la réalité. Devant elle, proche, trop proche, un gigantesque dragon. Au dessus d’elle… une sorte de… truc… gargouille… volant et… une minute.
Un détail la fit revenir à elle. Comme un bug dans la matrice. La gargouille venait de heurter une fenêtre…. Là où il n’y avait presque plus rien. Il aurait dû passer.
Non. Il y avait quelque chose qui clochait vraiment. Était-ce vraiment un rêve ? Quand s’était-elle endormie ? Et… non. Elle se pinça et grimaça. Pas de réveil brutal. Dommage. Elle avait espéré un moment se réveiller dans son lit loin de tout ça. Toujours est-il que quelque chose n’était pas logique. C’était sans aucun doute d’une importance capitale. Il fallait faire quelque chose.
Bon sang, pourquoi personne d’autre ne semblait l’avoir vu ?! Elle ne devait surtout pas attirer l’attention et voilà qu’elle se retrouvait avec une information importante ! Elle chercha du regard la seule personne familière qui ne devait pas être si loin que ça et, du coin de l’œil, remarqua à la dernière minute qu’on lui fonçait dessus. Décidément ! Ça commençait à devenir une habitude !
Elle tenta de s’écarter mais fut quand même violemment bousculée et tomba de nouveau, échappant à la Gardienne qui suivait la fille en roulant au sol. Cette fois-ci elle n’allait pas rester de nouveau au sol ! Se redressant le plus rapidement possible, Mélusine chercha de nouveau le croque-mitaine du regard. Il n’était pas dehors. Zut. Il fallait sans doute re rentrer dans l’église…
La jeune femme se mit à courir jusqu’à l’entrée, se faufilant tant bien que mal à contre courant, longeant les murs. Une à deux bouffées de ventoline plus tard, elle était à l’intérieur.
– Hé ! Appela-t-elle en direction du croque-mitaine. Il y a un truc qui cloche ! Les fenêtres ! Elles sont pas réelles !
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Jeu 13 Jan - 17:27
Alméra Hélianthea
「[La fête des disparus」
La gardienne marche, elle court même, semblant assez insupporté par les nombreux couteaux qu’Hélianthea lance dans sa direction. Sur le chemin Hélianthéa, bouscule quelqu’un au passage, une jeune femme rousse, qui a vrais dire était plutôt pas mal et qui se rattrapa de justesse dans une roulade évitant au passage la fan girl qui la suivait, elle ne regarda pas plus longtemps la jeune et continua rapidement sa course en lui lassant : - Pardon ma jolie ! Et sympa la roulade ! Ce petit incident lui fit perdre le peu de vitesse et d’avance qu’elle avait sur la créature celle-ci la retripperai bientôt, se mettant à la portée de lame que l’informatrice avais nouvellement acquise, Maintenant que celle si vole proche à sa portée elle allais pouvoir lui assener quelques coups d’épée, les coteaux ne se n’était même pas enfoncée dans la chaire de la gardienne, ne servant que de source d’énervement et de distraction. La créature se rapprochait dangereusement d’Hélianthea, qui se mit à toute vitesse à réfléchir qu’es qu’elle avait lu à leurs sujets, à part ce que la jeune pouvais constater : 2 mètres de haut fait de chaire presque humaine, rapide meurtrière. C’est bête avais un point faible ? Non aucun dans les écrits qu’elle avait lus, tous s’accordait : les gardiennes sont immortelles. Hélianthea se retourna vers la source de ces problèmes, mais avant qu’elle ait le temps de dégainer l’épée du soldat, ses fesses heurtaient le sol la créature lui avait fait un croche-pied dans un mouvement fluide de la jambe, et une fois l’informatrice de l’Église Blanche à terre la gardienne s’élança dans les airs pour attaquer la femme. Fort heureusement pour la jeune fille, celle-ci était contre-jour lui créant alors de l’ombres, Hélianthea repéra un arbre pas loin, l’ombre de la créature touchait à peine celle de l’arbre, elle sourit et dit joyeusement : - Grossière erreur, ma belle ! À plus ! La jeune femme se concentra pour fusionner avec l’ombre, la douce chaleur habituelle l'enveloppa et au moment où la créature se jeta sur la femme disparut, se retrouvant derrière l’arbre en mois qu’il ne fallait pas pour dire le nom de la chose qui l’attaquait. Hélianthea s’arrêta deux secondes, l’impression de s’être auto absorbée, lui donnait mal à la tête elle était essoufflée, elle se tient à l'arbre devant elle pour se stabiliser. Une fois ces vertiges passés, Hemianthea regarda la gardienne se jeter sur le sol et pouffa, elle se précipita dans le dos de celle-ci et lui asséna un coup d'épée entre les omoplates avant de reculer, prête à se battre.
Dernière édition par Hélianthea Alméras le Dim 13 Mar - 8:42, édité 2 fois
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Entrave • Anti-magie. Helga peut annuler la magie d'une cible sur une période de quelques minutes en la touchant de ses flammes violettes. Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Ven 14 Jan - 18:53
Il ne fallait pas être devin pour s'apercevoir que c'était loin d'être gagné. Helga jetait un œil en hauteur pour observer le duel titanesque qui se jouait entre les Gardiennes et le Dragon. Les créatures semblaient gagner en hargne à mesure que l'animal ailé se faisait prendre davantage en étau, l'obligeant à reculer dangereusement vers l'Eglise. La jeune femme serrait les dents. Si la population ne sortait pas à temps, elle aurait eu tôt fait de rester sous les décombres à défaut de se faire anéantir par les Sentinelles d'Azuola. Elle n'y prêtait toutefois pas plus d'attention, se dépêchant de réagir pour faire sortir le plus de monde possible. Un monde qui n'avait désormais plus de forme tant il s'agitait dans les moindres recoins pour s'enfuir. Il était donc difficile pour la détective téméraire de se faire entendre ou de contrôler les masses pour les inciter à déguerpir. Certains se recroquevillaient dans le coin de la pièce en priant pour que le sort leur soit favorable. D'autres encore rampaient au sol. Elle en voyait même rester totalement tétanisés sur place, incapable même de bouger un pouce, tandis que le reste s'agitait comme des oiseaux décontenancés dans une cage dorée, sans savoir où aller.
Mais alors qu'elle tentait de visualiser la situation et de mettre sur pied la méthode la plus favorable pour préserver chaque individu, une foule envahissante la projetait à l'intérieur, trop effrayée finalement par l'alliée qui hurlait des flammes. Elle ne s'y attendait tellement pas qu'elle peinait à conserver son propre équilibre, totalement engloutie par la panique des citoyens. Ce fut la Gardienne qui passa au raz de sa tête qui acheva de la faire tomber comme une pomme pourrie sur le sol. Une grimace s'insinuait sur sa bouche alors qu'au loin, elle aperçut le Pontife en train de soulever un vieillard. Ses yeux s'agrandissaient, ronds comme des tomates bien mûres. Mais qu'est-ce qu'il foutait. Son nez se fronçait tandis qu'elle tentait de distinguer quelques brides de mots. Cet homme ne faisait que vomir des absurdités. Des absurdités ? Son oreille se tendait. Le bonhomme semblait totalement possédé par son discours. Un discours qu'il crachait littéralement contre le représentant de l'Eglise Blanche, l'accusant de tous les maux de cet univers, le maudissant à pleine bouche.
Helga se rapprochait discrètement à plat ventre, évitant les pieds qui manquaient de l'écraser dans leur course. Elle se dirigeait vers le Pontife qui tenait l'insurgé encore fermement du bout de ses doigts. Cela titillait sa curiosité et lui donnait envie d'en savoir plus pour faire abstraction du reste-malgré le chaos ambiant.
Messages : 62 Date d'inscription : 11/08/2021 Localisation : Toujours près de Stanislas Emploi/loisirs : Couturière
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Monde imaginaire - Elle peut créer une autre dimension où elle génère tout ce qu'elle souhaite à l'intérieur, tant qu'elle en a connaissance.. Cet univers tient également office de prison pour l'Eglise Blanche. Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Ven 14 Jan - 19:08
La porcelaine avait été épuisée suite à cet effort. Elle retenait en son sein, deux Gardiennes qui malgré la fermeture de sa bulle temporelle, tentaient hargneusement de s'échapper. Elle les sentait gémir, elle les sentait cogner. Elle ressentait cette colère sourde et fracassante qui parcourait son petit corps fatigué par cette démonstration massive de magie. Cyriacus lui intimait donc d'aller se cacher, de quitter la partie. Son cœur enchanté se serrait dans sa poitrine, malheureuse de ne pas pouvoir faire plus pour le moment. Son regard longeait la salle, perchée sur le balcon, prenant conscience de l'ampleur horrible de la situation. La petite n'avait jamais eu à vivre une épreuve pareille. Alors naturellement, son réflexe premier était de discerner une silhouette familière dans la masse : celle de Stanislas. Pourtant, elle ne vit nulle part. Où était-il à présent ? Son visage se mit à blêmir sur un ton de lait plus blanc que son teint d'origine. Mais tout à coup, elle le repéra enfin ! Là ! Sa forme était différente de l'apparence qu'il arborait d'habitude cependant il ne faisait aucun doute : c'était bien lui. Ses petites jambes se mettaient à détaler, se précipitant à sa rencontre jusqu'à ce qu'une Gardienne manque de la heurter, l'obligeant à faire demi-tour.
Ses lèvres fines se pinçaient. Elle ne pouvait pas aller plus loin, elle le savait. Si la poupée prenait ce risque, il était clair que le moindre choc pourrait briser son corps si fragile. L'Eglise était prise d'assaut et rien ne pouvait lui garantir une sécurité suffisante pour se lancer à sa rencontre. Alors amèrement, elle décidait de suivre les instructions du soldat en remontant les marches du majestueux escalier en marbre pour aller se faufiler à l'intérieur d'une pièce et refermer la porte derrière elle. Un soupir naissait de sa bouche tandis qu'Eleanor s'asseyait sur le carrelage froid, ramassant ses jambes pour les entourer de ses bras.
Elle qui ne savait pas grand-chose des émotions, elle pouvait respirer le fond de ce sentiment désagréable qui la faisait trembler dans ce bruit assourdissant et cette obscurité épaisse : la peur.
Messages : 96 Date d'inscription : 29/05/2021 Emploi/loisirs : Bras droit de l'Ordre Ste Emeline / Bibliothécaire / Fondatrice du Cirque de l'Horreur
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Ven 14 Jan - 19:29
Hmm... Si le Dragon se laissait encore importuner, le bâtiment aurait tôt fait de se transformer en un petit tas de poussière. La situation de l'extérieur semblait de plus en plus tendue. Versace ne pouvait pas voir ce qui pouvait se passer au cœur de l'action mais les hurlements lui indiquaient assez précisément la température d'une panique généralisée. Son visage se levait vers Lucciana, dont elle sentait le regard percer sur elle « Qu'as-tu à dire ? » Son bras droit l'observait un temps, silencieuse, avant de finalement daigner exprimer sa pensée profonde « Nous avons des hommes sur place. Il serait judicieux de s'assurer qu'au moins l'un d'entre eux puisse échapper à la catastrophe pour nous rapporter un état des lieux net et précis de la situation. Nous aurons besoin de leurs informations » Les deux sourcils de la goule se relevaient, toujours aussi admirative de ce trait si pragmatique et chirurgical de sa comparse « Tu as raison » La demoiselle aux cheveux violines se levaient alors, arborant sa forme la plus spectaculaire pour sauter dans le vide et atterrir majestueusement sur ses pieds, en bas de l'arbre. Un saut qui aurait pu briser les deux jambes d'un humain. Son nez se perchait ensuite dans les hauteurs pour s'adresser à son sbire favori « Je te laisse t'en charger. Tu m'en feras un rapport détaillé veux-tu. Une urgence m'attend » Une urgence qui portait le nom de Nathan Swaler. Cet humain avait tenté de s'échapper et il avait manqué d'y parvenir il y avait de cela quelques jours. Il avait l'air malin et cela lui plaisait suffisamment pour le prendre en considération bien que désormais, ses chances d'escapade étaient réduites à néant. Il était toutefois assez rare qu'un mortel puisse se révéler aussi téméraire bien qu'une demoiselle rousse soit encore dans la nature même après les moyens mis à contribution pour la traquer. La simple idée qu'une crasse comme cette répugnante gamine puisse encore se balader impunément dans la nature, la révulsait. Il fallait absolument mettre la main dessus et la ramener pour éviter qu'elle ne devienne une menace et ne divulgue des informations sur leur compte « Si tu as possibilité de trouver des renseignements concernant notre fameuse évadée, ou même de tomber sur elle... Je t'en prie, profite de la déconvenue actuelle et fais en sorte qu'elle ne nous importune plus » sur ces instructions claires et limpides, la goule s'effaçait rapidement pour voguer à ses occupations, laissant Lucciana seule aux commandes. Ses yeux orangés se mettaient à briller d'un éclat plus vif alors qu'entre ses lèvres, un murmure se faufilait.
« Bien, madame. Je ferai ce qu'il faut » et à son tour, elle rejoignait la partie.
Messages : 87 Date d'inscription : 07/09/2021 Emploi/loisirs : Manger des cornichons en méditant sur le sens de l'univers.
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Contrôle du verre - Communication avec les oiseaux - Résistance Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Sam 15 Jan - 19:10
Presque inaperçu
Heh, je pensais honnêtement que le gars allait flipper. Genre honnêtement, si je faisais sa taille et qu'un inconnu me prenait en mode câlin pour s'envoler avec moi, clairement je serai en train de hurler au kidnapping. Bon après, j'imagine qu'une attaque de trucs bizarres géants qui crashent une fête déjà pas super jouasse de base, ça peut compter comme une circonstance exceptionnelle. Au moins le fait qu'il panique pas, ça le rend beaucoup plus facile à porter ! Et plus sympa, aussi.
"Heheh ! Enchanté Einar ! T'inquiètes, on va s'en sortir..."
Pas qu'il avait l'air particulièrement inquiet par l'attaque des trucs bizarres géants, ça j'avoue, c'était plus pour me rassurer moi que lui. Quelques coups d'ailes et c'était bon, on y était presque ...
"Je te dépose dehors et j'y retourne récupérer d'autres gens okay ? J'ai vu une rousse qui avait l'air de vachement galé... "
Je me souviens très distinctement m'être mangé une putain de vitre en pleine gueule. ça, y'a pas à chier. Pourtant je vois le ciel, pas de vitre, mais non. Je me mange le vide, et le vide a quand même vachement un goût de vitre dans la tronche. Pleine poire de rien. Bim.
"Uh... O-oh puta... !"
Et je sais plus trop après. J'ai mal au crâne, ça tourne un peu, je sais pas trop où est le haut, le bas... Tout ce que je sais, c'est que je suis en train de tomber, et que je tiens un mec dans mes bras.
Dimma Dökkhönd
Messages : 386 Date d'inscription : 20/11/2021 Localisation : Siège de Vander Corp Emploi/loisirs : Fondateur de Vander Corp
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Maîtrise du métal • Maîtrise de l’électricité + génération de champ électrique • Force et endurance accrues Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Lun 17 Jan - 23:19
Dimma Dökkhönd
Event
La fête des disparus
La porte vola soudain en éclats, et la créature pénétra dans le dortoir d’une démarche étonnamment svelte pour sa taille. Dimma ne put même pas cligner des yeux que le monstre était déjà sur lui, et le balayait d’un revers de son appendice difforme. Dimma fusa en arrière et percuta le mur de plein fouet. Il exhala tout l’air de son corps dans un râle d’agonie et retomba lourdement sur le sol de pierre froide, laissant derrière lui un cratère d’impact comiquement calqué sur sa silhouette.
Il reste là, à plat ventre, le nez contre le masque contre le sol. Ses méninges, la seule partie de son anatomie encore intacte semblait-il, tournaient pourtant à plein régime.
C’était une très mauvaise journée.
Il n’avait aucune idée de la façon dont il pouvait éventuellement se sortir de ce guêpier.
…
La simple lourdeur de cette tournure de phrase lui indiqua que son esprit lui-même ne fonctionnait, en réalité, qu’au quart de ses capacités…
Déjà, que voulait-il ?
Manger de la compote.
Bizarrement.
C’était un autre signe que tout n’allait pas bien (en dehors de la DOULEUR ABSOLUE QUI RAVAGEAIT SON CORPS) car Dimma exécrait la compote. Un fruit, c’était un fruit, quel besoin y avait-il de le transformer pour le consommer ?
Ridicule.
Absolument ridicule.
DONC : que voulait-il ?
Trop difficile à identifier, rien autour de lui n’était assez calme pour lui permettre d’y réfléchir.
DONC DONC : que ne voulait-il pas ?
Cela, c’était simple à deviner. Il ne voulait pas qu’Élodie, ou l’autre par l’intermédiaire de la première, ait vent de sa risible posture. Par conséquent, il devait y remédier. Céans. Il devait se ressaisir, se concentrer pour bloquer ses capteurs de douleur, laisser le reste à son endurance naturelle, et…
Un cri suraigu lui déchira les tympans et fendit ses restes de cerveau en deux parties distinctes. Son cerveau, son pauvre… pauvre… pauvre cerveau…
Il trouva la force de relever la tête.
La créature avait soulevé le lit, à la recherche vraisemblablement d’une souris ou d’un cafard car QUE CHERCHERAIT-ELLE D’AUTRE SOUS UN LIT ? Des biscuits ?!
La responsable de cette interruption de son train de pensée n’était nulle autre que la jeune fille au glorieux glutéal. Elle se massa contre le mur, souris ou cafard de son état qui, en vérité, n’inspira nullement le monstre, qui relâcha le lit sans y prêter plus d’égard. Dans un sursaut qui épata Dimma, la Vénus Callipyge bondit de son petit trou juste à temps pour ne pas finir en pièces détachées.
Une sombre pensée ironique traversa l’esprit de Dimma, car il associa la jeune fille à un meuble en kit, livré déjà tout prêt à monter. Il se demanda si, à sa naissance, on l’avait fournie avec une clé Allen. Y avait-il des pièces en surplus ? Le manuel était-il en Suédois ? Est-ce que…
Bon. S’il parvenait à aligner trois idées sarcastiques, c’était le signe que tout n’allait pas si mal. Douloureusement, peut-être, mais pas si mal.
Le monstre orienta son affreuse figure inexpressive dans sa direction.
Hum…
Un peu plus vite, le train de pensée ! Un tout petit peu plus vite !
Il fit taire définitivement ses capteurs de douleur d’un claquement de langue exaspéré. D’abord, il allait poignarder cette créature. Ensuite, il allait poignarder cette jeune fille. Puis, il allait poignarder ce lit. Enfin, il poignarderait l’unifo…
L’uniforme !
Où était-il ?!
Son regard dévia sur la droite et il aperçut le sac de toile, carcasse désossée qui reposait, se vautrait plutôt, à la façon d’un mollusque échoué sur la berge d’une crique quasiment inaccessible par voie terrestre.
Bref, il était hors de portée.
Dimma se redressa de moitié, n’accordant qu’une attention distraite à la titanesque monstruosité. Le sac. Il devait récupérer le sac.
Il déroula entièrement sa colonne vertébrale, tira les épaules en arrière, croisa les mains dans le dos, et se retrouva complètement debout.
Le vantail de la porte du dortoir était en morceaux, toutefois les charnières métalliques demeuraient solidement ancrées dans le mur.
Bien. La voilà, son issue de secours. S’il s’alignait correctement, il pourrait se projeter, saisir le sac à la volée, et atteindre l’ouverture avant même que la créature eût compris ce qu’il se passait.
Pour certifier son idée, Dimma se tourna vers l’autre Dimma pour avoir son assentiment. L’autre Dimma lui accorda un regard de…
DOUX JÉSUS !
Qu’était donc cette chose ?!
Déjà, un deuxième lui ?!
Un… un…
Quoi, mais quoi, mais quoi ?!
C’était lui, sans être lui. Des tentacules poussaient sur la figure masquée de ce double dérangé, ses bras se terminaient par des lames dentelées, il était…
DOUX JÉSUS DE DOUX JÉSUS.
— Je me casse, Monsieur !
Dimma tourna immédiatement la tête en direction de la gamine, qui s’enfuyait.
Ses pupilles s’aiguisèrent.
Elle.
C’était elle, la responsable.
Soudain, la créature… enfin… la première créature… leva son bras difforme et l’abattit sur la deuxième abomination (qui, elle, méritait de loin ce titre). Dimma fit un bond et roula sur le côté.
Parfait, exactement l’angle ! Il tendit la main vers la charnière déchiquetée, et fut immédiatement propulsée dans sa direction. Comme prévu il saisit le sac à la volée, mais il réalisa trop tard qu’en fin de compte, l’angle n’était pas si parfait que cela… Il percuta de plein fouet le recoin de la charnière, rebondit en arrière et faucha au passage la jeune Vénus Callipyge comme un misérable jeu de quilles. Il lui glissa dessous en un dérapage qu’aucun coureur professionnel de rallye n’aurait pu lui envier, et termina sa course dans le mur suivant.
POURQUOI ?
POURQUOI TOUJOURS DES MURS ?!
Depuis son arrivée, il n’avait fait que percuter des choses ! Un bateau, des murs, le poing d’Élodie à deux reprises ! Si Dimma avait pu éteindre ses capteurs de douleur, son sens du ridicule en revanche hurlait sa sirène stridente dans tous les recoins de son âme.
Serrant toujours fermement le sac de toile dans son poing, il se releva et se frotta machinalement l’occiput dissimulé par la capuche.
— Mon grand-père m’a dit un jour… maugréa-t-il à l’attention de la Vénus Callipyge, “les jambes, Vinur, les jambes, c’est fait pour les prendre à son cou”. Je crois… J’ai pris tellement de coups sur la tête que je ne suis même plus sûr d’avoir eu un grand-père un jour…
Pour la première fois, il dévisagea complètement l’inconnue du lit. Ce… ce n’était qu’une gosse… pas bien grosse ni bien grande… Elle faisait peine (pour ne pas dire pitié) à voir. Le monde disparut subitement autour de Dimma, le vacarme qui rugissait du dortoir, le corridor, tout. Il ne subsista plus que lui et la fille dans un néant total.
— Vous avez un séant bien volumineux pour une enfant de votre âge, commenta-t-il. Mais je vous remercie pour la distraction.
Il lui saisit le poignet avec fermeté.
— Venez. Partons d’ici.
Il commença à courir en entraînant la gamine derrière lui, à un pas de course soutenu mais suffisamment lent pour qu’elle puisse suivre ses enjambées sans se vautrer par terre.
Bientôt, en remontant le couloir, sans savoir réellement comment, Dimma arriva sur un balcon qui surplombait la nef principale. C’était véritablement la guerre, là, en bas. Des monstres dans tous les sens, des cris, la confusion, le chaos complet… Véritablement impressionné, il lâcha la gosse et s’accouda d’un bras à la balustrade sculptée.
— Mais qu’est-ce qu’il se passe ici… ?
À la réflexion, ce n’était pas le meilleur endroit où fuir.
_________________
Vander Corp:
Invité Invité
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Mer 26 Jan - 15:29
La fête des disparus
Mira sait qu’il y a quelque chose qui cloche chez ses adversaires pourtant, elle n’arrive pas à mettre la main dessus. Qu’importe qu'elle les attaque, qu’importe qu’elle les brûle, c’est comme si elle ne faisait rien. Aucune trace de brûlure reste sur elles et ce n’est pas à cause de leur guérison ou leur immortalité quelconque, c’est juste comme si la dragonne ne l’a jamais attaqué en premier lui et elle doit avouer que c’était grisant. Elle sentait son sang bouillonner en elle et elle ressentait le même frisson que ses combats d’antan. Toutefois, elle devait se rendre à l’évidence, ces proies ne sont pas normaux et elle devait vite trouver un moyen de les soumettre avant qu’il ne soit trop tard.
La rousse grogne alors qu’elle se rend compte de sa proximité avec l’édifice. Il ne faut pas être devin pour comprendre que les bestioles voulaient l’utiliser pour casser le château. Ce qui est assez bizarre disons-le. Pourquoi ces créatures cherchent-elles à s’en prendre au protecteur de la déesse qu’elles servent ? A moins, qu’il y est beaucoup plus dans cette faction que ces derniers laissent à penser. Elle a toujours dit qu’il y avait quelque chose avec ces hommes de foi. Elle est certaine qu’ils ne sont pas clean et elle va leur pondre un sacré article une fois sortie de cette merde.
Plusieurs attaques tranchantes viennent sur elle en même temps et elle sourit avant de se transformer à nouveau en humaine, laissant les créatures se frapper les unes les autres. Il semblerait qu’elle ne puisse plus compter sur sa force brute pour leur faire du mal. Bien, elle allait donc devoir passer à une offensive plus rapide. Se laissant tomber, elle fit apparaître juste ses ailes, sa queue et ses griffes avant de s’envoler à nouveau dans les airs tout en s’éloignant du château. Si l’endroit se doit de s’effondrer, ce ne sera pas de sa faute.
Elle se remet au-dessus des créatures, des flammes dans chacune de ses mains, un sourire narquois au visage. Elle n’allait pas se laisser avoir si facilement. Toutefois, tellement prise dans son combat, elle n’a en aucun cas pris conscience qu’elle effrayait les gens. Pas que ça allait lui faire quoi que ce soit de toute manière, elle n’était pas sortie pour les protéger mais pour se battre.
Messages : 86 Date d'inscription : 14/05/2021 Localisation : L'hôpital le plus souvent Emploi/loisirs : Chirurgien hu hu ~~
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Manipulation du sang, régénération sanguine et peut communiquer avec les animaux Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Mer 26 Jan - 16:44
EVENT
La fête des disparus
Contrairement à la croyance populaire, Einar n’était pas un idiot finit. Il avait peut-être un comportement enfantin mais c’est parce qu’il n’a pas le même sens moral que la plupart des personnes. Il ne connaît pas la limite entre le bien et le mal, il n’est pas non plus soumis au valeur qui fait de quelqu’un un être humain à part entière. Le meurtre ? Il ne voit pas où est le mal la-dedans, ce n’est qu’un moyen d’affirmer sa dominance dans une meute. Le vol ? En quoi est-ce mal de vouloir quelque chose qui nous aide à survivre ? La plupart des animaux volent, les chats et les oiseaux tout particulièrement. Pour lui, les valeurs morales ne sont qu’un moyen de réprimer les instincts de chaque individu et se différencier de l’espèce animale. Pourtant, ils étaient tous des animaux, ils étaient juste plus nombreux que la normale c’est tout. Parfois, il se dit que c’est sûrement la raison pour laquelle il se sent si différent des autres. Qu’importe les efforts qu’il fait pour comprendre son entourage, il finit toujours dans le flou, pas que cela lui importe plus que ça de toute manière. Son train de pensée fait de lui quelqu’un semblable à un enfant, après tout, ces jeunes êtres ne sont pas encore soumis à ce genre de limitation. De ce fait, les gens ont tendance a sous-estimé le docteur dans des situations comme celle-ci. S' il est honnête avec lui-même, il aurait dû s'en apercevoir plus tôt mais il était tellement excité par l’apparition des gardiennes qu’il n’a pas compris qu’en fait…elles étaient fausses.
Einar regarde avec un intérêt nouveau ce qui se passe devant lui. C’était…tout simplement…magnifique. Comment est-ce qu’une personne peut faire une illusion aussi accomplie ? Ce n’est pas n’importe quelle duperie, il s’agit d’une qui est capable de te blesser tellement elle paraît vrai. Est-ce que le pouvoir est question est capable de déformer la réalité pour que tous ces subterfuges fonctionnent ? C’est une capacité époustouflante et complètement passionnante. Ses blessures sont réelles donc il est certain que ces “fausses” gardiens existent pourtant vraisemblablement. C’était tout simplement fascinant, il voulait rencontrer la personne qui a fait ça et lui poser plein de questions.
Toutefois, il avait un problème à régler en priorité et ce problème est une chute potentiellement dangereuse où il risque de se fracturer une jambe ou deux. Ça pourrait être une bonne expérience mais si il doit courir après le mec qui fait ça pour étudier son pouvoir; ce n’est pas génial et puis sa collègue risque de le disputer aussi. Il n'a pas envie de l’entendre crier plus que d’habitude.
Utilisant son propre sang pour faire un toboggan pour lui et son nouvel ami, il se mit aussitôt à sautiller sur place en regardant les créatures au-dessus de lui, ignorant consciencieusement la douleur à son abdomen alors que son hémoglobine revenait en lui.
”N’est-ce pas trop cool ?” dit le médecin à Faltaire, “C’est faux!! Les gardiennes ne sont pas vrai du tout!!! C’est quelqu’un qui à lancer une illusion tellement parfaite qu’elle a réussi à devenir réalité et à faire mal aux gens!!!”
Sortant une sucette ainsi que son petit calepin, il commence à enregistrer plusieurs données sur ce qui se passe devant lui. Finalement, son attention fut attirée par le robot en train de parler à un homme.
“Hey ! Monsieur le robot!!” crie Einar en faisant un grand geste avec son bras, “Ces illusions sont trop cool!!! C’est une vraie fête d’Halloween ! C’est qui la personne qui a fait ça pour vous ? Je veux trop lui parler !!!”
En tout cas, une chose est sur, il retire ce qu’il a dit cette fête est la meilleure à laquelle il a jamais participé…peut-être est-ce parce que c’est la seule ?
Messages : 193 Date d'inscription : 15/05/2021 Emploi/loisirs : Inquisiteur / Directeur de l'orphelinat
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Magnétisme Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Sam 5 Fév - 17:26
La fête des disparus
Un désastre sans nom. Voilà ce qui était en train de se produire au moment même alors qu’il se réceptionne en dessous du balcon. Il peut entendre les gens crier de partout, il y a également un fou en train de crier des inepties sur l'Église Blanche, croit-il vraiment que c’est le moment pour cela ? Les gardiennes tournent autour de leur proie alors que les autres cherchent désespérément à sortir de son emprise. Et c’est avec une grimace qu’il peut affirmer qu’elles vont bientôt y arriver. Il n’allait pas tenir longtemps, c’est même déjà un miracle qu’il arrive à en contenir autant en même temps. Ce sont des gardiennes, des êtres intuables et puissants, il ne pouvait pas les garder indéfiniment. Il faut qu’il trouve la raison de leur colère, il doit bien y avoir eu un événement qui a mis Shën en danger. C’est la seule explication de leur présence en ces lieux. Est-ce à cause de l’annonce d’aujourd’hui ? Il n’y a pourtant rien de spécifiquement menaçant dans ce qui a été dit. Mais peut-être qu’il se trompe ? Il ne peut pas dire qu’il soit particulièrement porté sur les coutumes de l’autre monde.
Il ajoute des morceaux de métaux sur les ailes des gardiennes qu’il tente vainement de garder sous contrôle. Sa respiration se fait de plus en plus erratique alors qu’il concentre la grande majorité de son énergie pour les maintenir au sol ou au mur. Pourquoi est-ce que l’évacuation des civils prend si longtemps ? Il ose un bref regard dans la direction de la sortie pour finalement constater qu’il y avait plus de personne qui entre apeuré que de personne qui sort.
“Mais ? Quel bande…”
Des idiots ! Mais que font les soldats ? Ils pensent vraiment qu’ils ont le temps de glander ? L’inquisiteur grogne alors que sa concentration est coupée par une gardienne venant de se libérer. Comme si il n’avait pas autre chose à faire franchement. Les autres gardiennes finissent finalement de casser leur entrave et Cyriacus prend du recule avant de convoquer à nouveau un maximum de débris. Il n'allait pas pouvoir les contenir à nouveau, qu’importe à quel point il réessaie, elles arrivent à le prévoir. Décidant de changer de tactique, il concentre la majorité des métaux autour des personnes pour construire un mur de défense. S' il ne peut pas le contenir, il va devoir les repousser surtout qu’il vient de percevoir le Pontife avec une personne. A-t-il réussi à percevoir d’où vient le problème ?
L’endroit où il se tenait s’assombrit alors qu’il voit par les fenêtres le corps d’une créature. C’est la journaliste ? Elle va finir par s’écraser contre le bâtiment si elle continue de venir par ici. Il n’eut pas le temps d’y réfléchir plus, l’une des gardiennes réussit à l’envoyer contre un mur et il lui fallut toute sa volonté pour garder son pouvoir en place. C’est à ce moment-là qu'il entendit les cris du jeune qui a incendié sa propre cape. Des illusions ? De quoi il parle ? Au vu du coup qu’il venait prendre, il est sûr et certain que c’était bien réel. Son regard se promène à nouveau vers son supérieur. Ça serait l’homme avec qui il est qui a fait ça ?
Esquivant un autre coup d’une gardienne en colère, il envoie des chaînes pour entourer le corps du suspect. Pour une raison quelconque, il est certain que c’était un geste vain, bien que son visage ne lui dit rien, il est sûr et certain de l’avoir rencontré avant, de s’être dit qu’il ne pouvait rien faire contre lui. Pourtant, à défaut de pouvoir être au côté du Pontife pour faire arrêter les intentions de l’homme, il pouvait au moins l’immobiliser pendant qu’il continue de retenir les entités.
Le seul problème, c’est que maintenant, il se retrouve face à plusieurs gardiennes en colère qui veulent lui faire sa peau. Il prend son épée en main, faisant sortir la chaîne au bout de la manche de son arme. Bien, il avait donc trois choses à faire, repousser les gardiennes qui s’en prennent au civil avec son mur de métal, retenir un maximum l’homme bizarre et ne pas mourir. Rien de plus facile n’est-ce pas ? Ca serait plus facile si il avait du renfort pour le soutenir. Où est son père d'ailleurs ?
Il déglutit, non, il ne doit pas être inquiet pour lui. Pourquoi devrait-il l'être de toute manière ? Ce n'est pas comme si il l'appréciait...
Messages : 232 Date d'inscription : 24/04/2021 Localisation : un peu partout à la fois Emploi/loisirs : qui le sait vraiment?
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Controle les rêves / Ne peux pas mourir en dehors des rêves / Prendre l'apparence de votre plus grande peur en dehors des rêves / Voir votre passé en vous fixant. Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Lun 7 Fév - 0:19
La fête des morts
Stanislas Kozlowski
Trouver les survivants et les faire sortir, c'est la seule chose qu'il a trouvé à faire avec ses capacités, rongé malgré tout par cette blessure qu'il a encore au fond de lui. Cette perte de puissance, ces nouvelles faiblesses qui l’empêchent d'agir librement comme il l'entend. Son pouvoir des ombres aurait fait évacuer tout le monde d'un coup ! Ainsi, il aurait déjà été acclamé en héros et détrôné, par sa popularité, le Pontife. Mieux encore ! Il n'aurait même pas eu à sauver qui que ce soit en fait ! Car il n'aurait même pas à essayer de rencontrer Shën pour arranger le fait que, par le manque de croyance au croque-mitaine, il se meurt doucement ! Cette pensée le fait gronder de colère intérieurement ce qui accentue son apparence un peu plus terrifiante qu'habituellement. Cependant, il n'eut pas le temps de ruminer plus longtemps, un vieil homme se met à crier au scandale. Les Gardiennes sont en colère... Il est vrai que maintenant qu'il le dit, malgré ces visages mortuaires inexpressifs, elles avaient toute l'air d'agir par colère, plus particulièrement contre l’Église Blanche alias Pontife.
Ça ne colle pas, les Gardiennes sont liés à Shën et à son humeur et surtout sa volonté. Et le Pontife est la seule personne physique qui la voie régulièrement. Stanislas est même persuadé que son supérieure est celui qui connais le mieux l’entité qui est la magie en personne. Ça n'a pas de sens, et ce vieillard qui beugle... C'est beaucoup trop suspect, il ne peut pas être un simple fou qui crie au scandale, il est forcément lié à tout ce bazar.
L'arrivé du Pontife renforce encore plus l’implication de cet homme. Contrairement à lui, le chef de l’Église Blanche n'a pas de patience et n'use pas dans la diplomatie en prenant le possible responsable par le col de sa veste. Il commence à se diriger vers le duo pour prêter assistance quand il se fait interpeller, mais pas par n'importe qui... Par la folle. Par réflexe, il tourne sa tête vers elle dans un craquement glauque dans un angle pas naturel et fronce les sourcils pour plusieurs raisons : elle l'a reconnue et a l'air de bien ce souvenir de lui et elle accuse... Que les fenêtres ne sont pas réel ? Mais de quoi elle parle ?! Il tourne son regard vers les fenêtres, il les voit bel et bien pourtant !
Et si c'était autre chose qui n'était pas vraie ? Il regarde autour de lui comme pour essayer de voir la moindre anomalie qui lui indique ce dont la folle essaye de lui communiquer. Jusqu'à ce que le docteur Folker, ce médecin étrange et... Mh, bah étrange, qui l'ausculte à sa propre demande acclame que RIEN de tout ce qui se passe est réel. Il venait de tomber du plafond avec la gargouille, c'est alors que le croque-mitaine comprend tout. Elle a vu la gargouille et le docteur de manger la vitre alors qu'elle était censée être brisé. Et le Pontife l'a compris bien plus tôt et a déjà débusqué le responsable et tente de le faire arrêter cette illusion extrêmement puissante. Mais qui a cette capacité de faire quelque chose d'aussi réaliste et...
Le roi en jaune.
C'est lui, il en est pratiquement certain, il n'y a que lui pour pouvoir faire ça ! Après tout, c'est lui qui fait et produit les films d'Azuola, ainsi que des pièces de théâtre reconnue pour leur réalisme et spectacle. Stan inspire un grand coup, et reprend l'apparence que les citoyens connaissent le mieux, sa forme originelle qu'il arbore en tant que porte-parole. Il avait une idée en tête et il devait ça au médecin qui prend tout cela pour un simple spectacle. Ça apaisera les foules, et mettra fin à ce que le roi en jaune, ennemis récurent du Pontife, tente de faire. Il cours alors vers le balcon ou le Pontife avait fait son annonce. Il saisit le micro que celui-ci dissimulait pour parler à la foule a acclame.
« MESSIEURS DAME GARDEZ VOTRE CALME ! TOUT CECI N'EST QU'UN SPECTACLE DU ROI EN JAUNE QUI A DÉRAPÉ ! »
Il prend soin d'avoir l'attention d'un maximum de monde et continue.
« Rien de tout cela n'est réel mes chères ! Les gardiennes, les attaquent, tout n'est qu'une illusion de notre bien-aimé artiste que vous connaissez tous ! La nervosité ou simple excentricité de sa part, à provoqué ces cauchemardesques illusions ! Mais rien de tout cela n'est réel ! Malgré les douleurs, le bruit... ! Quand tout sera terminé et que notre bien-aimé Pontife sera parvenue à lui faire reprendre les esprits, aucune blessure ou dégâts causé par les Gardiennes ne seront à déplorer ! »
Il surveille la foule et surveille leur réaction pour ajuster son discours au besoin, il est dans son élément, il se sait enfin utile dans ce moment précis. Bientôt, tout ce carnage prendra fin, comme si absolument rien ne c'était passé.
Dernière édition par Stanislas Kozlowski le Dim 3 Déc - 23:22, édité 1 fois
PNJ
Messages : 86 Date d'inscription : 14/05/2021
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Ven 18 Fév - 23:19
❝Scandaaaaaaaaaaaaaaaalle ! ❞REVOLUTION ! Qu'il est mignon, le petit m'embrasserait presque tellement qu'il est impressionné du petit spectacle. Je regrette qu'il ait compris aussi vite, ce n'est pas drôle, mais bon... Est-ce que notre cher homme masqué est du genre à être un marrant ? Ne serait-ce qu'une fois dans sa putain de vie ? Ben non, clairement pas, et c'est peut-être pour ça que l'on m'a emprisonné dans ce trou à rat. Pour rendre cette île plus fun et amusante... MAIS BON SANG, J'ÉTAIS MILLE FOIS MIEUX LIBRE DEHORS !
ET CE, SALIGAUD OSE DIRE EN PUBLIC ET DE MES VRAIS NOMS OFFICIELS !
Est-ce que je me suis permis de l'appeler Kairos moi ? BEN NON ! Mais moooooosieur lui m'appelle Hastur ! Mooooosieur ne veut pas jouer le jeu alors qu'aujourd'hui, je suis Gérard de la Giroude. Ça se voit pourtant ! Je suis Gérard le révolutionnaire ! Gérard le diseur de vérité ! Je me suis attendue à ce que le public à l'Église Blanche soit nul... Mais à ce point ?! Et genre sur tout ce monde il n'y a que deux personnes qui m'ont entendue ?! AH NON ! Trois ! Il y a ce cher médecin, qui tente de jouer le rôle d'un vampire, qui veut en savoir plus sur mon art ! Il a l'air d'aimer en plus ! Il est tout content et souriant.
Dommage, parce que ce n'était pas... Pas tellement le but. Si je voulais faire rire, j'aurais plus emmené Géraldine plutôt que Gérard ! Voire même Émeline en personne ! Juste pour voir la réaction du Pontife en pensant la voire parmi la foule ! ON EST DANS DU DRAME-LÀ MON PETIT GARS ! Je suis en train d'annoncer de l'injustice ! Des morts ! La raison pour laquelle je joue les gardiennes comme des créatures en colère contre l'Église et leur agissement ! Faire éclater une vérité par des illusions ! Mais non ! Non le gamin lui, il veut juste savoir comment marche mes capacités scellées par Shën. Je suis à un CHOUILLE de sortir de mon rôle pour lui expliquer et lui faire la leçon. Maiiiiis mon petit agacement de mon doux interlocuteur m'indique que ce sera peine perdue. Puis, le petit gars coloré derrière lui... J'adore. Oui, bon, c'est toi qui as fait comprendre au fifou que tout ce qui arrive n'est qu'une illusion... Mais je ne suis pas rancunier ! Tu es beau, tu es coloré, expressif... Je prend note intérieurement de lui imposé de devenir acteur pour mon théâtre.
Restant encore aussi proche que messire rochon, contre lui, sans pour autant faire de pose sexy, parce que Gérard est Géraldinophyle. Je m'apprêtais à jouer un air innocent, continuer ma tirade révolutionnaire plus fort encore pour que cette fois tout le monde m'entende bien ! Je repère la mi-femme mi-limace darkos au sol, la rouquine qui apparemment a elle aussi compris que tout n'est pas forcément vrai. La potite poupée vivante qui n'est pas Chuky, qui s'enfuit alors qu'elle voulait, comme une choupette, rejoindre le croque-mitaine (entre nous, je la soupçonne d'être soit bête, soit masochiste pour coller ce type) . Le cosplayeur complètement raté du Pontife qui débarque d'un balcon avec une jeunette, qui découvre tout parce qu'il est pour le coup à côté de la plaque. Le beau gosse de la dernière fois qui continue à retenir des gardiennes comme il peut. Et le croque-mitaine qui....
AH LE CON !
AH LE SALOP !
IL OSE VOULOIR FERMER LES RIDEAUX ?! IL OSE TENTER DE FAIRE TERMINER LE SPECTACLE ?! Je vais lui apprendre a cette drama-queen que c'est MOI qui décide quand se termine MON show ! À cause de lui, je vais devoir précipiter les choses ! Un spectacle gâché ! Bâclé ! RUINEE ! Pour la peine... Je vais le faire souffrir ce petit con, je vais lui apprendre ! Je me baisse et me libère du Pontife lui laissant que ma veste et montre donc au grand jour un fusil et reste dans mon rôle. Oui, je sais, je suis un proufouchiunel. Et vise en pleine tête en hurlant.
« Ce sera terminé SEULEMENT quand il le décidera. »
Je tire et le touche en pleine tête prenant soin que l'illusion de ce coup de feu soit parfaite. Je fais emmener une gardienne vers moi afin qu'elle m'emmène à sa place et pousse le fauteur de troubles dans le vide pour prendre le micro à mon tour.
« Écoutez-moi tous ! Habitant voulu ou non d'Azuola ! Les Gardiennes sont en colère ! Elles veulent venger leur mort provoqué par l'Église Blanche ! Révoltez-vous ! Faites entendre votre voix ! Vengez-les et ça apaisera leur colère ! Je l'ai compris depuis que ma Géraldine est devenue l'une des leurs ! Soulevons-nous contre l’oppression de l'Église Blanche ! EMPRISONNEZ LE PONTIFE ! TUEZ-LE MÊME S'IL LE FAUT ! On tente de vous duper en faisant croire que c'est un spectacle, mais est-ce le roi en jaune que vous voyez ici ?! N'avez-vous pas vu de vos yeux le porte-parole se prendre une balle et tombé de ce balcon ?! Ne ressentez-vous pas toutes ces douleurs et colère ? Ils font porter le chapeau au roi en jeune seulement parce qu'il protège les Insoumis. Ils tentent de vous garder entre leurs griffes, sous leur emprise ! Se faire passer coûte que coûte pour les gentils, vous cachez leur sombre vérité ! »
Gérard regarde la populace de mon estrade de fortune et ferme ensuite les yeux. Foutue pour foutue, je vais faire souffrir le Pontife comme il se doit. L’empêcher d'agir et de profiter du fait qu'il peut prévoir seulement ce qui est réel. Je fais précipiter absolument toutes mes gardiennes sur lui. Il n'aura certes pas de vraie blessure dans la finalité, mais les blessures mentales... C'est plus chaud à guérir que les blessures physiques. On va bien voir si c'est un dur à cuire notre bon cher Pontife.
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Ven 18 Fév - 23:19
❝ L'ordre et la paix à Azuola. ❞La fête des disparusLe plus compliqué lorsque le Pontife avait affaire à Hastur, plus connu sous l’identité du Roi en jaune, c'est qu'il ne pouvait pas voir, encore moins prévoir, ses illusions. Seul ce qui se passe réellement est visible jusqu'à deux minutes dans l'avenir. Il pouvait tenter de remonter le temps mais ses téléportations à répétition l'avaient beaucoup trop fatigué pour pouvoir se le permettre sans conséquences. Comme il s'y attendait, sa vivacité d'esprit ne permettait pas tout de suite de mettre fin à ce chaos. Non, ce serait bien trop facile. Et comme si cela ne suffisait pas, le petit médecin irritant le traitait de robot, une seconde fois, déclarant qu'il adorait cette fête. Et dire que cette même personne ouvrait des êtres vivants dans le but de les soigner... Cependant, là n'était pas sa priorité, il n'était qu'un souci mineur qui pouvait largement être mis de côté. Le plus urgent, et tout aussi irritant, c'était Hastur déguisé en vieil homme. Et comme il ne réussissait pas à entrevoir ce qu'il répondrait, le Pontife comprit qu'il n'avait une fois de plus pas affaire à l'original, seulement à une illusion. Encore. Après une courte réflexion, il n'avait même pas souvenance l'avoir vraiment vu un jour. Il fallait donc très vite réfléchir à deux choses, comment l'arrêter et comment calmer le peuple.
Heureusement,une rouquine qui sortait de nulle part était parvenue à faire comprendre à son porte-parole que tout était faux. Cette révélation poussa celui-ci à agir, et le Pontife savait qu'il agirait intelligemment, c'était l'une des seules raisons pour lesquelles il avait accepté que le croque-mitaine prenne ce poste de porte-parole de l'Eglise Blanche. Aussi pour pouvoir le surveiller de près, mais c'était une autre histoire. Kozlowski profita du balcon où il avait lui-même prononcé son discours, et parvint à donner une explication claire et, d'après ce que l'avenir montrait, convaincante. Alors qu'il commençait à se sentir soulagé, considérant une fraction de seconde qu'un problème était réglé, la chute du porte-parole par-dessus la rambarde du balcon se profile dans la vision. Ignorant ce qui la provoquait, il soupçonna aussitôt qu'Hastur en était l'unique responsable. Il tenta malgré tout d’empêcher cela en s'écriant :
« Kozlowski ! Faites attention à vous ! Il va vous attaquer ! »
Malheureusement, ni lui, ni le croque-mitaine ne purent agir à temps. Le porte-parole se prit une balle en pleine tête et, inéluctablement, chuta par-dessus la rambarde. Le Pontife pesta et Hastur poursuivit son numéro, toujours sous l'apparence du vieil homme. Quand il vit une Gardienne le monter à la place de Kozlowski, il acquit la certitude que c'était bel et bien lui le cœur de l'illusion. Ayant trop puisé dans ses réserves de magie, le Pontife décida d'utiliser ses jambes pour vite rejoindre Hastur. Il repéra tout d'abord la jeune femme en train de ramper qui avait tenté de faire évacuer tout le monde et s'adressa à elle :
« Il a raison, rien de tout cela n'est réel, pas même la balle qu'il a reçue entre les deux yeux. Expliquez cela au plus de monde possible je vous prie. Nous devons tous retrouver notre calme incessamment. Je vous promets de mettre un terme à cette mascarade dans les deux prochaines minutes. »
Le Pontife savait ce qu'il avait à faire, mais lors de sa course il entendit un bruit qu'il reconnut distinctement. De la porcelaine qui s'entrechoquait ? Devinant rapidement de qui il s'agissait, il ouvrit la porte d'où le bruit provenait et vit, comme il s'y attendait, Eleanor. Il s'accroupit à sa hauteur et porta une main sur sa petite épaule tressautant de terreur. Elle pouvait toujours servir à essayer de faire entendre raison à son tuteur, et lui faire comprendre que la balle qu'il venait de se prendre n'était pas réelle. Malgré l'urgence de la situation il adopta une voix douce et chercha les bons mots à mesure qu'il déroulait le fil de l'avenir.
« Eleanor ma douce enfant, ne crains rien... Je vais arranger très vite tout cela. Rien n'est réel en ce moment précis, les Gardiennes, leurs attaques... C'est un méchant monsieur, stupide, ennuyeux, et sans talent, qui provoque des illusions stupides, ennuyeuses, et sans originalité, pour faire peur. Comprends-tu ? »
Il fit une petite pause pour lui laisser le temps d'assimiler l'information avant de continuer.
« Et ce même vilain monsieur stupide, ennuyeux et sans talent a fait croire à ton tuteur qu'il s'est fait tirer dans la tête. Il faut que tu lui fasses comprendre que ce n'est qu'une illusion pour que lui et toi fassiez ensuite comprendre à tous les autres que rien n'est vrai et qu'il n'y a aucun danger. Comprends-tu ? »
Il attendit une réponse avant de lui annoncer qu'il comptait sur elle pour retrouver ensuite Cyriacus. Avant de faire stopper tout cela, il fallait que le plus de monde possible comprenne qu'il n'y avait aucun danger. Il retrouva l'inquisiteur et lui posa à lui aussi une main sur son épaule pour capter son attention.
« Oswald, vous pouvez libérer les gardiennes, elles ne sont pas réelles, comme l'a annoncé Kozlowski tout cela n'est qu'une illusion orchestrée par le sot en jaune. Je vais y mettre fin sous peu, en attendant, alertez tous nos hommes de l'état réel de la situation et tentez de calmer la foule. »
Une fois l'ordre donné, il se dirigea enfin vers celui qui trônait au cœur de toutes ces embrouilles, et le saisit fermement par la nuque, et serra au point de lui couper le souffle. Si cette illusion en avait. Il s'adressa à lui de sorte que le microphone ne transmît pas ses dires.
« Tu as bien assez joué maintenant, c'est mon premier et dernier avertissement, Hastur. Mets un terme à cette risible foire aux bestiaux, ou bien j'incendierai ton satané théâtre, avec à l'intérieur les acteurs, les machinistes, les décors, les coulisses et ces pals que tu oses appeler des fauteuils moelleux... »
Il approcha son visage masqué de l'oreille de son (non) interlocuteur et termina d'un ton perçant.
« Souviens-toi que tout cela, toi, ton art, vous n'êtes debout que parce que vous m'amusez vaguement. Et vous commencez à m'ennuyer à cause de votre pénible prévisibilité. Eh bien ? J'attends, pitre. Fais tomber le rideau. »
Il maintint sa prise, qu'il resserra doucement, petit à petit, millimètre après millimètre, tant qu'il n'aurait pas vu les Gardiennes et tout ce foutoir s'évaporer définitivement.
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Ven 18 Fév - 23:20
La fête des disparusNous approchons de la fin de l’événement grâce à vos agissements et celle du Pontife. Après l'annonce de Stanislas tout ceux qui ont entendue dans le bâtiment ou proche de la grande porte, ont à présent compris que tout cela n'est qu'une illusion provoquée par le roi en jaune, dans quel but ? Ça tout le monde l'ignore pour le moment.
@"Stanislas Kovlowski" malgré que ce soit une illusion la douleur de cette balle qui c'est enfoncé entre tes yeux te fait un mal atroce et te faire perdre de tes capacités motrices. Parce qu'après tout avec quelques parties de cerveau en moins, on ne peut pas bouger l'air de rien, il y a des conséquences à cette blessure et c'est seulement lorsque tu réussiras à ignorer cette douleur atroce que tu parviendras à retrouver tes moyens.
@"Helga Adwing" le Pontife t'a chargé de faire comprendre au plus de monde possible que tout ça n'est qu'une illusion. Malgré le peu d'estime que tu as envers lui, vas-tu faire ce qu'il te demande ? Ou préféreras-tu agir autrement ?
@"Eleanor Burkin" le Pontife t'a donc trouvé et normalement rassurer sur la situation. Ta mission à présent et d'aider Stanislas à reprendre ses esprits et à transmettre au plus de monde possible la réalité de la situation.
@Cyriacus Oswald ça paraît fou, mais ton supérieur te demande de laisser tout faire sous seul prétexte que tout est faux. La priorité à présent est de rassembler tes hommes dispersés un peu partout pour transmettre l'information à ceux-ci qui calmeront par la suite le peuple.
@Faltaire Parfait @"Einar Folker" vous avez été royalement ignoré, cependant la révélation d'Einar n'a pas l'air d'être tombé dans l'oreille d'un sourd, et il est maintenant annoncé à la population. Or, ils n'ont peut-être pas tous entendu, surtout ceux de dehors ! Allez-vous le leur signaler ? Ou préférez-vous laisser faire ?
@Mira alors que tu as ingénieusement changé de forme pour te battre dans faire de dégâts, les Gardiennes se mettent soudainement à t'ignorer et se précipite vers l'intérieur du bâtiment comme de fidèle toutou rappelé à l'ordre. Tu peux sentir que le plus gros se passe à l'intérieur et que quelque chose échappe à ta compréhension. Que feras-tu ?
@"Hélianthea Alméras" alors que tu combats courageusement une gardienne à l’extérieur celle-ci esquive non Challement ton attaque et va vers l'intérieur du bâtiment soudainement comme appelé par quelqu'un. Que vas-tu faire ? Tenter de comprendre ? Calmer la foule à l'extérieur ? Poursuivre la gardienne ? À toi de choisir.
@Mélusine Lusignan félicitations ! Tu as réussi à faire comprendre à Stanislas ce qu'il se passe réellement et grâce à toi il a pu faire une annonce afin de mettre la lumière sur tout ce bazar ! Malheureusement et malgré vos efforts ça continue à dégénérer. La seule personne que tu as l'air de connaître, c'est pris une balle dans la tête. Suite à ça, il a l'air de perdre ses moyens de souffrir voire de devenir fou et/ou zinzin en restant miraculeusement en vie. Que vas-tu faire ?
@Ava de manière légitime, tu ne comprends pas grand-chose. Tu t'es fait balader par un homme masqué qui a osé toucher et juger ton derrière, pour ensuite être témoin du discours d'un monstre en rouge comme quoi la créature qui vous poursuivait tout deux n'a rien de réel. Mais tu es plus ou moins fraîchement arrivé ici, tu ne sais pas qui est le roi en jaune ou l'autre homme masqué qui a l'air de gérer la situation comme il peut. Mais une chose est sûre, il n'est pas utile que tu restes avec cet homme pervers masqué qui te trimballe comme un chiffon. Tu n'es pas très éloigné du balcon où se trouve le Pontife et le fauteur de troubles, à toi de choisir ce que tu vas faire.
@"Dimma Dökkhönd" toi aussi, tu es fraîchement arrivé et tu n'arrêtes pas de t'en prendre plein la figure décidément... Mais du coup, tu ne saisis pas tout non plus, tu ne connais pas ce roi en jaune, ni l'homme masqué en gris qui a l'air de gérer la situation. Tu comprends seulement que ce qui t'a encastré contre le mur et attaqué jusqu'à présent n'est pas réel. Que feras-tu ?
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Karma pourri qui se rééquilibre parfois d'un coup, histoire de rester en vie Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Sam 12 Mar - 22:40
La fête des disparus
Mélusine cru d’abord que le croque mitaine ne la comprenait pas. Et puis, d’un coup, tout sembla s’éclairer pour lui.
Soulagée, la rousse le vit faire une déclaration pour calmer tout le monde. Elle n’avait aucune idée de qui et ce qu’était ce roi en jaune. Sans doute l’homme qu’elle avait aperçu près de l’autre masqué… des gens à retenir. Pour le moment elle ne se sentait pas de défier les gros bonnets mais c’était toujours bien de savoir qui tirait les ficelles de quoi. N’empêche, elle était pas sûre que ça ait « dérapé »… Enfin, Mélusine n’en était pas encore à se mêler de ce genre de chose.
Elle cru vraiment que tout allait s’arranger et puis… l’ascenseur émotionnel. La situation empira et il ne fallait être un génie pour comprendre que les personnes visées par cette nouvelle attaque étaient les plus compétentes pour résoudre le problème. Mélusine, quant à elle, comprit très vite la situation et quelques subtilités supplémentaires. Comme le fait qu’il ne s’agissait que d’illusions à nouveau, mais aussi celui qu’elle devait agir et donc attirer encore plus l’attention sur elle.
Elle tenta de raisonner.
Visiblement, le croque mitaine ne semblait pas du côté de ces dingues qui la pourchassaient. Tous dans la foule ne l’étaient pas, sinon la fille qui avait failli la percuter aurait réagi autrement. On n’allait pas lui sauter dessus immédiatement….
Une petite voix dans la tête de la jeune femme lui souffla qu’elle pouvait juste partir. Les laisser comme ça. Après tout, ce n’était pas son problème et ça n’allait pas l’aider à quitter cette île. Ce serait si facile. Juste… tourner les talons et partir.
Sérieusement. Elle était malade, fatiguée, sans abri, pourchassée, elle avait d’autres problèmes que que…aider des gens terrorisés… bon, d’accord, elle ne pouvait vraiment pas laisser ça comme ça. Il fallait aider ces personnes, humaines ou non.
Comment ?
Elle se rapprocha du croque mitaine. S’il s’était fait « tirer dessus », c’était qu’il gênait. Il fallait lui faire reprendre ses esprits.
– Hé ! Reprends-toi ! C’est pas pour de vrai !
Sérieusement. C’était vraiment à elle, la poissarde sans aucun pouvoir, de gérer ça ?!
Frustrée, se sentant impuissante face à la situation, elle saisit le faux blessé par le col et le secoua.
– Alleeeez !! C’est comme un de ces putains de cauchemars que tu sais faire ! T’as pas mal !
La prochaine étape serait la gifle sans doute. Que faire d’autre ?
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Dim 13 Mar - 8:49
Alméra Hélianthea
「[La fête des disparus」
La gardienne évita l'attaque de la jeune femme et retourna vers l'intérieur comme si elle avait été appelée par quelqu'un. La même chose se produit avec les gardiennes du dragon, qui se battait contre elle dans les airs. La foule à l'entrée de l'église semblait se calmer d'un coup, comme résonné. Mais celle qui n'était pas près des portes porte était en panique, un rapide coup d'œil circulaire fit comprendre à Hélianthea qu'à part trois soldats qui évacuaient la foule, elle était la plus haute gradée. Enfin, si on pouvait considérer son rôle comme un grade, c'était littéralement une chercheuse d'information, n'hésitant pas à aller s'infiltrer chez les autres groupes. L'informatrice ne devait pas réduire sa couverture, pas pour une foutue fête, à laquelle elle ne voulait même pas participer. Hélianthea réfléchit, fallait agir et vite, mais quoi faire ? Restez là et calmé la population qui se trouvait hors de l'église ? Retourner à l'intérieur voir comment les autres se débrouillaient ? Ici ou là-bas ? Affronter la foule ou agir comme la femme d'action qu'elle était ? La jeune femme souffla, elle savait se faire discrète, sans problème, elle savait aussi se faire remarquer, dégagée une aura, une prestance incroyable. La jeune informatrice repéra sans grande difficulté le garde le plus proche, se dirigea vers lui, sans passer par les ombres, marchant tout simplement. Celle-ci arrangea son chignon en le refaisant plus bas et s'approcha du grade. "- Excusez-moi, Hélianthea Alméras, informatrice de l'Église Blanche. Déclara la jeune femme en montrant le symbole de l'Église blanche qui trônait fièrement sur son cœur. J'aurais besoin de votre cape. Continua-t-elle. Je vous prête mon blazer en échange. Rigola-t-elle." L'informatrice de L'Église Blanche pour prouver sa bonne foi passa son blazer au soldat, et emprunta lui alors sa cape. Ne regrettant pas d'avoir mis une chemise blanche et un pantalon de la même couleur, pour peu, on pouvait presque la prendre pour un soldat. Hélianthea fouilla dans la poche de son pantalon et y trouva un masque noir en tissu avec de fins liserets, or, il lui avait été offert par un homme aux cheveux blancs et l'œil vert en remerciement pour une course que la jeune femme lui avait faite lorsqu'elle cherchait encore du travail, il y a de cela même pas un mois. Sans hésitation, celle-ci enfila la cape, se couvrant la tête avec la capuche et mis le masque sur son nez. Clairement, aucun soldat ne portait cette foutue capuche et aucun ne se trimballait avec un masque sur le nez, mais des bizarrerie à l'Église Blanche, il y en avait et il y en aura toujours, Hélianthea avait bien compris cela depuis qu'elle était arrivée. D'un pas rapide, elle se dirigea vers l'entrée de l'église évitant tant bien que mal la foule et une fois qu'elle arriva, elle se plaça juste devant les portes de l'Église là où elle savait qu'elle était entendue de tous et visible par tous. Hélianthea glissa un rapide coup d'œil à l'intérieur par acquit de conscience, la salle au part avant bondé et agitée, c'était un peu vidé et calmé, la foule restait sans bouger en regardant le haut du petit balcon intérieur. La jeune femme eut le temps de voir Monsieur Kozlwski, celui-ci avait un trou de la taille d'une balle de fusil rougeâtre au milieu de la tête, mais il tenait debout, aux pieds du balcon l'air complètement perdu ; à côté de lui la jolie rousse que la gardienne avait percutée plus tôt, la jeune femme secouait sans ménagement l'homme et un étrange individu se tenir en haut, il ne lui rappelait personnes et au vu de la position du porte-parole de l'Église Blanche. Hélianthea compris qu'il se trouvait avant en haut et connaissant l'homme celle-ci se douta qu'il n'avait pas voulu faire comme elle, au part avant, sauter par-dessus la rambarde et se rattraper en une roulade parfaitement exécutée. Il ne lui fut pas longtemps non plus pour comprendre que l'homme était clairement un invité indésirable lorsqu'Hélianthea vu le Pontife attraper l'homme par le col et lui couper la respiration au vu du rouge qui envahissait le visage de l'homme. Ce qui lui valut plus d'incompréhension qu'autre chose à la jeune femme, et au vu de la situation, le pontife avait l'air de s'en sortir seul et Monsieur Kozlwski bénéficiait de l'aide, si on pouvait appeler cela comme ça, de la jeune femme rousse. Comment pouvait-il être encore debout après s'être pris une balle dans la tête ? Pourquoi la jolie rousse le secouait comme un prunier plutôt qu'essayer de guérir la blessure du porte-parole de l'Église Blanche ? Hélianthea décida de garder ses questions pour plus tard, pour pouvoir les posé dans un moment plus propice et de continuer ce qu'elle voulait faire, c'est-à-dire calmer la foule à l'extérieur de L'Église, elle souffla un bon coup avant d'élevé la voie en direction de la foule. "- Écoutez moi s'il vous plaît! La jeune femme détacha chacun de ses mots et s'appliqua à rendre sa voix plus grave qu'elle ne l'était, modifiant naturellement celle-ci pour ne pas être reconnue par des gens d'autres organisations. Je vous prierai de bien vouloir vous calmer, l'Église Blanche à la situation bien en main. S'exclama-t-elle en continuant sur le même ton qu'au part avant." La jeune femme s'arrangea aussi pour par être sur d'elle malgré la capuche qui lui couvrait le haut de la tête et le masque qui lui couvrait le bas du visage. Hélianthea espérait clairement que la foule allait se calmer rapidement, ne sachant pas si elle serait capable de lancer un autre discours.
Stanislas Kozlowski Admin
Messages : 232 Date d'inscription : 24/04/2021 Localisation : un peu partout à la fois Emploi/loisirs : qui le sait vraiment?
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Controle les rêves / Ne peux pas mourir en dehors des rêves / Prendre l'apparence de votre plus grande peur en dehors des rêves / Voir votre passé en vous fixant. Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Mer 30 Mar - 14:58
La fête des morts
Stanislas Kozlowski
Il avait pris les choses en main, fier, mais tout de même frustré de ne pas avoir compris la situation de lui-même et plus tôt. Il a retourné la situation en la faveur de l'Église Blanche sous les yeux du Pontife. Du moins c'est ce qu'il pense quand il constate qu'une certaine majorité à l'intérieur avait l'air de se calmer. Il suffisait juste que l'information passe un peu plus pour enfin mettre fin à tout ce carnage. Mais, bien entendue le responsable ne l'entendais pas de cette oreille, le croque-mitaine le compris bien vite lorsque le vieil homme prend la parole.
Et il le comprend encore plus quand le Pontife le met en garde.
Le seul souci a été la rapidité des actions du porte-parole et de ses possibilités d'agissements. Stanislas n'est plus vraiment un combattant, la force les réflexes d'acier, c'est loin derrière lui. Tristement, il s'est habitué à ses nouvelles faiblesses et compte beaucoup trop sur le fait qu'il ne peut mourir que dans les rêves ou lorsque plus personne ne croit en lui. C'est donc par les cumulassions de ces mêmes circonstances qu'il reçoit une balle en pleine tête par le responsable de toute cette mascarade. Le coup, je fais tomber du balcon, le cerveau est endommagé et seul la consommation de chair humaine pourrait le guérir. Par cette balle bien trop réel pour lui, il a cette sensation d'avoir perdu une case, que des morceaux de cervelle sont partie on ne sait ou par cette blessure. Cette même sensation le fait alors agir d'une façon... Disons totalement irrationnel. Stanislas se met à rire par cette douleur vive et a du mal à tenir debout. Il pose délicatement sa main sur son front et lorsqu'il voit que celle-ci et couverte de son sang noir et rit de nouveau au éclat. Son rire si inhabituel malgré son sourire constant, peu faire froid dans le dos. C'était le rire d'un fou, d'un détraqué prêt à péter un câble.
Il ne capte rien de ce qui se passe autour de lui, seules les personnes cherchant son contact peuvent gagner son attention actuellement. Cependant, il a toujours été seul, il part donc très vite du principe qu'il sera donc cette fois-là seul aussi. Il est né seul dans la terre, a traqué les vilain seul, a souffert seul, faiblit seul. Et s'il échoue dans ses projets, il disparaîtra dans l'indifférence générale. Sa disparition, sa mort, ne fera celons lui de la peine à personne. Les gens pourront de nouveau agir de manière mauvaise comme bon leur semble, sans redouter le moindre remord ni peur de se faire dévorer ou d'avoir un cauchemar traumatisant. D'ailleurs... En essayant de préserver ces humains en se privant de les dévorer... Est-ce qu'il ne creusait pas sa propre tombe par cette décision ? En leur privant d'exemple, on ne peut que ne plus croire au croque-mitaine ! Cette pensée le calme brièvement, mais que pour quelques secondes car son rire reprend de plus belle pour parler tel un homme ivre.
« Je vais mouriiiiir, disparaiiiiiiiitre... POUF comme ça ! Et tout le monde en aura riiiiiiiiieeeeeen à faiiiiiiiiiiire ! »
Il rit de nouveau au éclat comment un dément jusqu'à ce qu'on l'agrippe par la col. Il ne s'y attendait clairement pas, mais il ne parvient pas à se calmer pour autant. Doucement, il baisse son regard pour voir le responsable. Oh... LA responsable... Rien qu'elle en plus ! La folle ! La nana barge à qui il avait fait faire un cauchemar sur le féminicide. Il y était allé fort cette nuit-là, mais la contrariété n'a pas aidé. Au dire de la jeune femme, son cou se tord sur le côté et son sourire s'élargit de manière surnaturelle.
« Pas vrai ? Mes putains de cauchemars ? »
Il se penche en avant pour mieux montrer la balle entre ses deux yeux.
« Tu dois être siiiii heureuse de me voir dans cet état heiiiin ? Après tout ce que je t'ai fait voir cette nuit-là ! »
Son coup se redresse pour se tordre de l'autre côté.
« Je n'ai pas mal ? Vraiiiiiment ? Avoir faim pendant 20 ans ce n'est donc pas douloureux ? Parlons-nous au moins de la même douleur ?! »
Il essaye de saisir la rouquine par les épaules, mais n'y parvient pas, ce glissant sur les côtés très certainement à cause de sa vision trouve dû a cette balle... Mais attend... Il ne venait pas de déclarer que tout n'était qu'une illusion justement ? Mais celui qui a tiré est les responsables des illusions alors pourquoi cette balle ne serait-elle pas vraie elle aussi ? Et est-ce que la rouquine en face de lui ne serait pas elle aussi une illusion ?
« Et si cette balle n'est pas réelle... Qu'est-ce qui me dit que toi là, tu es réel hein ? La gamine à qui j'ai fait faire un cauchemar n'a aucune raison de te retrouver ici ! »
Stanislas ne comprend pas pour le moment qu'il n'est pas censé avoir ce genre de réaction avec des bouts de cervelle en moins. Mais qui sait ? Ça ne va peu être pas tardé à monter dans sa réflexion. La sensation du plomb dans son crâne se fait malgré tout sentir, elle paraît si réelle...
Dernière édition par Stanislas Kozlowski le Dim 3 Déc - 23:23, édité 1 fois
Ava
Messages : 158 Date d'inscription : 20/08/2021 Localisation : Studio dans le quartier contemporain Emploi/loisirs : Informatrice
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Matérialisation d'image sous forme d'hologramme (dépend de son état d'esprit, peut entendre et voir à travers ses projections), elles sont limitées dans le temps (10min max) , on ne peut pas les toucher Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Jeu 14 Avr - 11:01
La fête des disparus
Un robot ?
Ava n’alla pas bien loin. Elle eut le temps de parcourir un mètre de liberté dans les couloirs de l’église blanche que soudain, elle se retrouva écrabouillée par terre, son sac éclater sous elle.
Elle fut prise d’un courant d’horreur qui électrisa son corps et la fit s'asseoir d’un bond avant d’ouvrir son sac en catastrophe pour en vérifier le contenu. Rien de cassé. Ava soupira bruyamment. Avant de se rappeler qu’elle s’était retrouvée au sol sans comprendre. Elle lança un regard ahuris face à l’homme masqué, qui venait soudainement d'atterrir à côté d’elle, et vu qu’il semblait se frotter comme s’il s’était pris un coup, elle n’eut aucun mal à comprendre qu’il était à l’origine de cette soudaine rencontre avec le sol.
Mon grand-père m’a dit un jour…
Ava cligna des yeux. Pardon ?
“les jambes, Vinur, les jambes, c’est fait pour les prendre à son cou”. Je crois… J’ai pris tellement de coups sur la tête que je ne suis même plus sûr d’avoir eu un grand-père un jour…
Ava cligna à nouveau de yeux. Oui ? C’était quoi son problème ? Il devait vraiment s’être pris un sacré coup. Ava leva un sourcil quand elle le vit semble-t-il (parce qu’avec son casque hein…) la dévisager, et Ava resta bouche-bée en entendant la suite.
Il est en train de dire que j’ai des grosses fesses ma parole ! S’insurgea Ava dans sa tête, incapable de sortir un mot tellement elle était choquée. Elle en avait entendu des bonnes. Mais une comme ça…
Soudain, il lui prit le poignet et Ava n’eut pas le temps de réagir.
Venez. Partons d’ici.
Elle se trouva entraîné à sa suite, ayant à peine le temps d’attraper son sac. Mais qu’est-ce qu’il lui prend ? Elle courrait derrière lui en manquant de se manger face contre terre à chacun de ses pas, mais réussit malgré tout à le suivre. Mais combien de temps encore ? Il compte parcourir l’entièreté de ce labyrinthe ou quoi !
Elle déboula sur un balcon et la lumière soudainement plus violente lui fit plisser des yeux. C’est là qu’elle le vit, ce ciel couvert de gardienne, la panique totale à l’extérieur. Mais il se passait quoi là ? Il y avait une guerre ou quelque chose ?
Ava sauta sur la balustrade pour mieux voir et se figea. C’est quoi ce truc, en bas, tout rouge, avec des griffes, et des dents, et des yeux horrifiants…
Soudain, la… le… lui - elle supposait - reprit une forme plus humaine. Malgré son sourire creepy. Comment il peut sourire dans cette situation, tout le monde HURLE DE TERREUR !
« MESSIEURS DAME GARDEZ VOTRE CALME ! TOUT CECI N'EST QU'UN SPECTACLE DU ROI EN JAUNE QUI A DÉRAPÉ ! »
Ava cligna plusieurs fois des yeux. Un spectacle ? Qui… a dérapé ? La suite de son discours la laissa encore plus incertaine. Des gardiennes ? Ces trucs étaient courants par ici ? Et c’est qui le roi en jaune ? Et c’est qui le pontife !
Ah, si. Le pontife - si elle se souvenait de ce qu'on lui avait raconté - serait le chef de l’Eglise Blanche. Donc, du bâtiment où elle se trouvait. Bon. N’empêche que si un mec était capable de créer ces… illusions, - elle supposait, là, encore - ce mec devait être surpuissant ou être carrément super âgé pour maîtriser ça avec tant de brio. Faire des illusions aussi incroyables, qui faisait croire à la douleur ? Fallait quand même y aller !
Et avant qu’elle capte ce qu’il se passait, elle entendit un coup de feu. Le monsieur Rouge tomba dans le vide et Ava resta hébétée. Il… venait de se prendre une balle dans la tête là ? Et qui avait tiré ? Ava chercha des yeux et repéra un… vieil homme ? Qui se mit à hurler que les gardiennes étaient en colère, qu’elle voulait venger leur mort comme ils devaient tous venger les leurs. Et il donnait une solution : le pontife devait mourir. Il voulait même qu’on le tue ! Il était taré. Tout simplement taré. Il avait un air satanique qui fit frissonner Ava. Il avait un grain. Il avait tiré dans le crâne d’un mec et semblait s’en délecter. Et il continuait sa tirade en parlant de mensonge, que ce n’était pas des illusions ; que douleur et colère était réelle - ah ça oui ! Surtout quand tu t’écrases sur le sol ! - et que le pontife portait le chapeau Roi jaune pour protéger les insomnies.
Non, là, Ava ne suivait plus rien.
Soudain, il fut attrapé par la nuque et… un robot apparut devant lui. Un robot, oui, elle ne savait pas comment l’appeler autrement. Il y avait un putain de robot devant elle (enfin, loin quand même). Un vrai robot. Si elle pouvait avoir des étoiles dans les yeux, elle les aurait sûrement. S’il y a une chose qu’elle aimait plus que tout, c’était les robots, bien badass, et quel qu'il soit. Allant de Terminator, Transformers au Gundam et Megazord des Power Rangers, rien à faire. Les robots, c’est BAD-ASS.
Peut-être qu’Ava était toujours dans son lit en fait ? En train de rêver ? Peut-être même qu’elle n’était jamais venue sur une île inconnue et magique et que tout depuis le début n’était qu’une illusion ? Une illusion. Et la voilà à nouveau à se rappeler s’être mangé le sol de manière exemplaire et la douleur qui avait suivi. Et les paroles du taré résonna dans sa tête.
Elle avait eu mal, pour de vrai. Tout ceci était vrai. Les bestioles, l'île, le monstre rouge, le robot badass. ça ne servait à rien de le nier. Tout était vrai. Comme ce mec bizarre à côté d’elle. Elle jeta un œil à côté d’elle pour l’observer. Elle devait fuir. Quelque part. Autre part. Elle tenta de voir une porte de sortie. Peut-être qu’elle n’avait qu’à faire demi-tour ? En se retournant vivement pour fuir, elle découvrit… la gardienne ? C’était donc ça une gardienne… Censé protéger… et qui arrivait vers elle à fond la caisse, lame en avant, visiblement bien énervé.
Nope.
A L’AIDE !, hurla-t-elle de toutes ses forces.
Ava, par réflexe, se recroquevilla sur elle-même en fermant les yeux. L’attirer sur autre chose, vite ! Elle s’imagina dans le miroir, revit sa tête, ses cheveux moches, ses vêtements ringards qu’elle portait très mal. Et tout jailli comme par instinct. Elle ouvrit les yeux pour se voir, elle. Son avatar sauta sur la rambarde en faisant des gestes en direction de la créature pour l’attirer avant de sauter dans le vide. La créature suivit et Ava se redressa vivement pour voir son avatar disparaître et la créature s’arrêter en bas.
ça a marché….
Elle était désabusée. Jamais elle n’y aurait cru. Et elle ne s’était pas foirée cette fois-ci. Elle avait créé son avatar à son image, petit, gringalet, des cheveux secs et des yeux cernés. Elle était vraiment douée pour se rendre… horrible. Quitte à faire un avatar, tu peux pas le rendre joli dis, débile ? Non, elle devait arrêter de s’insulter. Peut-être que ça l’aidera la prochaine fois à faire d’elle une belle gosse ? … de 1m55. Parce que tout le monde savait que les mannequins faisaient la taille d’une naine.
Et c’était repartie, elle se dénigrait. Elle devait vraiment apprendre à avoir un peu plus confiance en elle. à commencer par : que faisait-elle maintenant ? Elle regarda le robot, bien occupée, et au loin, elle perçut le bonhomme en rouge se manger une baffe par une rousse. ça eut l’air de marcher ceci dit vu que le bonhomme rouge commença à bouger. Donc; il n’était pas mort. Ce qui signifiait que… la balle était vraiment fausse, ou alors que le bonhomme en rouge pouvait survivre à une vraie balle.
Ava n’avait pas envie de tenter l’expérience. Elle s’élança sur la rambarde, s’agrippa au mur et commença à grimper sur la fenêtre, tenta de glisser doucement pour descendre et regarda en bas. Douloureuse erreur. Ava se figea en voyant la hauteur et ouvrit grand les yeux.
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Entrave • Anti-magie. Helga peut annuler la magie d'une cible sur une période de quelques minutes en la touchant de ses flammes violettes. Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Mar 19 Avr - 19:36
Helga observait la scène, un peu en retrait, les sourcils vissés sérieusement sur son front. Mais qu'est-ce que c'était ce foutoir ? Franchement, même avec ses années cumulées au sein de la police, elle n'avait jamais -lui semblait-il-, connue pareille pagaille. Cela n'avait plus aucun sens. La situation soudain prenait un revirement abrupt quand l'énergumène qui clamait au scandale dégainait un fusil pour tirer droit sur ce beau parleur de Stanislas Kozlowski « Merde ! » En plein dans le front en plus. Au moins, elle lui reconnaissait ses capacités de tir à n'en point douter et intimement, la détective se satisfaisait qu'il puisse enfin s'en prendre une -ça lui apprendra. Néanmoins, s'il était sûr que la situation n'avait rien de réaliste, alors c'est qu'ils ne craignaient rien. Enfin, c'était tout de même compliqué à croire. Ce n'était pas pour autant qu'elle prendrait le risque de se faire blesser -même si ce n'était pas vrai. Son esprit, aussi vivace pouvait-il être, restait accroché à des conditions primaires comme la survie et ne demeurait pas moins dupé par ce désastre. L'endroit était littéralement en feu et les gens étaient animés par la terreur.
Cependant cet acte délibéré et l'attitude du fauteur de trouble continuait à faire trembler les angoisses des citoyens paniqués. Personne ne savait plus où se mettre. Elle fut toutefois surprise d'entendre cette voix derrière son dos. Le Pontife. Le Pontife lui-même. Et bien ça alors hein. Un sourire narquois ornait ses lèvres à son écoute tandis qu'elle crachait, -comme à son éternelle habitude-, un cynisme médisant « Quelle merveilleuse fête Pontife. Un vrai maître de cérémonie, vous savez mettre l'ambiance comme il se doit » Sur ces mots, la jeune femme se remettait péniblement sur ses deux jambes en lissant sa chemise. Il fallait agir méthodiquement maintenant « Je sais ce que j'ai à faire » assenait-elle sèchement. Elle n'avait pas d'ordre à recevoir d'un charlatan qui prônait une doctrine viciée par des secrets inavouables. Puis d'un pas ferme et les mains agitées d'une flamme violette, ardente et nébuleuse, elle se dirigeait vers le révolutionnaire « Roi en Jaune mes fesses sur ton visage ouais » grognait-elle entre ses crocs serrés. Il fallait attaquer à la source et toute cette connerie cesserait enfin. A sa hauteur, Helga levait le nez dans sa direction « Hey l'allumé du bulbe. Viens par là, que je te fasse manger tes illusions » Enfin, encore fallait-il qu'il s'abaisse à ses provocations. Elle n'était pas là depuis très longtemps mais, la louve féroce avait compris une chose : dans un monde qui vivait de magie, son pouvoir était celui qui pouvait aisément causer sa perte. Et c'était en cela, qu'elle était possiblement la clé d'une porte encore inconnue au bataillon. Une arme redoutable qui, si elle pouvait assez bien la maîtriser, pouvait lui permettre de grands exploits -ou de gros problèmes. Malheureusement son niveau était encore trop faible pour exploser les prétendues Gardiennes, ce qui d'ailleurs, la frustrait méchamment.
Derrière son dos, elle percevait toutefois les lamentations du croque mitaine occupé à geindre d'une douleur inexistante. Ses yeux roulaient sous ses paupières, agacée par cette scène vraiment pathétique « OH LE CROQUE MORT ?! » criait-elle à sa gouverne « Écoutez la rouquine et m'obligez pas à vous en coller une ! » Sinon pour sûr, c'est ce qu'il se passerait « Vous verrez à quel point moi je suis réelle, espèce d'abruti » quelle évidence alors, le désagréable comportement de son ancienne partenaire de l'autre monde, ne pouvait pas être une illusion à moins de l'inventer.
Messages : 62 Date d'inscription : 11/08/2021 Localisation : Toujours près de Stanislas Emploi/loisirs : Couturière
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Monde imaginaire - Elle peut créer une autre dimension où elle génère tout ce qu'elle souhaite à l'intérieur, tant qu'elle en a connaissance.. Cet univers tient également office de prison pour l'Eglise Blanche. Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Mar 19 Avr - 19:56
La petite restait rangée dans le coin de la chambre et se balançait un peu en avant, en arrière, pour tenter de se rassurer. Les bruits éclataient trop fort. Le mouvement de panique était trop impressionnant également et elle ne pouvait pas risquer de se jeter dans la foule -elle pourrait se retrouver brisée. Puis la silhouette d'un homme qu'elle connaissait bien, son protecteur, rentrait dans la pièce doucement pour se poser devant elle. Les tremblements se calmaient, instantanément sur ce simple contact. Ses grands yeux apeurés enveloppaient le Pontife. Que disait-il ? Un vilain monsieur ? Un vilain monsieur qui faisait peur aux gens « Mais pourquoi fait-il cela, monsieur le Pontife ? » Cette simple démarche dépassait complètement sa compréhension. La nature l'avait incarné trop pure pour ne serait-ce même songer à de telles manigances « Le méchant a tiré sur le maître de Eleanor ? » Oh. Que n'avait-il donc pas dit là, notre homme. Ses petits sourcils se fronçaient alors qu'elle se redressait tel un ressort « Eleanor va parler au maître et aux autres ! »
Petite héroïne si fragile et tendre qu'elle était, la poupée ne manquait pourtant pas de courage et de volonté d'autant plus quand il fallait venir en aide à quelqu'un. Alors elle prenait le chef de la faction dans ses bras menus pour le serrer un court instant, lui intima un léger sourire et s'en alla rejoindre la danse. Ses talons claquaient le marbre pour se rendre au centre du hall, là où son tuteur geignait comme un phoque « Maître ! Maître ! Maaaaaître ! » Rien ne pouvait donc y faire, il n'écoutait pas -il ne l'écoutait de toute façon jamais. Ses poings se serraient, offusquée de son ignorance puis dans son dos, naissait un cercle à la lueur rougeâtre, qui prenait de plus en plus d'ampleur. Un ultime effort, pour ramener son maître à la raison « Eleanor t'invite dans son monde ! » initiait-elle pour jeter le sort sur Stanislas qui se trouvait immédiatement absorbé par la dimension de la porcelaine, sans même lui demander son avis. Là-bas, l'illusion n'aurait clairement plus l'effet escompté par le Roi en Jaune. Il se dissiperait automatiquement pour le faire réaliser que cette douleur, n'existait pas. En attendant, la petite se grandissait du mieux qu'elle le pouvait pour se mettre à hurler à la foule entière « ARRETEZ DE COURIR PARTOUT. C'EST UN VILAIN MONSIEUR QUI VOUS JOUE UN MAUVAIS TOUR ! »
Elle n'avait jamais crié aussi fort de son existence. Mais est-ce que les gens l'écouteraient ? Heureusement, elle entendait d'autres personnes tenir le même discours qu'elle. Peut-être que cela marcherait. Puis quelques secondes écoulées plus tard, elle décidait de ramener le croque mitaine dans le monde véritable, l'accueillant sur un immense sourire radieux quand il reprenait place « Maître vous voilà ! Vous allez mieux ? Vous n'avez plus mal à la tête ? »
Ah, Eleanor... Allais-tu te faire gronder encore une fois ?
Messages : 238 Date d'inscription : 28/12/2021 Emploi/loisirs : Recruteur
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Communique avec son esprit (mais le sujet doit avoir une âme) ; éternelle (mais peut être tuée) ; respire sous et hors de l'eau ; Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Jeu 5 Mai - 14:07
EVENT - La Fêtes des Disparus
Tandis que je naviguais dans les eaux calmes du lac, je me délectais du silence qu’on ne pouvait avoir qu’une fois au fond de l’eau. Les sons, étouffés, soulageait mes oreilles sans cesse assourdis par le bruit ambiant des cris humains.
Des cris humains ?
Étonnée, je remontais doucement à la surface et jetais un coup d'œil avant de sortir une partie de mon visage, suffisamment pour pouvoir entendre. Et je n’avais point rêvé.
Quel bonheur…
Les hurlements étaient nombreux, les âmes étaient en panique et la confusion de celles-ci rendait l’environnement chaotique. Un chaos comme je les aime. Dans les cris et ma bonne humeur.
Je rejoignis doucement le bord de l’eau et remontais doucement la rive, glissant hors du lac et retrouvant ces deux paires de jambes qui m’aidaient à naviguer sur le sol. Marcher… marcher sur le sol.
Puis, d’un pas lent, long et légèrement rebondie, je marchais tranquillement, longeant les arbres, frôlant les feuilles environnantes, et fermant parfois les yeux pour apprécier un peu plus.
Hurler… plus fort…
Je souhaitais m’approcher, un peu plus, pour mieux les entendre. Leurs voix, à l’agonie ; horrifiées et pleines de terreur. Que pouvaient-ils voir, ces humains, qui les rendait si magnifiques à mes oreilles ? Leurs âmes en peine ravissaient mon cœur, leur terreur emplissait mon âme, presque jusqu’à l’orgasme.
Je roulais des épaules, j’étirais mon cou avec plaisir. Je frôlais de mes longs doigts fins les feuilles, caressait délicatement les fleurs en humant leur doux parfum, sur fond des hurlements lointains.
Qui que vous soyez…
Merci à vous pour leur procurer une peur qui me délecte de leur détresse. Leur crainte est comme un dessert qui n’attend qu’à être déguster ; leur douleur résonne comme un glas qui n’attend qu’à être dévoré.
Et dans cette apothéose, je perçus la haine. La haine d’un être qui semblait résonner avec mon âme. Pleine d’amertume et de revanche. Et pourtant plein de joie à la vue d’un tel spectacle. Un spectacle dont il semblait être à l’origine. Qui forçait ses humains à la désolation.
Qui que tu sois, sache que ton âme est à mes yeux une perle qu’il fallait choyer et lisser jusqu’à la faire étinceler. Tu cherches la destruction, et ce simple fait me redonne un espoir vain. Es-tu humain ou créature ? Qu’importe, car à ce compte, je serais également un outil de catastrophe qui aidera au désespoir des humains et leur lente agonie.
Mourrez…
Un sourire élargissait mon visage et je tendais les bras vers le ciel, les yeux grands ouverts, brillant d’une flamme dangereuse qui répondait à mon désir de calamité.
Et réjouissez-vous !
And this was just the
way
you saw me
----------------------
Dans les cris et ma bonne humeur.
e p s i l o n
_________________
Leurs voix, à l’agonie, horrifiées et pleines de terreur. Leurs âmes en peine ravissaient mon cœur, leur terreur emplissait mon âme, presque jusqu’à l’orgasme.
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Mar 10 Mai - 14:31
La fête des disparus
Mira observe attentivement les coups des ennemis, les esquivant avec plus de facilité qu’au départ. Elle s’est habituée à leur vitesse, à leur manière d’attaquer pourtant malgré cela, elle n’arrive pas à leur faire ne serait-ce qu' une seule égratignure. Qu’importe à quel point ces créatures sont puissante, ou robuste quand un adversaire vous attaque au même endroit un même nombre de fois, la défense finit toujours par s'effriter petit à petit. Pourtant, ici, ce n’est pas le cas, c’est comme si elle ne les a jamais attaqué du tout. C’est bizarre, sans parler qu’aucune d’elle ne possède ne serait-ce qu'une once d’odeur, même celle laisser par le feu n’est pas présente. Les sourcils de la rousse se froncent, elle pense avoir compris ce qui se passe.
Mira n’a pas juste obtenu le titre de mère des dragons, parce qu’elle est une puissante guerrière. Elle a été la plus jeune dragonne à avoir obtenu ce titre dans l’histoire de leur clan. Elle a réussi à l’avoir malgré son jeune âge parce qu’elle était intelligente, suffisamment pour pouvoir se battre contre des ennemis plus puissants qu’elle, suffisamment pour élaborer des stratégies qui ont permis à la plaine des dragons de rester loin des humains pendant des siècles. Le fait qu’elle ait pu survivre à de nombreux combats aide bien sûr, et son envie de protéger les siens a été un plus non négligeable, le fait est qu’elle a obtenu ce titre parce qu’elle n’était pas une personne à sous-estimer.
C’est sûrement la raison pour laquelle la colère monte en elle avec une telle ferveur. Ses flammes se faisant plus dangereuses, leur température augmentant dangereusement. Il fut un temps où les humains savaient qu’il ne fallait jamais mettre en colère un dragon sauf si il tenait pas à la vie ni à celle de son entourage, la personne derrière cela à apparemment oublié ce détail de l’histoire. Elle est peut-être la dernière des dragons mais elle va rappeler à tous ces misérables à quel point son espèce leur est supérieure.
Un sourire mauvais apparaît sur son visage alors que son corps mi-humain mi-dragon commence à s’enflammer par endroit. Elle se prépare à esquiver à nouveau une attaque quand les gardiennes décident de l’ignorer de rentrer à nouveau dans l’édifice.
“Oï! Où comptez-vous aller comme ça ?” rugit-elle alors qu’elle s’élance après les gardiennes.
Elle ignore la vitre qui se brise à son passage alors qu’elle passe par le fenêtre et se dirige directement sur une gardienne qui essaie de s’en prendre au jeune inquisiteur. Elle éclate la tête du monstre contre le sol créant un petit cratère mais encore une fois, la créature semble indemne. Elle grogne de frustration, lançant un regard autour d’elle, Oswald Junior laisse tomber sa défense pour à la place réunir ses collègues, d’un autre côté, il y a un mec qui délirer à côté d’une rousse et une poupée qui court vers lui et non loin, une femme s’attaque seul à des gardiennes. Mira sourit,cette femme lui plait, elle a le caractère parfait pour être une bonne guérrière.
Son attention fut attirée par une personne qui essaie de descendre du balcon, elle la reconnaît, c’est la gamine de l’autre fois. Sans se soucier de son apparence qui pourrait faire peur à l’adolescente, elle s’élance et atterrit à côté de la fille, les griffes d’une de ses mains, bien incrusté dans le mur pour ne pas tomber et l’autre main se dirigeant vers l’enfant pour la tenir.
“Là! C’est bon, je te tiens, on va descendre.”fit-elle doucement pour ne pas lui faire peur.
Remarquant un homme avec un masque non loin, elle l’attrape à la taille avec sa queue et elle se dirige avec ces deux-là vers l’inquisiteur qui s’était approché vers la femme au cheveux noirs. Elle pose délicatement l’enfant à côté de lui alors qu’elle laisse tomber son autre fardeau à même le sol sans ménagement.
“Je vous les confie!”
Puis elle part vers la source du problème avec un sourire de dément, elle n’a pas besoin de demander qui était la raison de tout ce bordel, elle peut littéralement le sentir. A part elle, il n’y a que deux autres personnes qui possèdent une puissance colossale et comme le Pontife semble vouloir arrêter l’autre, c’est que ça doit être lui. Qu’elle ait ou non des chances contre lui, elle s’en fiche de tout ce qu’elle veut, c'est apaisé la colère brûlante qui l’habite et le fait qu’elle fasse fuir quelques civils vers l’extérieur ce n’est pas trop grave, ils la gênaient après tout.
Messages : 193 Date d'inscription : 15/05/2021 Emploi/loisirs : Inquisiteur / Directeur de l'orphelinat
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Magnétisme Inventaire:
Sujet: Re: EVENT / La fête des disparus Mar 10 Mai - 15:36
La fête des disparus
Avatar Le RegardLe doute s’empare de l’esprit de Cyriacus. Doit-il réellement faire confiance au Pontife ? C’est l’une des questions qui n’arrête pas de revenir dans son esprit depuis plusieurs mois. Depuis le jour, où Elix lui a annoncé que les personnes qui les avaient séparées n’est en fait pas l’Ordre comme il l’avait initialement pensé mais les mêmes personnes pour qui il travaille actuellement et ce depuis plusieurs années. Ça a été un coup dur, pourtant ça ne l’a pas étonné plus que ça. Il sait mieux que personne que l’Eglise peut se montrer cruel à certain égard mais il sait aussi qu’il ne pourrait pas aider autant de personne qu’il veut s' il n’est pas là ou il était aujourd’hui.
C’est pourquoi, à ce moment précis, il ne sait pas quoi faire. Il a été élevé pour devenir une arme par son père, il a agi comme tel depuis la fausse mort de son ami, rejetant sa peine et sa tristesse dans le travail, écoutant les ordres et les appliquant sans jamais les remettre en question car il est après tout un soldat. Mais aujourd’hui, c’est différent, il a changé, petit à petit il a commencé à remettre en question chaque chose qui se passait autour de lui. Il a bien sûr déjà fait des actions de sa propre initiative afin d’aider les habitants d’Azuola mais maintenant il n'obéit plus aveuglément aux ordres. Est-ce depuis sa rencontre avec Helga ? Ou le retour de Elix l’a littéralement changé ? Il ne sait pas et ce n’est pas réellement le moment d’y penser.
Bien qu’il sache qu’il s’agit simplement d’une illusion, il hésite à obéir à l’ordre du Pontife. Doit-il réellement laisser les fausses gardiennes s’en prendre au civil ? Ça allait à l’encontre même de ses principes, il est ici pour protéger les gens pas pour les laisser se faire blesser même si ce n’est pas réel. Il jette un regard vers le fameux médecin qui est en train de rire sur ce qui est arrivé à Kozlowski, au moins ils ont un médecin à proximité...même s' il ne sait pas s' il peut vraiment compter sur lui. Il n’arrive toujours pas à comprendre comment ce jeune garçon peut être l’un des meilleurs médecins de l’île. Mais, passons, à l’heure actuelle, il n’a pas d’autre choix que de faire confiance à cet homme.
Respirant un bon coup, essayant d’ignorer le manque d’énergie qui commence à lui faire défaut et regardant une dernière fois les civils derrières son bouclier de métal, il détache rapidement les morceaux de métaux et les envoient directement sur les soldats éparpillés pour les ramener vers lui ainsi que plusieurs civils qui s’étaient caché en dessous de quelques tables.
“Soldats! Ce ne sont que des illussions du Roi en Jaune. Faites passer le message aux autres, calmez les civils et faites les définitivement évacués d’ici et le plus vite possible !!”
Bien qu’un peu sonnés, les soldats acquiescent et se dirigent tous vers les civils et commencent à les faire sortir. Cyriacus ne comprend pas pourquoi ça a pris autant de temps à faire sortir les gens d’ici. Ça a pourtant été son premier ordre quand cette mascarade a commencé. Il allait devoir renforcer leur entraînement, ils sont trop lent et n’agissent pas par eux-même.
Son regard fut attiré par des flammes violettes, Helga. Il se dirige vers elle, il ne faut pas que le Pontife ou quiconque se rendent compte de son pouvoir. Il ne sait pas s' il survivra de perdre encore quelqu’un. Soudain, un bruit sourd apparaît derrière lui, et en se retournant, il peut voir la journaliste, qui a perdu en partie son apparence humaine, écraser la tête d’une gardienne contre le sol. Une chose est sur, l’Eglise ne devra en aucun cas mettre cette femme à dos. Elle est effrayante. Alors que la rousse s’en va, il ne sait où, il continue d’aller vers sa colocataire qui braille désormais sur le porte parole.
“Helga !!! Tu vas bien ?” il pose ses mains tremblantes sur chacune des épaules de la femme et regarde les blessures qu’elle peut avoir, “Je sais que tu vas pas le faire mais s’il te plait…”
Il est coupé par l’arrivée de la dragonne qui lui confie apparemment deux autres civils et il a l’infime soupçon que s' il arrive quoi que ce soit à la plus jeune, la rousse allait lui faire sa fête. Ne voyant aucune blessure sur eux, il retourne son attention sur son amie.
“S’il te plait, amènes les dehors, je pense qu’il va falloir que je suive cette femme pour éviter que des personnes meurt accidentellement.” dit-il avec un ton qui ne laisse pas à la discussion.
Il espérait de tout cœur que sa colocataire lui obéisse, ça permettrait également de la mettre hors de danger parce que bien qu’il est décidé de protéger le reste des civils d’un potentiel conflit entre cette femme et les deux hommes, il sait qu’il est bien trop affaiblit et épuisé pour réussir à faire quoi que se soit. Toutefois, il n’a pas vraiment le luxe de le montrer.
Accueil
♞
☟
[/size] 2981 12289 0
