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 EVENT / La fête des disparus

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Shën
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Shën
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MessageSujet: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 31 Oct - 18:25

La fête des disparus
••• Ces derniers temps pas mal d'habitant remettent en question les principes de l'Église Blanche et ces reproches et critique ne sont pas tomber dans l'oreille d'un sourd. C'est pour cette raison que le Pontife en personne tente de remettre les choses au clair et invite tout Azuola à se réunir devant la grande Église promettant un discours et une chose qu'il aurait dû faire depuis bien longtemps... :copyright: 2981 12289 0
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 31 Oct - 18:29

❝ L'ordre et la paix à Azuola. ❞La fête des disparusDes affiches sont placardées dans tous les quartiers d'Azuola. Le Pontife veut être sûr que tous les habitants de l'île soient au courant qu'il souhaite les voir, leur parler, leur faire comprendre, pour certains, qu'ils sont dans le faux en ce qui concerne l’Église Blanche. L’Église agit et agira toujours pour le bien de ce lieu, non pour lui nuire. Il peut concevoir que ses méthodes sont parfois extrêmes, depuis un certain temps maintenant. Mais ce sont des actions nécessaires car aujourd'hui, l'être vivant ne comprend les choses que par la violence. Il tente tout de même de la limiter le plus possible et ne l'utilise qu'en dernier recours, selon son propre jugement. Pour ce jour-là, il mise sur la diplomatie, une apparition sans passer par son porte-parole qu'il surveille étroitement. Il n'est pas question de confiance ici, mais du désir de frapper fort, montrer son intérêt pour les interrogations du peuple et conserver ainsi son autorité. Sans ordre, il ne peut pas y avoir la paix, et Azuola sombrerait dans le chaos le plus total. Les Insoumis et l'Ordre de Sainte Emeline sèment le doute et la discorde, et c'est à lui de les balayer d'un revers de main.

Son projet est simple, il ne va pas simplement dire qu'il n'est pas méchant et que les deux autres factions qui l'opposent sont de vilains menteurs. Non, il va simplement prouver qu'il écoute le peuple sur un principal problème, et qu'il trouve une solution pour le satisfaire et soulager sa peine. De ce fait, il passera pour ce qu'il est réellement : quelqu'un de bon. Et ses opposants, de vulgaires terroristes qui ne veulent que semer le désordre et la destruction dans ce qu'il a instauré, bâti à la seule force de ses mains.

Du haut d'un balcon qui surplombe la vaste nef de la cathédrale, il se tient droit, le port fier, malgré son masque, dans une tenue qui rappelle son titre au sein de l’Église. Derrière lui se dressent plusieurs inquisiteurs, qui assureront le bon déroulement de son projet. Silencieusement, il regarde toutes les personnes qui ont accepté de venir l'écouter. Pour ceux qui n'ont pas daigné venir, cette journée sera transmise par tous les canaux de communication possibles. Il sait qu'il est plus simple pour certains de refuser d'entendre raison, et de refuser purement et simplement de venir, préférant s'enfermer dans leurs absurdes mensonges. Non, il n’oubliera pas ces personnes-là, mais ne les laissera pas tomber pour autant. Il fera entendre raison à tous, qu'ils le veuillent ou non. Il faut qu'ils sachent qu'il agit pour le bien commun. Une fois le lieu suffisamment rempli, d'une voie forte et assurée, il prend enfin la parole, sa voix amplifiée par un microphone afin d'outrepasser la barrière de son masque.

« Bienvenue à tous dans la grande cathédrale de l’Église Blanche. Je suis honoré et heureux de tous vous retrouver en ce lieu saint sous la bienveillance de Shën. »

Il laisse un petit silence pour faire son effet et s'assurer qu'il a l'attention de son auditoire.

« Nous sommes réunis ici aujourd'hui car de tristes rumeurs circulent concernant la bonne volonté de l’Église. Des personnes mal intentionnées nous accusent de froideur, d'apathie, et de n'éprouver aucune forme de considération à l'égard des malheureux disparus qui ont rejoint l'étreinte aimante de Shën. Ces mêmes personnages jouent sur l'incompréhension et la peur de nos nouveaux arrivants, chaque jour plus nombreux, sur le fonctionnement d'Azuola. Contrairement au monde extérieur, la mort ici n'est pas une fatalité, c'est un nouveau cycle de vie qui s'ouvre. »

Il embrasse l'assemblée du regard, joins les mains devant lui. Il les écarte lorsqu'il reprend la parole.

« Le culte des disparus si répandu dans le monde extérieur ne se célèbre pas à Azuola, car nous considérons tous la mort comme une simple étape avant la renaissance. Cependant nous comprenons la détresse qui se propage à cause de cette différence de traditions. Aussi, afin d'aider à l’acclimatation de tous nos nouveaux arrivants, ainsi qu'à la vôtre, nous avons décidé que ce jour deviendrait officiellement... »

Il prend son inspiration et proclame en détachant chaque mot :

«  LE JOUR DE LA COMMEMORATION DES DISPARUS ! »

Des disciples de l’Église disséminés dans la foule applaudissent à tout rompre pour inciter le reste de l'assemblée à accueillir la nouvelle avec enthousiasme.

Quand les vivats s'apaisent, le Pontife présente des musiciens et un buffet gratuit aménagé sur le côté de la grande salle, et plusieurs bougies sont présentées sur un étal à plusieurs étages afin qu'il y en ait pour chacun.

« Pour ce jour sacré, nous vous offrons nourriture et divertissement. Les bougies représentent les êtres aimés partis trop tôt, trop vite... Je vous en prie, prenez-en une, allumez-la, installez-la chez vous auprès d'un autel sacré, et, ensemble, prions et rendons hommage à nos frères, nos sœurs, nos pères, nos mères, nos enfants... Ne cédons pas à la haine, et célébrons l'amour de notre prochain.»

Il s'incline et quitte la scène afin de surveiller au loin la réaction de ses invités et du bon déroulement de cette journée à présent dédiée aux disparus.

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Mélusine Lusignan

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyJeu 4 Nov - 17:36

La fête des disparus
Mélusine était mal en point mais elle s’estimait… chanceuse ? Non, ce n’était pas le mot. La chance était bien trop rare chez elle pour qu’elle puisse devenir un qualificatif. La rousse ne comprenait toujours pas vraiment comment elle était arrivée sur cette île, avait été visiblement attirée dans un piège, s’était faite séquestrée et avait réussi à s’enfuir. À présent elle errait dans les rues se faisant la plus discrète possible. N’ayant pas vraiment pu se réchauffer après être descendue du bateau, bien que ses vêtements aient fini par sécher et qu’elle ait réussi à voler une cape, la jeune femme commençait à tousser. Ses poumons fragiles ne supportaient par ces mauvaises conditions. Il fallait qu’elle trouve vite une solution pour partir d’ici.
Son esprit, quelque peu embrumé par la fièvre qui pointait le bout de son nez, avait classé les priorités. Il fallait qu’elle trouve un abri, de quoi se soigner, se nourrir et se changer. Il lui fallait aussi et surtout des informations. C’était la base, c’était vital. Elle devait en savoir plus sur cet endroit et son fonctionnement. C’était comme une sorte d’escape game. Le but était de partir de cette île avant que la maladie ne la terrasse ou qu’elle fasse une mauvaise rencontre fatale.

Lorsqu’elle tomba sur les affiches, Mélusine y vit une occasion d’en apprendre un peu plus. Cachant tant bien que mal sa crinière sous sa capuche, ce qui lui donna une forme étrange, la jeune femme chercha l’endroit où tout le monde de réunirait. Ce fut simple. Il suffisait de suivre les gens. Du coin de l’œil, elle observait les habitants. Il lui avait fallu du temps pour assimiler l’information et le choc que cela avait produit chez elle mais c’était clair maintenant : ils n’étaient pas tous humains.

Une fois sur la place, elle leva les yeux vers un singulier personnage. Son costume lui arracha une grimace. Un costume religieux. En même temps ils étaient devant une église… Logique. Mais elle avait toujours du mal avec les institutions prônant une vérité unique. Son masque sans expression la fit frissonner. Elle avait l’impression de se retrouver dans ces dystopies où la religion était prônée par des machines sans cœur et sans âme… glauque.

Concentrée, elle écouta son discourt, assimilant chaque précieuse information.

l’Église Blanche

Shën

Azuola

monde extérieur

renaissance

disparus


Sans trouver d’indice probant sur comment elle s’en pourrait s’échapper d’ici, Mélusine ajouta néanmoins ces quelques pièces au puzzle géant qu’était la mystérieuse île d’Azuola. L’information la plus importante se trouvait à la fin du discourt : il y avait un buffet gratuit.

Bon sang ce qu’elle avait faim !

Tentant de ne pas se faire remarquer, Mélusine s’approcha de la table et imita les autres. Il ne fallait surtout pas qu’elle se trahisse et ce malgré la faim qui la tiraillait.

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Helga Adwing
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 7 Nov - 18:17

Helga déambulait dans les rues d'Azuola, la clope au bec, se dirigeant mollement vers la place de l'Eglise Blanche « Sérieusement qu'est-ce que je fous... » Une annonce de grande envergure avait été lancée pour demander au peuple de se rejoindre là-bas. Un discours était prévu en réponse aux doutes de ses citoyens concernant le fonctionnement de la plus grande organisation de ce monde. Des murmures se profilaient en ville sur leurs méthodes qui s'assimilaient davantage à une dictature qu'un libre arbitre. L'Eglise perdait la confiance de ses habitants. Et pour la brune au caractère bien trempé : ils avaient raison. Dans son propre monde, la religion et la politique qui s'associaient, n'avaient pas fait bon ménage à une époque révolue. Le passé ne mentait pas lui. Mais la détective s'y rendait tout de même, plutôt par curiosité que par intérêt finalement. Elle savait pertinemment que ce type de démarche n'était qu'une tentative d'un pouvoir touché dans son ego qui visait à caresser dans le sens du poil pour rassurer la population. Un tissu de mensonges qui ne veillait qu'à endormir les foules et éviter des rébellions. Toutefois, elle devait malgré tout admettre que dans la vie, il fallait bien faire quelques sacrifices pour maintenir l'ordre et supprimer l'amorce d'une potentielle guerre. Néanmoins, il ne fallait pas lui faire gober non plus que cette faction dominante était toute blanche pour autant. C'était forcément faux, même si chacun faisait le nécessaire pour jouer son rôle au mieux.

Helga avait toujours la curiosité qui la grattait fort et aimerait bien se mettre sous la dent tous ces petits secrets qui se cachaient dans l'enceinte de cette Eglise Blanche. Après tout : ce rôle était le sien. Chacun avait le sien. Ses pieds s'arrêtaient soudainement devant une affiche qu'elle contemplait un moment, le regard un peu blasé. Sa bouche tirait une latte d'où s'évanouissait de la fumée alors que sa main arrachait le papier du mur pour le chiffonner rageusement. « C'est tout le temps les mêmes problèmes... » râlait-elle entre ses dents avant de poursuivre son chemin. Arrivée à destination, une masse d'individus se trouvait déjà sur place, dans l'attente du grand orateur. Sa silhouette se fondait donc dans le décor en cherchant à s'approcher le plus possible des premiers rangs pour voir le Pontife d'un peu plus près. Lorsqu'il fit son apparition, la première chose qui la frappait fut sa tenue qui lui rappelait tout de suite son appartenance à une religion. Ou une secte, pensait-elle tout bas. Il ne fallait pas qu'elle se prononce à voix haute sous peine d'avoir des problèmes alors la jeune femme s'abstiendrait de tous commentaires même si elle n'en pensait pas moins. Ses prunelles grises le fixaient avec une certaine intensité, les sourcils légèrement arqués, toute concentrée qu'elle était à l'écouter. Par réflexe, son esprit décortiquait chaque mot, chaque promesse, chaque tournure de phrase. Il parlait bien, ça, c'était un fait. L'inconvénient était qu'il ne mettait pas son visage à découvert.

Toutefois, la portée de ce discours la perturbait plus qu'elle ne l'aurait imaginé. La mort... Elle l'avait côtoyé de très près et elle n'avait jamais éprouvé le besoin de se repentir sur la tombe de ses parents. Du moins, c'était ce dont elle s'était persuadée avec le temps, pour éviter de souffrir. La nouvelle de ce fameux jour commémoratif avait l'air d'enchanter le public ou plutôt, les partisans les encourageaient à l'être. La détective éprouvait subitement une gêne au creux de son estomac. Cette mascarade lui déplaisait même si elle ne saurait pas exactement dire pour quelle raison. Quelque chose la chiffonnait. Était-ce parce que toutes ces palabres l'avalaient subitement en arrière, à ce moment précis où la demoiselle avait vu sa mère et son père allongés sur le sol, inertes dans leur propre sang ? Ou était-ce parce qu'elle ne supportait pas l'hypocrisie que lui inspirait un tel récit ? Sa mâchoire se serrait alors qu'elle tirait son col pour mieux respirer. Elle avait envie de hurler, lui hurler qu'il mentait et que toutes ces conneries ne changeraient rien à la vie de ceux qui portent leur deuil. Que les gens qu'ils aimaient ne reviendraient jamais et qu'aucun réconfort ne leur apporterait la paix. Ce n'était pas un putain de buffet qui allait y changer quoique ce soit. Une fête ? Sérieusement ? Il n'y avait pas besoin d'une fête pour se rappeler chaque jour, que nous avions perdu quelqu'un d'important. « Connard » marmonnait-elle en restant plantée sur place alors qu'une dame la fixait avec des yeux ronds « Qu'est-ce que vous voulez ? » cette dernière traçait aussitôt sa route au ton acerbe de la trentenaire. Elle ne l'avait pas remarqué tout de suite mais... Une goutte avait tracé son chemin sous son œil et sur sa joue. Une larme qu'elle effaçait très vite. Ses frères lui manquaient affreusement. Eux, ils auraient su la réconforter. C'était un réel supplice de le constater actuellement alors qu'ils la pensaient sûrement mortes. Elle aimerait tellement les revoir... Juste une fois. Juste, les prendre dans ses bras pour leur dire que tout allait bien, approximativement. Helga prit ensuite une grande inspiration pour se reprendre, chasser ces états d'âme intempestifs et l'air de rien, se dirigeait à son tour vers la montagne de bouffe qui les attendait. Son nez se fronçait sur une expression dégoûtée « C'est répugnant » Mais son regard fut aussitôt attiré par autre chose. Les bougies mises à disposition. Ses iris se voilaient doucement d'une tristesse bien perceptible à cette réflexion.

Sa mère adorait les bougies.
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Dernière édition par Helga Adwing le Jeu 25 Nov - 21:21, édité 1 fois
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Stanislas Kozlowski
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyJeu 11 Nov - 18:19

La fête des morts

Stanislas Kozlowski


Même si c'était prévu ça le perturbe toujours un petit peu. La prise de parole du Pontife lui donne cette sensation qu'il lui vole sa place et son rôle. Intérieurement en ayant cette pensée Stanislas ricane doucement, piquer sa place... Quand on sait qu'il fait justement en sorte de prendre la place du Pontife, c'est tellement ironique... Irrationnel de se sentir mis de côté quand on sait ce qu'on souhaite en résultat final. Surtout qu'il était d’accord avec ce concept de ne pas passer par lui pour cette annonce. Afin de donner cette illusion de rapprochement, de possibilité d’accès illusoire donnant cette impression qu'il est proche du peuple. C'est purement du marketing tout ça, et il pense qu'il aurait sans doute agi de la même manière à sa place. Cependant, ses méthodes trop radicales, pour régler quelques soucis ont mis de la haine à trop de personnes pour que cette méthode marche. Ça en bernera sans doute quelques-uns, mais pas tous. Les insoumis ne seront pas tombés dans le panneau, Helga non plus. La détective... Le porte-parole se demande si elle se donnera la peine de venir... Il ne saura pas dire non plus s'il a envie de la revoir. Elle est certes amusante par son fort caractère, mais cette même caractéristique lui promet une bonne raclée pour son abandons soudain. D'ailleurs, pourquoi elle s'est retrouvée ici à Azuola ? Et comment ? Il espère que ça ne soit pas pour le retrouver, car les réprimandes seront plus importantes encore maintenant qu'elle ne puisse plus sortir d'ici...

Le discours et plan de ce bon Pontife à l'air pour le moment de bien se passer. En apparence du moins, Stan fait partie de ce public qui applaudit pour inciter les invités à en faire de même. Sa forme humaine est l'apparence qui lui donne généralement plus de tranquillité, il passe beaucoup plus inaperçus. Comme au bon vieux temps du moyen age, où son apparence humaine lui servait surtout à espionner ses futures proies. Son sourire ne faisait que donner un doute de son identité, mais pas assez de certitude pour qu'on vienne le déranger.

La foule se disperse, un bon nombre se dirige vers le buffet et quelques-uns vers les bougies. Stanislas n'est intéressé ni par le buffet, ni par les bougies. Il se contente de se balader au hasard en sondant la foule. S’imprégner de la population afin de savoir leur réelle opinion et impression sur cette fête dédiée aux morts. Et bien cette tentative de compréhension commence plutôt mal. Alors que son regard glisse vers le buffet pour savoir qui en profite le plus, une tignasse rousse fait son apparition : la folle dingue. Les yeux de Stan s'écarquillent, mais qu'est-ce qu'elle fiche ici celle-là ?! Cette humaine et une sorte d'extrémiste dangereuse près à tuer à coup de pelle pour ses principes féministes. N'ayant pas réellement de sexe défini ce genre de combat lui à toujours importé peu. Chaque sexe, on leur avantage et leur inconvénient et il sait par expérience que ce n'est pas avec un comportement comme celle de cette jeune fille que les choses vont changer. La population n'a jamais aimé les extrémistes, l'intervention du Pontife en est la preuve même. Il n'a plus la sympathie du peuple que depuis qu'il a fait des actions trop radicales et extrêmes. Et l'Ordre St Emeline n'arrive pas à prendre le dessus parce qu'ils sont encore plus extrémistes qu'eux !

D'un pas feutré, il recule alors doucement pour disparaître comme il peut dans la foule. Par chance, cette humaine ne connaît que son apparence de croque-mitaine, mais sait-on jamais. Elle reste dangereuse tout de même ! Et même en étant dans le monde hors rêve qui le rend immortel, il n'aimerait pas à avoir à manger une grosse quantité de chair humaine pour se reconstruire suite à des dégâts qu'elle pourrait lui causer. Une fois assez éloigné, il tourne le dos au buffet faisant face aux bougies et tombe nez à nez avec... Helga Adwing. Décidément cette cérémonie à vraiment décidé de se jouer de lui. C'est à croire que ces deux connaissances le pourchassent ! Oui, certes, pour Helga, il était déjà au courant de sa présence à Azuola, mais avec cette foule, il ne pensait pas la croisé aujourd'hui ou si tôt. En la fixant, il fronce les sourcils, son visage n'a vraiment pas l'air comme d'habitude... Il n'est pas froid et inpénétrable comme avant. Non, son visage est... Triste. On peut lire une certaine surprise ou choc dans les yeux de l'ancien croque-mort. Il en oublie la crainte de la réaction de la jeune femme au fait qu'il la com-plè-tement abandonné.

« Détective ? Votre mine ne m'est pas du tout familière. Est-ce que tout va bien ? »

Il la fixe les sourcils froncés et les yeux ronds. Ce qui donne un air plutôt étrange, difficile de savoir à quoi il pense quand on ne le connaît pas. Plutôt surpris et intriguer, il ne se permet pas de lire dans ses souvenirs pour savoir ce qu'il se passe. Elle est au courant de cette capacité et elle le remarquera très vite par le mal de tête et il doute fortement qu'elle le prenne bien. Déjà qu'il prend un risque à lui adresser la parole. Mais ce risque est déjà plus infime que celui d'affronté de nouveau l'humaine extrémiste féministe. 
KoalaVolant

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Dernière édition par Stanislas Kozlowski le Dim 3 Déc - 23:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptySam 20 Nov - 12:51

La fête des disparus
A l’heure actuelle, Mira meurt d’envie de faire qu’une seule chose : attraper la tête de son patron, présent devant sa porte d’entrée et le cogner sans retenu contre le mur le plus proche pour qu’il se calme. Ca aidera peut-être la rousse a comprendre pourquoi cet idiot vient la réveiller au beau milieu de la nuit tout en débitant des phrases sans respirer. Pourtant, elle a dû réprimer son instinct, à la fois car le mur en question appartient à sa propre maison et qu’elle n’a pas envie de détruire sa baraque mais aussi parce qu’elle risque fortement de se faire virer et avoir d’autres problèmes par la suite. C’est...frustrant, parfois elle regrette presque de s’être installée ici, devoir se conformer aux règles de cette société, tout ça est assez épuisant pour la dragonne qu’elle est. Offrant à la place un sourire contrit, qui au vu du tressaillement du pauvre assistant derrière la source de son problème, avait plus l’air d’un sourire de prédateur qu’autre chose, la journaliste finit par demander la raison de sa visite impromptue.

La réponse de son supérieur lui fait claquer la porte d’entrée au nez de ce dernier sans vraiment se soucier si elle l’a blessé au passage. Pourquoi a-t-elle même posé la question ? Bien sûr qu’il est là pour voir si elle va être à l’heure pour l’annonce du Pontife. Depuis l’apparition de ces maudites affiches, cet idiot est intenable. C’est un événement majeur qui peut avoir des répercussions sur l’île entière. Et bien, ce regroupement se tient par la volonté de l’homme le plus puissant de l’endroit donc elle imagine que c’est normal. Toutefois, son supérieur est devenu fou, à défaut d’un autre adjectif, et il les recouvre de travail pour découvrir ce qui va être dit. Autant dire, qu’elle a juste déposé son stylo la vieille et elle est rentrée chez elle sans rien dire. Elle était la Mère des dragons par le passé, elle l’est toujours, même si elle n’a plus de semblable à protéger, elle n’est en aucun cas un esclave pour un homme dont elle a envie de déchiqueter chaque morceau de son corps.

Se laissant tomber sur son lit, elle enfonce sa tête dans l’oreiller alors qu’elle peut encore entendre son patron hurler d’être à l’heure. Elle grogne, et elle peut les entendre partir. Ne lui a-t-on jamais dit qu’il ne faut jamais réveiller un dragon qui dort ? Il a de la chance qu’elle ne l’a pas attaqué sur le champ. Où est la belle époque où tout le monde craignait son espèce ? Humain comme créature magique ? Elle a l’impression d’être devenue une légende parmi tant d'autres et parfois, elle se demande même s' il reste encore des survivants.

Gémissant d’agacement, elle reste pendant plus d’une heure à maudire son patron de lui avoir privée de son précieux sommeil avant de se préparer à aller à ce fichu événement dont elle va devoir écrire un article. Depuis l’accident au parc, elle est devenue la journaliste attitrée pour tout ce qui touche de près où de loin à l'Église Blanche, autant dire qu’elle n’apprécie pas quand le patron est sur son dos parce qu’elle a écrit telle ou telle chose. Toutefois, à part ce petit désagrément, elle trouve qu’il y a quelque chose de louche chez eux. Peut-être dans leur manière d’être qui semble opposé à la valeur qu’ils veulent exposé ? A moins qu’elle n'ait pas compris la situation ? Après tout, la société draconique semble diamétralement opposée à celle d’Azuola. Elle imagine qu’elle a encore des progrès à faire pour s’intégrer dans ce genre de société.

Arrivé au chateau de l’Eglise Blanche, Mira envoie un regard noir à son patron qui est présent un peu plus loin dans la pièce et elle décide d’observer les personnes présentes. Il y a beaucoup de monde, trop de monde, trop d’odeur et trop de bruit à son goût mais elle peut facilement le supporter. Son regard finit par tomber sur un inquisiteur dont elle avait jeté sa curiosité dessus : Cyriacus Oswald. Elle n’a pas réussi à avoir d’interview de cet homme, que se soit pour l’incident du parc, sur leur confrontation avec l’Ordre où sur l’orphelinat que le gamin a créée. Quand elle a découvert ce que l’inquisiteur faisait, elle a décidé qu’elle l’appréciait. Comment ne peut-elle pas aimer quelqu’un qui prend soin des enfants ? C’est pourquoi, elle voulait lui parler au moins une fois, voir si elle ne s'était pas trompé sur son compte, surtout qu’il a l’air d’être un garçon assez apprécié par ses collègues.

«Bonjour petit !»

L’homme sursaute et lui envoie un sourire poli qui fait presque rire la rousse. Il ressemblait un peu à une proie qui cherche désespérément à trouver un chemin pour fuir. Toutefois, elle sent aucune malveillance venir de lui, juste de l’épuisement et de la lassitude. Et bien, elle imagine que c’est dû au fait qu’il doit être encore plus vigilant que d’habitude pour la sécurité de tout le monde. A peine a-t-elle voulu lui poser une question, qu’il s’excuse poliment avant de partir presque en courant vers l’étage supérieur. Elle glousse et décide de le laisser faire, de toute manière le discours ne devrait pas tarder.

S’asseyant au plus près, elle finit par jeter un coup d'œil autour d’elle en attendant. Il y a pas mal de soldats, s’attendent-ils à une attaque ? Elle jette un coup d'œil au balcon où elle peut voir plusieurs inquisiteurs présents. C’est la première fois qu’elle en voit autant à la même place. Un sourire narquois orne son visage en voyant Oswald imitait inconsciemment ou non son père juste à côté. Elle se demande si son fils aurait fait la même chose également. Elle aurait aimé…

Elle sort finalement de ses pensées par l’arrivée du Pontife. C’est la première fois qu’elle le voit en chair et en os. Elle ne se sent pas bien...comme si elle doit se méfier de lui. Son instinct ne lui a jamais menti jusqu’à présent, peut-être est-ce parce qu’elle sent une grande puissance émaner de lui ? Ça fait bien longtemps qu’elle ne s’était pas senti aussi faible face à une personne. Le temps sans guerre l’a peut-être plus ramollit qu’elle le pense finalement. Elle va devoir combler ça, elle n’aime pas se sentir inférieur à quelqu’un. Elle est un dragon après tout, l’une des plus puissantes créatures au monde.

Elle dut se boucher les oreilles face à l’ovation qu’il reçut pour son annonce. Son patron semble extatique et elle se demande si elle est la seule à se sentir si neutre face à cette nouvelle. Et bien, il s’agit d’une coutume humaine après tout, ce n’est pas quelque chose dont elle est habituée. Toutefois, elle peut voir l’intérêt de cette nouvelle, comme il a si bien dit, ça va permettre à l'Église Blanche de redorer leur blason tout en satisfaisant le peuple. Ainsi, cela empêche que de nouvelles personnes s'opposent à eux. C’est astucieux. Le tout est de savoir si c’est une bonne chose ou non mais elle n’est pas présente sur l’île depuis suffisamment de temps pour le savoir.

Toutefois, pour l’instant, elle doit remplir son rôle de journaliste. Elle se lève donc afin de poser quelques questions au Pontife mais ce dernier partit sans même regarder la salle. Elle réprima un grognement et décida à la place de se diriger vers les bougies. Elle doit à la fois entendre l’avis des personnes venus ici, peut-être des soldats également mais aussi surtout ceux des inquisiteurs. Ça va pas être une mince à faire. Prenant finalement une bougie, elle souffle doucement dessus pour l’allumer.

Bien...Il est temps pour elle de se mettre au travail. Par qui est-ce qu’elle va commencer ?
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Cyriacus Oswald

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 28 Nov - 20:46

La fête des disparus

Cyriacus Oswald
Il y a peu de personne qui arrive à mettre mal à l’aise Cyriacus. Du plus loin qu’il se souvienne, il n’y a eu jusqu’à maintenant que son père. Une certaine intimidation que seul son paternel est capable de produire avec un unique regard, lui faisant demander quelle bêtise il a pu faire, se demandant s' il a fait quelque chose de travers ou juste parce que le plus vieux est de mauvaise humeur. Il n’a jamais vraiment su comment réagir face à ce regard. Petit, il s'écrasait, se faisait tout petit et attendait la punition sans rien dire car il savait que de toute manière, il n’avait rien qu’il ne pouvait dire qui changerait ce qui allait suivre. C’est une situation qu’il ne pensait pas revivre avec une autre personne. Même la rare présence du Pontife ne lui faisait pas cet effet.

Pourtant, cette journaliste l’intimidait et il ne sait pas s' il fallait qu’il s’en inquiète.

Peut-être se fait-il des idées ? Au moment où elle est apparue devant lui, c'est lors de l’accident du parc. Le moment où il a retrouvé son cher ami.  Elle a voulu écrire un article sur ce qui s’est passé et il ne voulait en aucun cas lui donner de réponse prétextant que l’enquête est toujours en cours sur les différentes batailles qui se sont produites ce jour-là. Il sait qu’il aurait dû répondre à ses questions pour ne pas éveiller des soupçons mais  la seule chose qui le préoccupait à ce moment-là était de protéger Elix du mieux qu’il pouvait. C’est pourquoi, peut-être que le fait qu’il soit mal à l’aise face à elle est sûrement dû au fait qu’elle peut mettre en danger son ami d’enfance d’une manière ou une autre.

Ce sentiment se fit plus présent au fur des mois quand elle commença à enquêter sur lui. C’est dangereux et il ne sait pas comment s’y prendre pour l’éloigner de lui. Elle n’a pas l’air d’une femme particulièrement méchante. En tout cas, vu les retours de l’enquête qu’il a lancé sur elle, elle n’a rien à se reprocher depuis qu’elle est arrivée. Pourtant, tout son corps lui criait qu’elle est dangereuse, elle dégageait une puissance brute qu’il sait qu’il ne faut pas prendre à la légère. Elle sait se battre, et il est certain qu’il ne faut pas s’en faire un ennemi. Encore une fois, il se demande si ce n’est pas quelque chose qu’il imagine mais il ne peut nier le fait qu’il a l’impression d’être une proie sur le point d’être dévoré dès qu’elle se focalise sur lui. Il y a quelque chose en elle qui s’approche du prédateur et il se dit que c’est sûrement dû au fait qu’elle ne soit pas humaine.

C’est pourquoi, quand elle l’a approché aujourd’hui alors qu’il vérifiait que la sécurité était bien en place au sein de l’Eglise, il a fait la seule chose logique qui lui est venue à l’esprit : il a fui. Il a inventé une excuse et il est parti précipitamment vers le balcon, cherchant à mettre un maximum de distance entre la femme et lui. Et il s’est senti idiot. Pourquoi au nom de Shën prend-il la poudre d’escampette dès qu’elle s’approche de trop près de lui ? Même sur un champ de bataille, il n'a jamais fui. Il s’est toujours battu jusqu’au bout, même devant son père, il a enduré les punitions sans jamais rien dire et même devant sa mère, il ne s’est jamais senti aussi petit quand elle le disputait car il ne mangeait pas assez à son goût.

Il ne comprenait pas, et il sortait de cette situation toujours aussi confus. Il sait qu’il va devoir l’affronter à un moment donné mais il se dit toujours que plus loin ça se fera mieux ça se passera. Et encore une fois, il se demande depuis quand il est aussi couard. Ce n’est pas comme si elle avait fait quelque chose de mal, bien au contraire, elle a toujours été courtois et gentille. Peut-être un peu insistante mais ça fait partie de son travail, alors il ne peut pas le lui reprocher et puis contrairement à d’autres journalistes, elle n’est jamais venue le harceler chez lui ou à l’orphelinat et rien que pour ça, il savait que c’était une bonne personne.

Se retenant de soupirer, Cyriacus secoue légèrement la tête pour enlever les pensées parasites. Pour l'instant, il doit juste se concentrer sur l'événement à venir. C’était un jour important pour l’Eglise, et il ne fallait pas se leurrer, des membres des autres factions vont être cachés parmi la foule, cherchant à savoir qu’elle est l’annonce que le Pontife lui-même va proclamer. Le tout est de savoir s’ils comptent tenter quelque chose contre eux aujourd’hui ou non.

Arrivant finalement sur le balcon, il fait un signe de tête à ses collègues et fait en sorte de bien ignorer son père qui est adossé au mur à sa gauche. C’est donc sans se rendre compte qu'il se positionne à droite de l’entrée, tout comme le plus vieux, de manière à ce qu’il puisse voir les personnes présentes à la cérémonie.  Il croise le regard acéré de la rousse qui orne également un sourire narquois. Il ne sait pas ce qu’elle voit mais il préfère l’ignorer.  Il fallait qu’il se concentre sur la foule devant lui et non sur le fait que les deux personnes qui l'intimident le plus se trouvent dans la même pièce.

Il fit un sourire quand il voit sa mère lui faire signe et il peut entendre son père grommeler dans son coin qu’elle n’aurait pas dû venir. Helga était également présente et il se demande vaguement si elles étaient venues ensemble. Il ne sait pas s' il doit vraiment s’inquiéter qu’elles soient toutes les deux là ou non. Et bien, il imagine qu’il va juste devoir  faire son travail comme il faut et faire en sorte qu’elles ne soient pas blessées d’une manière ou d’une autre.

La Pontife arrive et les derniers arrivants se pressent pour entrer afin d’écouter le discours qui commence.

Cyriacus cherche à garder un visage neutre alors qu’il continue de scruter le moindre signe ennemi dans la salle. Le discours de son supérieur tombe un peu trop près pour lui. Il fait partie de ceux qui voit que l’Eglise n’utilise pas forcément les bonnes méthodes, surtout maintenant qu’il sait ce qui est arrivé à Elix. Une partie de lui à commencer à haïr cet endroit. Peut-être que cette haine est déjà présente depuis longtemps maintenant qu’il y pense. Pourtant, il n’y a pas de meilleur emplacement pour amener les choses à changer. Il espère juste pouvoir le faire de manière qui ne sera pas remise en question. C’est pourquoi, il reste dubitatif quant à ce qui se passe actuellement. Pourquoi est-ce que le Pontife a décidé de mettre en place cette journée ? Il ne va pas s’en plaindre, c’est exactement ce qu’il faut pour le peuple d’Azuola et il ne va pas le contredire non plus, il n’est qu’un soldat et il doit obéir aux ordres malgré tout. Cependant, une part de lui pense que le Pontife prépare quelque chose. Il imagine qu’il sera, au moment venu, pas besoin de s’inquiéter pour l’instant.

La salle se mit à applaudir, et après une brève présentation des activités, son supérieur partit. Il décide de rester un peu sur le balcon, si des ennemis décident d’attaquer, ça ne devrait pas tarder. De plus, il avait une bonne vue sur les personnes qui peuvent partir précipitamment après l’annonce. Maintenant, il n'a plus qu’à attendre de voir ce qui se passe.
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Oh mon dieu...est-ce que ce garçon vient de mettre feu à sa cape avec une bougie ?

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Einar Folker

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 28 Nov - 22:26






EVENT


La fête des disparus

La créature s’aventure doucement dans les couloirs de cet endroit qui lui est si familier. Aujourd’hui est un jour spécial, le meilleur jour de l’année, le jour où il peut chasser en toute impunité… Ses acolytes le suivent avec entrain, toujours prêt à l’aider dans tout ce qu’il entreprend. En ce moment précis,  il cherche sa prochaine victime avec un intérêt certain. Il avait un double objectif, il veut obtenir son butin tout en créant l’effroi autour de lui car après tout...aujourd’hui est un jour de fête.

Il localise sa prochaine victime, un sourire se faisant plus prononcé sur son visage. Il toque légèrement à la porte avant de faire sa plus mauvaise tête au moment où la porte s’ouvre.
 
“DeS BonBoNs oU un ssssoRt.” fit la créature d’une voix effrayante.

Un cri retentit, haut et fort dans l’enceinte de l’hôpital et la jeune femme se demande quoi faire, elle avait envie de fermer la porte de sa chambre au nez de son assaillant mais elle avait peur de la réaction du loup et des corbeaux qui entouraient la créature devant elle. Le visage de ce qui semble être un vampire est couvert de sang et son regard était fou.  Elle glapit une nouvelle fois, laissant s’échapper des larmes alors qu’il rentre un peu plus dans la pièce. L’être laisse son sourire s’étendre encore plus. Oh oui, il s’amusait. Il n’y avait rien de plus marrant qu’un déguisement réussi et une réaction qui agit en conséquence. Pourtant, l’ambiance fut aussitôt brisée par une voix qu’il ne connaît que trop bien.

“EINAAAAAAAR!!!! ARRÊTES DE FAIRE PEUR AUX PATIENTS!!” cria sa si célèbre collègue qui est chargée officieusement de le garder sur le droit chemin.

Oups ? Il se mit à rire alors qu’il commence à courir à travers les couloirs, sa collègue toujours aux trousses. Il semblerait qu’il ne puisse plus faire sa petite chasse aux bonbons ici. C’est dommage. Il finit par se faire attraper et obtenir un sermon dont il a tant l’habitude depuis le temps qu’il est ici. Assis à genoux et ignorant la femme en face de lui, Einar ne put s’empêcher d’être malgré tout content. Aujourd’hui est un jour fantastique, le meilleur jour de l’année .

Aujourd'hui, c’est Halloween.

C’est pourquoi, armé de son déguisement de vampire dont il est extrêmement fier et de ses amis les animaux, il a commencé à faire la chasse aux bonbons. Il n’avait pas pu attendre la nuit pour cela. De toute manière, qu'il fasse nuit ou non, il allait faire un malheur ! Il est le meilleur. Il n’y aurait personne qui va être aussi bien déguisé que lui. Personne ne sera plus effrayant que lui. Et surtout, il sera celui qui aura le plus de bonbons à la fin.

Il réussit finalement à s’enfuir des griffes de sa collègue et sortie de l’hôpital pour aller chasser ailleurs. Il finit par arriver au château de l'église Blanche. Pourquoi y a-t-il autant de monde ici ? Ils font une super fête pour Halloween ? Pourquoi n’est-il pas au courant ? Il doit y avoir plein de bonbons en plus, non ? Pris d’un nouvel intérêt, il s’avança avec entrain suivit de son loup et de ses corbeaux, avant de se faire stopper par un garde quand il vit le sang sur le visage du docteur.


” Oh! Faut pas s'inquiéter, c'est mon propre sang.”

Le garde le regarde avec confusion ne sachant pas comment réagir, Einar réussit à se faufiler à l’intérieur laissant son loup le soin de s’occuper du garde à coup de grande léchouille dont il est s’y fier.

L’endroit était bondé et Einar ne put s’empêcher de glousser d’excitation face à tous ces gens. Est-ce que les hommes sur le balcon sont ceux qui ont organisé la fête ? C’est trop coool!! Le silence se fit quand un homme étrange entra et commença à parler.


C’est long...Einar s'ennuie et ça ne l'intéresse pas vraiment ce que l’autre dit. Lui, il veut juste les bonbons. Qu’est-ce qu’il doit faire pour en avoir ? En plus, pourquoi personne est déguisé ? C’est une fête non ? Il faut des déguisements sinon ce n’est pas drôle.

Les gens applaudissent avant de se diriger vers les bougies. Et bien, il imagine qu’il va devoir faire la même chose, même s' il n’a pas écouté un traître mot de ce qu’à pu dire l’autre. Allumant rapidement la bougie, cette dernière finit par glisser entre ses doigts et après s’être débattue comiquement, elle finit par tomber sur sa cape qui commence alors à prendre feu….

Oups ?

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Faltaire Parfait

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 5 Déc - 16:22

En retard, moi ? Noooon...

On me dit qu'il y a une fête, forcément, je suis carrément pour. Faire la fête, c'est ma spécialité ! En plus déjà c'est en intérieur, donc j'ai pas à me soucier trop du soleil. En plus ici, tous le monde était bizarre comme moi, donc nickel. J'ai pas non plus à me soucier de passer pour un gars avec un déguisement chelou. Double avantage. Direct.

Et puis ça fait quelques jours que je suis là, à observer un peu les gens sur cette île, je me suis pas vraiment fait de potes jusqu'ici. Et une fête, c'était clairement la bonne occasion pour connaître un peu les gens, nouer des liens. Même si bon, j'avoue, le thème était un peu nébuleux. Les disparus ? Bah, je verrai bien en arrivant.

Je me faufile autant que je peux, en essayant de replier mes ailes autant que possible. Je devais faire un peu tâche au milieu des gens, avec ma peau et les couleur éclatantes du verre sur mon corps et mes ailes. Mais c'est ma gueule, je l'ai pas choisie, et elle est absolument fa-bu-leuse.

Puis bon okay j'ai l'habitude de faire tâche et de faire chier tous le monde avec mes ailes mais bon, un déso par ici et un pardon par là, et j'arrive à me caler dans un coin tranquillement pour euh... C'est qui ce mec avec le masque ?

D'aaaaccord, un petit discours avant de commencer les festivités. Classique.

...

Oh.

Quand je comprends que c'était pas du tout supposé être fun, cette fête, ça me prend un peu comme une brique en pleine gueule. Et ça fait quand même un peu mal, une brique, sans déconner.

J'avais jamais vraiment considéré la mort, en vrai. C'est un trucs qui vous paraît loin, quand vous êtes un tas de pierre. Des humains ça meurt, mais j'ai jamais vraiment considéré. Autour de moi, je vois des gens qui commencent à avoir les yeux humides. Ils doivent se souvenir sûrement de quelqu'un de cher qui était parti.

Non seulement je me sens complètement con, mais en plus un peu triste. En vrai, j'ai strictement rien à foutre ici. Les gargouilles, ça n'a pas de parents, de frères, de soeurs ou d'enfants. J'ai même pas d'amis, en fait. Personne à pleurer, jamais eu personne à pleurer. C'est un sentiment un peu étranger, ce manque que les gens ressentaient autour de moi.

Tant pis. Sortie discrète. Enfin non, pas discrète, je suis un putain de grand dadais ailé multicolore, on va se contenter de juste "sortie".

Enfin c'était mon plan, jusqu'à ce que je vois un mec sapé chelou commencer à foutre le feu à sa... propre cape. Okay bon, hop hop hop on y vaaa, direction le drôle d'endroit aux bougies... Parceque bon, foutre le feu à une église c'est moyen. Et faire disparaître des gens le jour de la fête des disparus, okay l'ironie était fun mais y'en a qui risquaient de mal le prendre.

- Oh merde ... !

Je m'approche du type aux cheveux blancs, posant une main sur son épaule pour l'écarter un peu gentiment, sans vraiment faire gaffe à autre chose que la drôle de cape qui commençait à brûler un peu. J'essaye de me pencher pour ramasser la bougie, et avec un peu de chance, espérer avoir le temps d'étouffer les flammes naissantes de la cape avant que ça devienne un désastre.
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 5 Déc - 20:12

❝ L'ordre et la paix à Azuola. ❞La fête des disparusVoilà une bonne chose de faite. Le Pontife est satisfait du bon déroulement de l'événement, qu'il surveille comme à son habitude d'un œil méticuleux entraîné à identifier immédiatement les troubles et les dérapages. Pour le moment seuls des petits détails l'importunent. L'inquisiteur Oswald fils, qu'il trouve bien distant et beaucoup moins concentré que d'ordinaire, sans doute à cause de cette... femme qui fait partie de ces complotistes paranoïaques. Ensuite, ce petit médecin qui souvent, d'après sa fille qui dirige l’hôpital, a ce petit quelque chose, ce il-ne-sait-quoi très irritant pour les personnes qui l'entourent. Grâce à son pouvoir, il prévoit déjà à l'avance ce qu'il va se passer dans les deux prochaines minutes. Comme par hasard, le petit médecin irritant sera l'épicentre des troubles qu'il désire si ardemment éviter. Dans une téléportation éclair (il ignore désormais presque quand il utilise ses muscles et quand il ne le fait pas tant cela lui est devenu naturel), il saisit un drap humide et apparaît aux côtés du petit médecin irritant. Il jette le drap sur sa cape et étouffe de suite le départ d'incendie qu’il allait provoquer. Comment peut-on concentrer tant d'agacement dans une si frêle, si fragile enveloppe ? Le Pontife observe le monde qui l'entoure d'un œil clinique, froid, analytique. Les sentiments n'ont pas leur place quand on règne. Seuls les faits importent. Et ce sont ces faits seuls qui le retiennent de mettre le petit médecin irritant derrière les barreaux pour le restant de la semaine. Du mois. De l'année. Fait n°1 : il (comment se nomme-t-il, déjà ? Par Shën, jusqu'à son nom, il est exaspérant) est un médecin alors qu'Azuola en manque cruellement. Fait n°2 : cela ternira l'image de l’Église. Cela ira à l'encontre de but précis de cet événement abscons. Cela ne signifie pas pour autant que le Docteur Falkner... Fauker... F... lui, devra s'en sortir sans un rappel à l'ordre. C'est après tout cela, la puissance incontestable de l’Église Blanche : une main de fer dans un gant de velours. Il y avait la maladresse, et il y avait… lui.

« Docteur, je constate avec joie que vous apportez avec vous les coutumes vestimentaires du monde extérieur, au vu de votre... attirail. Pour un homme qui éprouve des difficultés avec la sociabilisation de ses semblables, c'est un progrès aussi fulgurant qu'étonnant, et je vous en félicite. Cependant, vous n'êtes pas sans savoir que nous manquons cruellement de personnel soignant. Je serai affligé et véritablement malheureux de me retrouver dans l'obligation de voir un esprit aussi brillant que le vôtre se transformer en Gardienne alors que vous faites simplement usage de la vivacité, de l'imagination que Shën vous a offertes. Vous êtes un chirurgien hors de pair, et j'aime que vous fassiez profiter au reste d'Azuola votre créativité débordante. Toutefois tâchez de la brider quelque peu pour vos futurs élans relationnels, notamment avec le feu. Je ne pourrai pas vous protéger éternellement de ceux qui apprécieront moins votre art. »

S'il a décidé de s'occuper lui même du médecin, c'est pour retrouver cette confiance étiolée depuis trop longtemps. Montrer qu'il se préoccupe personnellement de chacun de ses hommes et ainsi que de son peuple. Ils sont les enfants de Shën, et il est leur frère aîné, celui qui doit subvenir à tous leurs besoins, apaiser leurs craintes, leur inspirer la joie et le bonheur. Le Pontife relève la tête et son regard opaque derrière les lentilles fumées de son masque croise celui de l’individu qui jouxte presque le petit médecin irritant. Qu’est-ce donc que cette créature ailée faite de bleu et de verre ? Dans sa longue existence, le Pontife avait connu des personnages fantasques, certains truculents, d’autres sombres, mais… ceci était d’un tout autre niveau. Il aurait aimé le disséquer davantage de son regard analytique et chirurgical, toutefois une vision le frappe.

Si vraie. Si réelle. Soudain, dans un élan de foule, de nombreuses personnes se mettent à courir et à hurler de terreur dans tous les sens, sans qu'aucun danger ni menace ne soit à leurs trousses. C'est ce qu'il va se passer dans deux minutes, mais il est totalement incapable d'identifier la cause de cet affolement. Une chance qu'il ait l'artefact de Shën sur lui, même s'il espère ne pas devoir l'employer pour régler le soucis Il se tient alors prêt à toute éventualité, quitte à remonter un peu le temps de deux minutes pour pouvoir sauver un maximum de personne a temps. Ce qui l'inquiète, c'est qu'il a beau passer au crible fin la pièce entière... la cause du mouvement de foule imminent lui échappe. Cela se serait-il déclenché depuis un moment déjà, et son esprit dans ce cas n'en perçoit-il que les ramifications ? Il sait par expérience, par nature aussi, que le temps n'est pas un élément immuable. Il est modelable, élastique, sans cesse en évolution... Alors pourquoi, pourquoi cet instant dans deux minutes semble-t-il si résolument inéluctable ?

Agir. Il faut agir, et maintenant.

Il avise l’inquisiteur Oswald fils, sur le balcon, et se téléporte aussitôt dans son dos dans un « zap » discret. Pour faire sa présence plus explicite à son agent, il lui pose une main rassurante, aimante, sur l'épaule. Il éprouve tout de même une certaine difficulté à masquer le désarroi dans sa voix grésillante.

« Cyriacus, je viens d’avoir une vision. Dans les deux prochaines minutes, il va… il va se passer quelque chose. J’ignore quoi, j’ignore comment, toutefois la foule va s’agiter. Ce sera le chaos et la panique, le peuple va être terrifié, horrifié. Ouvrez l’œil, mon ami. Je mets cette fête entre vos mains. Je sais qu'elles sont parmi les plus compétentes que je connaisse. Sans vous, je ne sais pas ce que je ferai. »

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 5 Déc - 20:16

☢☃☯☝☠La fête des disparusElles sont une bonne dizaine à survoler le ciel d'Azuola en groupe. Chose qui n'est pas vraiment habituelle, sauf en cas de grand danger à maîtriser pour protéger Shën. Les créatures dénuées d'émotion agissent précisément comme si leur protégé est en danger. Ce n'est pourtant pas le cas... Alors pourquoi donc agissent-elles ainsi ? Elles commencent à survoler le port, traversent le quartier moyen âge puis celui du moderne jusqu'à survoler enfin le quartier contemporain plus précisément l’Église Blanche. Leur destination ? Le hall de la grande cathédrale. Deux minutes, précisément, après que le Pontife a signalé à son meilleur homme ses craintes, toutes les vitres se brise par l'entrée des gardiennes. La petite dizaine se met à attaquer tout le monde.

Une gardienne se précipite vers l'humaine rousse au buffet la plaquant contre le buffet qui se renverse sous le choc. @Mélusine Lusignan

Trois gardiennes foncent sur le porte-parole de l’Église Blanche ainsi que celle qu'il a l'air de vouloir consoler maladroitement. @Stanislas Kozlowski @Helga Adwing

Quatre autres sans doute à cause de son aura encerclent la journaliste dragonne et s'apprêtent à essayer de la trancher simultanément. @Mira

Deux gardiennes bousculent l'homme déguisé en vampire et la goule lumineuse les faisant percutée le mur. @Einar Folker  @Faltaire Parfait

Et enfin, cinq gardiennes se précipitent au balcon dans le seul but d'éliminer le Pontife et tout ceux qui tenteront de le protéger. @Cyriacus Oswald

Attention, les gardiennes sont in-tuable et redoutable, on ne peut pas leur tenir tête sans y laisser la vie... Deux autre gardiennes attaquent la population.


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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyLun 6 Déc - 20:57

La fête des disparus
Son attention fut attirée vers sa droite avec l’apparition pour le moins rapide du Pontife. Elle faillit se mettre instinctivement en position de combat quand elle sentit la puissance de l’être apparaître non loin d’elle.  Le voir de plus près, ne faisait que lui prouver qu’elle avait raison. Il était puissant. Qui aurait cru un jour qu'elle rencontrerait un autre être qui est tout aussi puissant qu’un dragon ? Son espèce était après tout l’une des créatures les plus puissantes de l’autre monde. Elle ne sait pas si c’est valable ici à Azuola puisqu’il semblerait qu’elle soit la seule présente sur ces terres. Toutefois, elle aime à penser qu’elle est suffisamment puissante pour faire face à n’importe qui. Elle est fière de sa force. Elle est la mère des dragons après tout, elle a été reconnue comme l’une des plus puissantes guerrières de son espèce. Elle a terrorisé bon nombre d'humains qui avaient osé faire du mal aux siens par soif de gloire et de reconnaissance. Elle avait éradiqué bon nombre d'ennemis qui avaient voulu leur faire du mal. C’est pourquoi, bien qu’elle se sente pas de taille face à lui pour l’instant, elle ne compte en aucun cas se soumettre à qui que ce soit et surtout pas au maître de l’Eglise Blanche. Si elle doit mourir, elle le fera en se battant fièrement comme elle l’a toujours fait, même si ça veut dire que sa race disparaîtra finalement avec elle. Elle devait faire honneur à son titre après tout.

Toujours la bougie en main, Mira scrute méticuleusement la scène devant elle, retenant finalement un sourire amusé qui menaçait grandement de se dessiner sur son visage. Il est évident,au moins pour elle, que le Pontife n’était pas si enjoué de parler à ce jeune garçon et il était encore plus évident que le dit garçon n’avait complétement rien à faire de l’importance que pouvait avoir son interlocuteur. Le savait-il seulement ? Elle en doute très sincèrement. En plus, elle ne sait même pas s' il est capable de comprendre la menace sous-jacente sous les tonnes de compliments que le maître de l'Église Blanche pouvait bien lui faire. Il a bien fait comprendre que c’est parce que l’île manque cruellement de médecin qu’il est toujours indemne. Si le plus jeune a compris, il ne le fait pas voir, bien au contraire, son sourire est toujours affiché sur son visage et il semble complètement heureux par ce qui se passe. Elle gloussa silencieusement en se retournant dans le sens opposé. Ce n’est pas le moment pour elle de s’attirer les foudres du Pontife mais il fallait avouer que le jeune médecin rendait la scène suffisamment comique.

Décidant finalement de s’éloigner avant d’offenser qui que ce soit, elle se dirige vers son patron qui est déjà en train de harceler un pauvre inquisiteur qui était descendu du balcon et qui semble complètement impassible par les milles questions de l’autre homme. Elle ne sait pas comment il fait, vu le nombre de fois qu’elle avait eu envie de massacrer son chef. Elle ne lui ferait même pas l’honneur de le manger. Elle a trop peur de choper une indigestion, on ne sait pas où il a traîné après tout.  Elle le frappe “doucement” au niveau des chevilles avant de grogner.

«Laisse-le, tu le gènes.»

Elle ne sait pas qui est cet inquisiteur mais elle compte bien le faire parler à sa manière. Qui a dit qu’elle était venue ici sans arrière pensée ? Elle est journaliste après tout, elle est ici pour travailler, pas pour rire au dépend du Pontife. Son chef commence à râler mais finit par partir comprenant ce qu’elle comptait faire. A moins qu’il est senti sa soif de meurtre ? Elle ne lui a toujours pas pardonné de l’avoir réveillé plus tôt que prévu. Le sommeil d’un dragon est sacré !  L’homme lui fait un sourire de remerciement et alors qu’elle allait commencer à discuter avec lui, son regard fut attiré par le balcon. Le Pontife venait de s’y téléporter pour parler au gamin qui avait retenu son attention depuis plusieurs mois déjà. Affinant ses sens, elle se concentre afin de pouvoir les entendre. Une vision ? Bien au moins, elle apprit un truc utile sur lui, ça servira peut-être un jour…ou non mais elle ne peut s’empêcher de le voir comme une menace donc elle imagine que c’est un bon début pour mieux connaître un ennemi potentiel. Le plus important à retenir de tout ça, c’est qu’une menace arrive et qu’il laisse totalement le gamin s’en charger. C’est assez surprenant. Elle ne pensait pas qu’il était aussi haut dans l’estime de son chef, après tout, il y avait des inquisiteurs avec bien plus d’expérience à côté d’eux, comme le père du gamin.

“Il semblerait que du travail vous attends mon cher, bon courage.” fit-elle à l’inquisiteur auprès d’elle qui le regarda surpris.

Elle se dirige vers le centre de la pièce afin d’avoir un meilleur visuel de l’endroit où commencent les hostilités. Il semblerait que son article va devoir changer de sujet, à moins qu’elle n’en fasse deux ? Faut dire qu’elle n’est pas vraiment au fait des fêtes humaines donc il vaut peut-être mieux qu’elle se concentre uniquement sur la bataille à venir. Qui sait ? En fonction de comment réagira Oswald, elle va peut-être enfin pouvoir faire un article sur lui ? Souriant distraitement une nouvelle fois face à l’enthousiasme du fameux docteur qui parle avec entrain à un…corbeau ? Elle ne peut s’empêcher d’être impatiente. C’est idiot et surtout pas quelque chose qu’elle doit dire tout haut mais elle restait une guérrière dans l’âme. C’est pourquoi, elle espère que la menace qui a fait trembler la voix de l’être le plus puissant des lieux en vaut véritablement la peine.

Finalement sa curiosité fut vite satisfaite avec l’arrivée de pas moins quinze gardiennes dans l’enceinte de l'église. Fronçant légèrement les sourcils, ce n’est que grâce à son expérience de combat passé qu’elle réussit à esquiver les coups que plusieurs de ces créatures cherchent à lui porter. Et bien…Elle ne s’attendait sûrement pas à ça. Un sourire apparut néanmoins. De ce qu’elle peut voir autour d’elle, ces choses se sont concentrées sur plusieurs personnes spécifiques et seulement deux  sur le reste de la population. Y a-t-il une raison à cela ?  La puissance de la personne peut-être ? Un sourire apparut. Est-ce que cela veut dire qu’elles doivent se mettre à quatre contre elle pour pouvoir l’égaler ? Ça lui plaisait.

«Oh ?!» sourit-elle fièrement « J’imagine que je dois me sentir flattée que vous soyez si nombreuse sur moi mes demoiselles…»

Son sang bouillonne alors que ses yeux brillaient d’excitation. Elle avait l’impression de retourner dans sa jeunesse alors qu’elle se mettait au défi de se battre contre des créatures soit disant plus puissantes qu’elle. Depuis combien de temps ne s’est-elle pas battu à mort ? Depuis le massacre de son clan sûrement. Elle avait voyagé depuis mais elle n’a jamais réellement eu de bataille passionnante depuis et ce n’est pas à Azuola qu’elle pensait en avoir à nouveau. Elle voulait vraiment savoir si ces choses sont réellement si indestructibles, même si c’est le cas, elle peut toujours les mettre dans un sale état sinon, pourquoi sont-elles si nombreuses à lui faire face ?

Des écailles commencent à apparaître sur son visage alors qu’elle laisse du feu jaillir de son corps. Elle allait devoir reprendre sa forme initiale pour se mesurer à elle, sans parler que l’endroit risque d’être trop petit si ils restent tous à se battre ici. Ses crocs se firent plus importants tout comme ses griffes alors que des ailes se mirent à pousser dans son dos et qu’une queue apparut.

«Bien. Allons nous amuser alors.»

Réprimant l’une des envies primaires des dragons au début d’un combat, elle fait s’embraser les flammes des bougies avant de les diriger contre contre les quatres gardiennes afin de les aveugler pendant quelques secondes. La rousse en profite pour choper le cou de l’une d’entre elle avec sa queue avant de la jeter contre le mur. Elle prit son envol, vite suivi par les autres gardiennes et elle sortit finalement de l’édifice où elle finit sa transformation.

Surplombant ses ennemis de toute sa grandeur dans le ciel au-dessus du château de l'Église Blanche, elle se permit enfin de faire ce que tout bon dragon doit accomplir pour montrer sa supériorité dans un combat : elle pousse un hurlement. Un qui est censé pétrifié ses adversaires de peur, un qui fait trembler les murs du bâtiment en dessous d’elle, un qui la fit se sentir supérieur à qui que ce soit. Qu’importe que ses adversaires sont invincibles car à ce moment précis, elle se sentait vivante. Elle se sentait à nouveau dragon.
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Eleanor Burkin
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyMar 7 Déc - 17:19


La petite avait soigneusement participé aux préparatifs. Elle avait disposé les bougies, la décoration, les denrées sur la table... Eleanor s'en était donnée à cœur joie d'autant plus que le Pontife l'avait investi personnellement de cette tâche. Elle avait donc fait attention à tout, simplement pour faire plaisir. Elle se tenait, un peu plus loin avec les gardes alors que le grand homme faisait son discours. La demoiselle l'écoutait attentivement que bien que la notion de mort lui soit quelque peu lointaine. Alors oui, elle savait son créateur originel décédé et au fond de son petit corps artificiel, avait éprouvé de la tristesse sans pour autant pouvoir l'identifier exactement. Ses émotions restaient parsemés d'une confusion certaine, qu'elle ne saurait pas tout à fait décrypter. Avec le temps, la poupée y parviendrait sûrement. Toutefois, elle se rassurait aussi en se disant que son père, celui qui l'avait créé de toute pièce, n'était pas totalement disparu. Il vivait quelque part, sous une forme de Gardienne et cette idée lui convenait amplement.

Ses petites mains sur son ventre, elle observait la silhouette du chef de faction. Il parlait fort, faisait de grand geste avec une éloquence qui inspirait le respect. Il avait toujours été très gentil avec elle. Néanmoins, la pauvre porcelaine n'avait définitivement aucune idée de tout ce qui pouvait bien se tramer derrière ces murs. Une effusion d'applaudissements jaillissait alors à la fin de son intervention. Eleanor en profita pour se découper de la surveillance des adeptes et se diriger directement vers le balcon pour trouver le soldat, occupé à observer la foule en bas. Sur un naturel toujours aussi farouche, ses bras encerclait son buste pour le prendre dans ses bras en lui souriant « Eleanor vous cherchait ! » Puis soudainement un type venait de mettre le feu à sa cape, ce qui amusait tout de suite la poupée « Oh regardez monsieur Cyriacus ! » Son petit doigt pointait le bonhomme rigolo alors qu'elle se penchait un peu dans le vide, pour regarder plus près. Leur dirigeant eut d'ailleurs tôt fait d'y réagir, échangeant quelques mots rapides, avant de rebondir de sa présence auprès d'eux, ce qui manquait de la faire sursauter « Monsieur le Pontife ! » s'exclamait-elle avec de grands yeux « Les gens ont l'air content ! » Mais à son expression, elle devinait que quelque chose clochait. Sa tête penchait un peu sur le côté. L'heure n'était plus à la fête apparemment. Ses prunelles parcouraient rapidement l'assemblée, à la recherche de Stanislas. Il était avec une femme, qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Une pointe d'anxiété la piquait au ventre. Qu'est-ce qui se passait ?

Comme si le destin faisait écho à ses prédilections, un cri lugubre déchirait l'ambiance l'instant d'après. Eleanor levait le nez vers la source de cet hurlement terrible. Son corps frêle se crispait tout de suite, triturant ses doigts d'angoisse « Monsieur Cyriacus... » soufflait-elle sur un murmure. Danger, danger, danger. Si la gamine ne repérait pas aisément la menace, les citoyens qui se mirent à paniquer lui donnaient une raison suffisante pour s'en inquiéter à son tour. Un cri aiguë dérapait de sa bouche. Cinq Gardiennes immenses fonçaient littéralement sur les trois adhérents à l'Eglise Blanche. Elles étaient grandes, superbes et surtout invincibles mais malgré ces puissances phénoménales, elle s'élançait bravement à leur rencontre « NON ! » poussait-elle de la voix en se dressant devant les entités. Une lueur rose intense émergeait soudainement d'elle, plus précisément de l'artefact qui tenait lieu de cœur, pour éventrer l'invisible d'une faille énorme « Eleanor vous invite dans son monde ! » Cette masse magique la faisait trembler, lui coupant quelque peu le souffle mais au moins, deux d'entre elles furent immédiatement absorbées alors que la création refermait le portail, ne pouvant en accueillir plus pour l'instant. Ses genoux tombaient au sol, soudainement usée « Eleanor... Doit récupérer » Ces créatures étaient énormes, lui réclamant une énergie mystique très intense pour les engouffrer. Il lui fallait du temps pour récupérer mais les âmes perdues n'attendraient certainement pas qu'elle se reprenne. Trois Vigilantes continuaient alors de les attaquer furieusement, les rendant particulièrement vulnérables.

Mais ce fut sans compter sur une autre apparition terrible qui jetait son ombre sur la façade de l'Eglise. Une créature ancienne qui lâchait un râle si cinglant que les murs de la bâtisse en frissonnaient. Un dragon. Eleanor en était bouche bée.
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Helga Adwing
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyMar 7 Déc - 18:14


Si elle était un peu hésitante, elle se décidait finalement à tendre une main dans l'intention d'allumer une bougie. En mémoire de maman, tu peux bien faire ça, pensait-elle intérieurement. Mais une voix familière lui tirait tout à coup un froncement de sourcils en s'adressant à elle. Une voix, qu'elle n'avait pas entendu depuis un petit moment sans pouvoir déterminer distinctement à qui elle appartenait sur le coup. Ce ne fut que lorsqu'elle dévisageait son interlocuteur qu'elle comprit qui lui parlait « Stanislas Kozlwoski... » Helga parlait tout bas, comme pour se rappeler un souvenir qu'elle avait cru enterré, le regard un peu éteint. Puis tout à coup... Son ton grimpa, plus énervé. Ses prunelles décochaient de nouveau ses balles de plomb habituelles alors que ses doigts agrippaient son col « STANISLAS KOZLOWSKI ?! » hurlait-elle en plantant ses yeux plein de reproches sur ce visage fatigué « Alors vous étiez là ?! » Ce traître ! Il l'avait lâchement laissé tomber au cours d'une mission durant laquelle elle devait s'immiscer incognito dans l'organisation anti-surnaturelle mais au moment fatidique, il s'était volatilisé. Et la détective s'était retrouvée seule, manquant de se faire pincer en prime. Par chance, la jeune femme était débrouillarde, encore heureux lorsque vous saviez que ces gens-là auraient pu tout bonnement l'assassiner pour éviter que leurs petits secrets ne soient découverts. La détective n'était pas frileuse des sensations fortes, bien au contraire mais elle aurait vite fait de retrouver son corps éparpillé en plusieurs morceaux « Vous vous foutez de moi ! J'avais besoin de votre aide et vous n'avez plus donné signe de vie ! » Elle rugissait comme un félin mécontent d'avoir pu être évincée à ce point. Il était très compliqué de gagner sa confiance et elle s'étonnait encore maintenant de trouver des raisons supplémentaires pour ne se fier à personne -la preuve en était avec ce satané bonhomme tout maigre. Ses mains le lâchaient enfin tandis que son ventre bouillonnait d'une rage intense « J'ai failli y rester » Ses maxillaires se crispaient, grinçant généreusement des dents.

Pourtant quelque part, même si elle lui en voulait bien au point de lui crever un œil, cette présence connue au bataillon de son ancienne vie, la soulageait. Elle ne connaissait personne ici, à part quelques têtes comme la famille Oswald. Mais Stanislas représentait, qu'elle le veuille ou non, une pièce de son passé qui lui manquait encore affreusement. Un soupir franchissait sa bouche, ne sachant définitivement pas si elle voulait lui casser les dents ou lui dire qu'elle était -un peu- contente de le voir. Non elle était définitivement trop butée et fière pour dire une chose pareille. Néanmoins, elle se calmait un peu. Au moins, cette irruption imprévisible avait le mérite de la faire redevenir elle-même -toujours aussi aimable et agréable. Une Helga tout crachée « Ca vous r'garde pas » rétorquait-elle sur une intonation à couper au couteau. S'il y avait bien une chose qu'elle détestait par dessus tout, c'était de laisser entrevoir un moment de faiblesse et elle ne lui laisserait pas ce loisir plus longtemps « Qu'est-ce que vous fichez ici ? » Là était la vraie question à son sens.

Son nez fut ensuite titillé par une odeur de cramé à sa droite. Un type venait de foutre le feu à sa cape. Déjà, qui portait encore un drap porté sur les épaules de nos jours ? Ah. En fait, beaucoup de gens si on considérait qu'Azuola considérait toutes les époques -ou pratiquement toutes. Heureusement une sorte de lézard (?) lui sauvait la mise en étouffant les flammes. La détective roulait des yeux. Les gens n'étaient vraiment pas doués sérieux Son attention se reporta directement sur le croque mitaine « Bon alors vous- » Mais un événement très fâcheux la coupait dans sa phrase exécrable « C'est quoi, ça ? » Ses yeux s'arrondissaient tandis qu'elle s'approchait du fumier qui l'avait lâché. Elle obtint vite une réponse à sa question -une ribambelle de Gardiennes fondaient sur la masse qui s'agitait dans tous les sens, se bousculant les uns et les autres. La terreur s'emparait de salle des cérémonies. Les gens hurlaient et se bousculaient, renversant au passage les multiples bougies allumées qui léchaient le sol pour générer un incendie « Putain de merde ! » Si au début elle pensait que ces créatures s'attaqueraient à la foule entière, son observation lui indiquaient sur ces âmes mortes cherchaient surtout à agresser certaines personnes seulement -dont le type maladroit et son sauveur. Ses rétines grises tapaient une brève analyse en regardant autour d'elle pour considérer les cibles -une femme rousse à lunettes, une autre tignasse de la même teinte qui semblait dopée aux hormones, et... « Cyriacus ! » aboyait-elle alors que son regard se levait vers le balcon « Merde ! » Si elle allait pour le rejoindre, elle comprenait assez vite que ces bestioles ne lui laisseraient pas l'occasion de fuir. Malheureusement, même si elle savait que son binôme d'antan était une créature, ses petits tours de magie ne lui seraient d'aucune utilité. Comment était-elle sensée affronter trois Gardiennes en même temps ?! « Allez venez espèce de connasses ! » Des flammes violettes naissaient sur ses mains levées en l'air telle une sentence irrévocable -les leçons de Cyriacus étaient efficaces finalement- mais l'une d'elle la devançait et abattait sa queue reptilienne sur la jeune femme, la propulsant plus loin contre le mur. Sa bouche se fendit sur une douleur bien palpable mais loin de se laisser décourager, la jeune femme se redressait pour faire vomir son don. Sous l'élan de l'adrénaline, son pouvoir se propulsait comme un fléau prêt à s'abattre pour mordre la créature de son anti-magie. La Gardienne sortait un cri guttural et féroce tandis que l'énergie de la bête s'évaporait. Tout tremblait autour d'eux. Un vrai bordel. Helga en profitait pour retrouver Stanislas et le tirer par le bras vers l'extérieur, aussitôt poursuivis par les bêtes invincibles « Fait chier ! Fait chier ! Fait chier ! Je croyais qu'elles étaient inoffensives putain ! Allez courez ! »

Mais une autre figure phénoménale les attendait dehors : un dragon se dressait, fière et menaçant. Elle profitait de cette présence ancestrale qui faisait barrage pour s'échapper alors que l'animal céleste se chargeait de les éclater. Elle estimait toutefois judicieux de profiter de l'alerte générale pour planquer le porte parole, derrière un muret « Bon, vous, vous bougez pas. Enfin faites comme vous voulez mais moi j'y retourne » Derechef, sans attendre d'autorisation, Helga se relançait dans la partie, s'engouffrant de nouveau à l'intérieur pour sauver le plus de monde possible. Du mieux qu'elle le pouvait, ses flammes s'abattaient sur les énormes monstres pour les perturber et réduire leur puissance magique pour les affaiblir.

« SORTEZ TOUS DEHORS »
ordonnait-elle aux citoyens, complètement perdus par cette attaque. Oui. Ce bout de femme d'une trentaine d'années n'était de base, qu'une humaine, mais une humaine qui en avait dans le froc -à bien des égards et à bien des périls aussi.
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Mélusine Lusignan

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyMar 7 Déc - 21:14

La fête des disparus
Mélusine observait tout en mangeant, récupérant par-ci par-là des informations. Elle ne savait pas comment se comporter ici en général, avait remarqué que les époques étaient mélangées en plus du côté magique. Était-ce une raison pour faire ce qu’elle voulait ou au contraire être encore plus vigilante ? Qui sait, il y avait peut-être des coutumes communes, ou des trucs à ne surtout pas faire avec telle ou telle créature… En tout cas, les vêtements brûlaient aussi bien que chez les humains… Heureusement, quelqu’un était intervenu rapidement.

La rousse se sentait presque en sécurité au milieu de cette foule, cachée au milieu de tous. Presque…

C’était bien trop beau pour durer, évidemment. Mélusine ne comprit pas vraiment ce qu’il se passait. Elle vit arriver des créatures qu’elle avait repérées assez tôt et qui étaient visiblement inoffensives. Enfin... Tant qu’on ne les cherchait pas.

Et Mélusine aurait pu jurer qu’on ne les cherchait pas. Elle en particulier. Elle ne cherchait personne ! Alors pourquoi une de ces bestioles de la mort se précipitait vers elle ?!

La rousse n’eut pas le temps de lui échapper et fut violemment projetée contre la table derrière elle. Elle se débattit tant bien que mal, ses lunettes volèrent dans cette tentative pour ne pas mourir et le reste devint flou. Littéralement.

Quelque chose percuta le monstre qui l’attaquait et la jeune femme en profita pour se faufiler hors de son emprise. Elle se mit à quatre pattes pour éviter de trébucher et tâtonna jusqu’à trouver ses lunettes.

Avec sa poisse quelqu’un allait sans doute marcher dessus ou un truc comme ça… ah non ! Trouvées ! Elle les mit sur son nez, se méfiant de ce coup de chance. Quand on avait tendance à l’inverse, c’était louche.

Ses yeux s’écarquillèrent. Devant… c’était… un … un dragon !

Ok, la magie existait, ok, les humains comme elle, sans pouvoir ni rien étaient rares mais là, elle était près d’un putain de dragon !

Là encore, pas le temps de réagir. On cria de sortir et Mélusine se retrouva emportée par une marée non humaine, luttant pour ne pas tomber et mourir piétinée. Un pas devant l’autre… un autre pas et… elle trébucha sur la nappe recouvrant la table qui avait été renversée et s’étala de tout son long. Elle eut tout juste le temps de rouler sur le côté pour éviter une chaussure qui s’écrasa à quelques centimètres de sa tête.

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Cyriacus Oswald

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyMar 7 Déc - 21:29

La fête des disparus

Cyriacus fit un doux sourire à l’enfant qu’il venait d’arriver. La petite Eleanor ne lui est pas étrangère, il est régulier qu’elle apparaisse dans son bureau pour lui parler de tout et de rien et l’inquisiteur en profite toujours pour la recouvrir de sucrerie. Elle était devenue une partie intégrante de ces lieux et il espérait sincèrement que leur porte-paroles prenait soin d’elle. Il lui caresse distraitement les cheveux alors qu’il tourne la tête vers son père qui grommelle un truc sur les petits enfants. Le plus jeune lui lance un regard confus qui fut royalement ignoré. Secouant la tête de d’exaspération, il lance un regard vers l’endroit que la petite poupée lui indique.

Oh mon dieu ! Est-ce que ce garçon a mis le feu à sa propre cape avec une bougie ? La situation fut étrangement sauvée par le Pontife en personne. Est-ce qu’il s’agit d’une personne importante ? Ou peut-être une de ses connaissances ? Le jeune homme semble curieusement à l’aise avec lui. Chose rare mais il décide de ne plus y prêter attention. Si son supérieur est là-bas, il n’y a plus rien à craindre de la maladresse de qui que ce soit.  

Il laisse alors son regard se promener dans la salle. Sa mère semblait en pleine discussion avec une de ses amies. Cyriacus ne la connaissait pas vraiment mais il sait que son père ne l’apprécie pas pour une quelconque raison. Il a même été jusqu’à enquêter sur elle. Il s’en souvient bien puisque que le soldat chargé de l’affaire avait ramené le compte rendu à lui et non au plus vieux. C’est peut-être aussi la première fois qu’il a vu ses parents se disputer également. Il a préféré rester en dehors de ça, rien de bon ne sort des colères de sa mère. La marque rouge que son père a eu pendant une semaine après ça, le lui a rappelé. Peut-être aussi le fait qu’elle a dormi à la maison pendant deux semaines aussi. Il ne veut pas imaginer Helga et sa mère en colère en même temps. C’était trop effrayant. Sa chère colocataire justement, était en train de parler avec le gardien d’Eleanor et au vue de l’expression de la demoiselle, il n’est pas sûr que ce soit très agréable.

C’est avec sursaut qu’il se rend compte de la présence du Pontife juste à ses côtés. Il venait d’apparaître de nul part comme il aime faire si fréquemment. Et ce que ce dernier lui dit, le rendit confus. Cyriacus est bien conscient de ne pas être l’inquisiteur le plus important de l’Eglise Blanche. Il n'a jamais vraiment cherché à l’être d’ailleurs. Jusqu’à récemment il faisait juste son travail, il obéissait aux ordres et ne cherchait pas plus loin comme le parfait petit soldat qu’on lui a appris à être depuis sa plus tendre enfance. Il prenait quelques initiatives par-ci par-là mais c’est parce que voir les gens souffrirent alors qu’il a les moyens de les aider lui faisait mal au cœur. C’est sûrement pour ça que son père n’a jamais arrêté de lui reprocher d’être trop gentil pourtant il n’a jamais rien fait pour l’arrêter non plus. Peut-être parce qu’il a hérité du caractère de sa mère ? Et bien que Gladio ne l’aime pas, il sait que son père aime profondément sa mère.

Ce n’est que tout récemment qu’il a commencé à changer sa façon de penser, qu’il a essayé de mettre en place toutes les pensées qui lui ont traversé l’esprit durant toutes ses années, qu’il a voulu devenir plus fort également. C’est depuis sa rencontre avec Helga sûrement, depuis ses retrouvailles avec Elix sans aucun doute. Il avait des personnes à protéger désormais, des personnes qui se préoccupe de lui, il n’est plus vraiment seul et inconsciemment ça l’avait motivé à devenir meilleur d’une certaine manière. Toutefois, bien qu’il a renforcé son entraînement, bien qu’il se fasse plus imposant dans sa fonction. Il ne se démarque pas plus de ses collègues.

C’est pourquoi il ne comprenait pas. Pourquoi de tous les inquisiteurs présents sur ce balcon, est-ce à lui que le Pontife demande ça ? Ca ne fait que quelques années qu’il est à ce poste, il est le petit dernier, celui à qui on refourgue les affaires les plus ennuyantes et malgré ses récents progrès et son entraînement intensif, il n’est pas aussi puissant que certains de ces collègues , il sait également qu’il n’est pas aussi influent que son père qui possède une autorité naturelle, la seule chose qui le démarque vraiment des autres c’est le fait qu’il est très apprécié par les soldats, les prêtres et certains croyants. C’est tout. Pour une raison quelconque, il est très populaire surtout de la gent féminine et il n’a jamais compris pourquoi. Cependant, il ne voit pas pourquoi c’est à lui que son chef s’adresse, pourquoi il place autant de confiance et de responsabilité en lui.

En plus d’être légèrement confus face à ce choix, c’est surtout le désarroi dans la voix du plus vieux qui le choque. C’est bien la première fois qu’il le voit dans un tel état, lui qui semble pourtant si puissant, si inébranlable que Cyriacus comprit rapidement la dangerosité de la situation. C’est donc avec un hochement de tête qu’il commence à donner des ordres précis. La priorité est de faire évacuer calmement les croyants tout en cherchant le danger imminent. Cyriacus mit alors son pouvoir à exécution, utilisant le moindre morceau de métal comme sonar pour repérer tout activité ou objet suspects. C’est la même technique qu’il avait utilisée contre Elix sauf que cette fois-ci, il s’était suffisamment entraîné pour la rendre performant. Bien qu’il va toujours avoir des saignements de nez et un mal de tête mais ce n’est pas grand chose en comparaison à ce qui va suivre.

Deux minutes est un temps trop court surtout dans une salle aussi bondée mais il n’a pas trop le choix que de faire le maximum pour limiter la casse. Toujours concentré sur son pouvoir, alors qu’il sert légèrement la petite Eleanor contre lui, il sentit son père bouger sûrement pour aller mettre sa mère en sécurité.

“Peux-tu mettre Helga en sécurité également ?”

Son père grommelle ce qui lui semble être un oui avant de sauter par-dessus le balcon, utilisant sa manipulation du métal pour descendre avec aisance. Il ne sait pas si son père a déjà rencontrer la jeune femme, si c’est le cas, que se soit elle ou lui, personne ne lui en a parlé mais il n’est pas idiot au point de croire que son père n’est pas au courant de sa présence. Il est même certain qu’il a enquêté sur elle, le connaissant. C’est donc à contre-cœur qu’il va devoir lui faire confiance pour prendre soin d’elle également. Par contre, pour la discrétion, son père repassera.

Finalement sa recherche fut interrompue par un message d’un soldat positionné à l’extérieur. Un attroupement de gardienne se dirige droit vers le quartier contemporain. Son sang se glace. Le Pontife qui a une vision et des gardiennes qui agissent bizarrement ? Ca serait trop beau pour n’être qu’une simple coïncidence. Toutefois, comment allaient-ils gérer ces créatures ? Elles sont censées être inoffensives tant qu’on ne cherche pas à s’enfuir de l’île mais ils sont également connus pour être intuables. Le mieux qu’ils puissent faire est de les immobiliser dans un premier temps, afin de permettre aux citoyens restants de partir d’ici. Après ils aviseront.  

Commençant déjà à rassembler les métaux présents dans l'entièreté du château, il lance un appel aux membres de l’Eglise via leurs oreillettes.

“Des gardiennes se dirigent actuellement vers nous, elles seront hostiles. Soldats ! Focalisez-vous sur l’évacuation des civils restants. Inquisiteurs! Occupez-vous de distraire les gardiennes. Notre priorité est l’évacuation et la sécurité des civils présents!”

Il ne put ajouter autres choses que les gardiennes entrent dans l’édifice par les fenêtres. Il se mit physiquement entre les gardiennes et Eléanor alors qu’il fit flotter une bonne partie du métal présent dans la pièce dans les airs. Elles étaient nombreuses. Trop nombreuse. Il vit d’énormes flammes surgir du milieu de la pièce, là où il se rappelle se trouvait la journaliste. La puissance de la femme se faisant encore plus présente. Il ne pouvait pas laisser une simple civil, qu’importe la puissance qu’elle peut avoir se battre seule.

De nombreux morceaux, d’armes et d’objets en métal apparaissent de derrière lui avant de se mettre au-dessus de la scène devant lui. Il se préoccupera plus tard des dégâts qu’il cause personnellement. Il fallait d’abord s’occuper de ce qu’il avait devant lui. Une gardienne fut envoyée avec force contre le mur et il en profita pour la clouer au mur avec de nombreux métaux. Deux s'approchent avec force de lui avec l’intention de l’attaquer mais Eleanor les fait disparaître.

Il vit ce qu’il pense être la rousse sortir par une fenêtre emmenant avec elle, trois gardiennes. Ca ne lui plaisait pas trop de la laisser sans soutien mais au vue de la situation, il imagine que c’est la meilleure chose à faire. Il fait finalement descendre chaque morceau de métal sur les trois gardiennes devant lui, sur leurs ailes pour être plus précis tout en faisant attention à ne blesser personne. Il arrive à les immobiliser avant qu’un hurlement sanglant se fit entendre. Le château trembla et il se rendit compte que lui aussi. Une peur s'immisce en lui, son instinct l’arletant d’un danger immense à proximité, il eut l’impression qu’une créature dangereuse et oubliée venait de refaire surface aux yeux de tous, prêt à les dévorer par sa colère.

L’un des gardes à l’extérieur hurle dans l’oreillette qu’un dragon était apparu et était en train de se battre contre trois gardiennes. Il ne sait pas ce que peut bien être un dragon mais il n’avait pas le droit ni le temps de se préoccuper de ça, surtout qu’il s’agit sûrement de la journaliste et qu’elle était un minimum digne de confiance. Soufflant un bon coup, il reprend rapidement contenance et resserra sa prise sur les gardiennes qui cherchent à s’échapper.

“Reprenez-vous !” hurla-t-il, “Cette créature est notre alliée ! Continuez à évacuer les civils.”

Les soldats reprennent difficilement leur travail, aidé par quelques inquisiteurs qui comme lui ont réussi à surpasser ce cri. Son père modifie quelques métaux pour les transformer en énormes chaînes que Cyriacus envoie sur les deux créatures qui volent au-dessus des civils paniqués. Il les planta contre le mur avant de s’assurer qu’elle ne bouge plus pendant un minimum de temps. Il était dégoûté de voir à quel point il pouvait se battre en symbiose avec son père sans même qu’ils aient à se parler. Il imagine que c’est dû au fait qu’il soit celui qui lui a appris à se battre.

De ce qu’il pouvait voir, il restait trois gardiennes en bonne santé, deux vers le jeune garçon de tout à l’heure où se dirigeait deux inquisiteurs et un au niveau du buffet au prise d’un de ses collègues. Il y en avait également trois autres près de l’endroit où se trouvait Helga qui semblait mal en point. Il imagine que la jeune femme y est pour quelque chose. Il échangea un regard avec son père en contrebas et souffla. Il ne sait pas s' il allait pouvoir immobiliser les autres. Il avait déjà du mal à retenir les six autres sous son emprise alors cinq de plus…

Il se retourne calmement vers Eléanor avant de lui parler. La puce a vraiment été courageuse. Il était fier d’elle.

“Eleanor ! Tu as été géniale.” fit doucement Cyriacus en lui souriant. “ Peux-tu aller te mettre à l’abri maintenant. On va s’occuper du reste d’accord ?”

Il lui fait un dernier sourire avant de s’élancer dans le vide. Et bien qu’il ait ou non la capacité d’en retenir plus n’est pas important puisqu’il va devoir le faire de toute manière.

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyLun 20 Déc - 20:38

La fête des morts

Stanislas Kozlowski


Une chose à laquelle il faut s'attendre lorsque l'on rassemble un bon nombre de personnes, c'est que quelque part malgré tous nos efforts, ça dégénère. Bien sûr, le croque-mitaine s'attend à une dégénérassions enfantine, qui se règle en quelque battement de cils lorsque l'on connaît les capacités de ce chère Pontife. Comme... Mh... Ce bon docteur déguisé en vampire qui c'est... Malencontreusement ? Brûlé la cape faisant paniquer ainsi une petite statue de toutes les couleurs. Stan n'y prête qu'un bref coup d’œil et lâche un bref soupire. Heureusement qu'il n'est pas aussi maladroit lorsque ça concerne son boulot de chercheur et chirurgien... Sinon il aurait aussitôt arrêté de lui demander ce service de l'étudier dans le vain espoir de retrouver sa force de jeunesse, la vie éternelle, plus craindre de mourir ou alors de disparaître. Comme il l'avait pré-sentie, ce bon cher Pontife intervient et il ne prête pas plus attention à cette scène. À vrai dire il était bien plus concentré sur la réaction de la détective à son égard. Il était intérieurement soulagé que sa simple présence ait été suffisante pour qu'elle soit de nouveau elle-même, elle l'agrippe par son col malgré leur différence de taille, et le sourire constant de Stan peut donner comme un air comique à cette scène. Cependant, l'ancien croque-mort et collaborateur de cette jeune détective se laisse faire. Il l'a laisse exprimée cette colère plutôt justifiée pour un humain. Il est après tout parti pour Azuola sans prévenir personne, même pas elle qui était pourtant l'humaine qui le divertissait le plus. La seule phrase qu'il se permit de placer, c'est lorsqu'elle lui annonce qu'avec son abandon elle a bien failli y mourire.

« Vous avez toujours cette incroyable capacité de vous sortir des mauvais pas, détective, avec ou sans moi. Et je suis enchanté de savoir que je n'ai pas eu tort en vous voyant, par surprise, en ces lieux toute entière. »

Intérieurement, Stanislas se prépare à être cuisiné comme à leur rencontre. Elle voudra savoir la raison de son abandon soudain, elle ne lâchera pas l'affaire et aujourd'hui, il ne voyait plus l’intérêt de lui mentir. Après tout d'après Cyriacus, elle est ici depuis un moment déjà, elle est donc familière avec le surnaturel à présent. Bien au-delà de ce qu'il lui a fait miroiter en parlant seulement des orphelinats aux expériences douteuses. Il s'apprêtait donc à lui promettre des explications quand leur conversation fût interrompu...

Par des Gardiennes.

Les yeux de Stanislas s'écarquillent, ces créatures se mettent à attaquer pas mal de monde sans aucune raison apparente, beaucoup se précipite sur le Pontife. Trois fonçaient même sur lui et Helga alors que celle-ci se rapprochait de lui. Dans l'incompréhension totale, il bafouille, mâche ses mots.

« Mais...Que...Qu'est-ce qui leur prend ? »

Il n'arrivait pas à en croire ses yeux, toute la scène qui s'offre à lui n'avait aucun sens, aucune logique. Ça ne pouvait pas être réel ! Et pourtant ça se déroule là sous ses yeux. Comme si cette attaque ne suffisait pas, alors qu'il comptait se servir lui-même de bouclier humain se sachant invincible dans le monde réel. La détective est plus rapide que lui et il reste comme figé à la vu de ses flammes violettes qu'elle fait jaillir de ses mains.

« Depuis quand vous... ?! »

Il interrompt sa phrase comprenant vite que sa venue à Azuola a fait d'elle une Neos, mais aussi par le fait qu'elle se fait éjectée contre un mur pour vite cracher des flammes plus grosses qui font hurler les gardiennes qui soudainement se mettent comme en veille. Le croque-mitaine eut à peine le temps de crier le nom de son occupation favorite d'autrefois. Le grand hall de l'Église Blanche est plongé dans un chao totale, Stan se sent vite dépassé au point de se faire traîner par la détective et emmener contre son grès à l'extérieur où ce dresse soudainement un dragon, créature mythique en voie d'extinction, à cause des humains généralement. Helga le met derrière un muret et déclare y retourner et qu'elle souhaite qu'il reste ici pour sa sécurité sinon tant pis. Encore totalement hébété par ce fiasco, il la laisse partir et regarde tout autour de lui. Il veut comprendre ce qui se passe vraiment pour mieux gérer la situation, mais il comprend vite que rien n'est gérable à présent. Il tourne autour de lui et... Il se sent totalement impuissant, inutile.

Avant, il aurait été d'une utilité cruciale ! Il aurait encaissé les coups sans avoir à trop manger, ensuite et aurait évacué tout le monde par les ombres et de cette manière aurait gagné la totale confiance du Pontife. Mais la... Qu'est-ce qu'il peut vraiment faire à part subir ? Comme pour confirmer ses pensées, il se prend un coup perdu d'une pierre destiné à une gardienne sur la tête lui laissant un filet de son sang sombre couler sur son visage. Son sourire s'agrandit dans une grimace et sans vraiment réfléchir et avec un regard perçant, il commence à prendre sa véritable forme, celle du croque-mitaine, mais il ne se contente pas de cette homme en rouge que la population d'Azuola connaissent pour ses discours, il va plus loin prenant sa réel forme plus terrifiante. Pas de sourire amicale juste un sourire sadique et sa transformation est étrangement plus lente et moins contrôler ce qui lui donne un aspect terrifiant jusqu'à la phase finale. Il saisit fermement sa canne des deux mains et l'utilise comme un club de golf pour frapper une gardienne qui passait trop près de lui. Une fois, qu'il a complètement pris sa forme originelle, il avance vers l'entrée encaissant sans broncher tout les coups, que ce soit des gardiennes ou des personnes qui le bouscule dans leur fuite. Il passe devant tout le monde sans rien dire.

Une fois à l'intérieur, alors qu'il marche déterminé à contre courant l'air de rien se prenant toujours les coups il repère la rouquine au sol. Il la reconnaît, c'est la folle dingue qu'il a connu au monde extérieur en lui faisant un cauchemar. Il l'attrape par le bras et la soulève comme il peut et l'emmène vers la porte l'invitant à vite partir d'ici sans dire un mot toujours avec son visage colérique souriant. Après s'être assuré que l'humaine est bien sortie et continue à s'enfoncer dans le hall encaissant toujours quelques coups pour faire évacuer quelque survivant. Gagner la confiance du Pontife, serrer les dents et espérer qu'il n'aura pas trop à manger de chair humaine pour rattraper toutes les blessures qu'il subit. S'il ne peut pas comprendre ce qu'il se passe, il doit alors profiter de la situation pour bien se faire voir par l'Église Blanche en sauvant un maximum de personne.   
KoalaVolant

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Dernière édition par Stanislas Kozlowski le Dim 3 Déc - 23:20, édité 1 fois
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Faltaire Parfait

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyLun 20 Déc - 23:02

Pour une fois c'est pas de ma faute

MoiLes problèmes

J'ai même pas le temps de cligner des yeux ou de demander au pyromane involontaire son prénom, qu'un mec... Débarque. Genre littéralement se matérialise devant moi. Comme ça. Okay.
Le même mec qui venait de faire son discours, avec ses airs importants et son masque... Qui me fait un peu frissonner, j'avoue. Et ça arrive pas souvent. Il y avait un truc avec ce mec, la manière dont il se tient, la façons dont il parle...

Oh et puis merde, je suis là maintenant alors autant faire un petit effort et être poli hein ?

- Salut ! Moi c'est Fal...

Je vois s'en carrer complet et disparaître après avoir tapé la discute au mec. Ah. Okay. Sympa. Plan B, désespoir de cause, j'ai au moins deux minutes pour entamer un minimum une conversation avant de me casser pour la soirée. Parceque bon, déjà que je me sens assez tâche là... J'ai déjà épuisé ma réserve de sociabilisation avec des gens chelous pour au moins le prochain siècle.




Me voilà donc à me tourner vers le type avec sa cape, médecin donc, si j'ai bien compris.
Je lui offre un sourire, naturellement sympathique (oui c'est moi) et j'ouvre la bouche pour
me présenter.

- Sal-

Et là, le bordel. Le chaos complet. Déjà y'a un bruit à péter les tympans qui résonne dans tout le hall. Ensuite je me prends une pluie de bouts de verre sur la gueule... Mais bon, je suis littéralement de la pierre et du verre donc à la limite je m'en cogne. Puis je me fais cogner, par un espèce de ... TRUC volant bien moins sexy que moi, clairement. De loin.

J'ai pas le temps de trop pondérer sur le fait que ça fait au moins 4 minutes que j'ai pas pu en placer une depuis que j'ai ramassé cette foutue bougie, que je me prends le mur. Je suis solide, mais je le sens passer, surtout les ailes.

- Mais c'est quoi ces fêtes de merde !

Ouais fallait que ça sorte un peu, que j'en place une, même au vide. Ou à ces trucs. Je sais même pas si elles ont des oreilles. Heureusement, la chose avait l'air que de ... Passer. Je réfléchis, à peu près une demie seconde, puis je vais pour chopper le mec à la cape, dans un gros câlin, lui calant ses bras autour de mon cou, sans lui demander son avis. On verra plus tard, pour les avis. Genre quand y'a pas des trucs volants qui veulent nous tuer, là.

- On s'accroche, décollage !

J'attends juste un temps assez raisonnable pour que ça monte au cerveau, et j'ouvre mes ailes. ça commençait à devenir le chaos, avec les gens paniqués qui couraient partout, et attendre trop c'était la garantie de finir piétinés. En quelques secondes, je suis en l'air. En train de profiter que les autres bestioles soient occupées avec d'autres gens pour me rapprocher de la sortie.

En bas, c'était un bazar que j'ai... Jamais vu ça de ma vie. J'avais observé, des rues blindées, des endroits étroits où les gens se bousculaient à n'en plus respirer. Mais jamais à ce niveau là: c'était une marée géante de gens. Qui s'entraînait sans respirer vers la sortie, qui avait l'air vachement moins safe, là.

Je continue à voler, esquiver autant que possible sans ejecter mon passager. Okay, redescendre près de la porte c'était pas une bonne idée. Reste les fenêtres, que les saloperies ambulantes venaient justement de péter pour faire leur entrée de cinéma là. Parceque les portes, c'est pour les gens sans imagination après tout.

- Au fait, sinon, moi c'est Faltaire.  


Pas l'habitude de porter des gens, mais je bat des ailes, pour prendre de l'altitude, essayant de rester près d'un mur en priant très fort qu'une des bestioles ne nous repère pas. Même si comme d'hab, je suis bien conscient d'être violemment voyant, ouais.
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Einar Folker

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 26 Déc - 0:47






EVENT


La fête des disparus

Qu'il est chanceux. Voilà deux braves âmes qui se portent gaiement à son secours, l’empêchant de mourir brûlé vif par sa propre bougie, tel une vilaine sorcière des temps jadis. Ça serait dommage de perdre la vie maintenant, il n’a toujours pas trouvé l’endroit où se cache les sucreries dans cette immense bâtisse, sans parler du fait qu’il voulait profiter un peu plus de la fête. Bien qu’elle semble ennuyante pour l’instant mais il fallait être patient, il paraît qu’il faut toujours un peu de temps avant que l’ambiance s’enflamme. Hé, hé. Oh, il fait de si bonnes blagues.

Ses yeux s’illuminent de curiosité en voyant l’apparence des deux nouveaux arrivants. L’un ressemblait à un robot, avec une apparence mécanique. Il n’avait jamais vu de robot avant, ni jamais parlé avec un d’ailleurs, du coup il imagine que c’est à ça que ça ressemble n’est-ce pas ? Est-ce que quelqu’un l’a créée ? A-t-il pris vie tout seul ? Comment il fonctionne ? Est-il au service de quelqu’un ? Il avait beaucoup de questions.  Il n’avait jamais pris le temps de faire des recherches dessus. Il devrait pourtant, il pourrait peut-être en construire un aussi n’est-ce pas ? Oh oui ! Ça serait génial. Il pourrait devenir son assistant. Il avait besoin d’un assistant. Ses amis les animaux sont gentils et l’aident beaucoup mais ils ne sont pas doués pour le travail manuel. Ils manquent de pouce opposable. Il allait donc devoir s’y plonger en rentrant à la maison. Il avait hâte.

Einar ne savait pas si le deuxième personnage était déguisé ou non. Toutefois, il ressemblait à un ange multicolore. Il était beau. Le jeune médecin adoré. Il avait envie de toucher ses ailes pour savoir si elles étaient comme celles de ses amis corbeaux. A moins que ce soit un costume tout comme lui ? En tout cas, il est vraiment bien fait. Il voulait savoir de quelle matière il était fait, comment il pouvait garder ses couleurs aussi vives et sur combien de temps. A-t-il un régime alimentaire spécifique ? Des habitudes récurrentes ? Il avait très envie de lui poser toutes ses questions mais le robot se mit à parler. Maintenant, qu’il y pense, il ressemble un peu à celui qui vient de parler devant tout le monde non ? Est-ce que l’Eglise Blanche emploie d’autres robots ? Il avait envie de les voir aussi. Il est tellement habitué à soigner des gens, peut-être qu’il peut aussi soigner des machines ?

“Ah ah! Merci! C’est gentil. ” dit le plus jeune de manière candide, content d’être complimenté.

Il n’était certes pas d’accord avec l’une des affirmations de l’automate (?). Il est un médecin très doué et très demandé mais il était AUSSI quelqu’un de sociable. Il est certain d’être une personne extrêmement sociable, il aime parler à différentes personnes, c’est ainsi que différentes idées lui viennent en tête mais aussi c’est une manière rapide pour apprendre diverses connaissances. C’est après tout, grâce à sa maman si il comprend aussi bien les animaux et c’est grâce à son papa qu’il s’y connait autant en médecine. Même encore aujourd’hui, il est entouré de corbeau, de son loup et d’autres animaux. Il a plein d’amis, même des humains comme Versace et Reika. Vraiment, il pense qu’il est quelqu’un de facilement accessible. La preuve, son superbe costume a eu le droit à des éloges. Il l’avait fait à la main, il en est très fier. Du coup, il est content que quelqu’un le félicite pour ça.

“ Faut pas s’inquiéter, va ! C’est pas grand chose mais c’est gentil de s’inquiéter pour moi. Tu es vraiment un gentil robot.” affirme-t-il d'un geste de la main, tout souriant.

Il avoue tout de même que ça serait embêtant s' il ne pouvait plus aller à l’hôpital à cause d’une blessure. Comment arriverait-il à récolter le sang des gens pour les étudier ? Mais pas que, il aime voir les patients et leur poser des questions pour en apprendre plus sur leur particularité. D’un point de vue médical, ça peut être d’une grande aide pour savoir comment soigner un individu qui peut ne pas être sensible à un médicament ou autres. D’un point de vue personnel, c’est tout simplement passionnant. Il ne peut pas passer à côté de ça. Non. Il ne VEUT pas.

“Trop cool!!” fit-il en voyant l’entité disparaître aussi vite qu’il était réapparu. Il aurait voulu lui poser des questions mais il imagine que ça sera pour plus tard finalement.

Le médecin voulut parler à la deuxième personne mais un corbeau fit irruption vers lui. Des gardiennes arrivent vers eux ? Est-ce une animation mise en place pour la fête de ce soir ? Mais c’est trop bien !!! Il a parlé trop vite ! Cette fête va être tout simplement fantastique.  Dire qu’il va enfin voir une gardienne de près, encore plus que quand Reika l’a emmenée en bateau. Il a tellement hâte qu’il laisse une exclamation surgir !! Il se tourne vers l’ange coloré quand finalement les créatures entrent par les fenêtres et l'envoie contre le mur.

Aïe ! Einar se mit à rire d’émerveillement. Il n’a pas de blessure majeure, un sérieux mal de tête, peut-être une côte ou deux de fêlées mais il peut facilement soigner ça. Du sang est sorti un peu de sa bouche mais il n’avait pas à s’inquiéter, ce n’est que des blessures mineures pour l’instant. Il avait bien l’intention d’aller voir de plus près. Il finit par entendre un énorme rugissement. Il ne savait pas quelle créature il s’agit mais il a compris ce qu’elle a essayé de dire. Il n’y a pas vraiment d’équivalent mais si il devait choisir ça serait quelque chose comme “Soumettez-vous à moi! ” . C’était trop cool ! Il veut voir qui est-ce qui peut faire ça, est-ce une gardienne ? Une autre créature ? Elle semble ancienne, majestueuse et semble être fière de sa puissance. Il veut la rencontrer. Comment a-t-il pu passer à côté d’une telle créature ?

Il lève finalement les yeux pour voir des morceaux de métaux fondrent sur les gardiennes autour de lui. C’était trop génial ! L’homme en haut du balcon semblait pouvoir les contrôler ? Comment fait-il ? Est-ce de la télékinésie ? Contrôle-t-il les champs magnétiques ? Ou est-ce un autre type de magie ? Il allait se tourner vers une autre personne qui ressemble beaucoup à l’autre quand il sentit l’ange le prendre dans les bras et s’envoler.

“Je vole….” fit-il d’un souffle comme pour prendre conscience de sa situation. “WAHOUUUUUU!! JE VOOOOOLEEE” crie-t-il en riant, les yeux scintillant d’émerveillement.

Il resserre sa prise autour de la gargouille, se rapprochant de lui, tout en regardant le monde en dessous de lui. C’était génial. Il a bien fait de venir ici, aujourd’hui. Il aurait regretté de rater ça. Il regarde finalement son camarade du jour en souriant joyeusement.

“Je suis Einar et tu es trop cool !”

C’est décidé. Faltaire va devenir son ami. Il va tout faire pour !

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Ava

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 26 Déc - 1:01

La fête des disparus
C’était un dragon, pas vrai !?
Ava ruminait sa haine pour les jeux de plateforme. Quelle idée lui avait pris de recréer un jeu de plateforme façon Ori pour parcourir l’Eglise Blanche façon 2D ? Ces quelques mois passés ici, elle n’avait toujours pas réussi à se trouver un occupation digne de ce nom qui pourrait l’aider à se faire du fric. Déjà qu’au lycée, c’était pas une flèche, alors lui demander de gagner sa croûte à peine sorti du bac qu’elle avait eu de justesse, c’était quand même pas crème. Aussi, pour passer le temps, et par la même, en découvrir un peu plus sur l’endroit où elle créchait - et pourquoi pas, en apprendre plus sur le monde où elle avait atterrit aussi hein - elle avait parcouru les couloirs de l’Eglise Blanche aux heures creuses pour découvrir un peu les lieux. Enfin, découvrir… raser les murs, se cacher dans l’ombre des poutres dès qu’une silhouette apparaissait. Parler à des gens ? Ava ?! Ah, non mais… la blague ! Faites rire… ahah.. ah… Bref.

Elle soupira en lâchant sa manette et regarda par la fenêtre. Elle devrait peut-être ouvrir, histoire d’aérer ? C’était pas l’hiver ici, non ? En fait, elle en savait rien. Et qu’est-ce qu’elle s’en foutait.

Récemment, elle s’était découvert une nouvelle possibilité avec ce nouveau étrange “pouvoir” qu’elle avait acquis depuis qu’elle était ici. Puisqu’elle avait la possibilité de faire vivre les images auxquelles elle pensait, ou du moins les faire apparaître comme des projections, elle avait eu l’idée de les faire “vivre” derrière l’écran. D’ailleurs, c’était carrément plus facile pour elle de reproduire des images derrière l’écran, ces images apparaissant en “projection”, une fois derrière l’écran, il n’était plus vraiment question de les maintenir en hologramme ou quoique ce soit puisqu’elle était imprimée dans l’écran. De plus, ça la fatiguait beaucoup moins parce que ces images était beaucoup plus petite et qu’elle n’avait pas besoin de voir ou d’entendre à travers elle.

C’est pour ça qu’elle avait eu l’idée de recréer un jeu simple d’apparence, un jeu de plateforme, à partir d’un auquel elle avait déjà joué. Notamment Ori… même si les jeux de plateforme était genre le truc qui la gavait. Mais elle se voyait mal reproduire un Assassin’s Creed façon Eglise Blanche. Pas sûr que ça serait une réussite… Enfin, plus qu’une réussite, par sûr que les zozios qui faisaient les gardes dans la maisonnée soit bien content d’être vu comme des templiers.

Bref.

Pour faire office de personnage sur son jeu de plateforme, elle avait reproduit pour son personnage une personne qu’elle avait déjà vu, et qu’elle avait vu de près (et ça, elle pouvait les compter sur les doigts d’une main). Elle avait opté pour cette journaliste surpuissante qui pouvait faire des bons de tarés. Du coup, un personnage comme ça était juste parfait dans un jeu de plateforme. Bon, sauf qu’elle avait un peu merdé en créant sa projection et qu’elle s’était retrouvée avec un faux airs de Ghost Rider mélangé à un bombo façon FFXIV, mais passons.

Elle se décida quand même à ouvrir sa fenêtre parce que ça sentait quand même pas la rose ici. Qui sait… ça ferait peut-être du bien ? En ouvrant, elle entendit plus de bruit que d’habitude. Comme s’il y avait foule dans le coin. Curieuse, elle commença à sortir la tête. Mais vu sa taille, elle n'allait pas voir grand chose. Elle laissa tomber mais le bruit était quand même du genre brouhaha de fête. Elle était trop curieuse.

Elle prit sa chaise et l’avança devant la fenêtre. Elle monta dessus et se pencha un peu plus sur la fenêtre. Elle aperçut des mouvements de foule au loin et sentit des odeurs de nourriture. Y’avait un buffet dans le coin ? Enfin, vu le monde qu’il semblait y avoir, c’était pas trop son dada. Elle préféra retourner devant son écran et essayer de faire les niveaux suivants.

Elle entendit le brouhaha s’éteindre. C’était fini leur réunion ? Elle finit le niveau et posa sa manette. Il faudra qu’elle réfléchisse pour créer le prochain niveau. En attendant, elle quitta son jeu de plateforme pour retourner vers son jeu favoris, et celui qu’elle avait gardé depuis son arrivée à Azuola.

Le brouhaha revint.

Elle jouait tranquillement jusqu’à ce qu’elle entende des cris. Elle sursauta et regarda ahuris la fenêtre. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

Elle se leva et se précipita à la fenêtre pour tenter de jeter un œil dehors. Elle regarda tout doucement et crut apercevoir une ombre dans le ciel. Y a des trucs qui volent ?

Soudain, une ombre cacha le soleil au-dessus d’elle et un cri strident perça ses oreilles. Elle se boucha les oreilles et son cœur battit la chamade. Une peur irrépressible l'envahit et elle paniqua. Elle ouvrit les yeux et vit…

Ok.

Elle referma la fenêtre d’un coup, tira les rideaux, et se jeta sous son lit. Lit sous lequel elle ne passait toujours pas. Elle se cogna encore la tête et se retrouva le cul coincé en l’air. Elle trépignait et gigotait jusqu’à pouvoir passer, rampa en se mangeant encore la barre de lit dans le dos et se roula en boule dès qu’elle atteignit le mur.

Elle était essoufflée, son cœur tapait fort contre sa poitrine et l’image qu’elle venait d’avoir était désormais collée contre sa rétine.

C’était un dragon, pas vrai !?
» Sherlock (www.)



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Dimma Dökkhönd

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 26 Déc - 23:02

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La fête des disparus
Un bizutage.

C’était forcément un bizutage. Ni plus, ni moins. Élodie avait parlé d’une mise à l’épreuve, toutefois Dimma savait pertinemment qu’elle savait pertinemment qu’il savait pertinemment qu’elle le prenait pour un imbécile. C’était une sorte de jeu entre eux, et force était d’admettre que cela ne lui avait pas manqué un instant. Pas une seconde. Et cette mijaurée s’en délectait. Elle savourait cette invulnérabilité que lui accordait sa position de force au sein de l’Étoile, tandis que sa situation à lui était pour le moins précaire, au mieux inconfortable.

Il avait réussi à convaincre l’autre de le laisser en vie pour l’heure, ou plutôt l’autre s’était laissé convaincre avec un peu plus de facilité qu’attendu. Dimma était supposé montrer patte blanche, néanmoins il suspectait, et très certainement à juste titre, que les plans de l’autre s’étendaient au-delà d’une simple démonstration de bonne volonté. C’était exactement ce que lui aurait fait, après tout.

Sa mission était simple. Conceptuellement. Il devait s’infiltrer dans la cathédrale de l’Église Blanche et subtiliser l’uniforme d’un inquisiteur. La moitié de ces termes, en contexte, n’avait aucun sens pour Dimma. Dans son imaginaire, il s’attendait à devoir voler une sorte de cape, de pèlerine, de chasuble, de soutane, au mieux une toge. Élodie l’avait informé qu’ici-bas, à Azuola (qu’est-ce que c’était que ce nom…), les Inquisiteurs étaient plus du type milice privée que juge ecclésiastique zélé.

De toute manière, puisqu’il n’avait pas réellement le choix, Dimma avait accepté l’ordre. C’était une mission simple, en fin de compte.

Conceptuellement.

Par un ”heureux hasard” (bien entendu), l’Église Blanche organisait un genre d’évènement officiel. C’était l’occasion à ne pas manquer pour s’infiltrer, récupérer le costume, et repartir, le tout dans une discrétion absolue. Cela ne faisait guère peur à Dimma qui, s’il n’avait plus nécessairement l’habitude de mener lui-même des expéditions sur le terrain de ce type, n’en demeurait pas moins capable physiquement et mentalement.

Et puis, cela le tiendrait loin d’Élodie pour un temps. Rien que pour cette raison, en courant, en sautant, en volant, il irait accomplir sa quête ! Quand il aurait repris les rênes de l’Étoile Rouge, il l’obligerait à porter une tenue de gothic lolita. Il avait entraperçu cela une fois dans une revue que parcourait Stirbjórn, et avait trouvé cet accoutrement si ridicule qu’il avait jugé que cela constituerait un châtiment adéquat si son bras droit faillissait une nouvelle fois à sa tâche.

Stirbjórn avait fait davantage que cela.

Dimma essaya de ne pas se perdre dans ses pensées tandis qu’il pénétrait dans l’Église Blanche en même temps que le flot continu de la foule. Pour la première partie de l’opération, il avait estimé préférable de ne pas porter son masque, qui aurait été mille fois plus facile à repérer que son propre visage. Au moment du discours de celui que Dimma ne pouvait qu’appeler l’Homme de Fer, il avait réussi à s’éclipser furtivement, usant de ses pouvoirs sans trop d’ostentation sur ceux qui l’avaient intercepter en chemin afin de leur faire oublier sa présence.

Après un moment à chercher son chemin, et avoir remis son masque, Dimma tomba finalement sur ce qui était, peut-être, une salle de garde. Il avait bien choisi son moment pour s’y infiltrer, la totalité des Inquisiteurs était présente au discours de l’Homme de Fer. Au loin, il entendit résonner les vivats et les applaudissements. Bien. Il serait tranquille.

Dimma pénétra dans la salle de garde. Grande, encombrée d’une large table et de chaises comme un mess militaire classique, une porte au fond donnait sur un vestiaire. Parfait. Il traversa la pièce et fouilla minutieusement chaque casier, chaque armoire, chaque placard, chaque coffre.

Bien entendu.

Si la totalité des Inquisiteurs était présente au discours de l’Homme de Fer, alors la totalité des uniformes également… N’y avait-il pas de tenue de rechange dans ce maudit monde, dans cet… Azuola (mais quel nom, quel nom !) ? N’existait-il pas, quelque part, quelque soldat qui eût salit son habit de fonction lors d’un repas trop goulûment avalé ?

Au bout du compte, tout ce sur quoi Dimma mit la main fut… un sac de toile. Splendide. Il avait décelé un contenant sans le contenu. Il devait deviser en urgence un nouveau plan, car une harangue publique, il le savait d’expérience, ne durait jamais assez longtemps dans ce cas de figure. Il s’assit à la table du mess, las, et, repoussant l’une des gamelles en métal du bout du doigt, réfléchit. La seule alternative qu’il entrevoyait présentement était de surprendre un Inquisiteur en patrouille, de le mettre hors de combat dans le plus grand secret, et de le dévêtir.

La porte de la petite caserne pivota soudain, et un Inquisiteur se découpa dans l’ouverture. Le temps se figea tandis que son regard abasourdi et celui de Dimma s’accrochaient. La seconde d’après, tous les couverts et les plats en métal étaient projetés dans sa direction. L’Inquisiteur s’effondra dans un vacarme de ferraille pliée, au milieu d’une pluie d’ustensiles cabossés. Dimma grimaça, se leva et se dirigea vers l’homme inconscient. Il devait se dépêcher, un boucan pareil allait inévitablement attirer l’attention. Il effleura la nuque découverte de l’Inquisiteur pour le plonger dans un sommeil plus profond encore, entreprit de le dévêtir, de fourrer son uniforme dans le sac. Ensuite il le transporta dans un casier dans lequel il l’enferma, et broya le cadenas de façon à le rendre impossible à ouvrir. Passant le sac par-dessus son épaule, Dimma prit le chemin de la sortie.

Il déboucha dans le couloir et inspecta les alentours avant de s’en aller. À droite, personne. À gauche…

Il sursauta et fit un bond en arrière.

Une énorme créature se tenait devant lui. Entre deux et trois mètres, elle se tenait légèrement courbée à cause du plafond. Ses membres difformes, sorte de lames dentelés, pendaient mollement le long de son corps improbable. Son visage mort, inexpressif, affichait des yeux au regard vide qui semblait ne pas voir Dimma, plutôt passer à travers lui. Véritablement désemparé, Dimma recula d’un pas mal assuré. La créature fit un pas en avant. Un filet de sueur froide coula le long de son échine.

Mais qu’était donc cette chose-là ?!

Son instinct lui hurlait de ne pas rester là, toutefois ses jambes étaient résolument vissées au sol. La… l’entité l’observait, comme un prédateur examinait sa proie avant l’assaut. Dimma avisa une porte de l’autre côté du corridor. Oui, peut-être que cela pouvait fonctionner…

Lentement, il déplia son bras libre le long du corps, se concentra sur la porte, et bougea les doigts subrepticement. La porte se déverrouilla, pivota sur ses gonds. Il ferma le poing. La porte claqua avec fracas. La créature détourna aussitôt la tête en direction du bruit.

C’était le moment.

Dimma prit ses jambes à son cou et s’enfuit dans le couloir. Il n’eut pas besoin de se retourner pour deviner que le monstre s’était déjà lancé à ses trousses, toutefois sa diversion avait dû lui octroyer quelques secondes d’avance inestimables. Il eut une idée pour semer son poursuivant, et il s’engouffra sans prévenir dans une nouvelle pièce. Il referma la porte derrière lui en la claquant et porta l’oreille au vantail. L’abomination ne s’arrêta pas de courir et passa devant l’issue.

Dimma s’autorisa un soupir de soulagement, lâcha son fardeau, qui chut dans un bruit sourd et mou, et se retourna. Il se trouvait désormais dans une chambre, ou un dortoir. Les rideaux étaient tirés, une télévision à laquelle était branchée une console de jeu était allumée. C’était bien le dernier endroit où il s’était attendu à trouver de l’électricité, mais parfait, cela lui servirait indubitablement.

Ce ne fut qu’après cet examen sommaire qu’il remarqua enfin la plus grosse incongruité, et non des moindres de surcroît, car une femme essayait de se cacher sous le lit, son séant fièrement dressé dans les airs. Les gens d’ici avaient vraiment des coutumes curieuses. Les mains dans le dos, il s’approcha de la croupe si effrontément élevée, et toqua dessus exactement comme il aurait toqué à une porte.

— Il y a quelqu’un ?

En réponse la porte, la vraie, craqua sur ses gonds. Il virevolta. Quelque chose essayait d’enfoncer le battant sous des assauts répétés. La créature.

Mince.

Il tapota de nouveau la courbe glutéale, avec toute la délicatesse possible qu’une situation aussi critique l’exigeait.

— Sans vouloir vous déranger, charmante inconnue, je crains que nous ayons un souci.

Une lame traversa la porte, créant une fente au travers de laquelle Dimma put très distinctement percevoir l’œil mort et vide de la créature.

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyDim 2 Jan - 19:25

Les mèches d'un roux flamboyant glissaient entre ses doigts. Délicatement, elle les peignait pour en faire une tresse très soigneuse pour habiller ce visage qui se colorait rarement d'émotions ou même d'expressions. Versace s'appliquait à capter chaque cheveu rebelle qui souhaitait lui échapper pour les glisser dans la natte qui ornait le crâne de sa traqueuse favorite « Hmmm... Tu as vraiment de très beaux cheveux Lucciana » Sa pulpe venait les caresser gentiment sur une tendresse infinie. A chaque passage, cette tignasse dégageait une fine odeur de fleur d'oranger qu'elle appréciait particulièrement. Cette fragrance la rassurait. Elle signifiait que son sbire n'était jamais très loin d'elle pour la seconder si elle en avait l'utilité. La goule aimait beaucoup cette femme et ce, pour une première raison évidente : elle était efficace et fiable. Son don de l'esprit était d'une dangerosité sans pareille pour quiconque croisait ses rétines et tombait sous son envoûtement. La manipulation était le point fort de Lucciana. Elle pouvait dessiner dans la tête de ses cibles des ordres qu'elle pouvait soumettre avec une aisance déconcertante, quitte à leur faire faire n'importe quoi -même l'acte le plus infâme.

Son buste se penchait légèrement sur le dos de la jeune femme pour respirer le parfum qu'elle dégageait « Tu sens... ce chaos passionné dont je suis friande » La garde du corps frissonnait à ce contact presque imperceptible. Si elle respectait énormément Versace et qu'elle lui vouait une loyauté sans failles, elle ressentait également cette crainte qui la traversait parfois. Sa supérieure était aussi imprévisible que le vent -tantôt calme, tantôt déchaîné. Elle n'avait jamais su dire si le bras droit de l'Ordre Sainte Emeline l'appréciait vraiment ou si un jour, elle la dévorerait. Un sentiment mitigé qui la faisait quelques fois trembler. Peut-être que justement, elle l'appréciait tellement qu'elle pourrait l'engouffrer. Un amour de goule, pervers, sadique et terrifiant, auquel ironiquement elle s'était attachée et qu'elle acceptait. Elle lui devait sa vie, son existence. C'était Versace qui l'avait secouru dans les bidonvilles alors que des humains l'avaient mutilés jusqu'au sang. Lucciana les maudissait. C'était à cause d'eux que de nombreux magiciens étaient morts, de l'époque où elle venait. Elle mettait donc un point sur son honneur, d'être fidèle à celle qui l'avait récupéré et donc de suivre ses projets de destruction. Au fond d'elle, la sorcière de l'esprit savait que sa place auprès d'elle était particulière contrairement aux autres -et cela lui plaisait, même si par moment, elle sentait que sa cheffe était loin de tout lui confier. Une certaine distance les séparait, malgré sa proximité quotidienne « Madame. Vous ne voulez pas aller voir de plus près ce qu'il se passe à l'Eglise ? » La goule gardait le silence un instant tandis qu'elle se reculait en souriant « Pour quoi faire ? Ne trouves-tu pas cette place idéale pour admirer le spectacle ? »

Perchées toutes les deux sur la branche d'un arbre centenaire, sa tête pivotait sur le côté vers ce triste incident qui se produisait. Au loin, un brasier germait dans le ciel tandis qu'un dragon rugissait sur le toit. Les hurlements se soulevaient comme un écho féroce en proie aux flammes et au désespoir. Un ricanement léger franchissait ses lèvres tandis qu'elle portait un doigt à sa bouche « Ces flammes sont presque aussi belles que tes cheveux » Ses paupières se plissaient, dangereuses et inquiétantes, en direction de Lucciana dont les traits restaient forgés dans le marbre « Vous ne trouvez pas cela étrange que des Gardiennes attaquent ainsi ? Nous n'avons jamais eu de problèmes avec elles » Un soupir las s'esquivait de sa gorge tandis que son regard s'empourprait d'une malice sournoise « Voyons Lucciana. Ne sois pas aussi dupe. Observe donc... » Son menton se levait pour désigner les bêtes folles qui s'acharnaient à vouloir tout détruire... Enfin... « Si tu regardes bien, tu verras que nos chères amies les Gardiennes s'en prennent à des personnes en particulier. C'est là tout l'important. La question qu'il faut se poser toutefois est : Pourquoi eux ? Malgré les apparences, cette attaque est très coordonnée » Sa main attrapait la paume de sa fidèle, rivant ses prunelles à la lueur rougeâtre sur elle « Les Gardiennes n'attaquent pas. A moins que quelqu'un ait trouvé le moyen de les contrôler ou tout simplement, de jouer avec notre esprit, tout comme toi » Les yeux de Lucciana clignaient d'un étonnement bien palpable « Vous croyez que tout ceci n'est qu'une... mascarade ? Pourtant tout a l'air si réel... » « Évidemment sinon ce ne serait pas drôle ! » s'esclaffait-elle en riant aux éclats « Je ne sais pas encore qui est cet individu mais... Je compte bien le découvrir. Après tout, s'il s'en prend à l'Eglise Blanche, j'estime que je pourrais peut-être m'en faire un allié » Ses rétines se perdaient sur l'horizon, admirant ce désastre qui se levait comme une furie « Il faudra garder un œil sur eux à l'avenir, sur les cibles visées. Cela ne peut pas être une simple coïncidence. Surtout celle-là. Magnifique créature, n'est-ce pas ? » Le cri du dragon se prolongeait, fort et intense, comme un appel à la bataille « Einar est là-bas. Vous ne souhaitez pas le récupérer ? » « C'est un grand garçon. Il s'en sortira » Il était vrai qu'elle appréciait ce médecin complètement taré mais de là à intervenir... Ce serait une perte de temps d'autant plus qu'elle ne doutait pas de sa capacité à s'en tirer. Pour l'heure, son objectif était surtout de comprendre la situation dans son entièreté « Laissons les brûler, peut-être y'aura t'il des restes qui sait... »

Oui. Il fallait qu'elle comprenne et surtout, qu'elle tire profit de cette situation pour y mettre son grain de sel. Mettre toutes les chances de son côté pour pulvériser la race humaine, l'Eglise ainsi que ce monde hypocrite et vicié par la trahison et la disgrâce. Versace les enverra tous dans un Enfer dont personne ne ressortirait indemne « Tout ceci me donne faim » « Nous avons mangé il y a une heure votre Altesse »

Pourquoi son estomac grondait-il donc toujours autant ? C'était insupportable mais la catastrophe qui se produisait sous ses yeux, la réconfortait tout de même quelque peu.
:copyright:️ DABEILLE


Dernière édition par Versace le Mar 4 Jan - 21:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptyLun 3 Jan - 13:48

Alméras
Hélianthea

La fête des disparus
Les fêtes et les discours, elle détestait cela vraiment, elle avait essayé de négocier avec son patron, il n’avait pas besoin d’elle pour cette célébration, mais la parole du Pontife était sacrée et on ne contredisait pas celui qui donnait de l’argent, non-mauvaise idée. C’est donc resignée, mais bien habillée, elle avait fait l'effort de venir dans un blazer et avec un manteau abordant fièrement aux niveaux du cœur le blason de L'Église Blanche, qu’elle y’alla. Vraiment qui a eu l’idée de organiser ce discours dans cette église tant de monde dans cette petite pièce si jamais elle mettait la main sur celui ou celle qui avais eu cette merveilleuse idée, elle lui promettait des années de souffrance, elle se mis loin de la foule qui commençais déjà à s’agglutiner au milieux pour écouter religieusement son patron qui faisait des grands geste pendant son discours et elle aperçue Monsieur Kozlowski, le porte-parole de l’Église, dans la foule et au niveaux du balcon se trouvait Monsieur Oswald, l’Inquisiteur, elle soufflât il y’avais tout le monde et elle aurais pu s’éclipser mais elle sentais le regard persistant d’un des nombreux soldats sur elle. Est-ce que son patron ne lui faisait pas confiance à ce point-là ?
Tout se passait bien jusqu’ici enfin bien pour une célébration pleine de mode et qui promettait de s’étendre sur des heures, mais les gardiennes n’étaient pas de l’avis de la fête, elle était venue à 15 se répartissant sur les différends membre de l’Église, d’autre visiteur et les invités .
- Mais putain! Qu’elle idée de merde! Je déteste vraiment les fêtes! Râla
t’elle, mais heureusement aucune d’entre elles n’avaient vraiment l’air de s’intéresser à elle, d’abord elle pensa à s’enfuir, mais quand elle vue le nombre de gardiennes se dirigeant vers son patron elle n’hésita pas une seconde à plonger dans le peu d’ombre de la salle elle pouvait remercier les invités pour une fois. Sans trop de difficulté, elle arriva à niveaux du balcon en voyageant dans les ombres des invités notamment dans celle d’un dragon et quand elle sortit des ombres, derrière le pauvre garde qu'elle effraya au passage, elle vit la petite poupée qui traînait avec Monsieur Kozlowski, presque tout le temps, absorbé deux gardiennes dans un portail, elle rigola :
- Mon Dieu ce timing!
Elle regarda autour d’elle et vi que les ombres des soldats de la petites, du Pontife et de Monsieur Oswald, et elle avait bien sûr oubliée son katana, Hélanthea se demanda si elle était bien utile dans cette bataille, elle gueula aux soldats
- Merde, quoi bougez-vous, mettez le Pontife à l’abri.
Oswald retenait cinq créatures avec du métal une personne en emmena trois autres dehors avec elle, il n’en restait que trois gardiennes. Elle sauta du balcon et se réceptionnant en une roulade atterrissant pas loin du buffet, elle vit l’une des créatures proches d’elle et l’ombre du buffet lui
fournissait suffisamment d’énergie enfin elle espérais.
- Entre-toi et moi ma grosse. J’improvise un max! Et toi là ! Dit-elle en désignant le soldat. Dégage-toi de son emprise et file moi ton arme.
Elle ramassa plusieurs couteaux qui se trouvaient sur le buffet et en lança un de toutes ses forces à fin d'attirer la concentration de la créature sur elle, entre temps, elle réceptionna l'arme du malheureux soldat, et une fois cela fait elle se dirigera vers l'extérieur toujours en lançant des choses sur la bête pour qu'elle reste concentrée sur elle.


Dernière édition par Hélianthea Alméras le Ven 20 Mai - 14:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptySam 8 Jan - 0:51

❝Scandaaaaaaaaaaaaaaaalle ! ❞REVOLUTION ! Les affiches, le discours du Pontife... Tsssss tsss tss tss tss. Monsieur, aurait-il entendu les vilaines choses que l'on raconte sur lui ? MOOOOOOOOOOOOOOOOOOSIEUR, commence-t-il à craindre pour son petit trône doré de vilain pas beau ? Je ne serai pas le r... Gérard de la Giroude, si je me prive d'assister à cette mascarade ! Et pourquoi pas y mettre mon petit grain de sel, là comme ça, juste par amitié. Parce que je suis un mec, euh ahem, vieil homme sympathique ! Le petit chapeau impeccable, les cheveux gris en arrière, ce petit regard plissé au point qu'on en croit que j'ai les yeux fermé. Le beau petit costume qui sent la poussière, la posture qui témoigne d'une sagesse de l'âge... Je suis parfait... COMME TOUJOURS MON GRAND ! JE SUIS LE R... GERARD BÉBÉ ! Gérard, il a la classe, Gérard il est charismatique, Gérard, il est discret, Gérard, il est parfait pour se fondre dans la foule l'air de rien. Seul Gérard peut m'aider à mener à bien ce que je compte faire.

Bla bla bla bla dit le Pontife chérie.

Je crois que le plus dure ça a été de me retenir de lui hurler ''enlève ton masque mon cochon ! Histoire que l'on puisse voir ta bouille de traitre !''. Bah oui ! Le MASQUE ! Outil idéal pour empêcher QUI QUE CE SOIT de lire sur les expressions du visage. Pontife, tu es et seras toujours un très mauvais acteur à cause de ce masque. Une fois le blabla terminé, je regarde autour de moi et repère quelques personnes avec un petit sourire aux lèvres. Pour jouer le jeu jusqu'au bout, je prends une bougie en mémoire d'une Géraldine imaginaire l'allume doucement et la pose tremblotant par l'âge sur le tréteau en mémoire des disparus. Tout à l'air de bien ce passé, de trop bien ce passé. Une fois de plus le bon cher petit/grand Pontife allait avoir ce qu'il souhaite.

Bien heureusement, je suis là.

Ça manque d'ambiance, d'action, DE VÉRITÉ ! C'est alors que je commence ce beau spectacle. Les gardiennes surgissent des fenêtres et s'attaquent à plusieurs personnes au hasard que j'ai repéré, mais je concentre majoritairement l'attaque sur mon amis le Pontife. Je suis sûr qu'il va adorer, aimer, s'éclater. Bien que ce ne soit pas le but premier. Et PARCE QUE je suis beau, parfait, intelligent et... Je ne dirais pas la suite. Le chaos, comme je les aime, se met très très vite en place ! Je tourne autour de moi-même prenant un air choqué et ahurie. Je fais mine d'avoir peur n’éveillant aucun soupçon. Ah là là... Qu'est-ce que je suis bon acteur ! PRENEZ EN DE LA GRAINE ! PERSONNE NE CAPTE QUI JE SUIS, CAR PERSONNE ICI NE LIT DANS MES PENSÉES ! Et si c'est le cas... Je doute qu'il survive. Paix à son âme, s'il en a une et si quelqu'un a lu mes pensées. Je me relève et prends un air grave et acclame haut et fort de sorte qu'un maximum de personne m'entende.

« LES GARDIENNES SONT EN COLÈRE ! En colère contre l'injustice de leur propre mort ! En colère contre celui qui leur a volé la vie trop tôt ! »

Je me tourne vers mon public en tournant sur moi-même les bras écarte vers le bas sur le côté (oui, c'est important que je précise) et tente d'avoir au moins vocalement leur attention.

« Il fallait s'y attendre ! Comment ose-t-il faire une commémoration des personnes qu'il a tuées sans vergogne !? Sans une once de sentiment ! Comment ose-t-il prétendre être à l'écoute et compréhensif du peuple alors qu'il prend leur vie sans aucune forme de procès !? Rien n'est sincère dans cette action ! IL NOUS MANIPULE !  »

Pour donner un air plus convaincant et dramatique, je commence à citer des noms totalement au pif en désignant du doigt quelques gardiennes que j'esquive agilement pour un vieillard. Le style, la classe, même en vieux. C'est moi bonsouar...

« Géraldine ! Edgar ! Steven ! Alice ! Candayce ! Reiji ! Michel ! Thibalt !
C'est LUI qui les a tués ! Et ils réclament vengeance ! Leur réaction sous forme de gardienne le prouve ! Il en témoigne ! Il se forme devant nous comme une évidence ! »


Je lève les bras en l'air comme pour crier au scandale.

« ELLES SONT EN COLÈRE ! NOUS DEVONS LES VENGER POUR NOTRE SALUT ! NOTRE CONSCIENCE ! »

Voire notre survie ! Mais ça ferait peu être un poil trop. Puis j'attire assez l'attention comme ça, à quelques-uns du moins j'improviserai en fonction de comment ça se passe. L'avantage du chao, c'est qu'il me réserve tout le temps de surprise... Et... J'adoooooooooooore les surprises ! J'enrichis parce que c'est ce que ferait un révolutionnaire qui a connu la guerre comme Gerard. Je lève le poing et acclame encore sous cette même voie charismatique et sage de papi.

« REVOLTONS-NOUS MES FRÈRES ET SŒURS ! TOUS, ENSEMBLE, NOUS RENVERSERONS ENFIN CETTE DICTATURE QUI A TROP DURÉE ! »

Alors ? Pontife ? Qu'est-ce que tu en dis ? Qu'est-ce que tu vas faire pour rattraper tout ça ? Une autre fête avec un autre discours ? AH ! Vas-y mon cochon, épate moi, épate Gérard ! Essaye d'épater plus la galerie que moi !  Oh oui... OH OUI IL EST BLESSÉ ! AH AH AH AH AH! Euh... Wait...

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MessageSujet: Re: EVENT / La fête des disparus   event - EVENT / La fête des disparus EmptySam 8 Jan - 0:52

❝ L'ordre et la paix à Azuola. ❞La fête des disparusExactement ce qu'il avait vu se produisit, sauf que cette fois-ci, il percevait enfin la cause de ce trouble en face de lui. Il avait beau tout voir de ses propres yeux, il peinait à y croire. Les gardiennes, d'ordinaire inoffensives, attaquaient plusieurs personnes au hasard, sans aucune raison. La seule façon de les rendre agressives, la seule et unique méthode, c'était que Shën fût en danger. Ce qui, a priori, n'était pas le cas, autrement le Pontife aurait eu présentement d'autres priorités. Là, cela sortait de nulle part.

Très vite, trop vite, tout échappa à son contrôle. Une majorité des gardiennes se dirigea vers le balcon, plus précisément vers lui. La petite Eleanor en absorba deux, Oswald dispersa ses hommes et en immobilisa avec l'aide du métal, Kozlowsky, à sa plus grande surprise, fit évader une partie de la foule, avec celle qui l'accompagnait. La petite nouvelle (quel était son nom déjà?) en attira une à l'extérieur. Rien n'allait, rien n'était encadré, sous contrôle, cela ne pouvait que mal se terminer... surtout avec un dragon gigantesque sur le parvis de l’Église !

Il avait même été tenté de rendre une visite éclair à Shën, pour comprendre ce qu'il se passait. Il évaluait à présent la situation dans son ensemble, il prévoyait ce que la déesse lui aurait dit, et elle n'est en rien responsable. Les gardiennes étaient remontées contre lui tout particulièrement, c'était une certitude, et leurs attaques incessantes l'obligeaient à se téléporter régulièrement pour se tenir hors de portée de leurs mains en forme de lames.  Pour la toute première fois depuis son arrivée à Azuola, il ne savait pas quoi faire. On ne pouvait pas détruire les gardiennes, et les immobiliser ne ferait que repousser l’inévitable. Alors qu'il s’apprêtait à utiliser sa source d'énergie pour tenter de se défendre contre d'autres gardiennes qui le pourchassaient, une scène intrigante capta son attention : le petit médecin irritant porté par la gargouille multicolore qui s'envolait et percutait de plein fouet une fenêtre brisé, comme si un panneau invisible et indestructible s'était dressé entre elle et la liberté de l'extérieur.

Heurter une fenêtre brisée ?

Il abandonna l'idée de se défendre et se téléporta de nouveau. Assister à une scène aussi absurde donna l'effet d'une claque au Pontife. Il se maudit de ne pas avoir compris cela dès sa vision. Il saisissait enfin ce qui était en train de se produire, il connaissait même le nom du responsable de tout ce chaos innommable. C'était sa marque de fabrique, c'était une chose dont il l'imaginait très bien capable, non seulement en puissance, mais aussi en personnalité. Il ne voyait que la réalité lorsqu'il prédisait le futur, toutefois le danger était visible pour tous, mais il n'était pas réel ! C'était pour cette raison qu'il ne voyait pas les gardiennes dans ses prédictions ! C'était pour cela que la gargouille s'était cognée (relativement comiquement, il l'admettait) contre une vitre brisée ! Rien de tout cela n'était réel, aucun danger ne les menaçait vraiment hormis eux-mêmes. Tout cela... n'était qu'une puissante illusion. Et il n'y avait qu'un personnage capable de réaliser une telle prouesse à Azuola, mais comment le faire comprendre au peuple en panique ? Comment se faire écouter, n'était-ce qu'entendre ? Et surtout comment mettre un terme définitif à tout ce cirque ? Où se cachait donc le responsable ? Il savait qu'il était forcément sur place pour pouvoir admirer le ''spectacle''. Il savait aussi que, masqué à travers l'épaisse couche de ses illusions, il n'employerait pas son apparence la plus connue.

Un homme était en train de crier, de beugler pour couvrir le vacarme de la cohue. Il l'accusait d'avoir assassiné nombre d'innocents, ce qui provoquait la fureur d'outre-tombe de ces mêmes morts.

Absurde. Totalement absurde. Les gardiennes n'étaient que des corps, des cadavres vides, de la chair réanimée à la manière d'un automate. Elles ne pouvaient pas penser. Les âmes des défunt étaient auprès de Shën. Le Pontife reposa alors ses premiers soupçons sur lui et décida d'agir. Il cessa enfin de bouger, feignant la fatigue, et laissa venir les gardiennes sur lui. Il vit d'avance la réaction de son suspect, il jubilerait lorsqu'il se ferait transpercer. Il se téléporta alors vers lui, sans parvenir malheureusement à esquiver à temps l'attaque prédite. Il serra les dents et se répèta à plusieurs reprise, murmurant :

« Ce n'est pas réel... Ce n'est pas réel... Cette douleur n'est qu'une illusion... »

Très convaincante, réaliste jusqu'à en avoir la douleur. Il agrippa le vieil homme et le souleva à la hauteur de son visage.

« Hastur, mets un terme à ta grotesque représentation céans. Ne prétends pas t'exprimer au nom de victimes si c'est pour faire souffrir des innocents ! »

Il maintint sa prise, les dent serrées presque au point de les fendre, sentant encore la douleur de sa blessure, et il ne le lâcherait pas tant qu'il ne mettrait pas fin à toute ces illusions qui semaient la panique dans la cathédrale de l’Église. Mais ses visions lui montraient que ce ne serait pas aussi simple qu'il le souhaiterait. Bien entendu...

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