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 Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018

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Helga Adwing
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MessageSujet: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 16 Mai - 22:39

Sur les traces d'un meurtre inhabituel Là où tout commence Helga Ardwin & Stanislas Kozlowski Ses ailes vibraient pour atterrir sur la surface du bureau. D'abord timide, elle avançait d'un pas incertain en observant ce qu'il se passait de ses multiples globes. D'un petit bond habile, elle élit domicile sur le papier qui traînait là et se sentant plutôt à son aise, y fit sa toilette en frottant ses petites pattes. Puis soudainement, dérangée par un mouvement brusque dont elle perçut une offense, la mouche prit son envol là où elle ne risquerait pas d'être écrasée.

Helga râlait à ce bourdonnement désagréable alors qu'elle analysait les informations laissées à sa disposition par la police locale. Un meurtre avait eu lieu quelques jours auparavant et les parents de la victime étaient venus la consulter pour mettre en lumière les circonstances de son assassinat. Elle avait l'impression de revivre ce terrible épisode de son passé qu'elle aurait préféré ignorer le restant de sa vie mais le destin ne faisait que lui remettre sous le nez indirectement. Quelle plaie. Au début, notre détective privée avait bien proposé à ces individus meurtris par la souffrance d'une telle perte de laisser les autorités faire ce travail. Mais sa réputation, bien que provenant d'Atlanta c'est à dire à l'autre bout du monde pour cette île qu'était la Nouvelle-Zélande, l'avait précédée. Bien-sûr, cela n'était pas la seule raison pour laquelle Helga avait accepté. Une enveloppe contenant une belle somme d'argent qu'elle ne pouvait ignorer était à la clé. Ce métier aussi ingrat qu'intéressant ne l'épargnait pas de devoir mettre du beurre dans ses épinards de temps en temps.

L'inconvénient était que les forces de l'ordre lui avait strictement interdit d'avoir accès à la scène de crime, elle ne disposait donc que de photographies, de données élémentaires comme l'heure du décès, l'endroit, le type d'arme, l'état du corps... La jeune femme avait également établi un profil psychologique abstrait grâce à la famille qui lui avait fourni des caractéristiques élémentaires comme son caractère, sa personnalité, ses habitudes, ses activités et ses fréquentations. Grâce à une collaboration étroite avec la police, elle était parvenue à obtenir une liste d'indices probantes -non sans difficultés- comme des empreintes, son cercle relationnel mais aussi... Une analyse très perturbante de son codage génétique pour vérifier l'identité du bonhomme. Helga avait tenté de retourner cette étrangeté dans tous les sens dans sa tête, n'en croyant pas véritablement la conclusion. Très terre à terre, il lui était compliqué d'arriver à l'évidence que la victime n'était pas totalement... Humaine. Ce n'était pas faute d'avoir essayé toutes les hypothèses possibles et imaginables mais sur ce point, elle se sentit vite dépassée. Des scénarios tous plus frivoles les uns que les autres lui avaient traversé l'esprit. Elle regardait sûrement trop de films ou lisaient peut-être trop de livres mais jusque là, c'était bien les seules notions culturelles qu'elle avait sur les mentions surnaturelles. Ô grand jamais, elle n'aurait pensé que cette situation plus que bizarre puisse lui arriver un jour mais c'était aussi cela la beauté du métier : la découverte.

Sa langue glissa entre ses fines lèvres pour les humecter, se rendant compte que cela faisait bien cinq heures qu'elle passait tous les éléments au crible. La police avait déjà interrogé et fait le tour de ses relations plus ou moins éloignées mais elle mettait un point d'honneur à les imiter en espérant être plus maline qu'eux. Quelque chose clochait dans cette affaire. Il était impossible que les analyses soient truquées, les techniciens scientifiques avaient procédé à plusieurs batterie de test pour avoir la certitude du résultat. Le même tombait à chaque fois : ses séquences ADN manifestaient bien la présence d'un gêne de profil animal et plus précisément reptilien. Est-ce que des types peu scrupuleux s'amusaient à créer des hybrides par ici ? Cette expérience aurait mal tourné et ils auraient décidé d'abattre cet homme froidement ?

Putain mais Helga on n'est pas dans les X-men !

Agacée, elle jeta le dossier sur la table d'un geste nonchalant avant de rabattre son dos au fond de son siège tout en croisant les jambes. Ca tenait même pas debout. Si une telle organisation existait, ces cons là auraient ramassé le corps par soucis du secret, à moins qu'ils aient été dérangé par des témoins aux alentours. Ce qui en soi, démontrait une forme d'incompétence et de désorganisation totale. Il fallait être sacrément cramé du cerveau pour ne pas prendre ses dispositions. Son regard argenté se dirigea ensuite vers la fenêtre, constatant des nuages apparents qui flottaient dans un ciel gris menaçant de jeter une pluie torride sur le continent. Cette météo était à l'image de son humeur actuelle : morose. Cette réflexion lui donna soudainement envie de se mettre à l'attaque.

C'était l'heure de sortir.

Alors elle écrasa son mégot dans son fidèle cendrier et claqua la porte derrière elle. Au moins il y avait du bon dans l'extinction d'une partie de la population : vous aviez moins de monde dans les transports en commun. Arrivée à sa destination, elle hâta le pas vers l'endroit qui semblait être le dernier lieu visité par la victime. Les pompes funèbres. C'était à peine si elle s'était retenue de rire quand elle avait mesuré cette ironie à son comble. Mais elle se devait de s'y pointer car le propriétaire de cet endroit avait été son dernier entretien avant de crever. Elle se demandait d'ailleurs bien pourquoi. Il n'y avait eu aucun décès dans ses connaissances apparemment. Quelle était la nature de cette visite juste avant son décès ? Helga était prête à mettre les choses au clair.

Sa silhouette glissa alors sur le perron devant la « boutique » qui même de l'extérieur, ne la ravissait pas tellement. Mais qu'importe, une clochette annonça sa venue au gardien de la mort. Toutefois, elle ne vit personne à l'accueil.

Super.

Dans l'attente, elle se permit donc de visiter la pièce principale principalement composés de cercueils, tombes, fleurs en plastique, plaques...

Bienvenue au palace de Dracula, que puis-je faire pour vous ? Un petit nid douillet pour pourrir tranquille, ça vous tente ? Ne pouvait-elle s'empêcher d'ironiser tout bas avec un rictus railleur au coin de la bouche. Pourtant, même si ses prunelles ne voyaient personne aux alentours, une sensation étrange comme un souffle sur sa nuque se fit sentir comme si une présence invisible la jaugeait tapie dans l'ombre. Cette impression la fit secouer ses épaules pour chasser ce frisson.

-Faut vraiment que tu te reposes ma pauvre femme, murmura t'elle pour elle-même.

C'était alors qu'un bruit strident, comme une porte qui s'ouvre sur les bas fonds de l'âme, retentit dans ses oreilles alertes. Pas trop tôt, elle allait enfin pouvoir rencontrer quelqu'un qui bossait ici.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 16 Mai - 23:00


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
Comment la détective et moi, nous nous sommes rencontrésStanislas Kozlowski et Helga AdwingStanislas a faim… Trop peu de gens meurs pour assouvir sa faim, d’un côté, c’était une bonne chose, car ça assure la conservation de la race humaine et lui garantie un possible retour au pouvoir plus tard… Mais de l’autre, son corps déjà assez maigre comme ça, crie famine depuis plusieurs jours. Et il a beau ne pas pouvoir en mourir et ne pas avoir de blessure à refermer par la consommation de la chair humaine… La famine, la faim, ça reste douloureux. Dans un sens, il pourrait presque bénir ce sourire constant qui cache cette douleur, son corps reste bien fait après tout. Il a ses défauts comme tout, mais il a aussi des qualités non-négligeables dont notre croque-mitaine s’y accroche fermement, lui offrant une confiance en lui et en l’avenir par ses plans en cours… Pour lui, si on s’en donne les moyens la roue de la vie peu tourner de nouveau en notre faveur et il y travaille patiemment dessus. Avoir la confiance totale des membres du Grand Conseil y compris la présidente. Se montrer comme bon et bienveillant pour les humains. Éliminer tout nuisible qui peut nuire à la paix et cohabitation avec les Hommes, comme la Guilde par exemple. Faire germer doucement et sûrement l’idée que ce cacher n’est pas la meilleure solution. Et enfin proposer la solution de cohabitation créatures et humains sans que personne n’a à se cacher. Où chacun sera enfin lui-même sans crainte et où il sera acquis pour tous que le croque-mitaine existe ce qui lui fera retrouver sa puissance d’autre fois. Il fera régner la paix simplement en faisant ce qu’il avait jadis toujours fait : dévorer les vilains.

En attendant, il fallait patienter, guetter les opportunités qui s’offre à lui pour gagner plus encore la confiance du Grand Conseil et aussi avoir un peu plus d’information sur les nuisible à son plan qu’est la Guilde. Il a déjà fait ce qu’il avait à faire, une réunion avec ses consultants, sympathisé avec quelque humain… Il est même parvenu à faire germer l’idée à l’un d’eux de créer une secte à la gloire du croque-mitaine. Le comble de cette idée, c’est que Marion, l’humain qui mettra naissance et cette organisation ne croit pas en lui, ce qui conserve son devoir de représentant à ne pas se révéler son identité et protéger celle des créatures uniques. Et on ne pourra pas l’accusé au complot car… Ce n’est pas lui qui en a pris la décision et après tout… Il est dans cette organisation en tant que collaborateur pour mieux surveiller l’humain et s’assurer qu’il continue à ignorer que les créatures existent. Oui, cette rencontre a donné naissance à l’idée du siècle, le plan qui le convient à lui, mais aussi au Conseil. La seule chose qui lui restait à régler est d’assouvir sa faim, malheureusement appart continuer à faire son métier d’humain et espérer que certain meurt… Il ne pouvait rien faire d’autres. C’est dans cette pensée-là qu’un client entre, tel qu’un félin, Stan se redresse et agrandit légèrement son sourire les mains jointes entre elles et accueille chaleureusement son client. Tout s’était passé dans les meilleurs du monde, son client venait de perdre sa mère. Morte de vieillesse, ce n’est pas tellement une viande des bonnes qualités, mais notre croque-mort saura largement s’en contenter. On ne se la joue plus difficile quand on n’a pas mangé depuis trop de jours déjà.

Alors qu’en bon galant croque mort, il raccompagne son client à sa voiture, satisfait d’avoir établie un nouveau contrat et donc dîner. Il retourne dans sa boutique fier et impatient que cet enterrement ait lieu sans se douter pour le moment que quelqu’un d’autre est entré entre temps. Il entre lorsque la nouvelle arrivante déclare avoir vraiment besoin de repos. Il avait aussi entendu une bride de phrase concernant une imitation de sa fonction proposant de pourrir tranquille dans l’un de ses cercueils… D’un naturel joueur, il passe outre la moquerie et reste derrière elle et du haut de ses 1m92, il se penche légèrement en avant afin de pouvoir lui adresser la parole ne prenant en compte que les dires concernant son besoin de repos.

« Un cercueil est plutôt idéal pour le repos des morts que des vivant si je puis me permettre. »

Il pousse un très léger et bref rire à ses dires et finit par se présenter en face de la jeune femme. Droit et sûr de lui, il la regarde de la tête aux pieds comme tout commerçant ont tendance à faire. Froide, pâle, cheveux court au carré d’un noir profond… Ce qui au passage accentue pas mal la pâleur de sa peau… Elle ne bougerait pas, il pourrait presque la prendre pour un cadavre. Mais elle est irrémédiablement debout sur ses deux pieds, et Stan se fait secrètement la réflexion que cette pâleur et cet air mort lui va à ravir, en résumé, il trouve que son interlocutrice est une belle femme humaine. Ça lui rappel la Wendigo qu’il avait rencontré une nuit… Il penche sa tête sur le côté les mains dans le dos et reprend la parole après sa brève observation.

« Dans tous les cas bienvenus ma chère, en quoi est-ce que je peux vous aider ? »

De son analyse, elle n’avait pas l’air attristé par la perte d’un proche comme il a l’habitude de voir avec ses clients. Et puis ce commentaire qu’il a vaguement entendu n’était pas emplie de tristesse, mais plutôt d’un sarcasme qu’il ne connaît que trop bien. Elle n’était pas là pour un enterrement, mais pour autre chose. Peut-être prévoir à l’avance les funérailles d’une personne proche de la mort ? Ou alors autre chose… Dans tous les cas, il ne tardera pas à le savoir. Il ne la quitte pas des yeux attendant sa réponse.  
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 16 Mai - 23:10


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
___ Stanislas Kozlowski et Helga Adwing Une ombre semblait s'étirer au dessus de la jeune détective. Cette présence, presque oppressante, la fit se retourner, se trouvant donc devant un homme qui le dépassait bien d'une tête. Son premier réflexe fut un léger mouvement de recul, ne s'attendant certainement pas à ce qu'il se trouve si proche d'elle. A vrai dire, elle ne l'avait même pas entendu arriver. Toutefois, lui devait avoir tendu l'oreille à ses sarcasmes puisqu'il y répondit, semblait-il avec amusement, pour ponctuer sa remarque d'un petit rire.

Dommage, ça m'avait tout l'air douillet.

Son ton se montra ferme, bien qu'enrobé d'un cynisme qui se traduisait dans la malice de son regard. Mais Helga, toujours égale à elle-même, ne manqua pas de le dévisager au passage. Son allure lui faisait penser à celle d'un bibliothécaire avec sa chemise impeccable, ses petites lunettes posées sur son nez et cette posture qu'il adoptait, très droite et fière. Mais il n'en était rien, puisque son métier ne consistait certainement pas à gérer des livres. Toutefois l'élément qui l'intrigua sur l'instant fut plutôt ces lèvres étirées d'une joue à l'autre, ne lui trouvant rien de naturel tant ce sourire semblait cloué sur sa bouche. La jeune femme pensait alors qu'il s'agissait seulement d'une déformation professionnelle bien qu'elle trouvait cela plus glauque qu'accueillant finalement. Soit, elle avait des choses bien plus importantes à voir que de s'attarder sur ce détail. L'expression figée dans le marbre, elle souleva la bordure de sa veste blanche pour lui désigner sa certification en tant que détective privée. Même si elle était là depuis un an, sa réputation n'était pas encore tout à fait établie et à chaque circonstance, la demoiselle se trouvait encore obligée de dégainer son titre.

Je m'appelle Helga Adwing. J'enquête sur un meurtre. 

Les mots tombèrent, sans emballage et sans ruban pour les contenir ou les rattraper. Elle n'aimait pas tourner autour du pot et préférait aller au droit au but. Mais cela se révélait également un moyen de scruter la réaction de ses interlocuteurs qui généralement, se déclinait sous plusieurs formes.

« Oh mon dieu ! »
« Pardon ? »
« Vous me soupçonnez ? »
« Et comment puis-je vous aider ? »
« Qu'est ce que j'ai à voir avec ça ? »

Cela lui donnait déjà une idée approximative de la personne qu'elle s'apprêtait à questionner avant d'entamer la discussion. De sa poche, elle dégaina ensuite une photo de la victime pour lui tendre sous son nez.

Il s'appelle Devan McCarty. Il a été retrouvé sauvagement abattu il y a de cela trois jours dans un quartier est, se situant approximativement à trois kilomètres d'ici.

Elle s'était faite une vague idée des circonstances de ce meurtre. Déjà, il avait eu lieu de nuit dans une ruelle peu fréquentée si ce n'était par des zonards. Helga soupçonnait que le tueur était de sexe masculin par rapport aux multiples coups que ce pauvre McCarty avait reçu derrière le crâne. La détective avait pu en déduire sa taille, sa force , son poids. A moins qu'il s'agissait d'une femme mais dans ce cas, elle devait être surentrainée pour infliger de tels dégâts. Mais le plus important, cet acte avait été prémédité. Le bougre n'avait même pas eu le temps de se défendre et avait selon elle, perdu conscience au premier impact. Pourtant, l'auteur de cette attaque avait continué de s'acharner malgré tout. Pour sûr, il s'agissait d'un acte de haine pure et n'avait pas freiner la frénésie qui s'était emparée de lui à cet instant.

Helga poursuivit ensuite dans sa lancée en lui laissant la photo.

Ses parents m'ont demandée d'enquêter sur son assassinat. Apparemment, il avait l'air inquiet mais ils n'ont jamais su me dire pourquoi. J'ai interrogé ses autres proches, ses amis ou des connaissances mais personne n'a su me répondre. La police n'est pas plus avancée.

Personnellement, elle trouvait cela très louche. C'était un jeune homme âgé de trente ans alors à moins qu'il soit très pudique, il avait certainement dû se confier à au moins une personne. Helga savait que quelque chose clochait et elle détestait qu'on puisse lui cacher des choses. Mais plus on s'évertuait à lui résister, plus elle chercherait à creuser pour mettre le doigt dessus. De plus, les médias qui pourtant, ne s'embarrassaient jamais de créer des scoops parfois même en déformant la réalité, n'avaient même pas publié l'information déstabilisante concernant les analyses médicales du cadavre. Elle avait pourtant lu tous les journaux existants, même les plus saugrenus, aucun d'entre eux ne faisait notion d'un apport surnaturel. Des actions spéciales étaient en cours pour sûr et ce n'était plus qu'une question de temps avant que des forces secrètes ne s'emparent du dossier si ce n'était pas déjà fait. Rien que de l'imaginer, cela l'énervait au plus haut point. Hors de question de lâcher l'affaire. D'ailleurs, elle comptait bien retourner voir ses parents pour s'emparer ne serait-ce que d'un cheveu du crâne de son père ou de sa mère pour le faire analyser à son tour. Même si bien-sûr, elle n'en oubliait pas l'objectif de sa mission principale : retrouver le meurtrier. Toutefois, elle ne pourrait pas parler de la totalité de ses doutes à ce monsieur en face. Il la prendrait sûrement pour une cinglée.

Je sais que vous êtes la dernière personne à qui il a rendu visite avant son meurtre. Alors j'aimerais savoir quel lien vous entretenez et surtout, j'aimerais savoir pourquoi. Vous aurait-il fait part de son inquiétude vis à vis de quelqu'un qui lui voudrait du mal ?

Ses prunelles d'un gris annonçant l'orage épinglaient le croque-mort d'un air sérieux, guettant scrupuleusement le moindre frémissement qui pouvait parcourir son expression.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 16 Mai - 23:15


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
Comment la détective et moi, nous nous sommes rencontrésStanislas Kozlowski et Helga AdwingUn bref rire s'échappe à la réflexion de sa nouvelle interlocutrice. Une tête brûlée hein ? Il aimait bien ce genre de personne, ils sont divertissant en général et imprévisible. Une belle occasion pour s'amuser un petit peu, mais il n'en aura sans doute pas l'occasion si la raison de sa venue ne lui permet pas. Rapidement, elle se présente, Helga Adwin, une détective privé, elle enquête sur un meurtre. Stan reste de marbre, toujours souriant il fixe la plaque et ensuite la jeune femme. Pas une parcelle de son corps ou alors de son visage ne réagit de suite à la nouvelle et du mot meurtre. Sans doute à cause de son ancienneté ou alors son habitude légendaire des morts assassiné étant lui-même, aux yeux des hommes, un assassin, quand il dévore ceux qu'il estime comme vilain. Il est par contre intriguer par une chose, pourquoi est-ce que la police n'est-elle pas venue le voir avant elle. Car si elle est ici, c'est sans doute parce qu'il a de près ou de loin un lien avec la victime. Il aurait aimé être le meurtrier dans le fond, mais il ne dévore plus les personnes vivantes depuis un trop long moment maintenant, il se sait donc non-coupable dans cette affaire. Il penche alors la tête sur le côté toujours droit et les mains dans son dos pour se contenter en guise de réaction d'un simple.

« Et donc ? »

Elle continue enfin son discours et le croque-mort se penche légèrement en avant pour regarder et saisir la photo. De suite après il se remet droit et fixe la photo, il connaît la personne décédée. Il reste un moment devant la photo et dit à peu près en même temps que la détective.

« Le petit Devan... »

Il lui avait pourtant dit de ne plus sortir et de se faire oublier, mais il faut croire que de ne pas avoir écouté ses conseils, il est fini par se faire avoir. Un air choqué ce fait sur son visage, malgré son sourire ineffaçable. Il a volontairement laissé cette expression s'exprimer afin de faire croire qu'il est choqué d'apprendre que cet homme est mort. Mais il en a en réalité que faire, son vrai choc réside sur quelque chose de bien plus important à ses yeux. Son confrère représentant des créatures communes à mal fait son travail. Il n'a pas été capable de le protéger ni même de vite faire disparaître le corps afin que les humains ne relèvent aucun ADN. Comment est-ce qu'on pouvait faire partie du Grand Conseil Interespère et laisser passer ce genre d'erreur grotesque ! C'était pourtant la base ! Lui-même, qui souhaite que les créatures se révèlent au grand jour, ne fera jamais l'erreur de laisser passer une faute qui les dévoileront tous. Car qu'il le veuille ou non, la loi actuelle est de rester cacher, et pour bien se faire voir par la présidente, il respecte ce choix absurde. Il fallait donc rattraper cette bourde, et ce, même si ça ne concerne pas les créatures uniques dont il est disons, responsable. Il commence à réfléchir de quelle manière est-ce qu'il pourra rattraper ça. Ça ne sera pas évident, mais il faudra être coopératif dans tous les cas. Paraitre louche et de cacher quelque chose n'aidera en rien à la situation. Il faut gagner ma confiance de la détective afin d'avoir lui-même plus d'information. Comme par exemple, si elle a déjà constaté quelque chose d'anormale sur son ADN et qui d'autre son au courant ou on des suspicions. Dans tous les cas, un petit tour chez les sorciers s'impose, car il n'a pas le pouvoir d'effacer la mémoire des gens contrairement à eux.

Il rend la photo à la jeune femme quand elle a finit de lui expliquer ce qu'elle a décidé de lui raconter. Devan est un métamorphe tout ce qu'il y a de plus basique, adopté par des humains et est toujours parvenue malgré tout à cacher son identité de créature à toute sa famille. Il venait régulièrement le voir pour avoir des conseils pour cacher sa condition. Stan a toujours été la personne du Grand Conseil le plus accessible, ce n'est pas la première, ni la dernière fois qu'il recevra une créature pour le conseiller et l'aider et ceux même s'ils ne sont pas une créature unique. Le petit Devan était venu le voir, car d'autres créatures parlaient de lui comme la personne qui leur à sauvé la mise plus d'une fois. Il avait sa peau qui muait et il avait besoin de conseil pour pouvoir muer dans une même apparence, et ce, débarrasser de son ancienne peau en toute sécurité. La solution a vite été trouvé, mais trop confiant le petit a été surprise par un chasseur avec sa peau et était donc revenue le voir paniquer. Il lui avait conseillé de rester cacher chez lui jusqu'à ce qu'il se fasse oublier. Mais apparemment, il n'est pas parvenu à suivre se conseille vu son tragique destin... 

C'est alors que le croque-mitaine regrette sa première réaction, pas assez choquée et effondré, sur sa mort. Il aurait pu se faire passer pour un amant secret qu'ils se voyaient régulièrement ici. Ça justifierai son envie d'en savoir plus et du pourquoi la police n'est pas aller le voir ou n'a pas entendue parler de lui... Tant pis, il sait que ce plan ne marchera pas maintenant, ça ne colle pas à sa neutralité concernant le meurtre et son simple petit air choqué quand il a appris la mort de Devan. Il ne pouvait pas prévoir, mais il saura improviser autrement. Il a confiance, il faut qu'il réussisse de toute façon. Cacher l'identité du petit à la place de son confrère dorera plus encore son image au sein du Conseil. Un mélange de mensonges et de vérité pour ainsi avoir ce qu'il souhaite. Première chose vraie, c'est lui qui a enterré la grand-mère du jeune homme, il lui a demandé de parler de lui à ses parents concernant les obsèques de sa grand-mère mourante et ça lui a permis de se nourrir pendant un petit bout de temps... La chose fausse par contre... Était leur relation qui restait identique et jamais réellement proche, il ne faisait que son travail et lui son devoir. Il dit alors avec une pointe de colère secs sourcils froncés. 

« Ça n'avance pas parce qu'ils font très certainement mal leur boulot. Ils ne sont jamais venus m'interroger contrairement à vous. Et je trouve ça inadmissible, surtout quand on sait que je suis apparemment la dernière personne qu'il a vu vivant ! »

Il inspire un grand coup et souffle par la bouche pour se diriger vers la porte de son magasin qu'il signalement à présent de fermer à l'aide de la petite pancarte sans pour autant fermer la porte à clef. Il ne voudrait pas que la détective pense qu'il essaye de l'enfermer. Il s'avance vers son comptoir et l'invite d'un geste de la main à le suivre. Il fallait qu'il soit tout deux dans un lieu tranquille qui n'est autre que son bureau. Il lui présente la chaise sur laquelle elle peut s'asseoir et s'assoit à son tour en face d'elle. La décoration était sobre et sans aucune personnalité pas de cadre ou de photo... Rien qui ne pouvait donner une indication sur sa vie privé. Il joint ses mains sous son nez lui donnant un air grave et commence enfin à répondre aux interrogations d'Helga la détective. 

« Devan était mon petit protégé... Nous nous sommes rencontrer au funérailles de sa grand-mère que j'ai naturellement organisé. Il en a été très malheureux et je n'ai pas trouvé ça commun pour un garçon de son âge. J'étais donc venu le voir et tenter de le consoler, ça m'avais touché de voir une personne tenir tant à sa grand-mère. Depuis ce jour, il venait me voir de temps en temps pour se confier et depuis ce jour, je m'étais juré de le protéger. »

Il lâche un rire nerveux et surtout ironique.

« Un piètre protecteur maintenant que je sais ce qu'il lui ait arrivé... »

Il penche la tête en avant et se tire les cheveux en arrière jouant à la perfection la personne bouleversé d'avoir perdu quelqu'un. Cependant pas de larme, par de grands théâtres comme il aime tant faire. Non, il fallait faire ''comprendre'' au détective qu'il n'est pas du genre à trop montrer ses émotions pour justifier sa réaction de tout à l'heure. Il s'enfonce dans son siège diminuant le plus possible son sourire qui peu paraître naturellement étrange. Mais il avait déjà une excuse toute faite si jamais elle lui demande la raison de ce sourire constant. Il s'enfonce dans son siège et fait mine de regarder le vide pensif.

« La dernière fois qu'il est venu me voir, c'était pour me dire qu'il avait remarqué qu'un homme le suivait... Que ça durait plusieurs jours et que ça lui faisait peur... Je lui avais conseillé de prévenir la police et que je pouvais l'accompagner, mais il m'avait assuré qu'il pouvait y aller tout seul... »

Faussement révolté, il tape son poing sur son bureau.

« J'aurais dû insister... »

Il ferme les yeux et inspire de nouveau un coup pour s'excuser.

« Pardonnez ce comportement... Peu singulier ce n'est guère dans mes habitudes. »

Il s'enfonce de nouveau dans son siège lui laissant enfin la parole. Il est intérieurement satisfait de son improvisation. Il se sait convaincant, il a toujours été convainquant lorsqu'il ment et surtout joue la comédie.   
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 16 Mai - 23:20

Sur les traces d'un meurtre inhabituel ___ Stanislas Kozlowski et Helga Adwing Pour sûr, il connaissait la victime. Déjà parce qu'il prononçait son prénom avec une marque affective et ensuite parce que son expression se modula dans un sentiment de perturbation. Toutefois étonnamment, sa réaction lui apparaissait comme étant sans profondeur particulière. Helga tiqua. Généralement, ceux qui perdaient quelqu'un de cher s'effondraient sans préavis ou bien tentait de contrôler leur détresse sans pouvoir la cacher nécessairement. Mais elle conserva cette impression pour elle. De plus, cette espèce de sourire toujours agrippé à son visage ne concordait clairement pas avec le reste de sa réaction. Peut-être qu'il avait comme une sorte de toc, pensait la jeune femme. Mais elle passa vite outre, reprenant alors la photo qui présentait la tête éclatée du jeune homme décédé. Pour le moment, la détective avait besoin d'en savoir plus, elle s'étendrait sur les détails dans un second temps.

Toutefois sa remarque au sujet des forces de l'ordre, bien trop exagérée au sens de la jeune femme comme s'il cherchait à la brosser dans le sens du poil, n'était décemment pas la bienvenue. Ses prunelles se mirent à vibrer dans une froideur qu'elle lui jetait au visage dans un avertissement bien senti. Mais au fond d'elle, son instinct se mit à lui murmurer que ce n'était pas normal. Si elle était bien la première, le dossier bloquait clairement quelque part. Les procédures avaient dû être suspendues. Il fallait absolument qu'elle se renseigne mais cela ne présageait vraiment rien de bon. D'autres personnes voulaient clairement s'emparer de l'affaire au nez et à la barbe des autorités locales.

-Si cela peut vous réconforter, je ne serais sûrement pas la dernière personne qui viendra vous rendre visite. Et à mon avis, je puis vous assurer qu'ils mettront tout en œuvre pour retrouver l'assassin.


Sur ces mots, elle lui lança un sourire qui n'annonçait rien de bon. Son ton, très railleur, sous-entendait très clairement qu'il ne sera sûrement pas pressé de les rencontrer dans l'immédiat. Ces gars-là, ils plaisantaient pas du tout. Bien-sûr, elle ne pouvait pas vraiment lui en dire plus puisqu'il s'agissait d'un cas tout à fait inédit et totalement hors norme. Si elle avait pu se pointer de son propre chef, c'était tout simplement parce qu'elle avait un statut d'indépendant. Personne ne savait réellement ce qu'elle faisait, elle agissait en toute autonomie et faisait remonter les informations pour aider les flics. Toutefois, si des autorités supérieures comptaient s'ajouter au tableau, ils ne tarderont pas à venir lui serrer le cou en guise de menaces. La belle affaire.

Enfin, le croque-mort se décida à l'amener dans un coin plus tranquille après s'être assuré qu'ils ne seraient pas dérangés en fermant la boutique. Helga lui emboîta ainsi le pas et s'installa sur la chaise comme cet homme lui invitait. Un bref coup d'oeil lui suffit pour savoir que la déco n'était pas son truc simplement parce qu'il n'en avait pas. Mais blague à part, la détective ne trouvait aucune photo qui donnerait une indication particulière sur sa vie privée. Juste son nom et prénom gravés dans une plaque, sur son bureau. Stanislas Kozlowski. La seule chose qui la fit sourire intérieurement était que son petit chiot de l'époque portait le même prénom. Mais en soi, rien de croustillant, à son grand damne. Toutefois, elle y verrait plus clair sûrement quand il se mettra à ouvrir la bouche, ce qui ne tarda pas à arriver. Très attentivement, Helga ne perdait pas une miette de son discours et son cerveau notifiait au fur et à mesure les éléments qui l'intéressaient ou à son contraire, lui semblaient peu nets.

La détective parvenait donc aisément à établir la relation qui les reliait. Il se mit même étonnamment à rire pour ponctuer son désarroi alors même qu'il se disait être son bienfaiteur. C'était effectivement ironique mais les traits de la jeune femme restaient inertes, attendant seulement d'en arriver à la conclusion finale. Le verdict tomba aussi vite que ses sourcils se froncèrent tandis qu'elle rabattait sa jambe sur son autre cuisse en croisant les bras. Il était donc au courant et il s'en voulait de ne pas avoir insisté, s'emballant dans sa culpabilité.

-Ce n'est rien.

Helga avait l'habitude de ce genre d'attitude. Il y avait de quoi s'énerver, en même temps. Mais si elle n'avait rien dit jusque là, son esprit avait des questions à satisfaire.

-Personnellement, je trouve qu'il est normal d'être malheureux quand on perd quelqu'un de spécial. Mais peut-être qu'à force, cette notion de tristesse vous échappe avec tous ces cadavres que vous avez dû enterrer. Vous devez être vacciné. Enfin vous me direz, la mort est aussi une issue naturelle à laquelle on ne peut échapper et qu'on devrait seulement accepter. C'est le cycle. Mais vous connaissez cela sûrement mieux que moi.

Son regard se mit à le fixer dans les abysses de ses globes oculaires avant de poursuivre.

-J'ai eu un protecteur, une fois. Mon oncle. Il aurait tout fait pour me préserver, même si cela m'aurait forcément déplu. Il était du genre tenace. A tel point qu'il aurait cherché à savoir qui pourrait bien m'en vouloir pour mettre sa tête sur un piquet.

Ses doigts s'entrelacèrent ensuite tandis qu'elle avançait son buste en posant les coudes sur la table.

-Alors j'ose croire que vous ayez fait vos propres recherches ou que vous ayez au moins des suspicions, monsieur Kozlowski. Après tout, c'était votre « petit protégé » n'est-ce pas ? Quelqu'un de spécial. Vous étiez son confident.


Ses paupières se plissèrent, alerte comme un chat, pour glaner d'autres informations.

-Selon mes conclusions, cette personne en voulait gravement à votre petite pépite. Il a fait preuve d'un acharnement incroyable, alors même qu'il ne respirait déjà plus. J'aimerais savoir qui pouvait bien lui en vouloir autant et surtout pourquoi.

D'après ses données, la voie de l’expérimentation sur des humains restait probable, surtout en vue du codage génétique de la victime. Mais elle ne pouvait pas lui balancer cette théorie de but en blanc. Déjà, cette information était confidentielle car même les médias n'avait pas fait circuler cette information. Et puis, elle ne voulait pas non plus passer pour une illuminé.

Qu'est ce qui s'était réellement passé ?  
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 16 Mai - 23:24


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
Comment la détective et moi, nous nous sommes rencontrésStanislas Kozlowski et Helga AdwingPour sûr, le ''protégé'' de Stan est mort le soir même où il lui a fait part de ses craintes. Il était donc déjà trop tard lorsqu’il a décidé de trouver une solution. Le croque-mort sait que trop bien quel genre de personne à tuer le métamorphe. Un chasseur, il ne reste plus qu’à voir de quel chasseur il s’agit. Il a malheureusement été prévenu trop tard pour pouvoir assurer à 100 % sa protection et trois jours, c’était bien trop court pour pouvoir tout savoir ! Les chasseurs sont plus nombreux que ce que nous pouvons imaginer, mais la simple photo que lui a montrer la détective lui permet d’éliminer certains suspects qu’il a en tête : certains chasseurs n’utilisent pas d’arme à feu. Tout de même… Si seulement son collègue, représentant de créature commune, avait fait correctement son travail… Personne ne se retrouverait dans cette situation délicate. Ce n’était d’ailleurs même pas à lui de réparer les pots cassés, mais il le fait quand même afin qu’il puisse mieux justifier sa valeur par rapport aux autres et qu’idéalement on lui confère plus de pouvoir au sein du Grand Conseil. Il ne réagit pas au dire de sa nouvelle interlocutrice concernant l’efficacité des forces de l’ordre. Il n’avait clairement pas le temps de débattre là-dessus, surtout que tout ça n’était que pure comédie, il se fiche complètement de savoir si la police viendra le voir ou non, tant qu’ils protègent leur semblable, c’est tout ce qui lui importait ! Protéger les humains revient à le protégé aussi après tout.

C’est alors avec assurance et habitude qu’il présente son personnage du croque-mort blessé n’avouant que des moitiés vérité afin d’obtenir le résultat qu’il souhaite : faire partie de l’enquête pour mieux la contrôler. Et pour cela, le rôle du protecteur était parfait pour justifier sa demande tout en devenant un sujet limite indispensable pour l’enquête de la jeune femme. La seule difficulté pour Stan réside au fait qu’il a affaire à une tête brûlé et il ne serait absolument pas surpris de constater que ça soi-disant détresse ne lui fasse ni chaud ni froid. Bien heureusement improvisé est devenue au fil des ans une de ses plus grandes spécialités, il a confiance en ses compétences et sait qu’il finira par avoir ce qu’il veut. Pour preuve, il a été élu représentant des créatures unique au Grand Conseil par VOTE ! Il n’avait forcé personne, il est simplement parvenu à avoir une majorité de créature dans la poche avec ses idéaux qui l’arrange grandement, mais a réussi à faire passer ça pour LA solution de la paix dans le monde entre créature et humain. Toujours enfoncé dans son siège et couvrant sa bouche en joignant ses deux mains à l’horizontale, il écoute attentivement la jeune qui se veut compréhensive. Première surprise pour le croque-mitaine, mais ce n’est pas encore fini… Ça pouvait très bien être une manipulation pour avoir sa sympathie afin d’avoir plus d’information.

Lorsqu’elle le fixe, il ne quitte pas son regard du sien. Fuir du regard aurait signifié qu’il avait quelque chose à caché et surtout ça lui donne une opportunité en or : lire dans son passé le plus récent. Le sentiment de malaise qu’elle ressentira ne sera pas bien long, et il aura l’excuse parfait du simple fait qu’elle se trouve une boutique mortuaire. Mais ses dires en même temps qu’il pénètre brièvement dans son esprit justifient par chance un possible malaise à moins que cette histoire d’oncle ne soit qu’un pur mensonge, mais il en doute. Stanislas lit alors sans difficulté dans le passé proche d’Helga et rompt cette ‘’lecture’’ quand celle-ci plisse les yeux, il en avait assez vu. Cette enquête l’intrigue bien plus qu’elle ne laisse paraître, elle a vu que l’ADN de la victime était étrange et que quelque chose ne tournait pas rond. L’heure était donc grave, il n’était plus vraiment possible d’expliquer certaines choses en étant totalement convaincant, il va devoir avoir sans doute recours à l’effacement de mémoire, idéalement… Dans le recoin de sa tête il se note alors d’aller voir le regroupement des sorciers au Grand Conseil afin d’avoir ce qu’il faut. Au pire des cas, il fera prendre la détective pour une folle, ce qui a l’air d’être ironiquement une de ses premières craintes dans cette affaire. D’un air donc assuré, il inspire un grand coup et pose ses deux mains sur les accoudoirs de son siège. Il prend un air sérieux malgré son sourire fermé. Il met de côté ses commentaires sur le fait qu’il a l’habitude de voir les morts par son métier, car là n’est pas le sujet principal de leur conversation. Et que pouvait-il dire de plus ? Mise appart que ce n’est pas parce qu’on voit régulièrement des morts que nous ne sommes, dans le fonds, pas affectés par la mort d’un proche.

« Tout juste détective Adwing, depuis trois jours, j’ai tenté de me renseigner sur cet homme dont il me parlait… Et malgré que je sois son confident, je n’ai pas eu vent qu’une personne qu’il connaissait ait pu lui en vouloir à ce point. C’était celons lui un total inconnu qui dissimulait son visage en jouant avec les angles de vue... »

L’indice suffisant qui lui a permis de deviner que c’était un professionnel et donc un chasseur, mais que penserais cette femme en face de lui à ce sujet ? Il sait des choses qu’elle ne sait pas, et on peut avoir une vision complètement différente de l’affaire quand on commence à peine à entrevoir la pointe de l’iceberg. Il présente maintenant son corps d’un air un peu dépité afin qu’elle constate sa morphologie peu flatteuse.

« Inutile de vous dire que c’était pour en venir aux mains avec lui, afin de faire justice moi-même… Je n’en ai nullement la morphologie adéquate. Mon but était de donner le plus de renseignement possible aux forces de l’ordre afin qu’ils puissent mieux protéger Devan. Mais l’assassin à ce que j’ai compris, ne lui a même pas laissé le temps de demander leur aide… »

Stan lâche un soupir amer, jouant la comédie du fait qu’il a encore du mal à réaliser que son protégé était mort. Il se lève et va derrière Helga pour surveiller de sa vitre la porte de sa boutique qu’il n’a pas fermée à clef malgré la pancarte qui indique la fermeture de celle-ci. Il s’assure qu’ils sont bel et bien seuls avant de retourner à sa place, prenant un air le plus sérieux possible.

« J’ai dû me baser sur ce que je vous ai déjà dit, un homme qui le suit régulièrement depuis plusieurs jours. Quand il est parti, je l’ai surveillé au loin jusqu’à le perdre de vue, mais je n’ai vu personne le suivre. »

De quoi lui faire comprendre que le soir même de sa plainte envers moi le tueur avait déjà planifié son meurtre et l’attendais dans un lieu précis pour commettre son crime. Stanislas n’a pas juger bon d’en faire le commentaire, il est officiellement croque-mort, pas détective. Qui plus est, elle a déjà l’air d’avoir ce genre de conclusion sans ses dires celons ce qu’il a pu voir dans ses yeux.

« Et à mon plus grand désarroi, je ne suis pas parvenue à avoir plus d’information. Juste plus de question encore... »

Stanislas prend un air gêné se mordant la lèvre inférieure ce qui lui fait faire une grimace peu commune qui fait aisément deviner un mal aise à ce sujet. Il fallait qu’il face un effet miroir avec son interlocutrice afin d’avoir sa confiance. Qu’il est peur d’être pris pour un fou comme elle, et qu’il ne comprend pas dans quoi il a mis le nez en voulant ''protéger le petit Devan''.

« Vous allez sans doute me prendre pour un fou… Ou un conspirateur… Mais… Apparemment, celons mes recherches… Plusieurs personnes ont la fâcheuse tendance à suivre des inconnus pour qu’après ces mêmes personnes suivit disparaissent sans aucune explication… J’ai eu plusieurs clients qui ont demandé des funérailles sans même avoir de corps... »

Stanislas s’arrête de parler sondant discrètement la réaction de la détective. En fonction de ses dires et de ses faits et geste, il pourra sans doute lui demander la faveur de participer à cette enquête avec elle, parce qu’il voudra savoir. Bien que ses réelles intentions soient tout autre… Mais ses manipulations, paroles et comédie ne lui permettrons pas de le savoir. Un léger doute peut-être, comme par exemple son sourire constant ou la surprise de ne pas le voir si désespérer que ce qu’elle a l’habitude de voir. Mais peut-être pas assez pour faire la conclusion définitive qu’il ment. Il fait ça depuis des années et a réussis à tromper plus qu’une personne se ventant de réussir à déceler les menteurs. Et envers elle, il n’a fait que déformer certaines vérités, mais la plupart de ses révélations sont juste, juste incomplète.  
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 16 Mai - 23:27

Sur les traces d'un meurtre inhabituel ___ Stanislas Kozlowski et Helga Adwing Helga ne l'avait pas quitté du regard. Ses rétines étaient similaires à deux éclipses semblant absorber la lumière même à travers ses deux globes oculaires d'un gris argenté. Son expression ne dévoilait rien, attendant seulement d'en savoir plus. Plus d'un avait déjà été mal à l'aise face au regard franc et soutenu de la détective. Beaucoup cherchait d'ailleurs à le fuir comme si la pression de sa simple observation suffisait à faire tourner la tête dans une direction ou une autre. Son regard d'ébène faisait l'effet d'un étau qui pourrait se saisir de votre âme, sondant jusqu'à la moindre parcelle de votre être tout entier.

Pourtant, ce ne fut pas le cas de son interlocuteur qui poursuivait de maintenir ce contact visuel. Mais étrangement, la détective fut saisie par un léger malaise qui ressemblerait presque à un mal de crâne. Si cela la gênait, elle n'en laissait rien paraître. Ces derniers temps, il lui arrivait d'avoir ce genre de symptômes à cause de la fatigue, alors elle passa outre. Ce désagrément finissait toujours par passer. Le plus important restait ce que ce croque-mort avait à lui apprendre. Néanmoins, elle ne put s'empêcher de hausser les yeux au ciel tout en se rabattant au creux de son siège tout en croisant bras en réponse à cette déception. Il ne savait donc rien, mise à part le spectre d'une menace qui n'aurait pas de visage. Cela lui faisait bien une belle jambe. Helga appréciait les choses concrètes, ce qui restait bien naturel dans le cadre d'une enquête.

-Il ne le connaissait peut-être pas mais il devait au moins avoir une petite idée du pourquoi cette personne cherchait à lui faire du mal.

Les deux cratères qui faisaient offices d'yeux à la jeune femme épinglèrent littéralement son interlocuteur au mur. Elle voulait des réponses et tant qu'elle n'en obtiendrait pas, il était hors de question de lâcher le morceau. Helga était reconnue pour sa persévérance à toute épreuve, au point même parfois de se mettre dans des situations délicates.

-Alors on va prendre le problème sous un autre angle, monsieur Kozlowski. Pour quel motif quelqu'un s'en prendrait-il à votre protégé ?


Elle en avait déjà une vague idée. Il suffisait seulement de repenser aux résultats très révélateurs concernant les analyses de la victime. Un sujet bien épineux que pouvait représenter une présence surnaturelle dans cette affaire. Cela justifierait aussi pourquoi la police locale se voyait retirer le dossier sur leur propre territoire. Mais elle souhaitait avoir son avis sur la question, vérifier s'il avait à sa gouverne d'autres informations potentielles qu'elle ignorait encore. Toutefois, si elle visait juste, est-ce que si cet homme en face d'elle possédait des connaissances sur ce terrain nébuleux qu'était la superstition ou même des innovations génétiques, serait-il enclin à lui en parler ? Tout cela était évidemment extrêmement confidentiel. Il était évident qu'il ne lui dirait rien. Il aviserait même sûrement dans le but de lui mentir, ce qu'elle pouvait amplement prendre en compte. Néanmoins, il lui fallait mesurer sa réaction sur ce point et qui sait, peut-être qu'il pourrait lui en apprendre davantage ou même, se trahir. Même si cela lui semblait bien peu probable.

Sur cette réflexion, le bonhomme se leva de toute sa hauteur pour lui démontrer à quel point il ne lui aurait pas été évident de se mesurer à un tel adversaire avec cette stature maigrichonne. Ce commentaire eut l'effet d'aiguiser le regard vivace de la trentenaire, laissant paraître un rictus moqueur au coin de sa bouche. Qu'il était mignon ce garçon.

-Il y a bien des manières pour nuire à quelqu'un autrement qu'en usant de la force physique. Il faut seulement un peu d'imagination, monsieur Kovlowski.

Elle prit bien soin de prononcer son nom lentement, en détachant chaque syllabe à couper au couteau dans une allusion mauvaise. Après tout, Helga en avait fait l'expérience. Elle était comme une ombre qui suivait sa cible de loin tout en l'enlaçant petit à petit pour la faire étouffer. Une présence latente et vicieuse qui ne visait qu'à épuiser sa proie comme un prédateur chercherait à épuiser son dîner pour y déposer facilement ses crocs. Il y avait cet aspect chez la détective, cet aspect glaçant de celle qui vous poursuivrait jusqu'au bout du monde sans pourtant jamais réellement vous toucher. Mais dont la présence déposait sa marque dans une volonté démoniaque. C'était de cette manière qu'elle était parvenue à briser mentalement l'assassin de ses parents. Lentement, durant des années, elle avait instauré une psychose dans son quotidien, craquelant son cocon, brisant ce sentiment de sécurité à laquelle il n'avait pas le droit. Il avait tué ses parents. Il avait trompé son monde. Il était parvenu à vivre correctement son existence alors qu'il avait meurtri la sienne. Alors telle une épée de Damoclès, elle avait rodé autour de sa vie pour la transformer en enfer et l'avait abattu en le faisant enfermer pour motif psychologique pour ensuite, le condamner à mort en confectionnant des preuves.

La vengeance avait été accomplie, avec patience et méticulosité. Personne n'avait rien vu. Personne n'en saurait jamais rien. Parce qu'elle était un élément qui soignait toujours ses arrières.

Mais la suite mérita toute son attention, bien qu'elle n'était pas certaine de savoir où il voulait en venir. Cherchait-il à la mettre en garde ? Pourquoi semblait-il si gêné ? De toute évidence, Helga connaissait ces risques pour avoir pris en filature bon nombre de personnes alors cela n'était pas pour l'intimider.

-C'est bien pour ça qu'il ne faut pas suivre les inconnus.


Helga se mit à pouffer légèrement, ne pouvant se retenir de marquer son cynisme avant de redevenir sérieuse. Allons allons, cela n'était pas des manières.

-Ce n'est en rien un scoop. Des personnes qui disparaissent dans des circonstances étranges, ça arrive tous les jours. Des gens dangereux, vous en avez partout.


La détective était largement vaccinée face à ces situations qui parfois, frisaient le délire. Un air ennuyé se peignit sur son visage, songeant alors qu'elle perdait son temps. A moins que ces allusions douteuses avaient pour objectif de susciter son intérêt. Helga avait déjà épluché les disparitions des dernières années, qui n'ont pas eu la chance d'être concluantes. Mais elle n'était n'ai pas encore parvenue à établir de liens bien précis. Pourtant, il en existait forcément un, seulement cela échappait à sa compréhension. Le puzzle n'était pas entier. Des enlèvements. Helga pensait à des enlèvements. Et cette intuition avait grandi davantage avec le petit Devan.

-J'ose croire que vous me disiez cela dans une intention bien précise. Alors je vous écoute. A quoi pensez-vous exactement ? Eclairez-moi de votre théorie.

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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 16 Mai - 23:39


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
Comment la détective et moi, nous nous sommes rencontrésStanislas Kozlowski et Helga AdwingPersonne ne peut cacher ses savoirs, vécu et ressentie à Stanislas. Surtout quand on le regarde droit dans les yeux. Très peu de personnes encore vivant connaisse sa capacité de lire dans le regard. Pas une lecture que tout humain lambda pourrait apprendre, non pour le croque-mitaine, c'était bien plus approfondie que ça. Il lisait l'âme de la personne en pénétrant dans l'esprit provocant contre son gré un malaise dont il a totalement conscience. Lorsqu'il a lu en la détective, il s'attendait à une réaction de la part de la jeune femme concernant le mal de tête ou malaise que peux provoquer. Elle réussissait à garder son calme voir même à camoufler physiquement ce mal-être que le croque-mort sait avec certitude qu'elle le ressent. Ça l’intéressait beaucoup, une belle opportunité pour pouvoir lire de temps en temps dans son esprit. Ça l'intrigue pour ne pas dire que ça le passionne. Ce genre de personne là... C'est si rare de nos jours. Et ils sont un vrai régal pour le quotidien.

« Il en avait aucune idée. Moi par contre j'en ai une détective, mais cette supposition vous paraîtra... Disons un peu folle ou tiré d'un livre de science-fiction. »

Il laisse traîner en longueur, il pouvait être cash et allé de suite au bout de son idée, mais le comportement de la détective lui donne tant envie de jouer... Il fait donc exprès de ne donner que des petites brides d'informations pour jouer un peu et faire la personne gêner et peu sur de lui. Il voit bien qu'elle tente d'avoir plus d'infos avec ses questions. Et il jubile intérieurement en jouant l'incertain le pas rassurer, une personne en quête de confiance mutuel avant de pouvoir parler. Rôle qu'il jouait bien sûr à la perfection. L'avantage d'être éternelle et que l'ont vie depuis longtemps, c'est que ça donne cette opportunité de comédie...

« Pour justement le motif que vous risquerez de ne pas prendre au sérieux.... Je... Je ne suis pas certain que ça soit une bonne idée de vous en parler. Vous allez réellement me prendre pour un frappe à dingue. »

Son air glacial et prédateur encourage la démarche du croque-mitaine. Laisser croire à la proie qu'il est bien le prédateur et non le gibier. Cependant, il n'a nullement de doute sur la potentielle dangerosité de cette femme. Il voit clairement qu'elle est ce genre de personne calculatrice, patiente et manipulatrice avec comme ingrédient final une rancune tenace. Un cocktail explosif qui fait qu'il serait préférable de l'avoir en ami qu'en ennemis. Si jamais un jour Stanislas devient un jour mortel dans le monde des vivants, il ferait tout ce qu'il y a en son pouvoir pour l'avoir avec lui et pas contre lui. Bien heureusement, aujourd'hui, il reste in-tuable et il en compte-pas s'inviter dans ses rêves un jour, beaucoup trop risqué. Et ce ne sera de toute façon pas nécessaire pour régler le problème qu'il tente de régler actuellement en usant de la comédie, manipulation et patience... Comme quoi... Ils se ressemblent tout deux... Dans le fond. À l’exception que lui est beaucoup plus taquin et joueur qu'elle et surtout pas humain. Il ne peut s'empêcher de dire en la fixant droit dans les yeux lorsqu'elle précise qu'il y a plusieurs manières de nuire à une personne. Il fait mine de hausser les sourcils.

« C'est du vécu, détective ? Vous avez l'air de vous y connaître dans la matière... »

Il n'est toujours pas impressionné par son regard, mais le croque-mort lève parfois les yeux au ciel comme s'il tentait de trouver un moyen d'avoir un peu de répit de se regard glaçant. Toujours laisser penser que son interlocutrice à le dessus, toujours.

« Parce que moi pas. »

Quel beau mensonge… S'en est touchant. Il soupire alors bruyamment quand il entend le rire très bref de la détective jouant la personne frustré qu'il prend mal le manque de considération à ses craintes et paroles. Il était derrière elle près de la porte à vérifier qu'ils étaient bien seuls quand elle lui fait la remarque.

« Je vous remercie pour cette évidence que vous me soulignez, organisant ces funérailles, je me doute bien que les disparitions mystérieuses sont des choses tristement fréquentes. Cependant, des disparitions mystérieuse avec des témoignages similaire, des points communs des derniers instant de la victime et potentiellement le même agresseur, beaucoup moins. »

Sur ses mots, il se redirige vers son bureau pour s'y asseoir histoire de faire de nouveau face à la détective. Il plisse les yeux la fixant et surtout se retenant de réutiliser sa capacité de lire en elle. Elle n'a certes pas l'air d'avoir réagi à la première fois, mais il est préférable et plus prudent de ne pas trop abuser de la situation.

« Je ne suis pas certain de pouvoir vous faire confiance... Vous n'avez pas l'air très terre-à-terre par rapport à ma théorie. Et je ne tiens pas à passer pour fou, ce n'est pas bon pour mon commerce et réputation dans la ville. »

Il s'avance légèrement vers elle d'un air sur de lui et sérieux, il réajuste ses lunettes pour appuyer cette impression. Il fallait être convaincant, surtout quand on ne peut pas s'arrêter de sourire malgré la situation.

« Cependant, je veux avoir la certitude que justice soit faite à Devan... Et ceux, malgré son étrange ADN.»

Stanislas se fige faisant mine de réaliser qu'il en avait trop dit. Il recule soudainement s'enfonçant dans son siège pestant en lui tournant le dos à l'aide de son siège. Il laisse un silence s’installer, une potentielle réponse se faire... Il fait mine de réfléchir puis, comme s'il ne pouvait plus retourner en arrière. Il se tourne brusquement vers elle posant ses deux mains sur son bureau d'un air décidé.

« Je suis très loin d'être fou. Il y a beaucoup trop de point commun par rapport à d'autres disparitions détective Adwing. Cette affaire à l'air de dépasser l’entendement de nous tous. J'accepte de vous dire tout ce que je sais et tout ce que j'ai découvert, à condition que je puisse vous assister dans votre enquête. »

Il la fixe droit dans les yeux afin de montrer son assurance et surtout sa détermination. Stanislas est réellement déterminé, mais pas pour la raison qu'il prétend. Il est déterminé à garder et valoriser son poste de représentant de créature unique au sein du Grand Conseil Intèrespèce. Il veut montrer qu'il est meilleur que les autres pour ainsi posséder plus de responsabilités et surtout plus de pouvoir.

« Ce n'est clairement pas négociable et vous verrez par vous-même que je serais celui qui pourra le plus vous renseigner sur cette affaire. Et je veux savoir qui à oser ôter la vie de Devan pour les raisons auquel je pense. Alors ?  »

Afin d'appuyer plus encore sa détermination, il tend la main comme pour sceller un pacte, une promesse. Pensant cerné le caractère de la détective, la convaincre de pouvoir la suivre dans cette enquête ne sera pas facile. Mais il persévérera, il faut qu'il participe à l'enquête et qu'il gagne sa confiance afin de protéger l’existence des créatures malgré qu'il y soit contre. Et qu'ainsi, il gagne respect, confiance et autorité au sein du Grand Conseil et idéalement de la présidente, qu'il juge inapte à son poste dans le fond... Trop jeune... Trop naïve... Et surtout inconsciemment contre son objectif de se faire connaître ,pour vivre et regagner en force et pouvoir comme il y avait un peu plus de vingt ans voir cette puissance et influence qu'il avait au Moyen-âge. 
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyLun 17 Mai - 0:09


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
____ Stanislas Kozlowski et Helga Adwing Il ne lui disait pas tout. Il se livrait au compte-goutte comme pour s’assurer qu’elle serait bien capable de comprendre ou peut-être par crainte seulement de délivrer des informations sensibles. Helga commençait à s’impatienter même si son expression restait congelée dans le gel de sa froideur remarquable. Elle patientait sagement que son interlocuteur ne daigne délier enfin sa langue. La patience était une qualité requise en tant que détective. Il fallait poser les questions au bon moment et dires les choses dans un paramétrage bien précis selon le contexte et l’ambiance qui se prêtaient à une révélation. Tout cela n’était que de la pédagogie avec laquelle elle jouait pour obtenir ce qu’elle désirait à point nommé. Pourtant, même si ses compétences d’observation et d’analyse restaient accrues, elle n’aurait jamais fait une bonne psychologue. Elle ne connaissait pas le tact et manquait cruellement de forme, se contentant de viser l’essentiel car là résidait l’important qu’elle arrachait de la bouche de ceux qu’elle interrogeait.

Dès lors à cet instant, la jeune femme sentait qu’il se faisait désirer alors elle le laissait tâtonner en conservant sa place et son silence. Seuls ces quelques battements de cils témoignaient qu’elle n’était pas totalement inerte. Pourtant en son for intérieur, la bête qui lui servait d’instinct claquait des dents sèchement, humant toujours le morceau de viande dont les effluves transpiraient sans pouvoir poser ses crocs dessus pour autant. La dame de glace se faisait cependant très calme et impassible d’apparence. Toutefois au fond, elle la sentait approcher, son énigme.

Le prendre pour un dingue ? Intéressant.

Elle n’y réagissait toutefois pas particulièrement, se contentant de rester sur cette posture immobile qu’était ce dos bien posé au fond du siège, les coudes posés sur les rebords de la chaise en cuir. Ce type mettait un temps fou pour cracher le morceau mais elle saurait attendre les minutes qu’il faut, peut-être même les jours si elle devait aller un peu plus loin. Il avait déjà franchi une limite dans son intrigue et s’il persistait à lui cacher des données capitales alors elle déplacerait ses pièces autrement. Beaucoup de cartes étaient en sa possession. Mais elle n’en était pas encore au stade où elle grillerait ses cartouches aussi impunément.

Helga renforça davantage sa concentration, son emprise visuelle sur ce croque-mort dans une attitude féline n’attendant que le début de son repas. Elle avait faim. Son ventre grondait. Mais son appétit était encore frustré. Pourtant, il n’omettait pas de rebondir sur ses commentaires qui laissaient croire qu'elle était apte de bien des choses. Elle l’accueillit donc sur ces spéculations dans une intonation grinçante.

-Vous devriez éviter de faire de telles allusions sans aucun fondement, surtout à un agent de l’ordre. Contentez-vous de poursuivre dans vos manières peu élégantes de me faire mariner alors que je vous le rappelle, j’ai un assassin à attraper. Je n’ai pas de temps à perdre.

Le rappel fut expéditif afin de remettre tout le monde à sa place initiale. Le regard de monsieur Kozlowski oscilla ailleurs, comme gêné soudainement. Ouais ouais ouais, tourne bien les yeux mon grand. II se leva ensuite pour atterrir derrière elle. Helga ne prit même pas la peine de pivoter la nuque, traçant seulement de ses prunelles la silhouette qui s’éloignait vers la porte. Néanmoins, un soudain éclat d’intérêt vint percer dans tes rétines de marbre alors qu’il soulignait -enfin- des éléments intéressants. Alors comme ça, monsieur avait potentiellement une piste en tête ? Voilà qui méritait l’attention de la détective en herbe. Mais sa tirade suivante ne fit que durcir ton regard lunaire.

-Je me fiche fatalement de votre avis sur ma petite personne. De plus, épargnez-moi votre morale alors que c’est bien vous qui craignez de passer pour un fou.

Entre eux d’eux, elle était sûrement la plus rationnelle, les deux pieds plantés dans le sol. En tant que détective, les théories hasardeuses ne trouvaient pas leur chemin, il fallait des preuves et des pistes qui tiennent la route quand bien même tout était bon à prendre. Elle ne crachait sur aucun indice, même ce qui pouvait apparaître comme étant invraisemblable au premier abord. Helga ne se serait pas doutée de tomber quelques jours plus tôt sur un rapport qui stipulait que le cadavre avait une nature non-humaine. Et même si elle n’avait pas voulu le croire, elle sentait bien qu’il y avait du mouvement inhabituel autour de ce meurtre. Elle se doutait que des forces spéciales étaient entrées en jeu, certainement une section secrète et privée que personne ne soupçonnait encore. Le gouvernement lui-même peut-être. Cela ne l’étonnerait même pas.

Finalement le croque-mort finit par lâcher une bombe au milieu de la discussion qu’Helga n’aurait pas pu prévoir non plus. Ses pupilles s’écarquillèrent légèrement, une fraction de seconde, sous l’effet de cette surprise. Son étrange ADN ? Est-ce qu’il faisait allusion ce à quoi elle pensait juste l’instant d’avant ? Elle se doutait qu’il lui cachait des choses mais pas qu’il était capable d’en savoir autant. Cette fois-ci, ses sourcils se froncèrent et son buste s’allongea radicalement en avant, l’attendant de pied très ferme au tournant. Il ne pourrait plus faire marche arrière désormais et s’il tentait de faire l’anguille, elle le clouerait sur place par bien des moyens désagréables. Elle pouvait être une vraie teigne lorsqu’elle s’y mettait, à tel point que certains suspects s’étaient parfois vus dépecés de tous leurs moyens. Helga ne reculait devant rien et si ses méthodes frôlaient dangereusement l’illégalité, ses résultats restaient excellents. Ses anciens patrons se doutaient bien qu’elle n’était pas nette dans ses démarches mais fermaient saintement les yeux là-dessus.

Pourtant, elle ne décrocha pas un mot alors que l’énergumène lui offrait son dos quelques instants avant de lui refaire face. Finalement, le verdict finit par tomber. Il désirait l’accompagner au sein de son enquête ? Helga travaillait seule, exclusivement seule pour la simple et bonne raison qu’elle ne se fiait qu’à son talent et ne faisait confiance à personne. Il était complexe d’attirer son crédit et son intérêt. Et cet homme s’imposait un peu trop à son goût d’une manière qui lui déplaisait fortement. Elle pourrait simplement se contenter de lui arracher la vérité en usant de la menace ou des méthodes plus subtiles mais tout aussi convaincantes.

Elle se posa un instant pour réfléchir, ne se laissant certainement pas démonter ni même intimider par coup de théâtre. Son esprit se mit ainsi en marche pour peser le pour et le contre. Elle ne savait pas qui était ce type ni même comment il pouvait détenir des informations allant au-delà de la compréhension des gens. En d’autres termes, il était louche et suspect.

Ses prunelles se dirigèrent ensuite vers la main tendue du bonhomme, sur laquelle elle restait en suspend un nombre interminable de secondes lentes.

-Bien.

Elle dégainait un paquet de cigarettes de sa poche, signe que les choses sérieuses pouvaient enfin commencer, faufilant une barrette de nicotine entre ses lèvres.

-Je sais que ce meurtre n’est pas tout à fait comme ceux sur lesquels j’ai déjà travaillé. J’ai bien conscience aussi qu’il me manque une partie du tableau. Si vous m’apportez des éléments suffisants pour éclairer ces circonstances encore nébuleuses, alors je consens à collaborer mais seulement après m’avoir confirmée la certitude que vous puissiez être utile.


Ses paupières se plissèrent sur une expression sérieuse.

-Sachez que je tiens à mon devoir plus que tout au monde et personne ne me l’arrachera. Pas même vous, qui que vous soyez. Gardez bien ça dans un coin de votre tête. Cet homme mort porte un mystère bien étrange en lui qui évidemment éveille ma curiosité et pas seulement la mienne. D’autres également ont eu vent d’éléments confidentiels qui peuvent éventrer le monde de ses certitudes bien ancrées et je tiens à être aux premières loges. Mais au-delà de cet aspect inédit, il s’agit d’un meurtre. D’un fils que les parents pleurent tous les jours depuis sa mort. Je veux savoir qui est ce tueur et connaître ses raisons. Dans tous les cas, j’avancerai sur ce terrain avec ou sans vous.

Helga se redressa alors pour se mettre debout, engouffrant ses mains dans les deux poches de sa veste. Si elle pouvait être froide, désagréable, arrogante et tout un tas de qualificatifs qui ne lui faisaient pas honneur, son métier était sa foi la plus profonde. Sa droiture n’avait d’égal que son engouement pour que justice soit faite.

-Alors dites-moi d’abord ce que vous pensez savoir et je considérerai notre accord à la hauteur de vos arguments. Pas avant.


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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 30 Mai - 19:29


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
Comment la détective et moi, nous nous sommes rencontrésStanislas Kozlowski et Helga AdwingIl jubile de l'intérieur, Stanislas ne s'est plus amusé comme ça depuis bien longtemps. Jouer la comédie, s'amuser avec les nerfs de son interlocuteur... Il se délecte de chacune de ses réactions qui pourtant sont à un degré bien inférieur de la moyenne humaine. Lui qui, au départ pestait de devoir se charger d'un boulot qu'il n'était pas censé faire, bénissait en fin de compte l’incompétence de son congénère du Grand Conseil. Il se donne le challenge de la faire réagir, de la sortir de sa froideur éternelle histoire d'avoir la certitude d'avoir son réel total attention. L'écarquillement de ses yeux lui donne alors la certitude d'avoir tapé dans le mile, comme il l'a bien supposé lorsqu'il a lu dans son esprit, sa découverte sur cet ADN la travaille bien plus que ce qu'elle veut laisser paraître. Il fallait donner une bonne explication à cette découverte afin de couvrir pour le moment l'existence des créatures surnaturelles. Une idée de contexte et d'explication lui vient peu à peu dans sa tête. S'inspirant de fait qu'il sait réel et qui n'a pas un rapport proche avec ce qu'on appelle, des monstres comme lui. Il lui faudra une discrétion et organisation irréprochable pour pouvoir rendre tout ça crédible et surtout faire en sorte qu'elle le découvre par elle-même et pas seulement par de simples dire de sa propre personne.

Comme il s'y attendait déjà, il n'y a pas eu de serrage de main lorsqu'il la lui tend. Ce qui prouve donc qu'aucune confiance n'a été instauré et que seule son envie d'explication la pousse encore à rester ici. C'était déjà bien évident pour lui, c'est cependant toujours mieux d'en avoir la certitude. Oui, cette femme ne sera définitivement pas facile à convaincre. Il sait aussi dans le fond qu'elle est agacée malgré son visage inexpressif, sinon, pourquoi avoir répondue à ses provocations ? Il sait aussi qu'il a un avantage, mais il peut le perdre à tout moment, au moindre faux pas. Il fait alors mine de soupirer et range sa main tendue dans l'une des poches de son pantalon tirant la tête en arrière, soupirant d'exaspération. Il baisse le plus possible son éternel sourire et prend toujours cet air préoccupé et surtout déçu quand il redresse sa tête vers elle. Même si intérieurement, il ricane il continue sa comédie. Si elle savait... Peu importe qui il était qu'elle lui dit... Est-ce qu'elle aurait ce même discours si elle savait tout ? Il en doute. Mais ça donne une situation tellement amusante... Les ignorants sont bénis qu'on dit... Elle ne désire clairement pas rester dans cette catégorie, mais il va le falloir pourtant. Mais avec un peu de chance ce ne sera que temporaire. Après tout, son but final est que tout le monde a connaissance de l'existence des créatures magiques, surtout le croque-mitaine.

« Vous êtes beaucoup trop dur en affaires détective... Moi qui pensais naïvement pouvoir en savoir un peu plus en participant à l'enquête, laissant place à aucune négociation possible... Que vous rejetez sans vergogne. »

Il soupire et se lève se dirige de nouveau vers la porte de son bureau posant sa main sur le poignet comme s'il s'apprête à l'invité à partir d'ici. Elle voulait être dure en affaires alors il le sera aussi. Il ne compte pas se soumettre comme elle le désire, on ne soumet pas le croque-mitaine, ce n'est jamais arrivé et ça n'arrivera jamais.

« Je ne vais pas vous dire ce que je pense savoir sur le meurtrier ma chère. Non, ça serait beaucoup trop facile. Après tout, j'ai été clair, je ne vous ferez pas part de mes suppositions tant que je ne peux pas participer à l'enquête. »

Il penche la tête sur le côté et pousse le poignet pour ouvrir la porte et met un pied hors de son bureau. Il fallait l’appâter, lui dire ce qu'elle veut entendre de manière non-intentionnelle. Se laisser marcher sur les pieds n'était pas la chose à faire, surtout sur ce genre de personne. Ça montrerait une possible ouverture de faiblesse et que certaines méthodes fonctionnerait pour avoir ce que l'on souhaite. Il commence à sortir du bureau le mettant de nouveau en vue par les vitrines de sa boutique par l'extérieur. Il n'y avait personne, ce qui donne cette certitude que personne ne les entendra. Mais en général, un lieu ouvert dissuade les comportements disons... Agressif.

« Les parents adoptifs de Devan ont vraiment dû être bouleversés et dans l'incompréhension totale pour faire appel à vous plutôt que de se contenter des forces de police. J'approuve votre choix d'être venue à ma rencontre pour en savoir plus. Cependant, la situation vous dépassera totalement seule, je le sais. »

Il sort de son bureau et lui tourne volontairement le dos pour ainsi donner une confiance justifiée ou non sur la situation.

« J'accepte de vous dire qu'une chose afin que vous vous fassiez une idée de l'ampleur de la situation... »

Il se tourne légèrement vers elle d'un air grave, les sourcils froncés et le regard sombre malgré son petit sourire qui malheureusement pour Stan pouvait donner cette impression d'être quelqu'un de mauvais.

« Devan n'est pas le seul orphelin à avoir un ADN considéré comme étrange. »

La phrase est courte et ça peut paraître peu, mais ça donne une idée de l'ampleur de cette affaire. Ça ne l'incriminait pas concernant le Grand Conseil, car il n'a rien dit de concret, mais assez pour attiser une curiosité sur ses savoirs envers son interlocutrice. Il ne la quitte pas du regard plissant les yeux mettant les mains dans son dos, droit comme un I et froid à son tour.

« Maintenant, je vous invite à quitter ma boutique détective Adwing. À moins que vous aillez changé d'avis concernant ma proposition. »

Il tend son bras gardant l'autre dans son dos afin de lui indiquer la sortie. Elle pouvait partir, son statue de représentant lui permettra de la faire suivre par plusieurs de ses « fidèles ». Ne pas lui donner ce qu'elle veut lui permet de l'éduquer à sa façon, donné une idée du goût de ce qu'il promet afin de lui donner qu'une fois qu'il aura ce qu'il veut. Bien entendue, cette méthode peu avoir des conséquences désagréables, cette femme n'est pas du genre à se faire dresser de suite, mais plutôt à mordre. Ce n'était pas un problème pour lui. La souffrance de la faim depuis des années le conditionne à la douleur, il sait qu'il ne cédera pas sous la violence. Il sait aussi que la persévérance ainsi que la patience sont ce qu'il faut pour obtenir ce que l'on souhaite d'une solitaire au fort caractère. Cette connaissance-là, il la doit à la longévité qui lui a permis de connaître plusieurs types de personne. Ça faisait d'ailleurs bien longtemps qu'il n'a plus croisé ce genre de spécimen. 

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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyLun 7 Juin - 16:57

Sur les traces d'un meurtre inhabituel ___Stanislas Kozlowski & Helga Adwing Helga avait planté le décor pour mettre bien au clair ses attentes. Malheureusement, son interlocuteur ne semblait pas désirer prendre le pli que déjà, il la qualifiait comme étant dure en affaires. Les rétines de la jeune femme s'ombrageaient tel un orage prêt à éclater dans ce bureau. Qu'est ce qu'il lui bavait ? S'il souhaitait en savoir plus sur cette affaire, pourquoi ne pas tout simplement lui dire les indices qu'il possédait ? Dans l'esprit de la détective, cela ne lui semblait pas logique. Généralement, lorsqu'un proche perdait quelqu'un d'important, il s'empressait de mettre à disposition tous les éléments à sa disposition pour que la vérité rugisse. Sauf dans un cas très précis : lorsque la personne en question avait quelque chose à cacher. Ce type n'était pas honnête avec elle, elle le sentait dans toutes les fibres de son corps. Plus que d'être privée de ses informations précieuses, finalement, ce qui l'énervait d'autant plus restait qu'il refusait de l'aider alors qu'il était sensé tenir à la victime. Il cherchait autre chose. Il voulait en savoir plus sur l'enquête. Possédait-il au moins de réelles données complémentaires ou était-il un homme qui désirait seulement servir ses intérêts pour un objectif encore nébuleux en la faisant miroiter ?

Cette situation l'agaçait énormément, même si elle ne laissait rien transparaître. Le bougre se déporta ensuite pour se diriger vers la porte, dans l'intention certainement de la laisser partir suite à ses conditions trop ardues. A nouveau, il renouvela sa volonté de participer à l'enquête. S'il y tenait tant, pourquoi la laisser dans le flou ? Non non, décidément, ce Kozlowski n'était pas net du tout. A ces propos, Helga tira son briquet de sa poche en se retournant vers lui tout en allumant sa cigarette. La fumée grimpa dans ses bronches pour ensuite ressortir par son nez comme le dragon mécontent qu'elle incarnait actuellement. S'il ne voulait rien lui dire, soit. Elle quitterait les lieux les mains dans les poches, comme elle était venue. Elle détestait perdre son temps inutilement. Néanmoins, l'énergumène qui lui faisait de la résistance était parvenu à semer le doute à propos de son honnêteté bancale. En d'autres termes : il devenait une cible dans ses investigations. Cela annonçait seulement plus de travail mais sa ténacité n'avait quasiment aucune limite. Quelle idée de se mettre Helga Adwing à dos.

-Soit, déclarait-elle.

Ses pieds se dirigèrent vers la sortie alors qu'elle conservait son flegme habituel mais à l'intérieur, elle comptait bien l'égratigner sur son passage. Pas en le frappant, Helga n'était pas violente mais elle finirait par obtenir le fin mot de cette histoire sordide avec d'autres moyens quitte à faire des dégâts sur son passage. Mais alors qu'elle allait pour dépasser l'encadrement de la porte, la détective se stoppait net, la clope aux doigts. Finalement, il se décidait à lui toucher deux mots de ce qu'il pensait savoir. La trentenaire se mit à soupirer, les nerfs éprouvés par cette comédie qui tendait largement à lui mâcher une patience déjà fragile de base.

-Allez monsieur Kozlowski, ça suffit. Ne me prenez pas pour une conne, frappait-elle avec ses mots tout en restant savamment calme mais ferme, je sais pertinemment ce que vous essayez de faire. J'en ai déjà croisé des types comme vous. Conservez votre énergie pour vos futurs bobards à d'autres. Je mettrai ma main à couper que vous avez un intérêt bien plus tourné vers vous-mêmes. Vous insistez bien trop pour cette enquête, ce qui me laisse croire que la mort de votre soi-disant protégé n'est qu'un prétexte voir même une opportunité pour combler votre propre satisfaction. Ce n'est pas une attitude d'un type qui vient de perdre un être cher, sauf s'il a quelque chose à cacher ou à obtenir. Quoi, exactement ? Je ne le sais pas encore, le fait est que vous en savez bien plus que ce que vous prétextez. Mais tôt ou tard, je finirai par le découvrir. Si ses parents sont venus me trouver, c'est effectivement parce que la police ne peut pas se permettre certaines fantaisies, dira t'on. Vous devriez le prendre en compte.

Cette dernière phrase était nuancée d'un avertissement, encore fallait-il qu'il sache l'entendre. A nouveau, elle portait sa cigarette à ses lèvres pour en tirer une latte de nicotine avant de souffler par le nez.

-Crachez le morceau.

Il se plaçait comme un suspect notoire. Si elle ne pouvait pas le faire arrêter, elle trouverait bien une combine pour lui tirer les vers du nez. Toutefois, la jeune femme n'en aurait pas besoin : il lui révélait dans la foulée que la victime n'était pas la seule à présenter un ADN comme le sien. Ses prunelles s'écarquillèrent légèrement. Pour une nouvelle, c'en restait une bonne même si elle avait la désagréable sensation qu'il la faisait tourner en rond pour mieux la faire mordre à l'hameçon. Cependant, Helga ne voyait pas d'inconvénient à le gober tant qu'elle avait de quoi se mettre un indice sous la dent. Elle restait silencieuse un instant, prenant le temps de réfléchir. Même si cet homme n'avait véritablement rien pour attirer sa confiance -bien au contraire même-, il restait un élément qui pouvait éclairer les pistes concernant ce meurtre original et inédit.

Sa main se leva pour balayer l'invisible avec une expression nonchalante affichée sur ses traits une fois sa décision prise.

-Ok ok.


Helga détestait se plier ainsi à des exigences qui n'étaient pas les siennes seulement pour que monsieur puisse s'assurer qu'elle se tienne bien tranquille. Elle méprisait ne pas avoir le contrôle sur la situation. Mais le résultat pouvait bien valoir un petit bout du sacrifice de son ego très étendu. De toute façon, elle n'avait pas bien le choix.

-Je ne sais pas ce que vous cherchez à faire exactement mais je vous préviens, je ne suis pas dupe.
Elle dressa son regard orageux vers son interlocuteur. Si je vous convie à l'enquête, tâchez seulement d'être utile. A partir de ce moment-là, nous pourrons travailler ensemble.

Ses objectifs ne le regardaient pas mais malgré tout, son engouement et ce simple bout de phrase titillaient son intrigue assez fort pour se dire, qu'elle n'allait clairement pas le lâcher. Et puis, ses suspicions étaient trop fortes à son égard. Mais pour l'heure, ce n'était pas sa priorité. Elle reculait donc pour s'en retourner dans son bureau et ouvrir une fenêtre en s'y posant doucement comme un chat regardant vers l'extérieur. Elle écrasait son mégot sur le rebord avant d'en rallumer une autre aussitôt après.

-Devdan était un orphelin à l'origine et vous me dites que d'autres présentent les mêmes symptômes. Étant donné que ces informations ont été mises sous la bonne garde d'une élite qui s'est emparé du dossier en filtrant les informations pour qu'elles n'éclatent pas au grand jour, je suis bien curieuse de savoir comment vous avez pu être mis au courant.

Ses prunelles le criblèrent comme si elle était sur le point de lui tirer dessus, mais ce n'était que son regard habituel.

-A moins que tous les orphelins du coin ne soient vos « petits protégés »,
fit-elle sur un rictus empli de sarcasme avant de redevenir sérieuse, il est logique que vous saviez pour ce garçon. Et vous savez aussi pour d'autres. La question est comment mais aussi, vous êtes qui, au juste ?

Telle était la question qui valait le milliard mais, tu le sentais, ce n'était que la partie émergée de l'iceberg. Il lui faudra impérativement obtenir des noms pour les mettre en corrélation et peut-être, faire un tour dans les orphelinats qui avaient abrités ces gamins. Encore un autre aspect à explorer.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptySam 24 Juil - 1:29


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
Comment la détective et moi, nous nous sommes rencontrésStanislas Kozlowski et Helga AdwingS'amuser est une chose, atteindre les limites, il adore ça. Et il a cette impression d'avoir frôlé celle-ci en invitant la détective à sortir. Elle voulait être dure en affaires ? Rester badasse et ténébreuse ? Alors il restera tout aussi dur en affaires en restant évasif et mystérieux. Il ne peut lire dans les pensées de ses interlocuteurs que lorsqu'il pénètre leur esprit par le regard, bien qu'il en ait furieusement envie de recommencer pour la percée à jour. Lire ses pensés, la connaître la comprendre pour mieux jouer avec elle. C’était déjà tellement jouissif lorsqu'il a fait semblant d'échapper l'information sur l'ADN. Cependant, il a totalement conscience que son poste de représentant au sein de conseil était en jeu. Il fallait garder son objectif en vue, bien qu’intérieurement, il ait envie qu'elle découvre tout. D'un pour voir sa réaction, et de deux, bah parce qu'il veut que les monstres se montrent au grand jour pour enfin se faire connaître ! Il en valait tout de même de sa propre survie, ce n'était pas rien ! Il prenait certes un gros risque en l'invitant à partir, on pourrait croire intérieurement qu'il panique lorsqu'elle se dirige vers la sortie, allumant une cigarette sans demande d'autorisation en guise de provocation. Mais il en est rien, le croque-mitaine sait ce qu'il fait, son ancienneté lui a permis d’acquérir une aisance désarmante pour la manipulation et ceux, même sur les plus forts caractères comme la détective. En revanche, dire qu'Adwing était une personne facile à manipuler serais un mensonge honteux. Et c'est par cette difficulté que Stanislas est soudainement si intéressée par son interlocutrice. 

Il ne réagit pas vraiment lorsqu'elle le bouscule volontairement, une réaction typique qui montre une frustration. C’était le moment parfait pour lui lâcher une petite information qui la poussera à accepter sa condition. Et sa réaction est jouissive au possible lorsqu'il lâche cette information tel une bombe, à ses yeux, c’était gagner, il a réussi à la convaincre de céder à ses caprices alors qu'elle commençait de base à s’énerver contre lui. Ce sourire ineffaçable grandit un peu plus encore à la situation sans qu'il ne puisse vraiment le contrôler sur le coup. Il ne fallait pas crier victoire trop vite, mais la situation à enfin l'air de se tourner en sa faveur. Elle ne sortit enfin de compte-pas, elle finit même par retourné à son bureau s’installant à une fenêtre qu'elle se permet d'ouvrir afin de s'y installer. Pour la discrétion, on repassera, mais c'est sans doute volontaire. Il doute qu'elle ne fasse pas les choses par hasard ou simple instinct. Pour tout dire il n'était pas sûr qu'elle le conviera vraiment à l'enquête ainsi que sur les terrains. Mais il a assez préparé le terrain et fait poireauté pour qu'elle avale ses paroles. Et il a surtout gagné assez de temps pour monter toute une scène qui expliquera toutes les bizarreries qu'elle a constatées celons les souvenirs qu'il a lu en elle. Les mains dans le dos il la rejoint alors au bureau ne disant rien de plus lorsqu'elle posa ses conditions afin que leur collaboration se passe bien. Il sera utile à ses yeux, il en a la certitude, surtout avec tout ce petit scénario qu'il a eu le temps de se mettre en tête. Il a même des noms et des lieux à lui faire visiter qu'il a pu connaître à l'aide des cauchemars qu'il provoque chaque nuit. Les meilleurs mensonges sont ceux qui ont dans le fonds une part de vérité. Il rejoue la carte de l'homme naïf prenant un faux air de confiance et soulagé d'avoir ce qu'il souhaite, bien qu'en vérité, il n'a pas ma certitude complète qu'elle tiendra parole. 

« Je suis fort aise de savoir que vous n'êtes pas dupe, vous feriez sinon une piètre détective... Je m'engage cependant à vous apporté le plus de lumière possible et non d'ombre maintenant que nous sommes d'accord pour enquêter à deux. »

Il lève la main en guise de promesse sur l'honneur comme on le ferait sur un tribunal. Il n'ajouta rien de plus afin de laisser la parole à la détective. Toute personne serait capable de voir qu'elle a mille questions en tête et à raison. Un petit rictus au niveau de son œil se manifeste lorsqu'elle annonce la supposition que tous les orphelins sont ses protégés. Il fait mine d'être un peu percé à jour afin de lui donner de l'assurance de la confiance. Ce détail sur le fait que seulement des orphelins pourraient être ses protégés le rassure sur le fait qu'elle croira tout le scénario qu'il a mis en place durant leur petit jeu dont elle a participé involontairement. Comme toujours, il joue les innocents et maladroit révélant les informations soit disant contre son gré.

« Qu'est-ce qui vous fait dire que tous mes protégés sont des orphelins ? »

Il inspire un grand coup, j'approche d'elle et mets sa tête dehors surveillant les alentours. Il a déjà la détective à gérer, il n'a pas envie d'avoir un gérer un passant un peu trop curieux. Personne, soulagé, il commence à fermer la fenêtre incitant la jeune femme de changer de place. Il fallait être discret et surtout que cette conversation reste entre eux deux seul.

« Je vais commencer par la seconde question, qui, indirectement est liée à la première... »

Il reste debout et se met en face d'elle prêt à lire dans son esprit au besoin. Car oui, aussi étrange que ça puisse paraître, l'intrusion dans son esprit n'a pas l'air de la déranger plus que ça, une dure à cuire en soit. C'est tellement ironique que pour le coup, c'est ce qu'il fera qu'elle finira par avoir aucun secret pour lui.

« Qui je suis... Aux yeux de l’État, je ne suis qu'un simple orphelin sans parent adoptif qui est devenu croque mort afin de pouvoir subvenir à ses besoins comme chacun d'entre nous. La partie qu'on citera de secrète et caché qui vous contrarie tant est tout simplement le fait que je fais partie de ces personnes à l'ADN étranges. »

Il fait une pause et la fixe droit dans les yeux pour cerner sa réaction. Il penche la tête sur le côté et reprend la parole.

« Je suppose que maintenant pour vous, il est plus facile de deviner la réponse à la première question. Pour savoir, il suffit tout simplement de faire partie du dit complot. Si Devan est devenue mon protégé ce n'est pas seulement parce que j'ai été touché de sa réaction lors des funérailles de sa grand-mère. C'est tout simplement parce que j'ai appris qu'il a été dans ce même infâme orphelinat que moi quand j'ai discuté avec ses parents pour organiser l'enterrement. »

Il la fixe de nouveau droit dans les yeux dans entrer dans son esprit. Pas de suite, il jouera avec le sentiment de gêne si nécessaire, mais pour le moment il en sait assez pour l'emmener à une piste qu'il souhaite. Il ne disait plus rien de plus l'invitant à poser les questions elle-même. Il est maintenant plus que prêt, le jeu va pouvoir commencer réellement cette fois. 

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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptySam 24 Juil - 2:56

Sur les traces d'un meurtre inhabituel ____STAN & HELGA Helga regardait par la fenêtre, comptant des yeux toutes ces voitures qui passaient sous sa vue alors que l'étrange bonhomme semblait prêter comme une sorte de serment. Elle ne croyait pas en ces choses là pour la simple et bonne raison qu'il ne s'agissait que d'un geste, dans le vent. Lors du procès du meurtrier de ses parents, elle les avait vus également lever la main sur la bible de la justice de ses petits yeux d'enfants. Pour quel résultat ? Rien d'autre qu'une finalité honteuse et mensongère. Son témoignage n'avait même pas été pris en compte à sa juste mesure alors qu'elle avait su identifier le meurtrier, du premier coup, avec son petit doigt tout tremblant qui l'avait désigné derrière une vitre. Pourtant ce criminel s'en était sorti, à cause de cette hyène de la défense. Preuves insuffisantes, tel avait été le verdict. Helga et ses frères ne l'avaient jamais accepté, à tel point qu'ils avaient monté un traquenard bien ficelé durant des années pour le mettre en pièces. Helga ne donnait alors aucun crédit aux promesses qui tintaient toutes plus fausses les unes que les autres à ses oreilles. Une méfiance qui ne lui déplaisait pas pour autant puisque qu'elle l'avait tiré d'un mauvais pas un nombre incalculable de fois. La seule confiance qu'elle accordait, elle l'investissait seulement dans ses deux frères et c'était bien suffisant. Mais alors qu'elle cherchait à en savoir plus, son interlocuteur s'empourpra d'une confusion notable.

Ses paupières se plissèrent, toujours autant sur ses gardes. Le détective devait bien admettre qu'elle avait du mal à le cerner, cherchant à déceler le vrai du faux qui semblait s'entremêler dans ses propos constamment. Helga n'était pas aussi fourbe, elle était plus du genre directe et incisive. Quant à cet homme, il lui donnait l'impression d'être une anguille qui chercherait à glisser entre ses doigts avant de lui donner un coup de jus en traître. Toutefois l'analyse qu'elle se faisait de ce Stanislas lui suffisait amplement pour rester alerte et vigilante, mettant davantage de rigueur et d'esprit pour disséquer chaque bout de phrase qui sortait de sa bouche, de ce sourire balafré sur le visage qui ne semblait jamais s'éteindre. Elle n'émit aucun commentaire, ni même une réaction notable, pas même lorsqu'il s'aventurait à fermer la fenêtre. Tant pis, ça fera plus de fumée dans le bureau même si elle se doutait bien que cette initiative annonçait un tournant plus sérieux dans la conversation. La jeune femme levait donc les yeux vers lui, tandis qu'il se tenait debout devant elle, sur cette posture droite comme un piquet. Elle dégageait un halo de fumée entre ses lèvres, le fixant intensément comme un lynx attentif mais très peu disposé à se laisser domestiquer aussi aisément. Et puis, sa voix s'éleva plus franchement pour lui annoncer de but en blanc qu'il possédait lui-même une affiliation directe avec la victime, lié à son propre métabolisme. De petites ridules naissaient alors entre ses deux sourcils qui se fronçaient légèrement, le détaillant davantage. Ce n'était pas tant de l'étonnement, plutôt une expression qui cherchait à scanner, trier et ajuster sa réflexion. Le scepticisme. A son air, il ne donnait pas l'impression de lui faire une farce et de toute évidence, cela expliquait assez aisément pourquoi il en savait autant en plus de vouloir participer à l'enquête. Elle ne voyait pas de failles dans cet argumentaire, pas encore du moins. Toutefois, cela lui paraissait bien lisse. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se méfier encore, ne sachant que prendre et que laisser. Et surtout, s'il disait vrai, alors cela soulevait expressément d'autres problématiques plus épineuses auxquelles elle se devait de méditer.

« J'ai besoin de réfléchir » Elle se levait ensuite de son perchoir, écrasant son mégot sur le rebord de la fenêtre en mettant les mains dans ses poches pour faire quelques pas dans son bureau. Le silence tombait soudainement alors qu'elle arrangeait ses pensées, faisant traîner son regard dans toute la pièce sans but apparent. Un ADN étrange. Un orphelinat. Des orphelins. Il lui fallait d'autres éléments de réponse même si tant de questions se livraient bataille dans sa tête, elle devait bien commencer quelque part. « Est-ce que vous êtes né comme ça ? » demandait-elle en lui montrant son dos, ne lui offrant que le profil de son visage en tournant un peu la tête. « Ou est-ce que vous avez participé à une expérience qui vise à transformer votre patrimoine génétique ? » Depuis le début, son intuition se portait sur une organisation qui cherchait à mettre au point des surhommes, en modifiant leurs cellules. Ce n'était pas tant une mauvaise piste mais elle n'était pas certaine que ce soit encore cela. « Vous savez, je ne crois pas aux coïncidences, monsieur Kozlowski » faisait-elle part en se retournant cette fois-ci pour lui faire face. « Si le gouvernement s'en mêle, il doit avoir déjà fait cas des gens comme vous. Cet assassinat fera beaucoup de bruits, du moins dans les coulisses. Mais cette section si particulière qui s'occupe d'enquêter, n'a pas l'air de vous inquiéter. Je me demande bien pourquoi car après tout, cela représente pourtant un danger. Que cherchez-vous à faire exactement ? » Elle s'emparait d'une babiole entre ses doigts, qui traînait là, pour l'observer machinalement avant de la reposer à sa place. « Qu'est-ce qui s'est passé, dans cet orphelinat ?  Il s'agit duquel ? » Elle prendrait des dispositions pour le vérifier « Vous parlez d'un complot. Cela me laisse croire que vous êtes organisé de sorte à rester prudent et dans l'ombre, ce qui va de soi. Comment fonctionne votre petit comité ? Vous avez quoi comme règles ? » Elle lui décochait un sourire en demi-teinte, faussement naturel. La possibilité de vengeance était aussi probable, mais elle ne pouvait pas l'avancer sans détails supplémentaires. Elle ne connaissait pas ses intentions véritables. Mais elle restait calme, plus encline à se montrer moins mordante même si les crocs étaient encore dehors. Il lui fallait néanmoins poser les interrogations les plus crédibles qui lui traversaient l'esprit sur le moment. Faire les cents pas la stimulait pour aligner ses interrogations et surtout, sa réflexion « Ah et simple curiosité, qu'est-ce que ça incombe d'avoir ce code génétique si spécifique ? Je ne parle pas des conséquences, je me doute bien avec le recul, que des personnes cherchent à vous retrouver. Non, j'entends plutôt en terme de capacités, vous voyez ? » Elle voulait en avoir le cœur net, s'il était aussi spécial qu'il le disait, il pouvait bien lui prouver facilement. Un tour de magie peut-être ? Qui était vraiment les oppresseurs et les oppressés ? L'Etat ne mettait pas autant de moyens s'il n'y voyait pas de danger particulier. Cela posait aussi question. Enfin, elle n'avait pas dit son dernier mot « A quel âge êtes-vous parti de cet orphelinat ? Ce devait être un événement très marquant de quitter un endroit aussi infect qui regroupait des éléments spéciaux comme vous. On ne devait pas pouvoir en sortir aussi aisément » Elle se rapprochait ensuite, sur une allure tranquille. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit honnête de bout en bout. Loin de là même. Elle n'était même pas certaine que son scénario du pauvre misérable orphelin tienne la route « N'en faites pas trop des caisses non plus quand vous décrivez votre situation. Je cite -je ne suis qu'un simple orphelin sans parent adoptif qui est devenu croque mort afin de pouvoir subvenir à ses besoins comme chacun d'entre nous- c'est suspect » Elle lui laissait ensuite le temps de mettre de l'ordre dans son crâne, que ce soit pour mieux lui mentir ou lui dire la vérité ou peut-être les deux, elle prendrait ce qu'il y aurait à disposition, à son grand damne.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 5 Sep - 17:12


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
Comment la détective et moi, nous nous sommes rencontrésStanislas Kozlowski et Helga AdwingL'effet est à son paroxysme, Stanislas voit bien qu'il a complètement réussi à la surprendre. Les dés sont jetés, la roue est lancée. Il ne reste plus qu'à déplacer les pions pour obtenir ce qu'il souhaite. Il ne décroche pas un mot, un peu comme s'il avait envie de lui laisser le temps d'encaisser la révélation et comme elle l'a si bien dit : de réfléchir. Ça lui laisse le temps d'un peu réfléchir à son tour, bien qu'il ait en vérité déjà tout un plan en tête pour que la détective ici présente trouve satisfaction ainsi que lui de même. Immobile, droit comme un I, il la fixe en train de faire ses allées retour alors qu'elle a écrasé sa cigarette pour pouvoir mieux fourrer ses mains dans les poches. On devine très facilement qu'elle posera des questions, beaucoup de questions. Et ça sera une preuve indéniable qu'elle sera intéressée et intriguée par ses révélations. Cependant, sa première question le surprend intérieurement, est-ce que l'ADN était de naissance ? Elle émet donc cette possibilité ? Pour quelqu'un de terre-à-terre, il se serait donc trompé sur son compte à ce niveau-là ? Cette découverte lui fait plus apprécier encore son interlocutrice : caractérielle, sûr d'elle, mystérieuse et pour combler le tout surprenante. Cependant, il ne répondit pas tout de suite, il doute fort que ça soit sa seule question et il avait totalement raison de le penser. Des réflexions et surtout des questions multiple fusent sans qu'il n'y réponde pour le moment, comme s'il voulait lui laisser le temps, comme si elle pouvait après tout se répondre à elle-même avec un peu de chance. Sa tête se penche juste doucement sur le côté à mesure que les questions s'accumulent. Ses yeux se plissent lorsqu'elle pose des questions qu'on peut considérer comme personnel et qui n'auraient pas vraiment un grand rapport avec l'enquête. C'est comme si elle se perdait complètement dans ses réflexions. Stanislas trouve sa réaction par sa simple phrase divertissant et passionnant à la fois. Cette manière d'exprimer ses pensées à voix haute... Et ce soudain intérêt qui l'éloigne de son enquête. À moins que ce soit ce qu'elle veut lui faire croire ?


Attentif Stan commence à se méfier à son tour, ne jamais sous-estimer son adversaire, car c'est comme ça qu'on perd la bataille. Qu'elle soit physique ou intellectuelle. Dans tous les cas, il ne doit pas tomber dans le piège de l'attachement et surtout des questions bien trop personnel à son sujet. Ce n'est pourtant pas lui qui a été assassiné, et il est légèrement dérouté en voyant qu'elle ne pose pas plus de question sur l'orphelinat en question. Trop de questions sur lui qui en vérité n'a aucun lien avec l'affaire sur lequel elle enquête. Il n'a pas l'habitude de ce genre de situation, quand on se concentre sur lui, c'est seulement au grand conseil, pas ailleurs et d'autre contexte. Afin d'être le plus convaincant possible, il se remémore ce souvenir de cet orphelinat qui faisait des expériences. Il avait vu ça dans l'esprit d'un garçon qui s'était enfui de ce lieu, il y a vu ce qu'il a subi, il sait assez pour se promettre de retenir tout ça et faire fermer et surtout porté le chapeau si jamais une créature serait mise à jour autre que lui. L'orphelinat a fini par être abandonné suite à la mort et disparition mystérieuse du directeur, mais l'affaire a été assez médiatisé pour que l'on puisse retrouver quelques archives et photo de comment on été trouvé les lieux y compris les salles d'expérimentation. Ce directeur... Était un vilain qu'il ne pouvait pas laisser impunie malgré sa promesse de ne pas s'en prendre au humain pour sa propre survie. Un dérapage de temps en temps sur les personnes mauvaises qui s'en sorte ne fera pas de mal tant que ce n'est que très occasionnel. Cet orphelinat portait le nom qu'un camp de redressement en Amérique qui a mal tourné, ironiquement : Arthur G. Dozier. Mais étant en Australie, continent proche de l'île de la Nouvelle-Zélande, cet orphelinat reste accessible facilement aux recherches malgré ce nom similaire à cette maison de redressement, car celui-ci avait changé de nom sous celui de Mariana. Une fois qu'elle a terminé, il inspire un grand coup et dit en soupirant.

« Bien... »

Il la fixe droit dans les yeux d'un air le plus sérieux possible malgré son sourire. Il a retenu à peu près toutes les questions et fait le tri sur ceux qui doit être traité en priorité.

« Tout d'abord, je vais répondre à la toute première question... Non. Ce n'est pas de naissance, et je ne pense pas que cela soit possible à moins que la modification commence dès le fœtus et je ne saurais pas dire si ça a déjà été fait, et sincèrement, je ne suis pas sûr de vouloir le savoir. »

Toujours droit comme un I, il ne bouge pas d'un pouce sans quitter du regard la détective. Cependant, il ne lit pas dans son esprit pour cette fois, il ne veut pas qu'elle ait ce sentiment de malaise quand il lui parlera de l'affaire. Il plisse les yeux et fait mine de réfléchir, de se remémorer toutes les questions qu'elle a posées.

« Nous étions dans l'orphelinat Arthur G. Dozier, en Australie Méridionale à une heure de la ville de Gawler. C’était pas mal isolé, un peu comme pour s'assurer qu'aucun futur parent ne tente une quelconque adoption. »

Il porte la main sur sa bouche redessinant fébrilement ce sourire bloqué à son visage en fixant le vide.

« Là-bas... Mh... »

Il ferme les yeux un instant sans quitter sa main du menton et de sa bouche. Il lâche enfin prise et raconte les souvenirs qu'il a vus du petit garçon pour qui il se fait passer. Dans ses yeux, il réussit à retranscrire la crainte et la douleur qu'est de raconter ce genre de souvenir qu'il adapte à sa sauce pour que ce soit plus adapté à lui. Un cocktail qui donne comme souvent un mensonge parfait, un mélange de vérité.

« On n'avait pas tellement d'explication sur les intentions de chacun. On nous menait dans une pièce, souvent sous la menace et on faisait quelque expérience sur nous dans l'espoir d'avoir un résultat... Satisfaisant sur nos nouvelles capacités. Pourquoi ? Pour qui ? Depuis la disparition du directeur, je crois qu'on ne le saura jamais. »

Il avait un goût infect ce directeur, plus de graisse que de muscle... Mais le bouffer restait la meilleure chose à faire. Il glisse sa main sur sa tête dans sa chevelure en grimaçant légèrement.

« Je ne saurais pas pour les autres, mais avec moi, ils injectaient... Je ne sais quoi dans mon crâne et me faisais subir de l'électrochoc jusqu'à ce que quelque chose arrive... »

Stanislas pointe du doigt son sourire avec un air de dégoût.

« Ce sourire constant, que je ne peux pas défaire de mon visage, fait partie des conséquences physique de ces expériences. Mes muscles à ce niveau ce sont crispé et bloqué à jamais, peut-être à cause des électrochoc ou de ce qu'on m'a injecté, je n'en sais rien du tout. Et ces expériences font que... En fixant une personne droit dans les yeux, je parviens à lire dans les souvenirs de celui-ci. Mais une chose est sur c'est qu'au vu de l'ADN de Devan, il n'a pas subi le même genre d'expérience que moi. Pour lui, ils se sont plutôt attaqués à sa peau et muscle du corps... »

Il sait qu'elle n'a pas demandé les conséquences, mais il a répondu à la question de ce qu'il on fait après tout non ? Il finit par rire nerveusement accentuant le malaise de parler de ce passé qui n'est pas sien.

« Et bien vous en avez vraiment posé beaucoup, et en bloc, des questions, je suis presque sûr en avoir oublier... »

Le croque-mort secoue la tête et fait mine de réfléchir, et aussi de se calmer et de garder la tête froide.

« Je ne fais pas partie d'un comité... J’ai toujours agi avec prudence seule et j'ai été moins prudent depuis ma rencontre avec Devan. Comme vous vous en doutez, j'ai changé d'identité afin que je ne sois qu'une personne parmi tant d'autre pour l'État de la Nouvelle-Zelande et que celle de l'Australie ne me retrouve pas s'il me recherche. Est-ce que ça sonne mieux comme ça pour vous détective ? »

Il approche de deux pas lents vers la jeune femme.

« Je me doute bien que tout ça soit difficile à croire. Je vais donc me permettre de vous faire disons... Une exposition de preuve à ce sujet. »

Une fois qu'il se trouve assez près d'elle, il expose sa preuve, intérieurement amusée, mais d'un air grave en apparence, comme s'il détestait en parler et que son instinct lui dicte que pour une meilleure collaboration, il n'a pas le choix.

« J'ai déjà lu dans vos souvenirs, lorsque nous discutions au bureau détective Adwing. Un mal de crâne, c'est fait ressentir chez vous à ce moment-là, mais vous l'avez habillement caché. Pardonnez-moi par avance, mais je voulais avoir la certitude que vous ne faites pas partie de personne qui pourrait rechercher les orphelins en fuite. »

Il laisse un temps de pause avant de reprendre la parole.

« Cette nuit, vous avez fait un mauvais rêve, un homme et une femme morts assassinés retrouvé, par une petite fille qui tenait son ours en peluche. Vous étiez la petite fille et les cadavres vos parents... Ce rêve à l'air d'être récurant, car vous vous êtes réveillé en sursaut pour très vite vous en remettre un peu comme si c'était une habitude pour vous. Ensuite, vous vous êtes fait un café, bien noir, à l'aide de votre cafetière à grain. Très vite, vous vous êtes mis au travail et vous ne décollez pas votre nez du dossier indiquant que la victime avait un ADN étrange... Jusqu'à ce qu'une mouche vous ennuis. Puis vous avez fini par venir chez moi, car selon le dossier, je suis la dernière personne à avoir vu Devan en vie. »

Stan recule de deux pas comme pour la laisser respirer et penche la tête sur le côté et remet les mains dans son dos.

« Autre chose ? Je n'ai rien oublié ? »

Évidement qu'il a oublié quelques questions, comme la raison pour lequel il agit ainsi, l'age de sa fuite et comment il s'y est pris. Mais il a volontairement ignoré ces deux questions, car selon lui, elle ne concerne en rien l'enquête et peut jouer la carte du besoin de confiance pour satisfaire sa curiosité là-dessus. Il juge que, d'après le personnage qu'il joue, il en a assez dit pour faire avancer l'enquête. 

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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyDim 12 Sep - 20:36

Elle restait en éveil, très attentive à la suite qui allait découler de cette conversation. Les dés étaient lancés et Helga ne pouvait que rester suspendue à ses lèvres pour le moment, attendant comme un chat bien docile qui patienterait qu'on lui serve son repas. La détective l'avait assommé d'un interrogatoire qui, s'il allait dans tous les sens en apparence, avait été savamment tissé pour lui faire un peu perdre son sens de l'orientation et viser les points vers lequel son interlocuteur était plus susceptible de s'incliner. La jeune femme tissait sa toile d'araignée pour savoir où la mouche préférait atterrir et mieux la cerner. Enfin ce n'était qu'une gymnastique de l'esprit qui visait à brouiller les pistes même si elle se doutait que cet homme était loin d'être stupide -au contraire, elle le soupçonnait même de se payer sa tête. Mieux valait-il donc agir avec prudence et vigilance face à ce type, d'autant plus s'il était véritablement ce qu'il prétendait -un être sorti du commun des mortels.

Ce dernier poussait donc un soupir après avoir remis de l'ordre dans sa tête face à cette attaque de questions en tous genres. Helga décidait de venir s'asseoir confortablement en croisant les jambes, les épaules légèrement en avant, prête à entendre le discours du croque mort qui commençait déjà par confirmer que son état n'était pas de naissance. En soi, cela confirmait donc bien la théorie des expériences nébuleuses. Malgré l'horreur d'une telle vision, la jeune femme trouvait cela tout autant incroyable, même si ce genre d'initiative n'était pas inconnu au bataillon de l'Histoire dans le monde. Il n'y avait qu'à relater certains épisodes avec comme événement le plus récent qui lui venait tout de suite en tête soit l'époque des Nazis où les prisonniers devenaient subitement des cobayes pour des exploits scientifiques. Un véritable carnage s'était opéré d'après les documents retrouvés à ce titre. Il fallait croire que l'histoire aimait bien se répéter. Elle notait toutefois mentalement les données qu'il lui transmettait. Orphelinat G. Dozier. Australie Méridionale. Localisation à une heure de Grawler. Ele ne visualisait pas du tout mais elle saurait largement d'y retrouver : Google était l'ami de tout le monde. Helga le sentait néanmoins plus fébrile, plus hésitant, s'apprêtant à retranscrire un morceau de sa vie passée à cet endroit. Mais son expression ne changeait pas pour autant, elle ne laissait transpirer aucune compassion, ni peine que ce soit, pour l'encourager à se confier. Elle patientait de son regard rude comme une pointe de silex, que le bonhomme ne daigne en dire plus sur son compte. Comme si elle allait lui faire une tape amicale dans le dos après toute sa fichue comédie, il ne manquerait plus qu'elle s'émeut. Toutefois, elle devait l'admettre, son récit était passionnant comme si le propriétaire des lieux lui citait le scénario d'un roman noir qui finissait mal. Helga adorait ces histoires gorgées de catastrophes et en rêvait presque la nuit pour faire palpiter son adrénaline. Depuis qu'elle avait quitté la police, tout lui paraissait souvent ennuyeux et routinier. Elle avait pris le pli des scènes de crimes, du sang, de l'odeur de la poudre, des cadavres putréfiés... Comme un animal sauvage qui s’imprégnerait de la mort, qu'elle côtoyait quasiment tous les jours à l'époque. Ce fantôme lui manquait. En tant que détective privée, elle n'avait plus eu une occasion pareille. Cette enquête était donc en soi une aubaine pour elle, bien qu'étrange avec la ferme intuition qu'elle se penchait au-dessus d'un précipice où des ombres plus grandes qu'elle dansaient pour ne demander qu'à l'avaler dans la folie. Mais si la plupart en ressentirait de l'effroi, Helga elle, était différente. Cela l'excitait.

Calmement, la demoiselle hochait légèrement la tête, quelque peu subjuguée par cette affaire de viscères, jusqu'à ce qu'elle se ressaisisse pour évaluer l'étendue de la gravité de tels actes abominables. Au moins, elle savait d'où lui venait ce sourire un peu perturbant. Elle ne l'interrompait pas une seule fois dans son discours, afin d'être certaine de ne pas manquer une seule information et pour s'assurer de cocher les cases mentalement des questions sur lesquelles ils se penchaient et ses réponses. Pas d'organisation donc, ce  gars-là agissait seul. Enfin de ce qu'il lui disait en tout cas, comment en avoir la certitude ? De toute façon, le principal avait été dit : l'orphelinat. Elle se pencherait donc en priorité sur cette éventualité. Mais le plus troublant restait encore à venir. Ses yeux gris s'écarquillaient sur une note d'étonnement bien palpable et non feint. « Vous avez lu mes souvenirs !  » s'exclamait-elle dans une voix plus aiguë et courroucée en penchant subitement le buste en avant, bien avant de se demander si c'était bien normal ce genre de déclaration. Quelle violation de la vie privée mais le pire finalement était qu'il n'y avait aucune fausse note. Quelqu'un qui l'aurait pris en filature, aurait pu éventuellement retracer son quotidien mais certainement pas ses cauchemars, surtout pas avec le détail de la peluche même en étant au courant de son dossier aux Etats-Unis. Ses bras se croisaient sur sa poitrine, tel un réflexe de protection que le cerveau envoyait au corps inconsciemment pour faire barrage et conserver une bulle de sécurité tandis qu'elle se reculait. Helga mit cependant un temps avant de réagir et d'ouvrir la bouche encore une fois « Alors c'est vrai, vous pouvez vraiment faire ça ? » Elle le fixait intensément, cherchant une réponse sur ce visage tiré à deux épingles au coin des lèvres. Son esprit cherchait une raison valable et logique à une telle démonstration mais personne n'aurait pu savoir pour son ourson. Mais sa philosophie très cartésienne avait encore un peu de mal à l'accepter « Ok alors, comment est-il, mon ours ? » C'était presque enfantin, la manière dont elle avait formulé son challenge. Mais au delà de cette tendresse furtive, il fallait qu'elle soit sûre à cent pour cent. Ses sourcils se fronçaient, très sérieuse, visualisant d'instinct sa peluche. Il était tout rose sauf le ventre qui lui était blanc. Enfin un blanc/jaune, tellement il était usé. Le malheureux avait subi une opération d'urgence suite à la perte de sa patte -celle avant droite- parce que son frère avait voulu jouer à l'apprenti médecin. Une couture grossière, au fil noir, apparaissait donc -sa mère ne savait pas coudre. Ses yeux louchaient aussi. Bref, il avait eu du vécu le pauvre.

Elle ne pensait pas jouer aux devinettes télépathiques aujourd'hui mais s'il tombait juste, alors il lui serait utile à bien des égards et cette compétence : elle ne manquerait pas de l'essorer dans le cadre de leur collaboration.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018   Sur les traces d'un meurtre inhabituel | feat Stanislas | Février 2018 EmptyMar 2 Nov - 23:57


Sur les traces d'un meurtre inhabituel
Comment la détective et moi, nous nous sommes rencontrésStanislas Kozlowski et Helga AdwingStanislas aimait beaucoup une chose dans ce moment précis, c'est le sérieux et l'attention de cette chère détective. Ça montre qu'elle le prend au sérieux, ne serais-ce qu'un tout petit peu, que son histoire tristement vrai ne le fait pas prendre pour fou et ne nuira donc pas à sa réputation dans cette ville. Il ne manquerait plus que plus personne ne veuille lui confier les funérailles de leur mort et qu'il puisse plus se nourrir ne serait-ce qu'un minimum ! Il joue sa comédie s'amusant à prendre un rôle qui n'est pas le sien, inventant sa propre torture qui explique son sourire constant. Le croque-mitaine est très doué pour tromper son interlocuteur, même les plus attentifs, il trompe son entourage depuis plus de mille ans. Jouer la comédie et mentir sont devenues un mode de vie. C'est ancré en lui et il ne s'est jamais vraiment fait prendre ou alors la personne qui a découvert la vérité à fini purement et simplement dévoré. En tout cas, toute son histoire et discours ont fait leur effet ! Surtout la lecture de ses souvenirs. Stanislas eut presque l'impression de découvrir une nouvelle expression sur le visage du détective Adwing. Des yeux écarquillés, de la surprise, et une réaction si puissante que le corps de la jeune femme s'exprime en même temps que ses mots pour lui transmettre sa surprise. On pourrait presque croire qu'elle n'est plus que concentré par cette capacité de lire les souvenirs. Mais ça serait bien trop beau, il ne préférait pas se leurrer là-dessus, sous-estimer son adversaire et on fonce tout droit dans un casse-pipe. Et dans cette enquête, il ne pouvait clairement pas se permettre d'échouer. Ce n'était pas une option, son grade au grand conseil en dépendait. Et il ne pourra jamais en devenir le président s'il échoue dans la couverture d'un meurtre qui a fuité. Seul le représentant des créatures ordinaire doit payer le prix de son incompétence... Pas lui qui a tout réparé à sa place. Il penche la tête sur le côté les mains encore dans le dos et répond machinalement à la première réaction amusante de la jeune femme.

« Oui, c'est ce que je vous ai dit. »

Il se doute bien qu'elle ne remît pas en question sa capacité, mais c'était plus fort que lui. Il aime en rajouter une couche, s'amuser un peu en plaçant quelques phrases pour se moquer gentiment. Stanislas la fixe constatant sa fermeture par sa posture et ricane intérieurement. On n'aime pas être lu à son insu ? Peu de personnes aiment ça... Encore plus ceux qui souhaitent conserver un certain mystère comme notre chère teigneuse et ténébreuse détective. À vrai dire, lui-même détesterait qu'on lise dans ses souvenirs, mais il est tristement du genre à se permettre ce qu'il souhaite. Ne jamais faire ce qu'on n'aimerait pas qu'on lui fasse est un dicton qu'il a choisi de complètement ignorer. Et il a la certitude qu'il n'est pas le seul à se comporter de la sorte. Il se contente donc de se taire jusqu'à ce qu'elle demande plus de précision, sans doute pour avoir plus de certitude encore de ses capacités. Si elle savait... Si elle savait à quel point, il pourrait en vérité faire tellement plus... Beaucoup plus même. Il inspire un grand coup avant de prendre la parole sans la quitter du regard.

« J'y ai vu un ours très usés rose sur le corps entier et le ventre jaune salle... Quoi que... Il devait sans doute être rose et blanc de base cette peluche avait l'air d'avoir vécu beaucoup de chose, un peu comme vous. Ses yeux louchaient, une de ses jambes était recousue grossièrement par un épais fil noir... »

Il fait mine de réfléchir en se tapotant le menton de sa main droite.

« C'était la jambe droite qui était rafistolée, il me semble. Convaincue à présent ? »

Une chance qu'il avait bonne mémoire. Car ce sont toutes ces précisions qui ont convaincu la détective Adwing de collaborer avec lui sur cette enquête. Tout deux ont réussi à trouver l'assassin de Devan : un chasseur de monstre qui se nommait Malone, pris naturellement pour un fou au yeux de sa collaboratrice et mis définitivement en cellule pour un bon moment. Le croque-mort avait réussi à le faire prendre pour un pacificateur, ne supportant pas la moindre différence chez toute personne. L'histoire que Stan a empruntée sur l'orphelinat matchait complètement avec l'affaire, pas mal de document confirmé ce qu'il a raconté et le doute sur la vérité de ses dires était maintenant difficilement discutable.

Alors qu'on pouvait s'imaginer que cette collaboration se terminerait ici, il s'avère que les capacités que Stanislas, à montrer à la jeune femme lui sont extrêmement utile. La détective revient le voir régulièrement pour résoudre plus rapidement des enquêtes et sans que Stan ne s'y attende, ils collaborent tout deux sur bon nombre d'affaires et se voient donc régulièrement. On pourrait croire que ça l'embêterait, mais non. Il y prend vite goût et s'amuser à embêter Adwing juste pour le plaisir de la voir s'énerver. La taquiner sur deux trois petites choses et se délecter ensuite de sa réaction. Petit à petit, elle devient à ses yeux un divertissement dont il a du mal à se passer. Un jouet dont il a décidé d'en assurer la protection afin qu'il puisse encore profiter de son caractère bien trempé. En vue d'extérieur, ils ont tout deux l'air de s'apprécier, ils se cherchent les poux régulièrement, mais si on prête un peu plus attention à leur posture, et manière de ce regarder. On peut distinguer que dans le fonds malgré toute leur chamaillerie, ils s'apprécient et aiment bien enquêter ensemble.

Jusqu'à ce que le grand Conseil s’effondre et que Stanislas rencontre Shën. Ce qui tristement l'incite à disparaître sans prévenir personne pour atterrir à Azuola, sans même prévenir celle qu'il aimait bien appeler : son jouet préféré. Une peur maladive de la mort qui le fait réagir dans les précipitations, sans tenir compte de ce que ça pourrait provoquer dans le peu d'entourage qu'il s'était fait. 

:copyright:️ DABEILLE

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