AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

 

 Sang Bleu, le prince déchu

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Bluriga blɔcd

Bluriga blɔcd

Messages : 307
Date d'inscription : 28/08/2023
Emploi/loisirs : chanteur / propriétaire du requin chantant (SPA)

Sang Bleu, le prince déchu Empty
MessageSujet: Sang Bleu, le prince déchu   Sang Bleu, le prince déchu EmptyLun 28 Aoû - 20:25




Je viens d'arriver à Azuola




Bluriga blɔcd



Mon nom est Bluriga blɔcd même si on me surnomme souvent Sang Bleue. Je suis essentiellement un triton (sirène mâle) abyssal et le 20 septembre 2023 sur azuola, je serais âgé de 30 ans. Je suis originaire de l’océan Pacifique. Je suis dans le groupe des créatures surnaturelles.

Caractère



● Possessif ● Charmeur ● Affectueux ● Farceur ● Obsédé ● Entreprenant ● Très (trop) ouvert d’esprit ● Gourmand ● Doux ● Têtu ● Fier ● Epicurien ● Secret ● Tactile ● Curieux ● Romantique ● Sensible ● gentil ● dévoué ● respectueux

Je sais que je suis beau, après tout, je suis un triton, alors ça ne peut pas être autrement. Bien sûr, nos lointains ancêtres mangeaient des gens pour le clan d’où je viens, mais c’est du passé, n’est-ce pas ? Je rigole, j’en ai moi-même déjà mangé, c’est aussi pour ça que j’ai été bannie, mais je préfère tout de même avoir les gens dans mon lit que dans mon assiette donc à moins de perdre le contrôle, vous devriez sentir mes longs baisés plutôt que mes crocs. Sentir vos caresses sur mon corps et caresser le vôtre, apposer les lèvres sur les vôtres, s’endormir pour se réveiller avec votre doux parfum, les gens en font parfois tout un plat. Mais ne pensez pas qu’une nuit ensemble fera de moi votre chose, ça serait plus l’inverse, un peu libertin sur les bords, surement, ne vous attendez pas a de la fidélité, mon cœur abrite plusieurs personnes. Mais ne vous inquiétez pas, je reste doux et attentionné bien qu’un peu collant… Après, vous pourriez essayer de me résister, cela ne me donnera que plus envie de vous conquérir, pas à pas, pour que vous soyez miens, pour découvrir chacun de vos secrets, en douceur. Ne vous inquiétez pas pour ceux les plus gênant, je ne vous jugerais pas, je ne vous condamnerais pas, j'ai moi-même des marques que je vous dissimule pour éviter votre pitié donc je serais très mal placé. Je respecterais chacun de vos mots, je saurais vous écoutez même quand c’est éprouvant… Car s’il y a bien une chose que je ne suis pas particulièrement, c’est cruel… J’aime faire des farces, souvent juger de gamin, mais je ne ris pas du malheur d’autrui quand il y a des morts, des blessés, quand c’est grave…. Bon, il se peut que si vous vous gamellez dans les escaliers juste devant moi, j’éclate de rire, veuillez m’en excusez, mais cela ne m’empêchera pas de m’inquiéter.

Ne voyez pas en moi un pauvre handicapé, certes charmant, car une fois que je vous aurais attiré dans l’eau, vous comprendrez qu’il n’en est rien. Car je pourrais vous faire découvrir le monde marin, j’espére que cela vous plaira. Humm, vous dites que pour une sirène, je suis un peu trop "à crocs" ? Je l’avoue, vous voyez mes yeux rouges ? C’est la preuve de mon ascendance maudite, un sang qui se transmet silencieusement dans la famille royale, un sang que les miens préfèrent taire, un honteux secret, digne de toutes les langues de vipère, de toutes les insultes en toute langue. Car l’un de mes ancêtres était un démon. Ce démon était un incube. Ho, je ne connais pas les détails, mes yeux rouges sont simplement la preuve que ce sang est plus fort chez moi que chez les autres membres de ma famille, que j’ai hérité de certains de leurs " cotés " si vous voyez ce que je veux dire. Ho, ne vous inquiétez pas petits agneaux, je sais me contrôler, je sais être patient… Ou pas ? Je ne vous forcerais pas, je ne saute pas sur tous les vierges qui se présentent à mon regard, ce n’est pas très romantique, ce n’est pas très amusant. Je préfère partager un diner avec vous sous la chandelle, que l’on rigole ensemble, mes chers petits trésors. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas là pour profitez de vos corps, j’aime autant connaitre l’esprit que les formes. Ce que vous aimez ou non, les moindres détails. Je ne serais pas brusque pour connaitre tout cela, je ne vous retiendrais pas si vous voulez partir, après tout, j’aime faire le beau, l’inaccessible même parfois, mais je sais respecter les limites d’autrui généralement.

Le problème est que parfois, on profite de cette facette de moi, mes proches, enfin, non, mes fidèles amis (et plus ?) m’ont déjà retrouvé nageant dans mon sang au terme d’une nuit avec une belle inconnue… Car mes ennemis savent que c’est là où je suis le plus vulnérable, malgré ça… Les idiots apprennent rarement comme on dit à moins que ça soit mon mauvais sang qui veut ça.

Enfin, je ne me résume pas seulement à ça, ne serait-ce pas pitoyable sinon ? Enfin, peut-être que la suite est pire. On m’a déjà sermonné d’arrêter d’utiliser mes pouvoirs à mauvais escient. En d’autres termes, mon contrôle de l’eau pour énerver les gens et admiré leur visage se tordre dans un agacement délectable (et qui me donne encore plus envie de jouer avec leur nerf) …

Parfois néanmoins, ma propre faiblesse me fait peur, je me demande pourquoi je suis comme, est-ce ma nature de tritons ? Ou bien est-ce mon sang d’incube ? Suis-je simplement comme ça et c’est tout ? Finira-t-on par m’abandonner ? Peut-être que sans tout ça, je ne compterais pour personne, tout simplement. Si je meurs est-ce qu’il y aura une personne pour me pleurer ? Suis capable de protéger tous mes petits agneaux ? Je me pose peut-être trop de questions, j’ai parfois peur que l’on découvre mes pensées sombres… Et que l’on m’utilise sachant cela. Alors j’essaye de paraitre fort, je cache mes cicatrices, je cache quand j’ai mal, j’en rigole, comme une diversion, cela peut exaspérer, cela peut énerver et quand cela arrive, j’essaye de ne pas regarder les mines inquiétées, détournant le regard. Le pire est finalement quand la soif me fait perdre le contrôle et que je vois après coup la douleur, les blessures que j’ai provoquées sur autrui.

En effet, je sais prendre soin de ceux qui me sont proches, je veille à leur bonheur, pour qu’ils soient aussi heureux que moi que l’on soit ensemble. Pour eux, je sais être courageux, face à la douleur, pour les protéger… Même si c’est parfois particulièrement dur, j’ai surtout peur de leur faire du mal sans le vouloir… De manière générale, je sais être prévenant, car même si je suis attiré par les gens, je ne leur ferais pas de mal pour les avoirs, ce n’est pas ce genre de pouvoir que je recherche… Je pense que le pouvoir que je recherche, non un synonyme de puissance pur et dur, mais je préfère par exemple posé les questions plutôt que l’on m’en pose… S’il existe un autre type de pouvoir que je recherche, c’est uniquement celui qui me permettra de me protéger mes proches et moi, pour que ce qui est arrivé par le passé ne se reproduise plus… Je sais être sincère avec ceux que j’aime le plus, au point d’espérer les revoir, voir un spectacle de lumière avec eux, leur faire profiter de ma belle voix.

Métier/occupation : Chanteur, Entrepreneur

Orientation sexuelle : pansexuel

Statut : polyamoureux

Ce qu'il aime:
✓ Les plaisir de la chair (dans tous les sens du terme)
✓ Observer les corps dénudés
✓ Découvrir des secrets
✓ Bien manger
✓ Le sel
✓ Les ramens
✓ Picoler
✓ L’eau chaude
✓ Les animaux mignon
✓ Le poissons cru (en même temps, sous l’océan, on ne mange presque que ça)
✓ Les moules marinières
✓ Les petites attentions
✓ Les reptiles
✓ Embarrasser les gens
✓ Faire des farces
✓ Coller les gens
✓ Les sodas
✓ Les caresses
✓ Profiter des gens (les dominés)
✓ Que l’on s’offre à lui
✓ Se réveillé au côté de quelqu’un qu’il aime (bien qu’à sa façon)

Ce qu'il déteste:
✘ Que ceux qu’ils aiment découvrent ses plus mauvaises facettes
✘ Paraitre faible
✘ Les gens trop obtus
✘ Que l’on découvre ses douleurs
✘ Qu’on le repousse par préjugé
✘ Que l’on mette ses mains dans ses branchies pour lui faire mal
✘ Être emprisonné
✘ Être attaché
✘ Être sans défense
✘ Que l’on profite de sa part d’incube
✘ Que l’on utilise son ascendance royale pour le ridiculiser
✘ Avoir soif
✘ Les aliments trop acides



Physique



Ce que vous verrez en premier, c’est un handicapé très beau (mais vraiment) sur un fauteuil roulant bien étrange, assez large qui avance tout seul sans personne pour le pousser la plupart du temps. Le plus étrange sera les roues, clos… En réalité, mon fauteuil fonctionne grâce à mon pouvoir sur l’eau, il a de l’eau dedans, comme une roue à aubes inversée, ainsi, je fais tourner les roues… Je peux aussi bloquer mon fauteuil ainsi, même s’il a des freins, en changeant l’eau à l’intérieur en glace. Bref, cet handicapé aura des lunettes de soleil, des oreilles pointues dont la peau vers le bas semble bien fines… Des cheveux bleus dont la fin des mèches vire au blond, le soleil provoquant ainsi de joli dégradé bleu et jaune. Une sorte de gros sac en dessous, sanglé au fauteuil pour ne pas trainer par terre, sangle facilement sérable et deserable sur le côté gauche du siège. En réalité, le début de cet étrange très long sac blanc part de ma taille, mais vous ne ferez peut-être pas le lien entre mon peignoir et la couverture humide qui traine presque au sol et qui sert à cacher l’origine de la chose.

Venez, approchez donc, ne soyez pas si impressionné par ma beauté même si ce que vous pensez être doit vous provoquer une certaine réticence… Sous mes lunettes de soleil, je cache de jolis yeux dont les iris sont rouges comme des rubis, la pupille légèrement en fente, mon sourire charmeur cache des dents plus pointues que les vôtres que mes ancêtres se servaient pour déchirer la chair… Une grande langue, des cils et sourcils blond et fin, quelques écailles dorées sur le haut de mes joues, un peu sous les yeux, ainsi que derrière les oreilles. J’ai un nez fin, les traits jeunes, les sirènes vivent longtemps, cela permet d’apprécier notre beauté indéfiniment. Mon odeur naturelle ressemble à l’odeur de la mer… Heureusement d’ailleurs qu’il n’y a pas de cadavre sur Azuola, car une sirène en décomposition, ça sent un peu le poisson pourri, je lâche l’info comme ça… En vrai, si je commence à sentir le poisson pas frais, c’est qu’il faut peut-être commencer à s’inquiéter, car ça ne sera pas normal au-delà de ne pas être agréable. J’ai les lèvres fines et la peau douce, tout comme mes écailles.

Après notre premier baisé, quand vous commencerez a dévoilé mon corps, vous comprendrez que ce que vous pensiez être mon handicape ne cachait pas des jambes paralysées, mais une longue queue noir ébène aux reflets rouge et bleu par moment… une paire de nageoires à la base et au bout, la nageoire caudale dans le même sens que la queue des dauphins bien que bien plus simple… Dorée tendant vers la fin sur le rouge… Les écailles très douce, musclée comme cette partie de mon corps que vous décrirez comme "plus humaine". Des longues branchies sur le côté, bien que fermer en dehors de l’eau normalement… Des écailles bordantes chacune d’entre elles, tout comme mes épaules, un peu au-dessus de mes mains, jaunâtre quand mon dos est paré de quelques écailles noir… De longues bandes jaunes barrent en partie le haut de mes bras, vers mes épaules, redescendant dans mon dos… Des points justes au-dessus de chaque branchie, se mêlant à mes écailles, sur l’extérieur de mes nageoires abdominales, des pointillés réguliers sur les côtés de ma queue et deux traits aussi sur le dessous de cette dernière, il y en a aussi qui se confonde dans les écailles de mes jours. C’est une caractéristique des organismes des abysses, la bioluminescence, je ne la contrôle qu’en partie, mon excitation la déclenche parfois, mais à part pour paraitre beau, cela ne me sert pas beaucoup sur Azuola… Cela nous servait dans les abysses pour communiquer de loin, des alertes ou des appels ou l’obscurité dominent…

Enfin, j’ai une tache de naissance ressemblant à une lune sous sa forme de croissant mangeant un mangeant un point sur la droite de mon bassin… Mais vos mains remarqueront plutôt ma longue balafre commençant sur le début de ma queue à gauche et finissant sur le bas de mon ventre au milieu ainsi que celle sur le devant juste en dessous de mon épaule droite… Ainsi que les nombreuses dans mon dos, je vous dirais probablement qu’il s’agit des traces de mes nombreuses conquêtes, mais en réalité, c’est la marque d’ancien coup de fouet. Je ne saurais quoi vous servir en mensonges quand mon fond de teint sera effacé et laissera passer les marques à mon cou et mes poignets d’ancien fer qui y était attaché. J’ai de plutôt grandes mains d’ailleurs malgré mon cou fin.

Vous voulez encore les derniers détails, espèces de petits chenapans, n’est-ce pas ? Comme une nuit qui se prolonge pour le plaisir de chaque partie… Je ne pourrais vous dire que des choses évidentes, ces choses plutôt visibles quand je suis immergé depuis un certain temps ; mes lèvres ont tendance à devenir bleues tout comme mes oreilles et mes mains…. Ha et n’ayez pas peur de mes ongles assez pointus, bleus également, je fais très attention même si je n’en ai pas l’air.

Mon sang est plus foncé que pour un humain, certain le voit même légèrement bleuté. Bien que j’aime l’eau chaude, il faut pas que j’en abuse non plus… Ha et à part les cheveux, les cils et sourcils, je n’ai aucun poils, c’est aussi pour ça que je suis aussi doux sur la partie ou j’ai juste de la peau.


Mensuration:

⁂ Mesure 95 cm du bassin a la tête, 1m44 pour sa queue de sirènes soit 2m39 au total… Mais on ne le voit que dans l’eau vu que sur terre, il se balade en fauteuil roulant.
⁂ Pèse environ 100 kilos

Résumé:

● Lunette de soleil
● Fauteuil roulant étrange (très long)
● Peignoir cachant ses branchies sur les cotes
● Yeux rouge rubis
● Cheveux dégradé du bleu vers le doré
● écailles par endroit
● longue queue de sirènes dissimulées dans un gros et long sac sanglé sous le fauteuil pour ce qui aurait du dépassé ainsi qu’un drap humide
● Sent la mer
● Ongles pointus bleu

● Cicatrices

Anatomie & faiblesse physique




Bluriga vient d’une espèce de sirènes abyssales munie de bioluminescence et habituée à vivre dans un noir total. De manière générale, si on compare son anatomie avec celle d’un humain, déjà, le cœur est bien plus gros, notamment pour pouvoir envoyer correctement le sang jusqu’au bout de la queue. Sa température normale est de 32°C, donc il est plus froid naturellement qu’un humain. Il a également un appétit plus grand du a une dépense d’énergie très grande que ça soit pour son activité de manière générale ou bien son corps qui est habitué à développer beaucoup d’effort pour maintenir sa température, notamment dans le froid des abysses. Bien qu’a Azuola, étant principalement sur terre ou dans des eaux a des températures plus correctes, il n’a pas besoin d’autant mangé, mais les habitudes ont la vie dure. Ses côtes sont plus fines et moins nombreuses (9 paires de côtes contre 12 chez l’humain), mais plus larges que pour un humain, plus fragile aussi, servant au-delà à maintenir le corps, il accompagne aussi les branchies qui se trouvent donc… Juste à côté des poumons. Ses reins sont aussi plus imposants que pour un humain, il peut boire de l’eau salée ; vous imaginez bien que les sirènes vivant en haut de mer, à de grande profondeur qui plus est, ne vont pas acheter une bouteille d’eau cristalline à la supérette du coin (pensez simplement aux poissons comme le saumon quand il vit dans la mer, en clair, demandez-vous comment les poissons s’hydratent). Enfin, depuis qu’il connait l’eau douce, il préfère boire de l’eau douce quand même, il peut d’ailleurs autant respirer en eau douce qu’en eau saler. Mais, par contre, il ne peut pas respirer correctement voire pas du tout dans des eux trop salé ou trop altérer chimiquement : il ne peut par exemple pas respirer dans un bassin de coca, c’est logique, mettez un poisson d’eau de mer ou doux dedans et vous verrez le résultat. Le pire serait dans une cuve d’alcool, autant ses écailles que sa peau sont sensibles, ça lui procurerait une grosse douleur, surtout au niveau des branchies, même en les fermant, c’est la zone la plus sensible. Pour tous les autres organes, c’est globalement plus bas que pour un humain, étant donné que la partie haute a la place prise par ce que j’ai cité au début.

Bon, hum hum, pour ce qui se trouve normalement "en bas", ses gamètes reproducteurs sont à l’intérieur de son corps, il a deux fentes, une plus à la base de la queue, l’autre un peu plus loin. La première cache son "tuyau" (pour rester poli même si niveau gabarit, il n’est pas si différent de ceux des humains) qu’il peut donc déployer ou rétracter, pensez au dauphin pour résumé. Je pourrais juste ajouter que sa petite partie d’incube en lui à un peu influencer ce côté-là *tousse*. Non je ne dirais rien de plus à ce propos, ce n’est pas la peine. Ils naissent dans des œufs, un peu comme ceux de requin.

Pour le fonctionnement, les sirènes passent de leur respiration vers les branchies à vers les poumons selon le milieu dans lequel elle se trouve… Et leur branchie se ferme tel un clapet normalement lorsqu’elles sont hors de l’eau, pour éviter notamment de se dessécher, mais même dans cet état, une simple pression sur ces dernières permettrait d’y accéder… Ce qui est extrêmement douloureux rapidement, surtout que c’est un accès facile pour causer des dégâts internes, les poumons étant ensuite bien proches… Et le reste de manière générale. De plus, dans l’eau, les poumons prennent plus le rôle de vessies natatoires, cela sert donc à ne pas couler indéfiniment, mais à se maintenir à certains niveaux dans l’eau. Aussi, sa peau sous les doigts devient bien plus rapidement fripée que pour un humain une fois immergé, cela permet d’attraper tout objet bien plus facilement et rapidement une fois dans l’eau. De par leur passé carnassier, les sirènes sont restées sensibles à l’odeur du sang, surtout dans l’eau, même si pour Bluriga, ça affecte aussi un peu son côté incube … En effet, quand les sirènes sont très faibles, meurt de soif ou de faim, elles peuvent perdre le contrôle, suivant leur instinct primaire, cherchant à dévorer la première chose qui leur parait nutritive se pointant devant eux ; un chien, un chat, un rat… Vous. En clair, rester loin des sirènes affamées.

Il n’est pas contre pas fait normalement pour rester éternellement sur la terre ferme, posé dans un fauteuil, cela lui cause des problèmes de santé.



Faiblesse morphologique

Les sirènes alternent entre leur poumon et leur branchie, mais parfois, l’alternance ne se fait pas ; il est déjà arrivé que des sirènes se noie ou au contraire, suffoque sans s’en rendre compte tout de suite. Les deux cas sont rares, mais au niveau de la fréquence, le fait de suffoquer arrive légèrement plus souvent que l’inverse. Dans le cas de la noyade, cela arrive généralement quand une sirène se remet à la mer après une longue période hors de celle-ci, en étant complètement sec, d’un coup, leur insuffler de l’air suffit généralement à remettre leur biologie à l’heure. Pour le fait de suffoquer, les sirènes trop longtemps hors de l’eau ont tendance à devenir trop sèches, surtout celle comme Bluriga qui ont des problèmes de branchies qui parfois ne se ferment pas sur terre, les asséchant par le même coup. Cela reste rare donc les raisons pour lequel ça arrive ne sont pas extrêmement clair… Dans ces moments, il n’y a pas grand-chose à faire à part les remettre dans l’eau et attendre que ça passe.

Bluriga a en effet des petits problèmes de branchies nécessitant des soins réguliers, car ses branchies se ferment régulièrement mal quand ce n’est pas ouvert complètement (même si c’est rare), il lui arrive donc d’y faire des petites infections assez douloureuses en sachant que les soins le sont aussi… Pour éviter cela, il a un traitement à base d’un corps gras et de plante pour les réhydrater, même si ce n’est pas super agréable.

Son ancienne blessure à l’épaule lui a laissé une cicatrice, mais étant donné que ça avait été soigné un peu avec les moyens du bord à l’époque, il lui arrive d’avoir encore mal de temps en temps et d’avoir le bras engourdi.

De par la nature de sa peau (et de ses écailles), les blessures prennent généralement plus de temps à guérir.

Enfin, sa position assise sur son fauteuil lui provoque parfois des escarres sur le dos et omoplate essentiellement (selon le temps passé dans son fauteuil ou une surface dure, les tissus sont comprimés entre le dossier et ses os) qui demande dans l’idéal d’être traité à temps, car il n’a pas de personne a ses côtes assez compétentes pour s’en occuper si cela s’aggrave. Il a aussi quelques petits problèmes de digestion toujours à cause de cette position quand il y a depuis trop longtemps. De plus, étant donné que sur son fauteuil, sa queue de poisson attaché fait une sorte de forme de "C" pour un temps très long, cela a tendance à engourdir cette zone-là et de provoquer des crampes et courbature, il a donc tendance à être un peu mou au début quand il quitte son fauteuil.




Pouvoirs

Nyctalopie
Permet de voir complétement dans le noir

Contrôle de l’eau
Permet de contrôler l’eau sous différente forme : la plus simple étant la liquide auquel il peut être assez précis. La face gazeuse, sa volatilité la rend impossible a manié … Pour la phase solide, ce n’est pas maniable (on ne peut pas donner la forme que l’on veut, un cube de glace reste un cube de glace) et c’est assez "lourd" à faire en plus, donc il préfère généralement geler ou dégeler l’eau plutôt que de déplacer la chose tel quel. Il peut bien sur contrôler les dérivé, un sirop de menthe a l’eau… Reste essentiellement de l'eau... Tout dépend donc du liquide, a quoi il est mêlé (et donc à quel point il est altéré), par exemple la boue c’est techniquement de la terre et de l’eau mais pourtant, il ne peut rien en faire. Pareil pour le sang ! Et l’alcool ce n’est pas de l’eau non plus, ça parait évident mais je préfère le dire. Ceci étant, les paramètres sont la distance (il peut pas contrôler de l’eau qui ne peut même pas voir), le fait de savoir sa présence (donc de l’avoir vu ou sentis), la taille (sa demande bien plus d’effort de contrôler une boule d’eau de la taille d’un homme, que une bouboule de la taille d’une tête), la complexité de la forme (entre une forme primaire et une complexe comme un poisson par exemple, la concentration demander n’est pas la même) et enfin nombre (plus dur de contrôler trois volume d’eau distinct qu’un seul). Pour ce dernier paramètre d’ailleurs, cela explique pourquoi lorsqu’il utilise sa maitrise, il est souvent à l’arrêt dans son fauteuil car contrôler à la fois l’eau dans son fauteuil qui lui permet d’avancer et une autre source externe serait exténuant à la longue. Ha et il ne peut pas créer d’eau, seulement la contrôler, et cela ne permet pas de changer son état tel quel. Il est plus dur d’utiliser ce pouvoir quand il est malade ou fortement déshydraté.
C’est un pouvoir aussi très pratique dans l’eau, lui permettant d’aller bien plus vite tout simplement en repoussant l’eau devant lui, derrière lui.
Exemple Limite maximal : 1 seule boule d’eau d’environ 1m90 de diamètre, impossible de lui faire prendre une autre forme par sa taille, 5min maximum.
Exemple d’une utilisation plus régulière et commune : Boule d’eau de la taille d’une main, qu’il peut donner la forme de poisson par exemple, qu’il lâcherait au-dessus de la tête de quelqu’un pour le mouillé.
Ou encore tout simplement l’eau dans son fauteuil qu’il manipule plusieurs heures durant avec de nombreuse pause, c’est aussi pour ça que c’est fatiguant pour lui de se déplacer sur terre même s’il ne marche pas.
Il utilise ce pouvoir par force mental mais utilisez ses mains pour voir ou diriger l’eau lui permet une meilleure visualisation et donc surtout pour des plus gros volumes, une meilleur concentration et précision


Création de glace
Complémentaire avec sa maitrise de l’eau, il peut geler ou dégeler presque tout liquide. Par contre, tous ne prennent pas le même temps à se gelé : bien que possible, il est extrêmement difficile de geler l’eau saturé en sels. Il est plus facile de dégeler pour faire revenir à leur état d’origine les éléments.
Pour la limite maximale, en une fois, c’est la moitié de la limite maximale pour sa maitrise de l’eau, surtout que plus c’est grand, plus c’est long. Au-delà de la taille de ce qu’il doit geler, c’est par force mental quand il s’agit de liquide à base d’eau étant donné son affinité naturelle avec… Mais pour tout le reste, il a généralement besoin de le toucher, surtout si c’est quelque chose avec peu d’humidité de base ! Il ne peut rien geler de sec, ne contenant pas d’humidité… Il ne gèlera rien de solide tel qu’on le conçoit, il pourra plutôt geler la condensation qui se trouve dessus par exemple.
Son énergie est donc utilisée pour ce changement d’état… Il lui est déjà arrivé de mal gérer en faisant l’idiot de geler quelques choses pour rire, de pas réussir à le dégeler et d’avoir par exemple du coup 3 couillons devant un cube de glace contenant leur portefeuille.
Il ne peut pas utilisez ce pouvoir quand il fait trop chaud, par exemple si vous le mettez dans un hammam… Et aussi presque impossible à utiliser s’il est complétement immergé dans l’eau, comme la mer, car il a de forte chance de se congeler lui-même (il préfère éviter pour des raisons logique), il est obligé de toucher une surface solide précise s’il veut l’utilisez dans ces moments et même dans cette situation, il aura tendance à avoir le bout des doigts gelé à cause de l’eau environnant sa main qui gèlera également.


Voix de sirène
Bien qu’ayant une part d’incube, il reste essentiellement un triton, un triton avec une très belle voix, pouvant aller autant dans les ton grave que cristalline. Cela donne envie de l’écouter… Mais il atteint son plein potentiel en chantant, arrivant à émouvoir, attrister ou encore rendre joyeux ceux qui l’écoute, selon ceux qu’il chante… Le savoir rend la chose inefficace. Bien que cela influe légèrement les émotions ;
!! Il ne peut pas contraindre les gens à faire quoi que ce soit par ce moyen. !!
Il ne peut pas changer complètement les émotions d’une personne par ce moyen, les personnes retiendront peut-être ce qu’ils ont ressentis à ce moment T mais cela seul ne permet pas de changer la perception qu’une personne a sur lui, s’il le déteste de base par exemple, c’est pas en poussant la chansonnette que ça va changer ce fait.
De manière générale, l’effet immédiat qu’il se passe quand il chante et qui est aussi la raison de son succès dans son métier, c’est que les gens trouve qu’il chante très bien et qu’il a une jolie voix.



Fin à message d’après


© Halloween




_________________
Je parle en #C12559

Sang Bleu, le prince déchu 73jki8

Journal
Fiche

DC de Hukare Geal Snow


Dernière édition par Bluriga blɔcd le Mar 5 Sep - 20:10, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
Bluriga blɔcd

Bluriga blɔcd

Messages : 307
Date d'inscription : 28/08/2023
Emploi/loisirs : chanteur / propriétaire du requin chantant (SPA)

Sang Bleu, le prince déchu Empty
MessageSujet: Re: Sang Bleu, le prince déchu   Sang Bleu, le prince déchu EmptyLun 28 Aoû - 20:26



Suite   ici




Histoire


La mer est le miroir du ciel, tout comme les oiseaux dansent au gré des vents, les êtres de la mer voltigent avec l’eau… Tout comme le ciel, la mer parait infinie, on peut s’y enfoncer encore et encore tout comme les ailes s’élèvent encore et encore… Mais tout comme le démon est le miroir de l’ange, la mer est bien plus sombre… S’y enfoncé, c’est se confronter aux ténèbres quand les cieux ne peuvent qu’abonder de lumière… Mais l’océan chante malgré tout.

« Mon cher amour… »

Une main caresse un visage endormi.

« Quand la mer déteste les cieux… »

Une larme coule sur le visage aux yeux clos, si apaisé pourtant, une voix cristalline répétant un chant funèbre sans trouver de répit.

« Mon cher amour… »

La douleur dans la voix de celle qui sait qu’elle ne reverra jamais les yeux rubis, que ce sourire restera figé. La voix tremble, s’épuise, sur cette pierre près de la plage, ce visage sur sa queue bleuté…

Ce corps est si léger…

Ce corps dont la moitié manque, le sang s’écoulant déjà plus dans le bleu de l’eau… Bientôt la mer reviendra à la mer malgré la cruauté de cette dernière. Ce cadavre ne sera que la trace d’un péché passé et cette ancêtre aura son histoire effacée, méprisée… Une ancêtre royale tombée amoureuse d’un vil démon, ayant jusqu’à utiliser la magie pour porter son sang… Se diluant à travers les âges sans jamais s’effacer… Une existence considérée comme maudit quand seules les têtes couronnées connaissent la vérité afin de la haïr encore plus… Jusqu’à que la pécheresse soit oubliée là où le soleil n’est plus, là où l’obscurité domine.



« - Pourquoi ! Pourquoi Arias ?! »
Enchainer, humilier, traiter comme une bête… Quand les forces me manquent, un triton a peine plus âgée que moi derrière les barreaux, un sourire aux lèvres, sa luminescence trahissant son immense satisfaction de la situation. Des cheveux courts, bleutés, des yeux verts, un rictus insupportable, il éclate de rire.
« - Voyons, mon cher… D.E.M.I.E F.R.E.R.E…. Tu croyais vraiment que quelqu’un aurait été capable de t’aimer un jour ? Toi ? Sérieusement ? C’est pitoyable.
- Mais père m’a déjà désavoué pour le trône… Tu l’aurais eu de toute façon ! Alors pourquoi ?! »
Il ouvre ma cellule et nage vers moi alors que je suis limité par les chaines à mes poignets et mon cou, un collier qu’il caresse… Approchant sa bouche tout près de mon désespoir.
« - Voyons mon cher frère, car je t’ai toujours profondément haï. Comprends-moi, tu es un obstacle pour moi, un danger pour l’avenir que je prévois. »
Il recule sa tête, me fixe avec un large sourire tandis que mon visage se décompose. Comme un prédateur devant sa proie, il s’amuse, il connait tout de moi, tant que cela en est effrayant. Il pose un doigt sur mon ventre, le remontant doucement jusqu’à ma gorge, m’arrachant un frisson, je ne peux même pas le repousser… Il me sait impuissant, ça l’amuse profondément. Sa lèvre passe de l’autre côté de ma tête, il me mordille l’oreille quelque seconde alors que l’eau passe plus rapidement dans mon nez puis circule jusqu’à mes branchies avant d’y être éjectée, je tire davantage sur mes chaines parcourut de sort pour m’empêcher d’utiliser mes dons…. Il lâche enfin, me murmurant de plus belle.
« - Ne t’inquiète pas mon cher frère, une fois que tu auras été exécuté, j’irais là-haut, a cette surface dont tu sembles t’être tant pris d’affection… Comment s’appellent ces garçons déjà ? Ne t’inquiète pas, ils te rejoindront bientôt. »
L’horreur s’imprime dans mon regard, il s’éloigne, satisfait d’avoir titillé cette part de moi, de m’avoir utilisé, une fois de plus…. Il me regarde, riant à pleine branchie, ses larmes de joies se mêlant à l’océan quand les miennes disparaissent dans l’obscurité.
« - Ha ha ! Regarde-toi ! Il t’en faut si peu avec ton sang maudit ! Telle une bête, c’est si facile !
- Laisse-les….
- Quoi ? J’ai cru mal entendre.
- Laisse-les ! Ils ne t’ont rien fait, ils n’ont rien à voir avec cette histoire ! Fais de moi ce que tu veux, mais je t’en prie, ne leur fais rien ! »
J’avais hurlé d’une voix cassante qu’on trouve d’habitude si belle…. Une colère pure et honnête que j’exprime si rarement. Ses traits se crispent, ses yeux deviennent menaçants, se précipitant de nouveau vers moi, enfonçant sa main droite dans l’une de mes branchies, forçant même quand on ne peut normalement plus, l’odeur du sang se diffuse dans l’eau tandis que j’hurle de douleur, en vain, personne ne viendra jamais m’aidez dans ces profondeurs ou je n’ai que des ennemis…

Des ennemis…

Je croyais avoir au moins avoir un frère, celui qui me torture en ce moment même, qui me fait souffrir de bien des manières…

L’amour a-t-il quitté l’océan, est-ce que les écailles sont destinées à ne jamais s’entendre ? Est-ce que mon sang maudit me rend-il vraiment plus détestable, ou bien au contraire, peut être meilleur qu’eux tous ? Oui, j’ai mes défauts. Oui, je peux être une ordure parfois, un Don Juan aquatique… Mais est-ce tout ? Peut ton vraiment me dire infidèle, car je ne destine pas mon amour a une seule personne ? Pourquoi cela poserait problème quand notre roi, mon père a lui-même plusieurs concubines ? Pourquoi devrais-je me soucier de l’apparence de chacun, les juger sans chercher à les apprécier, guetter sur leur personnalité ? Pourquoi cela serait un crime de se soucier de plusieurs êtres ? Pourquoi suis-je jugé sur mes yeux égaux à ce soi-disant démon lointain dans notre arbre généalogique ? Ne sommes-nous pas nous-mêmes appelés démon des mers, dévoreur ?

Pourquoi dois-je autant souffrir ?

Vaut-il mieux mourir ?

Cela les mettra hors de danger ? Ne puis-je vraiment rien faire ? Suis-je si impuissant que je ne peux pas être au côté de ceux que j’aime ?!




Les souvenirs reviennent alors que ma vision se trouble… Je m’appelle Bluriga blɔcd, je suis née dans un clan de sirène abyssale, dans la Fosse des Kermadec, au milieu des poissons et du plastique. Mon père avait trois concubines, la première n’a jamais été fertile, la deuxième avait eu son œuf un peu près en même temps que la troisième… Pourtant, mon frère est sorti du sien une semaine avant moi, à la fierté de sa mère…. Une semaine, cela lui laisse le temps d’être choyé, d’être reconnu, d’avoir un père, que le peuple fête l’événement… Mon premier souvenir à moi, ce n’était rien de tout ça. Une mère choquée, un père qui me juge, des nourrices qui ne font que le minimum nécessaire, une éducation violente faite au fouet. Au début, je recherchais toujours à être aimé de père, de mère, est-ce que j’ai un jour seulement essayé d’arrêter ? Même quand j’ai compris que mes yeux rouges étaient la raison de la haine, que personne d’autre autour de moi n’en avait… Non, un enfant n’arrête jamais d’essayer d’obtenir l’amour de ses parents, même quand c’est dur, même quand il souffre… C’est naturel même si c’est cruel. Mais vous saviez quoi ? Malgré tout, j’avais un frère, parfait, aux yeux verts, qui me défendais à chaque fois, du moins je le croyais... Il était devenu mon confident... Il était là quand j'étais malade, il a su pour ma première fois sans juger de notre, ma jeunesse à ce moment-là, il m’a réconforté quand cette dernière a été retrouvée morte… Et quand des rumeurs que j’étais la cause de sa mort se sont répandues, que c’était, car j’étais maudit…

Oui, il a toujours été là.

Parfois, certains des nôtres quittaient les abysses et rejoignaient la surface, discrètement, se présentant comme des pécheurs, des marchands, ils en avaient la capacité tout simplement. Mon frère m’y a emmené une première fois, on a découvert que je n’en avais pas la capacité moi, malgré mon excellente maitrise de l’eau, je ne pouvais pas avoir de jambe, mais il m’a rassuré. Ces souvenirs semblent si doux, si innocent, j’étais naïf, tout simplement, le beau couillon facile à arnaquer, à tromper. Quand on est revenue, on s’est fait réprimander, il a dit que je l’avais forcé à aller à la surface. Ha… Pourquoi ne me suis-je douté de rien à ce moment, est-on si con à 14 ans ? On m’a traité de honte de la famille royale, j’ai été mis au fer une semaine entière, notre père m’a dit que je devrais lui être reconnaissant d’être en vie, qu’il aurait pu me tuer à ma naissance… Pourquoi n’ai-je pas abandonné ma quête de son amour ce jour-là ? Mon frère vint me voir dans ma cellule, s’excusant, disant qu’il avait dit ça, car il avait eu peur… Ha, pourquoi n’ai-je pas vu à travers sa comédie ? Pourquoi a-t-il fallu que je lui pardonne ? C’est si amer comme sentiment… Ma mère, la troisième concubine s’est fait tenir pour responsable, car j’existais, car c’est de son œuf que j’étais née… Quand je suis sortie de prison, on m’a juste appris qu’elle s’était suicidée, que c’était de ma faute, on m’a annoncé ça comme on annonce qu’il pleut sur l’océan… Mon frère a accueilli ma tristesse dans sa chambre, il m’a dit que ce n’était pas grave si j’avais tué ma mère et qu’il était là, lui. C’est sans doute à partir de là que j’ai commencé à partir totalement en vrille… Draguer en sachant qu’on me détestait, se montrer un peu trop au peuple alors que j’en étais interdit, faire des choses que l’on juge indignes d’un prince, même si ce prince c’était moi… Jusqu’à mes 20 ans, mon existence se jouait donc surtout entre la prison et les coups de fouet… On a déjà tenté de m’empoisonner, de me tuer, mais malgré tout cela, j’avais une volonté de vivre…. Il n’y a jamais eu de responsable, mon père n’a jamais essayé de les trouver, c’est à peine si on me soignait… J’ai toujours espéré qu’il s’inquiète pour moi, mais son regard n’a jamais habité l’amour ; il n’avait qu’un fils et moi, j’étais une erreur. Mon frère, lui, était à chaque fois-là, je pensais que c’était de l’inquiétude, qu’il tenait à moi…
Je pensais que quelqu’un au moins dans ce putain d’endroit était soucieux de ma vie ou de ma mort ! La colère monte quand j’y pense, comme les piquants d’un oursin qu’on ne peut se retirer, figer profondément dans la chair.
Mon frère m’a emmené de nouveau vers la surface, il voulait me montrer le ciel nocturne… Il m’a assommé et attaché à une bouée de signalisation avant de repartir aussitôt. Vous savez, ce jour-là aussi, je me suis convaincu que je m’étais trompé, tout simplement. Un bateau m’a attrapé, je me suis réveillé dans un aquarium dans un laboratoire, en Australie… Un biologiste marin apriori, je pourrais dire qu’il était cruel, que je n’étais qu’un sujet pour lui, mais ça serait faux. Je dirais qu’il était surtout curieux, j’étais une preuve vivante d’un monde qu’il ignorait, un témoin aussi de leur pollution marine… On m’avait emprisonné certes, mais il n’y avait pas de chaine ici pour marquer à nouveau ma peau ou de fouet pour créer de nouvelle cicatrice… Je ne me suis pas mué dans le silence, j’ai été le départ plutôt amical, en déroutant la plupart… Je crois que si aucune de leur expérience ne m’a jamais fait de mal, c’était grâce au directeur de l’infrastructure, quand ça allait trop loin, il apparaissait toujours de nulle part pour intervenir et il s’excusait auprès de moi… Des excuses que même mon propre père ne m’a jamais faites…

Un jour, le fils du directeur a réussi à rentrer en secret dans la pièce où j’étais gardé… Il a demandé des explications à son père… Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé en coulisse, toujours est-il qu’il a fini par venir souvent me voir, tous les jours au bout d’un moment, on parlait beaucoup…De longs cheveux de blé, une peau crème, des yeux océan… Il me plaisait… Il était censé venir que quand des personnes était là, il avait interdiction d’être seul… J’ai chanté pour lui, je l’ai aussi déjà embêté en lui jetant des boules d’eau au visage, j’aimais l’entendre rire. Il devait avoir quoi ? Un an de moins que moi ? 2 tout au plus ? Je le supposais, car ma bouille évoluait peu par rapport à celles des humains, un humain nous aurait même probablement donné le même âge. Il a commencé à venir quand personne n’était là, piquant un badge à l’un des scientifiques, il savait qu’il serait réprimé si son père le découvrait, mais on se ressemblait sur ce point, c’était un mauvais garçon. Je ne sais pas si c’est lui ou moi qui a fait le premier pas, je sais juste qu’on discutait seul, que nos regards se sont croisés, que l’on s’est embrassé… Je me suis extirpé de l’eau, je vous rassure, il a gardé son pantalon… Enfin la première fois, sans rentrer dans les détails, j’ai les mains baladeuses. Notre relation était secrète, même si je pense surtout que les scientifiques ne voulaient pas savoir ce que voulaient dire nos regards échanger quand ils étaient là… C’était dur de me maitriser quand on n’était pas seuls. Mais le directeur nous a surpris une nuit, il avait oublié quelque chose, on était en train de s’embrasser… Vous savez, les parents veulent protéger leurs enfants normalement, même si ce n’a pas été mon cas pour ma famille…. On ne l’a pas entendu approcher, il a juste poussé son fils loin de moi en criant, fous de rage puis m’a tiré dessus avec un pistolet anesthésiant un peu trop charger…. Cela a provoqué un choc dans mon corps, quand ma tête est allée dans l’eau, j’avais de nombreux spasmes, mon métabolisme n’a pas réussi à passer à la respiration aquatique ; je me noyais. J’entendais juste des hurlements, qu’on m’appelait… Je me suis réveillé hors de l’eau, une douleur atroce… Un directeur qui supervisait maintenant toutes les expériences sur moi, son regard compréhensif et doux n’était plus, je revoyais en lui tous ceux qui ne me voyais que comme un monstre. Je n’arrêtais pas de demander où il était, celui avec qui j’ai partagé mes lèvres, mais on ne me répondait jamais… Je passais moins de temps dans l’eau, on me sortait de force, parfois même pour savoir les conséquences sur mon organisme de la déshydratation… Provoquant parfois la folie jusqu’à qu’on me tire dessus avec une seringue hypodermique me remettant dans les vapes… Mon appétit baissait, mes hurlements laissaient sans émotion tout ce beau petit monde qui avait pourtant été si gentil auparavant… Une fois, dans les vapes, je crus voir le directeur et son fils derrière une vitre… Noah pleurait, pleurais de colère, il me pointait de nombreuses fois du doigt, il avait l’air de supplier son père ; qui finit par lui mettre une baffe. Vous savez qu’est-ce qui est plus dur que sa propre douleur ? La douleur des autres.

Une nuit, je vis Noah arrivé en courant, un fauteuil roulant avec quelqu’un que je ne connaissais pas, un autre garçon plutôt réserver, à la peau et aux cheveux bruns, yeux de terre… Je lui dis que j’étais si content, je voulais juste l’embrasser, le beau blond m’a rendu mon baiser pendant quelque minute seulement, alors que sa joue était encore marquée puis il a dit qu’on n’avait pas le temps, il avait l’air paniqué. Lui et son ami m’ont aidé à me mettre dans le fauteuil…Ma queue, sans mauvais jeu de mots, trainait par terre, je l’avais replié sous le siège, mais je n’avais rien pour la maintenir, en réalité, je ne comprenais pas trop ce qui se passait. On me jeta une couverture sur moi, ils me dirent de rester caché, j’obéissais bien sûr, à ce moment-là, qu’est-ce que j’aurais pu faire d’autre. Sous cette maigre protection, j’entendais le chocolat demander à l’autre dans quoi il l’avait embarqué encore, on allait vite. Des fois on s’arrêtait, je sentais la tension… Ils m’ont sauvé, on est sortie du laboratoire, ils m’ont mis sur des couvertures mouillées dans une camionnette, la première fois que je voyais l’extérieur du laboratoire, j’ai vu le ciel étoilé, un parking. Ils m’ont demandé si ça allait, ils ont conduit un bon moment, je les entendais discuter, le chocolat me traitait de gros poisson, mais je le remerciai tout de même… Noah était si inquiet pour moi que celui que j’appris qu’il s’appelait William finit par exiger de prendre le volant et mon amour me rejoignit, s’asseyant à côté de moi. Il m’avoua qu’il faisait ça dans le dos de son père, mais qu’il ne pouvait plus supporter ce qui m’arrivait, qu’il me ramenait chez moi, dans l’eau. J’étais si fatigué ce jour-là, je me suis endormie. Quand je me suis réveillé, j’avais la tête sur ces genoux, lui était assis en tailleur, appuyé contre un siège à l’avant, il bavait, j'aurais aimé que cela dure éternellement. William était allongé sur les sièges avant…. Peut-être que j’aurais dû supplier de rester avec eux ce jour-là ?

J’ai mal, si mal.

Revenant au présent, à ce frère de nom me torturant.



Il retira enfin sa main de ma branchie, me saisissant à la gorge, criant presque.
« - Les laissez tranquilles ? Tu aurais dû y réfléchir avant de fricoter avec eux ! Ils ont eu un lien avec une chose comme toi si différent d’eux ! tu ne peux même pas avoir de jambe ! »
Oui, c’est vrai, malgré notre différence, ils m’ont aidé ce jour-là, ma première rencontre avec William, la preuve qu’il est possible de s’accepter. William avait un secret lui aussi, je m’en souviens maintenant… Ma vision est troublée, est-ce ce rouge qui ne demeure plus seulement dans mes yeux ? Je ne peux m’empêcher de sourire, comme une revanche. Sachant pertinemment pourtant ce qui va se produire.
« - Plein de triton et de sirène ne le peuvent pas, toi tu peux et tu n’as jamais réussis à avoir un tel lien… Es-tu jaloux ? » [/color]
La pression autour de ma gorge se resserre… Que puis-je faire ? Est-ce donc lui qui a vraiment l’étoffe d’un roi ? Je n’ai jamais désiré le trône, il était naturel que je n’y aie pas accès, on me l’a si souvent répété. Mais maintenant que la vérité me prend à la gorge, je me demande si la dignité d’un roi se mesure seulement à sa cruauté ou son arrogance. J’étouffe, j’arrive à faire passer de moins en moins d’eau….

Un visage aux cheveux de blé…

L’autre fidèle a la terre…

Vont-ils bien ?




Ils avaient fini par me remettre à l’eau sous le soleil de midi, dans un port désaffecté, j’avais promis de revenir, il m’avait promis d’être là, au début, William ne semblait pas se sentir à sa place, mais il était curieux… Quand je suis rentré après tous ces mois d’absence, père a presque été désabusé que je ne sois pas mort, mon frère sembla heureux de me voir alors comme toujours, je me suis dit que j’avais dû me faire des idées… Ce jour-là, je pensais être enfermé de nouveau, on ne me croyait pas quand je disais que j’avais été kidnappé… Mais mon père exprima simplement son regret que je ne sois pas mort et il me dit que puisque j’avais tant d’insouciance et aucune honte pour aller me balader pendant plusieurs mois, de ne plus jamais l’appeler père et qu’il me désavouait définitivement. Je n’ai rien demandé à mon frère ce jour-là, comme si ne pas en parler signifiait qu’il ne s’était jamais rien passé. Après cela, j’allai souvent à la surface, au début le trajet pour aller jusqu’au côté durait plus longtemps que mon temps passé là-bas… Puis, malgré que j’étais sans cesse enfermé et fouetté à mon retour, encore plus durement, je passai de plus en plus de temps avec eux… Au bout d’un moment, William et Noah m’avaient même fabriqué un siège pour que je puisse me balader sur la terre ferme en toute discrétion, je l’avoue, c’était un peu technique au début… Je volai quelques baisers à William, même s’il était toujours très gêné, ce qui m’amusait… Noah ne comprit pas au début, il était jaloux, mais je crois que ça alla mieux quand il comprit que je ne le remplaçais pas par son ami, que j’étais juste comme ça, avec beaucoup d’amour à revendre. Noah finit par habiter chez William, sans doute car c’était plus facile de tout faire dans le dos de son père ainsi, je sais qu’il l’aimait même s’il lui en voulait, j’aurais aimé qu’il lui pardonne, même si c’est dur…. J’ai déjà dormi chez eux, me réveiller au côté de l’un ou de l’autre quand ce n’était pas entre les deux à cause de quelques petits caprices que je leur faisais était un vrai bonheur… J’apprenais des jeux comme les échecs, le taro, le poker… William me montra son don, celui de rendre sa peau aussi dure que le fer. Je vis Noah s’intéresser à la biologie marine, même s’il ne voulait rien à voir avec son paternel… On se ressemblait un peu, William avait vécu toute sa vie en famille d’accueil jusqu’à réussir à prendre son indépendance à sa majorité, il avait appris à se battre dans des gangs. Noah avait perdu sa mère quand il était un jeune enfant, il a vu son père sombrer dans son travail… Pourtant, malgré leur passé difficile, quand je parlais d’où je venais, mes secrets, le fond des mers, ils étaient bien plus révoltés que moi de ce que je subissais… J’ai appris à rire avec eux, à m’accepter aussi… Quand je leur ai dit le secret royal de mon ancêtre incube dont j’aurais hérité le sang, ils se sont contentés de se regarder et d’éclater de rire et de dire « ça explique beaucoup de choses sur Votre Altesse ! », utilisant mon rang pour m’embêter, sachant très bien comment me faire râler. Bien que je n’aie jamais réussi à aller plus loin avec William que les baisers voler, tout comme Noah, je l’ai toujours considéré bien plus que comme un simple ami. Noah m’a appris à jouer de la lyre, plus par cliché sur les sirènes des contes que par vrai intérêt sur l’instrument, mais je me suis prêté au jeu malgré tout. Ils m’apprirent à utiliser un ordinateur, internet, je pus beaucoup m’informer grâce à cela… Et les battre à Mario kart… J’aimais beaucoup les charrier là-dessus, disant qu’ils se faisaient battre par un poisson… Au bout d’un an d’une telle relation, il m’arriva à l’une de mes escapades autour des côtes, ayant gagné beaucoup d’intérêt pour la surface de manière général, que je voie une fille sur le ponton d’un port désert, la mer était agitée ce jour-là, elle semblait désespérée… Une vague la cacha à ma vue, elle n’était plus là la seconde d’après, je ne sais pas, un pressentiment ? Je m’étais alors approché, j’avais pris quelque seconde pour comprendre cette silhouette se mêlant au flot, aux ténèbres de l’eau et de m’élancer…. J’avais réussi à la sauvé, à la remonter à la surface, à la mener jusqu’à la plage juste à côté… L’extirper de l’eau difficilement, essayant d’imiter les serpents avec ma queue qui n’était pas faite pour ça, m’essoufflant plus que cela en était efficace. J’avais aussi la technique du phoque, impossible avec une personne dans les bras… Elle ne respirait plus, ce jour-là, je n’ai pas utilisé mes lèvres pour un plaisir charnel personnel, pour embarrasser quelqu’un, mais pour sauver une vie… Insistant jusqu’à ce qu’elle respire de nouveau, recrache l’eau… J’aurais pu fuir (maladroitement) directement ce jour-là, mais le soulagement m’avait cloué sur place, elle s’était redressée, m’avait fixé, mais je comptais sur l’obscurité, sachant très bien que les humains eux ne voient pas grand-chose dans les ténèbres… Elle était restée silencieuse, j’en avais profité pour filer alors que les seuls mots qu’elle prononça furent une question… Pour savoir si c’était réel. Cet événement, je l’ai longtemps caché à Noah et William… Enfin, jusqu’à que la belle suicidaire me reconnaisse un mois plus tard dans la rue alors que j’étais sur mon fauteuil avec les garçons, ma partie poiscaille toujours aussi bien dissimulé, avec un t-shirt a fleur et des lunettes de soleil en haut. Elle était avec son frère, méfiant….

Il se peut que William et Noah aient eu peur devant le caractère de la demoiselle qui sans parler de sirène, savait être directe et pas très discrète… Puis qu’ils se sont demandé comment elle et moi nous nous connaissions même si j’essayais de le nier, très mal. Elle s’appelait Olivia, son frère Ethan… Comment vous dire, la première fois, on a réussi à esquiver, la deuxième fois, elle nous a pris en filature et a vu ou William habitait (et punaise, c’était bien à l’écart de la ville en plus ! on peut saluer son obsession a la demoiselle !) puis la troisième et quatrième fois, en débarquant carrément chez lui…. On a fini par avouer la cinquième fois, car elle nous a carrément surpris alors que je retournais à la mer, les garçons m’aidant à me défaire du siège… C’était mouvementé au début, elle mêla carrément son frère a l’histoire contre son gré, bien qu’il respectât notre secret malgré tout… Olivia était pleine d’énergie, vraiment, cela tranchait avec notre calme à tous, c’était mouvementé au début, elle était du genre a rentré chez les gens en hurlant sans attendre que la personne l’y invite. Mais j’avais aussi l’impression que sa bonne humeur cachait des choses, pourquoi une personne si joyeuse s’était jetée dans une mer en rage ce jour-là ? Une gaieté presque anormale, louche…. J’ai aussi rapidement compris qu’elle était fan de la petite sirène et que je l’intéressais beaucoup physiquement, mais j’avoue que j’avais l’habitude de draguée, rarement d’être dragué… À l’époque, j’avais surtout peur qu’elle veuille faire des choses avec moi uniquement à cause de ma nature première, elle était ouverte d’esprit au moins, elle a fait très rapidement savoir que ma relation avec Noah ne la dérangeait absolument pas. C’était rare chez les humains. Elle a fini par avoir ce qu’elle voulait, un soir où on m’avait remis à l’eau… Et que tout le monde était parti sauf elle… Je dirais que la seule chose pratique est que l’on n’avait pas besoin de se protéger, même si nos anatomies permettaient la chose, il y avait de toute façon aucune chance de produire un descendant viable… Ce jour-là, alors que je m’étais couché à côté d’elle après l’affaire, la moitié de ma partie écailleuse a l’eau, j’ai enfin osé lui demander, pourquoi elle avait voulu mourir ce jour-là… Elle m’avait simplement répondu, en s’asseyant, commençant à se rhabiller, qu’elle n’avait simplement plus aucun intérêt pour la vie ce soir-là… Puis elle m’avait mis une main sur mon torse, s’appuyant sur moi, mettant sa tête au-dessus de la mienne en souriant…. Elle avait rajouté, que cela avait changé aujourd’hui… Je compris qu’elle paraissait forte, mais que même le plus fort des rocs pouvait avoir des fissures, des fragilités. La seule chose que je réussis à répondre, c’est de la remercier de vivre… Cela l’avait fait pleurer, je lui avais caressé les cheveux… Il m’est arrivé d’aller la voir spécifiquement en secret, non que les garçons ignoraient l’évolution de notre relation, Noah était même clairement jaloux des fois, même si je me faisais pardonné rapidement… Disons plutôt que la maison de William, je ne la considérais pas comme le lieu de mes déboires charnel, je n’étais pas si indélicat quand même ! Quand j’étais là-haut, les souvenirs d’en bas devenaient presque comme des anecdotes, ils me demandaient souvent pourquoi j’y retournais malgré tout ce que j’y vivais…

Je répondais que j’avais un frère qui m’attendait…

Je répondais que ce n’était pas si mal…

Je devais vraiment être idiot.





La pression se relâche enfin alors que je suis au bord de l’évanouissement…
« - Ta mort ne rendra que mon accession au trône plus grandiose ! Ne soit pas triste mon cher frère, ton sacrifice me servira bien… Et puis… Il est normal pour une bête enragée de se faire abattre… Surtout que si je te laisse, qui sait combien tu vas faire de descendants illégitimes à force de forniquer partout où tu passes ! »
Je serai les dents… C’était bien ainsi qu’on résumait mon sang alors que je plongeais dans les limbes… Comme un lapin, simplement, un lapin aussi dangereux qu’un loup…. Comme si aimer ne se résumait qu’à ça… À ce mot qui semble si dégueulasse dans sa bouche alors même que je n’aurais jamais aucun descendant, malgré mon plaisir, c’est évident… Ma propre espèce me déteste et ceux qui m’aiment à ce point n’en font pas partie. Mes yeux se closent alors qu’il partit enfin…

C’est vrai, je suis quelqu’un d’entreprenant…

On me l’a même déjà reproché, certains ont même eu du mal à l’accepter. Une certaine intimité qui rapproche autant les cœurs que les corps…

A-t-on encore besoin de moi, quelque part ou ailleurs ?




C’était le matin de mon 24 ème anniversaire, je les fêtais à la surface puisque les abysses ne me les avaient jamais souhaités… Même si cela se passait sur un fauteuil roulant, c’était joyeux d’être avec ceux qu’on aime, un gâteau, des rires… Pourtant, ce jour-là, ils n’étaient pas là, aucun des quatre dans ce vieux port désaffecté… Je suis resté à attendre jusqu’à tard dans l’après-midi... Avaient-ils oublié ? C’est Ethan qui vint finalement, seul, avec mon siège, lui d’habitude si distante… Il m’aida sans un mot au départ, avec difficulté, n’ayant pas l’habitude… C’est après qu’il m’expliqua, le laboratoire où j’avais été détenu… Il y avait eu un incendie, beaucoup de morts… Noah était au chevet de son père à l’hôpital, William l’avait accompagné. Ce dernier avait laissé sa maison ouverte, il avait demandé au garçon a mes côté et sa sœur de s’occuper de moi… Alors on a attendu tous les trois chez lui, longtemps, jusqu’à tard dans la nuit, même Olivia d’habitude si joyeuse s’inquiétait. Quand ils revinrent finalement, aux petits matins, je sus qu’on avait à déplorer un mort… Certes, ce fameux directeur m’avait fait subir des choses horribles sur la fin, mais il aimait son fils comme le mien ne pourra jamais le faire et voyant les yeux embués de ce dernier, je savais que c’était réciproque… Il avait une montagne de papier avec lui, il n’a pas parlé au début, c’est celui à qui la terre avait confié son teint qui nous raconta. Son père… Avait fini par être au courant, mais il s’en voulait, il n’a pas arrêté de s’excuser auprès de son fils dans ces derniers instants… Il lui a confié, toute ces recherches sur moi ainsi que d’autres choses… Cela a été dur après ça, Noah s’est beaucoup renfermé, je devinais sa tristesse, mais aussi… Qu’il n’avait pas été capable de lui pardonner, jusqu’au bout. Je crois que c’est la période où je suis restée le plus longtemps à la surface, j’ai beaucoup chanté, pour le soulager… Cela a été long, mais ironiquement c’est quand je me suis moi-même effondré qu’il s’est le plus repris en main… Trop souvent sur mon siège, la peau dans mon dos et sur mes omoplates avait pris une teinte violacée, très douloureuse… Noah c’est renseigné sur ce que ça pouvait être, il s’est replongé dans les recherches de son défunt père… Il a appris sur le tas comment me soigner de ce petit inconvénient, à coup d’antiseptique surtout, de réduction de la douleur et de baisse de la pression. Bizarrement, cela m’a fait plaisir, que quelqu’un soit aux petits soins avec moi, avais-je déjà vécu ça ?

Mais je devais bien retourner dans l’océan malgré tout. Mon frère est vraiment devenu bizarre après ça, il me collait plus souvent, m’emmenais dans des situations dangereuses que je faisais semblant de ne pas voir… Ou plutôt, je me mentais à moi-même… Un jour, il m’a emmené dans une crevasse, une grotte sous-marine, il y avait un corps d’humain là-bas, un noyé de la dernière tempête. Il m’a dit qu’on devrait gouter, après tout, nos ancêtres le faisaient bien, c’est naturel… J’ai d’abord refusé…. Il a insisté… Il a finalement dit que si je ne le faisais pas, il ne serait plus jamais mon frère… J’étais vraiment con…. Je voulais tellement l’amour de ma famille que perdre celui de mon frère me brisait…. Enfin, ce que je croyais être de l’amour, je ne voulais pas le perdre, voilà tout… Alors je me suis rassuré, je me suis dit que ce n’était pas grand-chose, que j’avais juste à manger un bout, qu’il me laisserait tranquille après… Qu’ainsi, je ne perdrais pas le seul qui m’aimait au fond des eaux… Que c’était bien peu. Il en rajouta que comme ça, je serais plus fort et que si je suis plus fort, père m’aimera surement… Il me murmurait dans l’oreille des choses et d’autres, comme un serpent crachant son venin en étant habillé en cygne… Dans ma tête, il se retournait ces phrases encore et encore…

« Si je ne le fais pas, lui aussi me tournera le dos ? »

« Ce n’est pas grand-chose pour le garder, personne n’en saura jamais rien après tout… »

« Si ça me permet d’être plus fort, mon père me sourira enfin, ce n’est pas un secret si honteux ? »

Comme une araignée plantant ses crochets dans votre cerveau… Alors, comme un robot, j’ai commencé à le faire, seul avec mes pensées, sans remarquer qu’il était parti… Revoyant les visages de mes chers amis… Je ne peux pas vous dire le gout ou la texture, mon esprit l’a comme effacé. Puis j’ai de nouveau entendu mon frère dans un hurlement, c’est encore flou, il faisait semblant de pleurer en me pointant, des gardes choqués… On m’a capturé, j’étais choqué. Même quand j’ai été amené devant notre père, les bras dans le dos, plaqué au sol… Monstre, démon, honte, cela revenait si souvent… Mais le mot crime… Il y avait bien des témoins, cela s’est fait vite, on m’a condamné à mort pour tous mes actes… J’ai regarder mon frère qui faisait semblant de pleuré en mettant ses mains devant son visage, mais décollant légèrement une de ses mains, il m’a regardé en biais, un grand sourire déformant son visage, c’est comme ça que j’ai compris… Le plus redoutable des ennemis est toujours celui que vous pensiez être un allié… Je n’ai plus essayé de me défendre, je me suis tu, on m’a mis au fer…. La suite, vous la connaissez.

Mais pourtant, si je me laisse faire, ils vont mourir, je les imagine dans une mare de sang, chacun…

Pourquoi ça devrait finir ainsi ?


Des gardes qui se rapprochent.


Si je ne les protège pas là, tout de suite, quand pourrais-je seulement le faire ? Si je meurs….

Eux aussi mourront. C’est soit maintenant, soit jamais.


On m’enlève mes chaines, je fais semblant d’être toujours dans les vapes, ils vont me mettre des fers restrictifs de nouveau… Je n’attends pas, mets un coup de boule directement au garde devant moi, ils sont tous surpris que je sois réveillé. Je ne me laisse pas faire, j’utilise ma maitrise de l’eau, je sors, saisie des clés à la ceinture de l’un d’eux en passant, je les enferme. Je leur souris, je leur fais coucou, je pourrais essayer de me défendre, d’accuser mon frère, dire que j’ai été piéger. Mais à quoi bon, tous son décider de me mener à l’échafaud, qui croira celui aux yeux rouges ? La vérité est parfois veine. Je m’enfuis, je n’ai jamais autant utilisé mes capacités que ce jour-là, m’épuisant alors que des hurlements signalant ma fuite sont produits… Des lances me frôlent, je suis plus rapide qu’eux… Je sors de prison, je ne cherche pas, je vais vers la lumière lointaine… Si vite, trop vite, ma vision se trouble, mais je sais que ralentir signifie ma mort… J’entends mon père au loin, il demande à ce qu’on lui donne une lance, il est pourtant loin à présent… Une douleur fulgurante, du sang, je me demande si je vais mourir.

Non, sinon plus personne ne pourra les prévenir. Une main sur ma blessure… Je suis étonné de ne pas sentir de métal avec mon sang fuyant, est-ce le pouvoir de mon paternel… Combien de temps je nage ? Cela est devenu si calme… J’ai mal dans tout mon corps, je crois voir une plage… Je ne peux plus tenir… Comment faire ?



Pourtant, je me réveille bien, dans une baignoire remplie de coussin, le côté bandé, j’ai si mal, des moniteurs à côté… Je suis mouillé… Je prends du temps à reconnaitre l’endroit, une baignoire douche, ma queue a moitié en dehors, des carreaux jaunes, un lavabo avec un slip sale qui traine au bord. Je n’arrive pas à parler, je n’arrive pas à vraiment bouger… C’est Noah qui finit par débarquer quelque minute plus tard, il avait l’air déprimé, il tenait des bandages propres dans les mains. Quand il a vu que j’étais réveillé, son visage s’est soudainement illuminé, il a tout lâché, il a commencé à pleurer, il s’est précipité vers moi… William est arrivé peu après dans l’encadré de la porte, il fut choqué puis m’a souri en me faisant un signe de la main. J’avais une tête à faire peur apriori. C’est Olivia qui m’avait retrouvé blessé évanoui sur la plage, j’avais eu du bol à la fois d’être trouvé par elle et que le courant m’est ramené jusque-là… Pour le reste, ils ne pouvaient évidemment pas m’emmener à l’hôpital, ils ont dû improviser, ils ont cru me perdre, ils parlent de miracle. Je crois surtout que c’est grâce à ma volonté de vivre et aux recherches du père de Noah sur moi qui a du pas mal aidé… J’ai pris une semaine et demie entière à me réveiller, ça et ils me demandent ce qui c’était passé… Je leur réponds difficilement, je me sens faible, je vois qu’ils s’échangent un regard, je comprends que ce n’était pas qu’à cause de ma blessure… Il était évident… Que j’étais remonté bien trop vite des abysses, mais je n’avais pas le choix….
Après cela, ils se sont occupés de moi comme ils pouvaient, c’est seulement deux jours après que j’ai pu leur parler du danger, qu’il fallait partir, ils m’ont avoué qu’effectivement, il y avait des types chelous qui avaient l’air de les chercher depuis quelques jours et qu’ils étaient obligés de se faire discrets… Malgré tout, ils n’étaient pas prêts à tout quitter… C’est Olivia qui fut la plus réactive, je pense que si on a réussi à fuir, c’est surtout grâce à elle, c’est une fille qui est du style à faire trembler les murs. Une rousse aux yeux bleus, de nombreuses taches de rousseur et le feu en caractère… Son frère avait les mêmes caractéristiques physiques, mais la glace lui aurait mieux convenu en manière d’être. Pourtant, il fut la principale opposition, c’est la première fois que je les entendis parler de leur parent, Ethan demandait qu’est ce qu’ils allaient leur dire qu’ils ne pouvaient pas partir comme ça, Olivia ne semblait pas d’accord, je compris que la relation avec leur parent était… Compliqué et ceux même s’ils étaient majeurs. Ce fut un des arguments de la belle d’ailleurs et son frère suivit, disant qu’il ne pouvait pas l’abandonner. Tout vendre, investir dans une camionnette plus grande avec un minimum de matériel, de quoi ranger mon fauteuil… Aussi fou que cela puisse paraitre et même encore un peu dans les vapes et faible, c’est comme ça que l’on partit en voyage…

La vie se résuma à fuir les tentatives d’assassinat de mon frère, ce dernier semblait s’être finalement mêler aux humains pour débaucher tueur à gage et mercenaire. Mais aussi, de part du fait que je n’étais parfois pas très discret niveau conquête amoureuse, à fuir des scientifiques de nombreux horizon et d’autre chasseur de créature qui aurait été bien intéressé d’avoir ma queue de poisson en trophées. On va quelque part, on s’arrête, chacun prend un petit boulot pour quelque temps pour avoir de nouveau des sous et continuer, moi, je vends ma voix, je chante dans la rue, influençant les gens pour qu’il nous donne de l’argent… On fait face aux urgences notamment à cause de ma condition, mais on arrive à profiter malgré tout… On finit même par voyager en dehors de l’Australie, par ferry, le plus dur étant de cacher ce que je suis, parfois, les gens demande ce que c’est que ce gros truc attaché sous le fauteuil ou encore pourquoi la couverture va jusqu’au sol… C’est une vraie aventure, on arrive en général à s’en sortir, ou presque… Poison, coup de couteau de l’une de mes rares conquêtes (au grand désespoir de mes amis, car je me fais toujours avoir sur ce point), ils ont déjà été blessés… Je me demande parfois s’ils ne devraient pas fuir sans moi, pour ne plus être en danger, Ethan a l’air de penser comme moi, son regard est devenu dur. On visite passe par le japon, admirant les sakura, la Chine et sa muraille, on ne reste pas longtemps en Russie, il y fait froid, je me suis un peu habitué à la température de la surface, pour ça…. Noah en profite pour étudier à droite à gauche, William devient un vrai garde du corps musclé à force, les gens lui cherchent rarement des problèmes. Olivia n’a aucun problème de barrière de la langue, c’est elle qui s’adapte le plus vite à chaque lieu que l’on fait, suivie par son frère. Je suis avec elle dans les rues de Rome quand on se fait kidnapper en pleine nuit, Ethan et William étaient occupés à jouer les gardiens dans une boite de nuit, Noah était resté à l’hôtel, il ne voulait pas que je sorte me promener, c’est Olivia qui l’a convaincu en disant qu’elle était là de toute façon… On m’a poignardé à l’épaule, Olivia a hurlé… Je me réveille enchainé sans eau, à sec dans une cave, à ce stade, je me doute que c’est lié à mon frère. J’exige qu’on me libère, on m’a enlevé de mon fauteuil, j’ai essayé de replier mes écailles plus proches de mon corps pour plus de stabilité, j’ai fini par apprendre à me redresser un minimum sur terre… On me rigole au nez, je suis dans le noir, la douleur à mon épaule me rend fou, le temps passé, j’ai du mal à l’utiliser, les fers trop serrés marquent encore plus profondément mon corps… On me donne rarement à boire, attendant que je sois trop faible pour pouvoir utiliser mes dons, la faim me tiraille, mes moments de lucidité commencent à disparaitre, mes ravisseurs semblaient attendre quelqu’un… Olivia, je l’entends parfois hurler, exiger qu’on la relâche, puis elle pleure en demandant à ce qu’ils arrêtent… Puis un jour, j’ai fini par ne plus l’entendre… Quand la folie a commencé à me prendre, je sautais sur le premier rat qui passait devant moi, tirant sur les chaines jusqu’à m’étrangler, pitoyablement. Puis je revenais à moi, parfois avec un piaf plein d’asticots dans la bouche, ça avait l’air de les faire marrer… Mes moments de folie devenaient plus longs, ma lucidité partait… Oui, en ce moment, je ressemble à une bête, le pire, c’est les rares souvenirs de ces moments-là… Ces moments ou l’amour ou l’intelligence n’existait pas, seul l’instinct de survie, la simple pensé que le sang me rendrait moins sec, que la chair apaiserait ma faim.

Un jour, ce fut le pire, car quand je suis sorti de ma folie, ce n’était pas un rat pourri ou un chien que j’avais dans la bouche… C’était un bras plein de taches de rousseur, des cheveux roux, des yeux bleus… J’ai lâché, j’ai vomi, encore et encore, en pleurant, en essayant de me convaincre que ce n’était pas possible. Les souvenirs de ma folie me reviennent, je veux les oublier…

Est-ce que… Je l’ai tué ?

Était-elle, déjà morte ?

Un asticot sort de sa bouche encore intacte. Je vomis de plus belle... Des bruits, des coups de feu, la porte finit par s’ouvrir, un Ethan en sueur, blessé à la jambe, qui s’écroule à la scène. Noah et William qui débarquent derrière lui, qui n’en mène vraiment pas large non plus. Le frère s’écroule à genoux, je recule puis me cache le visage, ne me regardez pas…
« - Monstre ! »
Il me pointa de son arme, la terre se mit entre nous deux. Je ne sais pas s’ils le pensaient ou s’ils ont dit ça pour se rassurer…
« - Ethan, je crois que ce n’est pas de sa faute… Je suis désolé pour ta sœur. Il faut y aller.
- Pousse-toi William ! Je n’aurais jamais du laissé ma sœur approchée de cette… Chose. »
Je tousse, c’est vrai…
« - Merci William, mais il a raison, c’est ma faute si… Si… »
Il se pousse, me laissant dans le viseur, me regardant, Noah ne sait pas quoi dire, il regarde dans le couloir, il a l’air paniqué. Je vomis de nouveau. Un regard échangé, alors que j’ai l’air si pitoyable, Ethan a l’air de comprendre, il baisse son arme, commence à pleurer, crie un ;
« - Fait chier ! »
Il m’a aidé à me libérer, sans aucune douceur, malgré sa rancune… Ils ont dû m’embarquer comme il pouvait, c’est le teint de la terre qui m’a porté, étant le plus fort, sous les coups de feu, Noah aidait William… On n’a même pas pu récupérer ce qui restait du corps d’Olivia… Ses restes sont demeurés dans cette cave crasseuse, dans cet endroit ou elle a probablement été abusé, tué pour finalement être jeté en pâture a un triton affamé et affaibli donc la folie avait grignoté l’esprit… Je suis loin d’être celui le plus à plaindre, je le pense sincèrement. Cela a été compliqué après ça, j’ai déjà attaqué Noah et William qui s’occupait de moi, ils ont été obligés de m’attacher quand ça arrivait, ils ont appris à voir quand je n’avais plus la maitrise de moi-même… Bien que me ramener à la raison à force de bon traitement n’est pas pris plus d’une semaine, cela fut dur, obligeant à mettre une partie de nos économies dans la location d’une maison à l’écart de toute ville… Avec une petite piscine, sans chlore… Mais même mes crises de folie partie ne pouvaient supprimer les souvenirs… Je me demande si tous nos ancêtres étaient ainsi, quand on parle de sirène mangeuse d’hommes dans les mythes ? Est-ce cette férocité que l’on a voulu oublier ? De toute façon, je ne peux qu’essayer de sourire, je crois que c’est ce qui a définitivement énervé Ethan, après tout, la chose qui a séduit sa sœur puis a fini par la bouffer souriait comme si de rien n’était… Mais comment j’aurais pu en parler, avec qui ? Noah ne se laissait pas tromper par mon sourire, aucun d’eux ne pouvait oublier ce qu’ils avaient vu, je ne cherche même pas leurs pardons…. Ils sont bien plus fort que moi, à rester à mes côtés, à m’aider, malgré ce qui s’est passé. Quand on reprit la route, ce fut sans Ethan, qui repartit de son côté, la dernière chose qu’il dit en nous quittant… Ce fut en pleurant, abattu…
« - Comment vais-je annoncer ça à nos parents, à ma mère… »
Ce fut la dernière chose qu’il nous dit, sans personne pour lui répondre, qu’est-ce que l’on aurait pu dire ? On était plus que trois… Moi, Noah et William.

Sang Bleu, le prince déchu 3563041e4d5a0b2d652025140ec278ed Sang Bleu, le prince déchu Ad5d7163cbdc7710b225cb643d3b0020

Ils ont réussi à soigner mon épaule, mais tout comme la dernière fois quand c’était grave, cela m’a laissé une cicatrice et j’ai parfois encore mal… Dans un monde d’humain, on ne peut compter que sur nous, enfin, c’est ce qu’on croyait. C’est en Espagne que l’on entendit pour la première fois parler d’un endroit, un endroit sans retour, mais pourtant, on n’a pas hésité longtemps à poursuivre cette chimère… Cherchant encore et toujours la moindre petite trace, le moindre petit espoir… Un endroit a l’abri de mon frère, un endroit où on pourrait enfin avoir une maison, profiter, ou je n’aurais plus à cacher ce que je suis, ou on pourrait même avoir un lézard de compagnie qui sait ! On était au plus bas, il a bien fallu que l’on s’accroche à quelque chose… On a fini par arriver à un port en Espagne, je ne sais pas comment, nos rêves semblait nous y avoir guider, William semblait avoir fait les même songes, Noah était dérouté, il demandait ce qu’il nous prenait, pourquoi on suivait des rêves farfelus. Même quand on vendit la camionnette sur le port lui-même, les deux garçons se chargeant de gros sac, Noah demanda qu’est-ce qu’il nous prenait, surtout à Wiliam. On n’a pas réussi à lui expliqué… À lui expliquer pourquoi il fallait prendre ce bateau, ce bateau précisément, bien abimé, qui semblait destiné à rejoindre les états unis, avec un chef désabusé. Après tout, peut de monde pris ce bateau avec nous, certain était suspect, d’autre semblait comme nous, en fuite. Le bateau leva l’ancre, sans trop chercher à comprendre, un boulot était un boulot…. D’abord les aiguilles de navigation et les appareils tombèrent en panne rapidement alors que ça faisait quelque heure seulement que l’ancre avait été levée, d’autre comme moi et William regardions la brume qui nous faisait face alors que la mer s'agitait… Jusqu’à devenir une tempête, la panique s’installa… Certains prirent les canoés de sauvetage et les autres comme nous, coulèrent avec le bateau… De longues minutes passèrent, je dus me défaire de mon siège comme je le pouvais, non par manque d’air, mais pour aller chercher William et Noah avec leur sac… Je leur évitai de justesse de ce noyé et perdue avec une ile qui n’était pas là auparavant…. Un bateau finit par venir nous repêcher, nous et d’autres survivants… À cause de la perte momentanée de mon fauteuil, William du jouer au prince tenant sa princesse lorsque nous débarquâmes, bien sûr, on énuméra les affaires disparues, en soi le siège et le sac qui y était accroché. Par chance, il fut retrouvé quelques jours plus tard, échoué, on me l’aurait donc rendu dès qu’il fut identifié (facilement, vu l’atypie de l’engin) que c’était bel et bien le mien.

Bonjour Azuola, je ne connais pas encore grand-chose de votre ile, de votre culture, mais je vous enseignerais l’amour… Car je sais que je vous aime tous déjà, qu’importe si vous avez une queue, des ailes ou encore des cornes ou des pinces de crabe ou bien rien de tout cela…






Je me suis retrouvée ici ,car j’incarne déjà un griffon idiot (DC Hukare). Je suis âgée de 24 ans et on aura une pensée pour un de mes meilleurs ami du web qui a subi mes questions existentielles sur le placement des branchies sur une sirène ou sur l’anatomie reproducteur des dauphins… Oui, je suis ce genre de personne qui essaye de rendre un minima crédible un organisme de fantasy. Ha, vous inquiété pas, le but de ce personnage n’est pas de sauté sur tout ce qui bouge hein X’) je préfère le préciser au vu du caractère du loustique (et de son histoire) . Mon avatar est généralement soit un dessin complètement de moi ou alors je suis aidé par une IA d’image (NightCafe) auquel je fais des retouches après. Je vous Bubulle finalement la phrase magique du règlement pour ouvrir la moria: " Validée par le croque-mitaine ".
.


Qu'est-ce qui m'attend à présent?


© Halloween



_________________
Je parle en #C12559

Sang Bleu, le prince déchu 73jki8

Journal
Fiche

DC de Hukare Geal Snow


Dernière édition par Bluriga blɔcd le Mar 5 Sep - 0:57, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Dimma Dökkhönd

Dimma Dökkhönd

Messages : 386
Date d'inscription : 20/11/2021
Localisation : Siège de Vander Corp
Emploi/loisirs : Fondateur de Vander Corp

Feuille de personnage
Pouvoirs/Capacité: Maîtrise du métal • Maîtrise de l’électricité + génération de champ électrique • Force et endurance accrues
Inventaire:

Sang Bleu, le prince déchu Empty
MessageSujet: Re: Sang Bleu, le prince déchu   Sang Bleu, le prince déchu EmptyMar 29 Aoû - 7:14

Votre manque de rouge me consterne.

_________________
Sang Bleu, le prince déchu Evander-signature-500x300
Vander Corp:
Revenir en haut Aller en bas
Hukare G. Snow

Hukare G. Snow

Messages : 408
Date d'inscription : 08/06/2023
Emploi/loisirs : écrire, dessiner, jv

Feuille de personnage
Pouvoirs/Capacité: vous faire chier, en résumé
Inventaire:

Sang Bleu, le prince déchu Empty
MessageSujet: Re: Sang Bleu, le prince déchu   Sang Bleu, le prince déchu EmptyMar 29 Aoû - 20:13

Rien n'est assez rouge pour toi :p

_________________
Je parle en #CC0A21

Revenir en haut Aller en bas
Dimma Dökkhönd

Dimma Dökkhönd

Messages : 386
Date d'inscription : 20/11/2021
Localisation : Siège de Vander Corp
Emploi/loisirs : Fondateur de Vander Corp

Feuille de personnage
Pouvoirs/Capacité: Maîtrise du métal • Maîtrise de l’électricité + génération de champ électrique • Force et endurance accrues
Inventaire:

Sang Bleu, le prince déchu Empty
MessageSujet: Re: Sang Bleu, le prince déchu   Sang Bleu, le prince déchu EmptyMar 29 Aoû - 20:52

Exact !

Red boi is best boi

_________________
Sang Bleu, le prince déchu Evander-signature-500x300
Vander Corp:
Revenir en haut Aller en bas
Shën
Admin
Shën

Messages : 199
Date d'inscription : 29/03/2021
Localisation : secrète
Emploi/loisirs : veiller sur ses enfants

Sang Bleu, le prince déchu Empty
MessageSujet: Re: Sang Bleu, le prince déchu   Sang Bleu, le prince déchu EmptyMar 5 Sep - 20:31

Félicitation!
Te voilà validé mon enfant... ••• Tu peux à présent te balader, rp dans Azuola et faire aussi la demande de métier ici et ouvrir ta fiche de lien et rp par là et déclarer ton métier juste là. Afin de gagner plus rapidement des points, tu peux effectuer des missions en fonction de ton groupe. Et n'hésite pas à faire un tour à la boutique à points afin que tu aies une petite idée du nombre de points qu'il te faudra pour avoir ce que tu désires.:copyright: 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas
https://azuola.forumactif.com
Contenu sponsorisé




Sang Bleu, le prince déchu Empty
MessageSujet: Re: Sang Bleu, le prince déchu   Sang Bleu, le prince déchu Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Sang Bleu, le prince déchu
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dimitri Shefield - Ecrivain déchu
» La rencontre du bleu et de la rouge [ft. Oniri Khaji]
» Ouuuuaaah c'est tout bleu!!! ft. Reika Svarnati 18.05.2020

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Azuola :: Connaître son monde :: Fiches de présentation :: Fiches terminées-
Sauter vers: