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 Hukare Geal Snow

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Hukare G. Snow

Hukare G. Snow

Messages : 408
Date d'inscription : 08/06/2023
Emploi/loisirs : écrire, dessiner, jv

Feuille de personnage
Pouvoirs/Capacité: vous faire chier, en résumé
Inventaire:

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MessageSujet: Hukare Geal Snow   Hukare Geal Snow EmptyJeu 8 Juin - 9:06




Je viens d'arriver à   Azuola




Hukare Geal Snow



Mon nom est Hukare Geal Snow. Je suis un griffon blanc d’alaska et je suis âgé de 16 ans à mon arrivé ici, ce 1er Juin. Je suis originaire d’Alaska. Je suis dans le groupe créature surnaturelle.  

Caractère



● Gameur ● Méfiant ● Rebel ● Souvent malpoli ● fidèle ● Courageux (quand il veut) ● Tétu ● Agressif ● Distrait ● Attentif ● Tolérant ● Bienveillant ● Chieur ●

Comment me décrire simplement ? On pourrait tout d’abord dire que je suis accro à ma Gameboy et que je suis arrivé très récemment. Un survivant ? Vraiment ? Est-ce vraiment un compliment ? Haalala, on dit que les regrets sont notre apanage, que c’est parce que l’on est en vie que l’on peut en éprouver. Quelle connerie sérieusement. Se souvenir de la douleur, de la mort, peut-on vraiment nous dire chanceux ou c’est juste votre hypocrisie qui parle ? Je viens d’une époque où on était un peu comme les shinys dans Pokémons, des trucs qu’on entend plus parler qu’on en voit. Si je devais décrire les humains, ça serait surtout en deux catégories, ceux époustouflés par notre seule existence en mode « collectionné les tous » et ceux qui veulent notre tête où nous utiliser. Donc un bon humain n’entrant dans aucune de ces deux catégories, je me méfie, enfin, je me méfie un peu de tout le monde en fait. Généralement, quand quelqu’un aborde un autre, c’est qu’il veut quelque chose. On me parle parfois de bonté d’âme, je ne dirais pas que je n’en ai jamais vu, mais c’est encore plus rare que nos existences. Peut-être que les humains le perdent en grandissant, tout comme les créatures de ma stature, qui croise encore un sourire d’enfant innocent dans la forêt ?

Alors j’ai appris très tôt à me mêler à ces bipèdes, à utiliser mon apparence humanoïde, pour leur ressembler, un tant soit peu, toujours loin de leur institution ceci dit, de leurs règles… J’ai déjà souffert pour pas que l’on comprenne ce que j’étais réellement, les chrétiens me donnaient le nom d’ange. Alors que j’étais loin d’en être un, contraint au vol, parfois violent, pour avoir le droit de subsister. Existait-il seulement encore un lieu où l’on était en paix ? Un endroit hors de leur atteinte ? Beaucoup sont restés mourir, moi j’ai préféré fuir dans leur fameuse société ou j’avais au moins une chance, aussi infime soit-elle. J’avais même rencontré des gars sympas, de ceux qui me faisait la cour continuellement, des filles aussi ceci dit, je n’ai jamais baissé mon froc pour leur montrer mon sexe. Enfin si, une fois… Mais ces relations n’apportent que la souffrance, la trahison est dans leur nature… Même si je me demande si l’on vaut vraiment mieux…

On me parlait de dignité, de succession, quelle est la dignité de se laisser mourir de faim, quel est la dignité de vivre caché, la peur au ventre ? Pourquoi ne pas se défendre si l’on se fait attaquer ? Je me demande parfois si ma famille ne voyait pas notre espèce comme une proie qui ne pouvait rien faire contre les méchants chasseurs humains, que ça ne servait à rien de résister. C’est parfois vrai, mais quand j’ai une chance, compter sur moi pour la saisir, la rage au ventre. Je n’aime pas me laisser faire après tout… Surtout si je dois voir des gens que j’apprécie souffrir devant moi, alors je bougerais, même si e courage me manquera pour leur avouer mes sentiments. Disons simplement, que j’ai peur de me dévoiler, que je tiens à la liberté… Alors… Quel est cet endroit ?


Métier/occupation : s’attirer des ennuis essentiellement, Gameur, fait des larcin sur Azuola sinon SDF/i]

Orientation sexuelle : Bisexuel

Statut : célibataire

Ce qu'il aime:
✓ Les choses mignonnes (surtout les chats)
✓ La liberté
✓ le froid
✓ La nuit
✓ manger du poisson cru
✓ les plats épicés et ceux avec beaucoup d’ail

Ce qu'il déteste:
✘ Les poivrons
✘ Les environnements trop lumineux
✘ les harceleurs
✘ les médecins et autres blouses blanches
✘ les canicules
✘ Les cigarettes et autres fumeurs
✘ les aiguilles

Physique originel



Je suis un griffon, un haut d’oiseau et le bas d’un fauve pour commencer. Mon bec est comme certains oiseaux préhistoriques, il possède des petites dents pointues, ça ne faut pas les crocs d’un loup, mais ça aide quand même. Mon bec est noir tout comme le fond de mes yeux ou mes serres à 5 doigts à l’avant, tout comme le dessous de mes pattes de félin a l’arrière. Je suis plutôt svelte et majoritairement blanc. Ma partie féline possède, en delà de sous les pattes, des rayures noires tout comme le plumeau au bout de ma queue. Pour ma partie volatile, cela est plus complexe, tout d’abord, je suis noir du dessus de la tête jusqu’à mon dos, tout comme mes joues ou les plumes sous mes yeux faisant donc un triangle inversé et me protégeant un peu du soleil auquel je suis sensible. J’ai aussi des rayures sur le haut des pattes, juste avant mes serres qui commencent à partir du coude ainsi qu’à l’arrière de ces mêmes pattes. J’ai de longues oreilles avec le bout noir et pour l’iris de mes yeux, le gauche est rouge, le droit est jaune. Mes grandes ailes ont leur bout noir tout comme certaines plumes parmi ces dernières, plus haut. Mes serres ressemblent un peu aux mains d’un humain de par leur configuration, cela me permet d’attraper des choses et de les manipuler plus facilement. De manière générale, j’ai les poils et le plumage plutôt long et doux, adapter au dur climat d’Alaska. Sinon j’ai un code-barre et un numéro tatoué en bas du dos, mais mes poils l’ont depuis longtemps recouvert. Ha et j’ai les os certes durs, mais surtout creux, ça aide pour voler bien qu’on puisse facilement me dire maigre à l’heure actuelle. Cela me permet au moins d’être agile, à défaut de fort.

Mensuration:

⁂ Mesure 2m de long, queue non comprise. 60cm de largeur, sans compter ses plumes et poils bouffants. Queue de 90cm et ailes dépliées de 3m50 chacune. 150cm au garrot.
⁂ Pèse 100 kilos (poids de forme a 150kilos environ).

Résumé:

● yeux vairons
● blanc et noir
● plumage et pelage très épais
● maigre

Physique humanoïde



Niveau bouille, j’ai l’air d’avoir 14 ans tout au plus, on ne sait jamais si je suis une fille ou un garçon et en vrai, au fond, je m’en fiche. J’ai les lèvres noires, le fond des yeux aussi, le même regard de fauve que sous ma forme originelle. Les mêmes yeux, vairons… Mes cheveux sont longs et en vrac, souvent emmêlé, majoritairement blancs vers le devant alors que l’arrière contient bien plus de mèches noires. Mes oreilles sont pointues et longues, recouvertes de plus sur l’arrière, du plumage se confond aussi discrètement avec mes cheveux. Un petit nez, des cernes sous les yeux, un teint blanc presque livide, ongles couleur nuit, bien que mon style gothique soit involontaire, je ne peux pas dire que je ne l’aime pas. Je garde ma longue queue et mes ailes de griffon. Je suis svelte, sous cette forme, je ne peux cacher ma maigreur faisant apparaitre mes cotes, ni les cicatrices trop nombreuses parsemant mon dos et mon torse, ni même ces cicatrices de fer autour de mes chevilles, de mes poignets, de mon cou… Mais surtout ce code-barre et ce numéro, 712... Un nombre gravé en bas du dos.

Niveau vêtement, il faut savoir que j’ai toujours un sac en bandoulière pour toutes mes affaires, c’est pratique à transporter, je peux le mettre autour du cou quand je change de forme après tout. Généralement, j’ai une veste noire et rouge à capuche avec des Fermetures Éclair aussi dans le dos pour pouvoir y passer mes ailes. J’ai deux slips, 1 short noir et 1 pantalon avec plein de trou… 2 t-shirts, une paire de baskets, ma Gameboy, un portable et… C’est tout. A si, niveau bijou, j’ai un bracelet épais en fer qui m’évite de me trahir si je dois rester sous cette forme. Il est vieux et possède une nombreuse gravure à moitié effacée. Tous mes vêtements à part ce bracelet sont plutôt amples, cachant ainsi ma silhouette. Je suis loin d’avoir fini ma croissance ceci dit. Je possède aussi un petit couteau.


Mensuration:

⁂ Mesure 1m70
⁂ Pèse 50 kilos

Résumé:

● Code-barres et numéro en bas du dos
● style gothique naturellement
● ailes, yeux et queue de griffon
● yeux vairons
● a tendance à pué
● Nombreuses cicatrices
● bracelet ancien épais en fer

Pouvoirs


Forme humanoïde

Permet de prendre une forme décris précédemment dans physique humanoïde. Bien sûr, cela concerne le corps, nullement des vêtements ou autres donc techniquement, il ne se retrouve à poils quand il la prend, sans mauvais jeux de mots. Soumis à ces conditions :
-  Ne peut changer de forme si attachée avec quelque chose de dur, comme des chaines ou bien une corde épaisse... Si vous l’attachez avec une ficelle de 5mm, ça ne marche pas bien sûr. Car un élément trop dur l’emprisonne surtout au niveau de la forme. Il a son bracelet sous sa forme humanoïde par rapport à cette condition, pour ne pas reprendre sa forme originelle par mégarde.
- En dehors de la condition ci-dessus, si cette dernière est respectée, il ne peut pas garder cette forme en étant inconscient et de ce fait il ne peut pas avoir un sommeil profond et réparateur sous sa forme humanoïde
- En cas de blessure trop grave (exemple : ailes cassées), passer d’une forme à l’autre aggravera ses blessures.
- Il a besoin de reprendre sa forme originelle pour rester en bonne santé, maximum 2H00 toute les 24H00, plus la limite approche, plus le besoin se fait présent… S’il ne peut la reprendre, notamment en cas des conditions précédentes non respecter pour le pouvoir, il s’affaiblira, par créneaux de 24H00 jusqu’à un état fiévreux en ne pouvant quasiment plus marcher. Quand les conditions précédentes sont à nouveau remplies et après une très longue période, la reprise de sa forme originelle pourra être assez douloureuse et épuisante.



Voix

permet simplement de vous insultez parler sous sa forme originel


vision et ouïe accru

En plus de la sainte nyctalopie que la plupart des animaux sauvages ont, notamment ceux qui compose un griffon (rapace et félin quoi), il voit particulièrement loin. Il a aussi une très bonne ouï. Par contre, il est très nul niveau odorat… Comme la plupart des oiseaux en fait, quelle que soit sa forme d’ailleurs. Autre désavantage, c’est qu’il est sensible à la lumière du coup, surtout sous sa forme humanoïde, bien que le fait que le fond de ses yeux soit noir, limite la casse. Évitez de lui mettre votre lumière de lampe dans la tête quoi, ça risque de le rendre très bougon. Autre problème par rapport à ses sens, c’est que c’est bien de bien entendre, surtout en musique, mais quand votre voisin utilise un sifflet pour chien qui vous casse les oreilles, c’est moins génial.


Grande agilité

Cela est plus flagrant sous sa forme humanoïde, sauter loin, tordre son corps comme si de rien n’était… c’est aussi très utile en vol, dans les deux sens du terme, ou la fuite. Il compte beaucoup là-dessus, étant donné qu’il n’a pas beaucoup de force. Il est très léger aussi, donc on le fait voler aussi très facilement. Par contre, faites gaffe si vous essayez, il est rancunier.  
Histoire


Le mont Katmai est situé à l’entrée en péninsule d'Alaska et au sud du parc national et réserve de Katmai, ça, tout le monde peuvent le trouver facilement… Ce que le public ne sait pas, c’est que c’est aussi l’un des derniers sanctuaires de griffon de notre espèce… Je dis l’un des, mais je n’ai jamais pu vérifier s’il en existait seulement d’autre, je n’ai jamais essayé en vrai. Un petit clan dont on ne voyait jamais les enfants, pas d’ailes, juste des humains aux yeux particuliers du point de vue extérieur… La crainte de ceux qui s’intéressaient de trop près a nous… J’étais jeune, et naïf, mais bien que les humains soient la cause de mon malheur, ce n’est pas eux qui m’ont blessé directement en premier… Les adultes me paraissaient toujours de souffrir énormément, ils avaient peur aussi, ils nous faisaient peur, quand des étrangers venais, on devait « se cacher, sans un bruit, imiter les lapins dans leur terrier », on nous disait sinon qu’on viendrait nous manger, nous frire, nous grillé… Ai-je déjà vu les adultes sous leur forme originelle ? Il s’absentait après tout, hors de portée, de nos yeux, de nos oreilles… On avait même une cérémonie de passage à l’adolescence, mais… Les adultes arrachaient un truc aux enfants, le soulagement dans leurs yeux n’était pas partagé par celui qui l’avait subie, qui ne parlait plus regardait le ciel d’un air triste, la douleur était là, aux fonds de leurs yeux… Quand j’étais jeune et naïf, bien que je voyais ça, j’avais tout de même hâte, je me disais que c’était nos parents, nos amis, qu’on ne pouvait pas nous faire de mal, que cela devait être si exceptionnel qu’on en perdait la voix. Je ne cherchais pas à comprendre ou plutôt je croyais naïvement quand on nous disait que tel ou tel est parti à l’aventure quand approchait leur âge de raison, cet âge où on est capable de se transformer pour la première fois en notre forme bipède. On nous sortait la même histoire pour ceux qui disparaissaient après leur cérémonie de passage, peut être que je me voilais la face… Peut-être que je voulais croire ma petite et grande sœur dans un merveilleux endroit sans faire attention à mes parents qui semblaient les avoir effacés complètement de nos existences, jusqu’à ne pas se souvenir de leurs prénoms, comme un fait divers. C’est bien ma sœur ainée qui m’a donné la Gameboy, je n’ai jamais su ou elle l’avait eu… Je sais juste que ça me permettait de rêver un peu parmi ce clan plus froid que la glace. En vérité, plongé dedans, cela me fit même oublier ma propre cérémonie, le temps faisant son œuvre, j’avais commencé à la redouter, voyant cela comme une règle de plus débile. Interdit de voler au-dessus des sapins, interdit de se montrer, apprendre les manies des humains, apprendre à se cacher… Apprendre à endurer.

Quand ce jour finit par arriver, plusieurs adultes m’emmenèrent dans une petite cabane bien à l’écart des autres, les yeux vides, un sourire bien trop suspect. Ils fermèrent la porte derrière moi, je me sentis anxieux dès que j’aperçus des traces rouges partout, des scies, du feu… Malgré tout, à ce moment-là, pour moi, c’étaient encore les adultes de mon clan, mes parents. Mais à l’annonce des règles que je devrais bientôt suivre, ils devinrent pour moi de plus en plus comme des étrangers.
- Tu devras prendre le moins possible ta forme de griffon
- Tu devras cacher systématiquement les enfants non initiés des humains
- Tu ne devras jamais blesser un étranger
- Si tes enfants sont incapables de se transformer, tu devras les tuer
- Quand tes enfants atteindront cet âge, tu devras perpétuer la tradition
- Tu devras bruler les corps des défunts
- Toutes ces règles sont absolues pour la sécurité du clan
Cette tradition, dont ils parlaient, était de la simple culture, un simple reniement de notre nature… Une scie, on me tendit un chiffon, on me demanda d’étendre mes ailes pour que la base soit bien visible, on ne me laissait pas le choix en fait, malgré mon air terrifié…. On m’avait même mis un vieux bracelet en métal pour m’empêcher de reprendre ma forme naturelle sous la douleur… J’avais supplié, pleurer, demander pourquoi… On m’avait dit que c’était pour mon bien, notre bien à tous, qu’il fallait renoncer au ciel, que c’était bien trop visible, que les jeunes sinon ont envie d’explorer le ciel, mais que le monde était bien trop cruel, que c’était un maigre sacrifice pour notre sécurité. Peut-être est-ce cela qui me fit le déclic… Je ne voyais plus mes parents, des adultes, je ne vis que des êtres tuants les leurs, préférant nous tuer que nous défendre, préférant la facilité à la liberté… Les meurtriers de mes sœurs, l’une n’avait jamais réussi à prendre une forme humanoïde, l’autre a dû se suicider après son rite de passage… Des êtres que je ne reverrais jamais plus… Voilà pourquoi je ne voyais jamais les adultes sous leur forme originelle, qu’ils nous les cachaient, qui aimerait montrer cette amputation volontaire pour satisfaire ? La peine se laisse doucement replacer par la terreur, qui se mua en colère, en rage. Je sais que j’en ai mordu, je sais que j’ai saisi le premier truc coupant à porter, que je l’ai enfoncé dans une chose molle, que ça a beaucoup saigné, mais pas mon sang, qu’il y a eu des cris choqués, qu’un griffon bien moche sans ailes prenait toute la place sur le sol… Je sais que j’en ai profité, les larmes me brulant les joues, que j’ai fuie, m’enlevant le bracelet tout en courant, que j’ai repris ma véritable forme, que j’ai volée, voler… Au-delà de la cime des sapins, sans regarder en arrière… Tout s’est passé si vite. J’avais tout laissé derrière, mais, j’étais incapable de faire demi-tour, je revoyais cette scie qui aurait dû me priver du ciel, de ses mains et serres ayant pris la vie de mes sœurs et de tant d’autres enfants et adolescent…. Je n’ai jamais compris cette mentalité, je ne souhaite pas la comprendre. Je ne suis pas non plus allé à l’autre bout de la terre, nan, j’étais partie tout simplement bien plus au nord. J’étais resté un peu parmi les forêts, renouant avec ce que j’aurais dû être pour toujours, libre, quelque part…. Quand j’entendais des chasseurs, je m’en éloignais, j’évitais la confrontation, j’aiguisais mes sens, j’apprenais seul à chasser, à survivre… J’appréciais même cette solitude, je me sentais plus vivant que jamais, mais… Finalement, les endroits où je pouvais vagabonder diminuèrent dangereusement, je me faisais donc une fatalité ; je ne pouvais pas rester…. Je me dis naïvement à ce moment-là que les humains ne pouvaient être pire qu’eux… Que peut-être, je pourrais me mêler à eux, en me cachant, sans aller jusqu’à l’extrême…. Mais je tenais à récupérer des affaires avant, je fus donc obligé d’y retourner, sous a forme humanoïde, nue, la nuit, bien que l’obscurité ne servent finalement pas à grand-chose pour un griffon…. On y voyait très bien, mais ça restait plus discret qu’au moment où l’activité était la plus grande. Je rentrai dans le chalet en bois que j’appelais jadis "chez moi" par une fenêtre ouverte… Mes parents faisaient des bruits douteux dans leur chambre close, me remplaçant avec hâte… Mon lit n’était plus qu’un matelas vide, je retrouvai bien ma Gameboy et de rares affaires qui devaient plus appartenir à mon père qu’à moi, mais c’est tout… Comment avais-je pu croire qu’ils m’aimaient ? Je trouvai un vieux sac pour mettre quelque truc, ainsi qu’un des bracelets en fer qui, bien me rappelant des souvenirs récent et douloureux, me serait utile. Un dernier regard a la porte parentale close, je suis repartie discrètement…Une larme à l’œil, j’ai été obligé de grandir bien vite alors que pourtant, notre croissance est si lente à nous, rendant la chose d’autant plus déplorable.

Dû au fait que je devais me faire discret, j’ai avancé lentement, utilisant mes compétences naturelles pour me nourrir, vivre, jouant finalement bien peu pour ne pas complètement décharger ma Gameboy. Je suis finalement arrivé à une ville. J’avais dissimulé mes ailes sous des couvertures trouvées par terre, cela me rendait déplorable, mais au moins, bien que la misère soit ici visible sur ma personne, ce n’était pas le cas de mes caractéristiques les plus alarmantes, évitant ainsi de déclarer ce que j’étais, la queue dans le pantalon. À partir de là, les choses se sont compliquées, j’ai dû commencer à voler, parfois par plaisir aussi, je l’avoue…. J’évitais de me dévoiler même poursuivie, par prudence, montrant mes ailes seulement à la nature à l’écart de cette société qui me poursuivait… Je les montrais aussi durant des festivals déguisés, j’appris même leur valeur de l’argent…Cela me permit de faire du stop, de me laver ou même dormir dans des chambres d’hôtel parfois… Ainsi, je migrais de plus en plus vers les états unis… Un savant mélange de bus, train et en faisant du stop au bord de la route… Arrivant même finalement à Seattle, ma première grande ville, les lumières la nuit, beaucoup de choses me plaisaient… D’ailleurs, je me souviens sur le trajet jusque-là d’une église où j’étais rentré par effraction une nuit, ailes découvertes, j’étais resté un instant figé devant le seigneur. Trouvant que les humains prient des choses bien étranges. Mais un prêtre m’avait découvert, me confirmant que ce lieu n’était pas abandonné, je m’en souviens, car j’avais d’abord figé dès que sa lampe torche s’était posée sur mon dos… Il avait eu l’air estomaqué et je m’étais retourné, montrant ainsi mes yeux, le vieil homme avait tremblé… Puis demander si j’étais un ange ou Satan… Je ne lui avais pas répondu, je m’étais simplement enfuie. Quand on me demandait pour mes yeux en dehors de cet évènement, je disais que je m’était fait faire injecter de l’encre dedans, ce type de tatouage existait vraiment….
À Seattle, pour me faire de l’argent, j’étais d’abord devenu guetteur pour un groupe vendant de la drogue, risquer mais bien payer… J’avais même fini par me faire des amis humains, qui bien qu’ils me demandaient ce que je cachais sous les tissus qui étaient tant visibles, n’allaient pas chercher plus loin. On formait un groupe de squat, des garçons, quelques filles, les deux me faisaient parfois la cours…. Beaucoup croyait que j’étais une fille quand d’autres ne se fourvoyaient nullement. Il ne m’interrogeait aussi nullement quand je disparaissais de leur vu durant des heures voir toute une nuit de temps en temps. Je pensais que notre relation durerait longtemps, que je pourrais même finir par leur montrer ce qu’était ses deux choses dans mon dos, caché par des tissus dont ils étaient si curieux… Mais je ne leur ai jamais parler de ma nature véritable, même si les cernes se creusaient, car même si mon bracelet m’empêchait de changer de forme involontairement devant eux, je ne pouvais avoir un sommeil convenable dans ces conditions, d’où la nécessité de faire quelque nuit correcte de temps en temps, cacher. On rigolait ensemble, on faisait les bandits ensemble même si parfois quelques-uns se faisaient attraper, parfois même placer en famille d’accueil, ils finissaient toujours par revenir… Par contre, on commençait à trop souvent me demander pourquoi je ne me faisais jamais pincer, surtout ceux qui pensait qu’il s’agissait d’une maladie sous mes vêtements ou d’une grosse malformation handicapante comme on en voit sur internet… Je ne pouvais avouer que c’était une question de survie, que je le devais à mon agilité naturelle, différente de la leur. Je crois que leur jalousie a commencé là… Comme si leur instinct les poussait à comprendre que ce n’était pas normal. Malgré tout, je tenais fortement à eux et même quand je constatai que des gens bizarres cherchais des créatures surnaturelles loin des regards, passant pour des fous pour ceux qu’ils croisaient, j’eus un frisson, mais ne me sentis pas en danger… Après tout, j’avais les miens. Même quand eux même en parlèrent, à aucun moment, je ne pensai qu’ils me vendraient pour de l’argent et ceux malgré des regard suspicieux à mon encontre. Et puis, de toute façon, je ne leur avais jamais dit ce que j’étais réellement… Je tombai même amoureux d’un gars de notre squat. On se rapprocha, entre bisous et caresse, il devait avoir à peine 2 ans de plus que moi…
Une nuit, la première ou l’on finit au moins partiellement déshabiller, je lui dis tout, ce que j’étais, je pris même ma véritable forme devant lui, en tête à tête, il avait souri, avait sembler m’accepter, je n’avais jamais été aussi heureux… Ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé que cela avait juste été une occasion pour lui de voir ce que j’étais, ce que je cachais, confirmer les soupçons de tous… M’avait-il seulement vraiment aimé ? Si c’était du groupe entier, peut être qu’ils avaient établis cette stratégie, craignant de ne pas être assez fort pour une confrontation directe, par prudence.

Le lendemain fut glacial, des adultes entrèrent dans le squat, j’essayai de fuir, mais on m’avait déjà coupé toute retraite, j’avais été coincé… Je compris au moment de prendre une violente charge électrique, celui à qui j’avais partagé mon cœur recevait une grande quantité de billets, souriant…. Ceux que je pensais mes amis semblait heureux aussi de cet événement, avant de m’évanouir, des larmes coulèrent de mes joues, la colère aussi, comprenant la trahison… Cela avait duré un mois à peine… Quand je me réveillai, c’était sous ma véritable forme, le bas du dos rasé, douloureux, un m’avait tatoué, marqué tel un simple produit, enfermer, enchainer…Je… Je… Ne pas décrire exactement ceux qui s’est passés là-bas, j’étais devenu un simple sujet d’expérience auquel on brisait parfois un membre pour voir si je guérissais comme un être "normal"… Bien qu’on ne m’a jamais rien amputé, on m’affamait, on me privait d’eau, parfois on refaisait même plusieurs fois les mêmes expériences, comme si ça les amusait… On m’injectait aussi très souvent diverses substances pour voir comment je réagissais, selon le dosage notamment… Allais-je revoir ma sœur, allais-je m’étouffer, suffoquer ou encore penser que mon corps entier fondait ? C’était ce type de question qui se posait à moi à chaque fois. Comment oublier leurs rires, leurs sourires carnassiers ? À la fin, après de nombreux supplices aux portes de la mort sans jamais la traverser, cela n’avait plus rien d’expérience, juste de la simple torture pour amuser des gens derrière des barreaux ou une vitre. Dans ceux qui me surveillaient, j’en voyais même certains me narguer, jouant devant ma détention avec ma Gameboy adorée… Jusqu’à un miracle eut lieu, un incendie énorme, des gens en panique fuyante, laissant tout à terre, alors qu’on venait tout juste de me jeter dans ma geôle, sans prendre la peine de me rattacher à mes fers trop serrés, que le gardien fuit sans même fermer la porte, paniqué. La fumée était déjà bien là quand j’émergeai un peu plus, seul mon instinct me permet de me relever et de fuir, prenant ma Gameboy et ses jeux par terre avec le bec, titubant tout le trajet, sortant miraculeusement à côté d’une forêt que je me pressai à rejoindre. En réalité, de cet évènement, je pris beaucoup de temps à m’en remettre et des séquelles sont encore présentes…  Autant physique que mental… Je ne sais pas comment même j’ai réussi après ça, à m’en remettre suffisamment pour reprendre une forme humanoïde…. Je sais que j’ai mangé des cadavres grouillants de vers, ce que j’arrivais à trouver…. Quand j’étais assez remis, je pris plusieurs jours à revenir à Seattle, tabassant au passage gratuitement un humain qui se trouva au mauvais moment au mauvais endroit…. Je lui volai ses fringues, tout simplement…. Quand j’étais de retour dans la grande ville, assez faible je dois dire, je n’ai jamais essayé de retrouver mon squat, j’étais plus à même d’éviter tout contact physique… Je volai même un magasin de vêtement en pleine nuit pour piquer mes affaires, hors ma Gameboy, actuelles du coup bien que je dus faire quelque ajustement a posteriori. Je ne suis pas restée dans la grande ville après ça, j’ai toujours été étrange, mais… Je souhaite aller voir les miens, malgré tout ce qu’ils avaient fait… Le voyage de retour a été bien plus long au retour qu’à l’aller au final, sans doute du a mon état de faiblesse omniprésent… Mais a mon arrivé, il n’y avait plus personne, ni adulte ni enfant, du sang partout et pour seule trace de corps, un doigt d’un serre par ci, une aile pour une planche, ils étaient morts… tous…. Et ceux ou celui qui avait fait ça semblait avoir embarqué les corps bien qu’il a laissé des indices ci et là, des morceaux…. Dans les décombres, je retrouvai un bracelet en fer ancien, c’est celui que j’ai toujours avec moi à présent… L’ai-je pris pour me rappeler ? Par simple utilité, je ne sais pas, c’est encore flou. Je me rappelle avoir voyagé jusqu’à une ville côtière, avec bien moins de précautions… D’avoir embarqué clandestinement dans un bateau avec surement un but en tête, mais lequel ? Malgré ma mémoire récente floue, je me rappelle par contre très bien la tempête près du triangle des Bermudes, du bateau qui coule, de mes poumons se remplissant d’eau… De la voix de ma défunte grande sœur m’arrachant une larme se mêlant à la mer… La réalité ou un rêve ?


« Petit frère… Tu portes notre mémoire en toi, le courage que je n’ai pas eu, la vie qu’on lui a prise… Petit frère, va en paix vers ce lieu… Sois libre à notre place.
Vis. »


C’est comme ça que je me suis réveillé sur Azuola, mouillé, avec toute mes affaires gisantes à mes côtés, mais le cœur terriblement froid… Si cela avait été dans ma tête, quelle torture elle me faisait…. Si cela avait été vraiment une voix d’un autre temps, comment elle pouvait me demander cela après avoir tant subi ? Pourtant j’étais bien là. Vous savez la première chose que j’ai faite quand j’ai vu des gens de loin me chercher, en tout cas c’est ce qu’il semblait, j’ai fui et a l’heure actuelle… Je les évite encore. J’ai pourtant bien vu humain et créature ensemble, bien des espèces d’ailleurs, mais… L’impression de danger est toujours là, la rage aussi, la peine, tant de choses alors je me sens incapable de dévoiler qui je suis à qui que ce soit, même ici… Je préfère recommencer mes petits larcins, reprendre un masque de racaille, m’isoler pour reprendre ma vraie forme… Je préfère tout cela.

Je ne vous dirais pas bonjour, ni même en revoir. Je ferais surement tout pour me faire détester, je serais gêné d’être aimé, car ; est-ce que seulement je le mérite ? On ne se connait pas après tout, vous allez vous aussi finir par me trahir, me blesser, me juger… Comment je peux vous échapper ?




Je me suis retrouvée ici en cherchant. Je suis âgée de 23 ans et je trouve vraiment que ce forum est poulpe. Mon avatar est un dessin fait avec beaucoup d’amour (ou pas). Je vous offre finalement le mot de passe du wifi du règlement qui parle d'un Re re re validé re re par Stan !


Libre ou dans une prison dorée ?


© Halloween



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Dernière édition par Hukare G. Snow le Sam 10 Juin - 17:52, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Hukare Geal Snow   Hukare Geal Snow EmptyJeu 8 Juin - 9:10

Officiellement glorieuse bienvenue !

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Stanislas Kozlowski
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Pouvoirs/Capacité: Controle les rêves / Ne peux pas mourir en dehors des rêves / Prendre l'apparence de votre plus grande peur en dehors des rêves / Voir votre passé en vous fixant.
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MessageSujet: Re: Hukare Geal Snow   Hukare Geal Snow EmptySam 10 Juin - 18:30

Félicitation!
Te voilà validé mon cher! ••• Tu peux à présent te balader, rp dans Azuola et faire aussi la demande de métier ici et ouvrir ta fiche de lien et rp par là et déclarer ton métier juste là. Afin de gagner plus rapidement des points, tu peux effectuer des missions en fonction de ton groupe. Et n'hésite pas à faire un tour à la boutique à points afin que tu aies une petite idée du nombre de points qu'il te faudra pour avoir ce que tu désires.:copyright: 2981 12289 0


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MessageSujet: Re: Hukare Geal Snow   Hukare Geal Snow Empty

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