Oniri s’avançait lentement dans la pièce qui servait de bar et de cabaret à la Goulue, l’ambiance de panique et puis de calme de la dernière fois, qu’il était venu ici, avaient disparus pour laisser place à une ambiance de fête et d’inhibition, une ambiance partagée par la plupart des bars ou des pubs. Mais ici, l’air sentait l’alcool, la transpiration, le sur plein de parfums diverse qui pouvaient faire tourner la tête comme la plus forte des boisson alcoolisé et aussi une odeur que le pompier refusait d’identifier. Les personnes éméchées traînaient aux milieux de pervers et de perverses qui n’étaient pas ici pour se noyer dans les boissons que servait le bar.
Cela ne faisait même pas deux petites minutes que le pompier de 36 ans était rentré la Goulue accompagnée de quelques collègues de travail, et il se sentait déjà mal à l’aise, bien qu’il avait déjà fait pas mal de bar et de pub d’Azuola quand il était plus jeune Oniri se sentait mal à l’aise ici. Il détestait juste l’idée de se trouver dans un repère de travailleuse du sexe, même si certaines d’entre elles avaient choisi ce travail la plupart n’avait pas choisi de faire ce travail. Un des collègues de l’homme lui passa la main devant le visage.

- Yey Oniri, mon vieux ça va ? Lui demanda l’homme un peu inquiéter.

- Oui pas de soucis, désolé, j’étais perdu dans mes pensées. Lui expliqua le susnommé.

- Venez, on va se poser là-bas. Dit la seule du groupe en désignant une table un peu plus à l’écart des autres à côté d’une scène improvisé.

Le bras de son collègue entoura le bras gauche d’Oniri pour le traîner dans la direction qu’avait indiquée la jeune femme plus plutôt, tandis que le reste du groupe y allait en rigolant joyeusement à une blague faite par un des pompiers.

- Mon vieux, je sais que tu n’aimes pas trop l’ambiance générale. Continua son collègue qui lui avait adressé la parole et qui le traînait désormais. Mais essaie de te détendre un peu, on est ici pour passer un bon moment entre collègues. Lui sourit l’homme.

- Ouais, mais quelle idée de m’avoir traîné ici ? Râla Oniri. Et puis je te parie que d’ici même pas 5 minutes, il y aura 2 gugusses au bras d’une travailleuse du sexe ! Soupira lacement le pompier.

- Aller et au pire, tu t’en fous, on passe une bonne soirée à 3 ! Rigola son collègue habitué à l'humeur maussade du plus vieux.

Le groupe de 5 pompiers s’installa vers ce qui semblait servir de scène, Oniri se trouva à côté de son collègue à la joie trop enthousiaste et face à la scène improvisé. Quelque temps après s’être installé le groupe de pompier se fit accoster par une jeune femme, elle attira les yeux de la plupart des pompiers à la table, qui prit leur commande en leur faisant un sourire charmeur beaucoup trop forcé pour qu’il soit juste amical. La table commanda une série de pintes et de quoi grignoter, afin de ne pas mourir de faim.

- Alors c’est vrai Oniri, ton équipe et toi avait sauver la Goulue d’une mousse rose ? Commença l’un des pompiers d’Oniri avait oublier le nom.

- Ouais, c’est sûrement l’histoire la plus bizarre que j’ai vue en 5 ans de service sur Azuola ! Rigola Naïa.

- Les gars ont fait un boulot monstre en évacuant le bar en un temps record ! Avoua Oniri.

- Pendant que tu draguais la meuf qui a fait ça ! S’exclama un des autres collègues d'Oniri, un certain Mathieu.

Le groupe fut coupé par la même serveuse qui arriva les mains chargées d’un plateau rempli, de bière et d’une planche énorme de charcuterie, qu'elle posa délicatement sur la table avant de faire un clin d’œil tout sauf innocent au premier pompier qui avait parlé avant de repartir, cela fit souffler de désespoir Oniri et rigoler les autres pompiers. La discussion générale partie sur un autre sujet qu’Oniri écouta d’une oreille peut attentive, il se contentait de répondre quand on s’adressait à lui, à un moment, il décrocha totalement les yeux perdus dans le vague, des pensées plein la tête le pompier n’écoutait même plus ses collègues.
Oniri sortis de ses pensées lorsqu’il entendit une musique rock ce lancer, il prit une gorgée de bière, avant de demander en chuchotant à son voisin de droite.

- J’ai loupé quoi ? Demanda le pompier en chuchotant.

- Un peu toute la conversation ! Rigola l’homme à côté de lui.

- Merci, tu m’aides beaucoup. Souffla l’homme l’air blasé avant d’enfin poser les yeux sur la scène en même temps de prendre une gorgée de bière.

Oniri ne mit même pas une seconde à reconnaître la femme qui jouait du rock juste en face de lui, alors il recracha sa bière en s’étouffant à moitié.

- Yey mmais c’est pas la fameuse sorcière que t’as dragué Oniri. Déclara en criant Mathieux à moitié émécher.
- Non, j’ai dra… Commença Oniri, avant de se faire interrompre par le même gars
- Elle est plutôt jolie. Le coupa son collègue.
- Viens, on va danser. Proposa le premier pompier l’air tout aussi émécher que son ami.
- C’est quoi cette histoire de drague Oniri, tu n’es pas avec Faena mon vieux ? Demanda son voisin de droite.
- Je ne suis avec personne et je ne drague personne, c’est juste une amie. Souffla le pompier avant de boire une autre gorgée de bière en priant intérieurement pour que Morgan ne l’avais pas vu et pas reconnu, au moment où il formula cette pensée, il croisa les yeux de la rockeuse.

Évidemment, Morgan l’avait reconnu immédiatement lui faisant un clin d’œil et un sourire au moment où leur regard se croisait. Alors tout bêtement le pompier leva sa bière en direction de la sorcière en lui souriant. Même si au fond, il se sentait bête de ne pas être venu voir son amie plus tôt.
Dernièrement, la vie de l’homme avait pris un autre ton, les jours lui semblaient plus lumineux, bien sûr, il semblait toujours aussi bougon, mais maintenant, ce n’était plus quelque chose qu’il faisait pour se cacher ou être désagréable. Ça le faisait rire silencieusement de râler, Oniri y avait pris goût, et maintenant, il commençait à s’ouvrir un peu.
Il n’y avait pas besoin d’être un génie pour deviner que Morgan avait elle aussi « changé », pour l’instant le pompier liait ça au fait qu’elle était sur la scène, les gens sont souvent changés lorsqu’ils font ce qu’ils aiment comme lui lorsqu’il gagatait devant la bouille adorable de sa chatte et qu’il la couvrait de caresse et de câlin. Personne n’avait jamais vu cet Oniri là et il espérait que personne ne le verrait jamais, bien que le pompier doute qu’il puisse s’empêcher d’être gaga avec sa chatte si jamais il invitait quelqu’un chez lui.  

La femme le sortit de ses pensées, en s’approchant du micro pour annoncer la prochaine chanson. Le pompier eut immédiatement peur au moment où la musicienne prononça ces derniers mots « et vous adorerez me détester » quelque chose lui dit que la femme n’allait pas chanter une comptine pour enfant. Alors lorsque Morgan commença du Heavy Métal, la première réaction du pompier fut de buguer pendant quelques secondes avant de rire, immédiatement l’homme se dit que la sorcière était vraiment pleine de surprise. Autour de lui, certaines personnes affichaient des têtes horrifiées, tandis qu’à sa droite, son collègue se leva pour faire un magnifique headbang en rythme, ce qui augmenta le rire d’Oniri. L’homme n’avait rien contre le Heavy Métal, mais préférait le métal plutôt classique quitte à choisir.
Heureusement ou malheureusement, cela dépendait du point de vue de certains, la chanson se termina vite alors la salle applaudissait mal-à-l’aise, son collègue siffla pour encourager la musicienne à continuer. La fameuse musicienne rigolait fière de sa blague et s’approcha du micro avant de déclarer à la salle, en leur posant une question rhétorique, s’ils ne s’attendaient pas à ça. Le premier réflexe d’Oniri fut de secouer la tête en un non-significatif. La femme poursuivit avec ce qui semblait être une blague sur des morts qui se relève l’homme tourna la tête vers son voisin de droite, qui c’était rassis entre temps, un air interrogatif sur le visage.

- C’est une expression, qui veut dire puissant.e. lui dit alors son collègue. Hors d’Azuola, on « croit » au mort-vivant, vu que les cadavres ne forment pas des gardiennes, beaucoup, on pense que certains cadavres pourraient se relever. Continua-il. Cependant, ça n'explique pas son fou rire ! Rigola-t-il.

- Merci de l'information! Le remercia Oniri.

La femme rajouta, un peu comme si elle avait entendu le pompier fan d’Heavy Metal. Que c’était pour réveiller Oniri qui lui paraissait endormi, sur cette phrase le pompier ouvrir la bouge pour lui répondre avant de recevoir une tape amicale dans le dos d’un de la femme du groupe. Alors le pompier jeta un regard à Morgan pour lui faire comprendre qu’il ne dormait pas, celle-ci lui répondit par un clin d’œil. Alors le pompier se « vexa » et décida que sa bière était plus intéressante que la traîtresse qu’il avait en face de lui, et admira la couleur de sa double pinte à peine entamée. Tandis que la femme entama une chanson et que les deux derniers pompiers quittèrent la table pour se mettre un peu plus loin avec leurs bières en discutant à voix basse, Oniri profita pour leur envoyer un lâcheur discrètement ce qui fit rire les deux derniers pompiers.
La chanson se termina et Oniri était désormais seul à une table de 5 personnes les deux derniers pompiers avaient disparu, il ne savait pas trop où. La musicienne s’effondra à côté de lui en lui piquant sa bière et en buvant dedans ce qui arracha un regard outré à Oniri qui repris sa bière avant d’en boire une gorgée à son tour. Le pompier écouta silencieusement la musicienne avant de lui répondre.

- Oui, c’est vrai, j’étais un peu occupé dernièrement, tu sais les feux, les accidents, mon chat. Déclara le pompier. Tu chantes plutôt bien à vrai dire ! Avoua-t-il. Je crois que tu as réveillé toute la salle avec les morts. Rigola-t-il

Le pompier enfonça le regard dans celui de la sorcière avant de dire.

- Tu as l’air d’aller mieux que la dernière fois, est ce que c’est parce que tu n’as rien fait exploser d’autres que les tympans des vieux de la table du fond ? Lui demanda-t-il en rigolant en désignant une table au hasard. Sans rire, tu vas comment depuis la dernière fois ? Dit Oniri d’un ton plus sérieux. Tu veux une bière plutôt que piquer la mienne ? Lui proposa-t-il. Je te la paye pour m’excuser d’avoir mis du temps à te recontacter. Finit-il.