Nahämeth’trii Mollen - en cours

Caractère:
☾Séductrice ☾Dominatrice ☾Influente ☾Redoutable ☾Insatiable ☾Orgueilleuse ☾Capricieuse  ☾Peur de la famine
Ce qu'il aime:
Les bijoux
Les pierres précieuses
Les chats
La beauté
Les enfants

Ce qu'il déteste:
✘La famine
✘La maltraitance d'enfant
✘Les esclavagistes
✘Les chasseurs de sorcières
✘Les cactus

Mensuration:
⁂mesure 1m78
⁂pèse que 65kg
Détails physique à savoir :
Grands yeux noirs avec tatouages noires sur le visage.
Ses pouvoirs avec point faible:
- Spécialiste de l'électricité : elle peut attaquer en emmagasinant de l'électricité dans ses mains et attaquer seulement si la cible est visible à l'œil nue, et elle ne peut toucher qu'une cible à la fois. Elle forme des sortes d'orbes qui lance des éclairs dans une seule direction. Son temps de recharge est de 2 min entre chaque éclair, puisque, pour faire ce sort, elle utilise l'électricité de l'air environnant, donc il lui faut le temps de l'emmagasiner à nouveau. Elle ne peut en enchaîner que trois orbes avant d'être trop fatiguée pour ne pas risquer de se blesser. Plus il fait chaud (ou une température agréable), plus son pouvoir sera fort.
- Elle peut altérer les "nerfs" du corps seulement si elle peut toucher la personne à peau nue pendant 10secondes, ce qui provoque une paralysie plus ou moins forte en fonction de la puissance de la personne en face d'elle, et qui dure entre environ 30 secondes (mais elle doit maintenir le contact).  
- Vulnérable au froid : quand elle a froid, elle ne peut plus faire de magie.
- elle pouvait faire de l'alchimie avant mais ne peut plus depuis qu'elle est arrivée sur Azuola, sûrement un contre-coup de son sort.

Mollen est une petite née en Somalie, pendant le moyen-âge, d’un père esclave, affranchi, et d’une mère secrètement sorcière. C’était quelques années avant l’essor de l’esclavagisme et plusieurs années avant les premières chasses aux sorcières. Mollen était très aimé de ses parents et ils auraient pu vivre heureux. Mais le passé rattrapa sa mère le jour où les chasseurs de sorcières la retrouvèrent. Elle réussit à protéger son mari et Mollen, leur permettant de s’enfuir, mais y laissa la vie. Après plusieurs jours de fuite, Mollen arriva avec son père, tous les deux fatigués et affamés, dans un village de brigand aux abords de la mer d’Arabie. Ils trouvèrent refuge dans une vieille bâtisse, laissée à l’abandon. Son père demanda à Mollen de l’attendre tandis qu’il partait chercher de quoi se nourrir. Malheureusement, il bouscula malencontreusement un brigand qui se fit honneur à lui faire payer. Son père se fit tabasser à mort, laissant sa petite fille orpheline. Silencieuse et fatiguée, Mollen attendit pendant plusieurs heures le retour de son père avant de s’évanouir de fatigue. Lorsque le soleil se levait à nouveau, elle se réveilla, la faim creusant son estomac, et elle se décida à s’engager à l’extérieur pour retrouver son père. Mais dans cette cité de brigand, personne n’avait de pitié pour l’enfant. Mollen attira l’attention de quelques adultes mal intentionnés et allait se faire enlever, sous le regard triste et apeuré de pauvres âmes sans courage.

Heureusement pour Mollen, elle hérita des capacités de sa mère qui s’éveillèrent dans son moment de détresse. Elle tua d’un coup de foudre ces hommes qui cherchèrent à la capturer, sans connaître sa force. Mollen fut à ce moment-là révélée aux yeux des pauvres âmes autour d’elle et ils commencèrent à lui vouer un culte souverain, la prenant pour une déesse comme dans l’ancienne Egypte. Emmené devant l’actuel chef des souverains, les petits villageois dirent au chef qu’elle était une perle à protéger. Mais le chef ne voulait pas y croire, alors Mollen, encouragée par quelques personnes autour d’elle, démontra l’étendue de ses pouvoirs. Le chef n’y vit pas là le signe d’un Dieu, mais le signe d’une hérésie. Il demanda à ce qu’elle soit exécutée pour sorcellerie, mais la foi pouvait faire des choses incroyables comme terrible. Les quelques soldats à la solde du brigand voyaient aussi en Mollen l’incarnation d’un être supérieur et décidèrent qu’ils voulaient la protéger, pour ne pas s’attirer les foudres des Dieux. Aussi, ils demandèrent à Mollen d’énoncer ce qu’elle souhaitait faire de la ville. Mollen, intimidée, dit simplement : “Je veux que tout le monde mange à leur faim et vivent sans peur de ne plus ouvrir les yeux le lendemain”. Les soldats, et les servants autour d’elle, s’agenouillèrent pour la remercier et tuèrent leur chef sans remord. Mollen, à partir de ce jour, fut élue comme reine de ce pauvre village. Désormais sous la protection des gardes, Mollen fut ainsi instruite à la lecture et l’écriture par le seul savant du village, un homme qui tenait la bibliothèque du chef des brigands. L’homme, âgé, dévoila quelques années plus tard qu’il était également un sorcier, mais il souhaitait le garder secret. Il lui apprit d’abord l’art de bien parler, pour qu’elle puisse se faire puissante sur la scène politique, et plus tard, il donna des conseils pour lui apprendre à maitriser ses pouvoirs. Bien sûr, les chasseurs de sorcières tentèrent plusieurs fois de l’atteindre, mais toujours, le peuple, puis les gardes, la protégeaient. Et lorsqu’ils se montraient trop virulent, Mollen pouvait user de ses pouvoirs, caché derrière la protection des soldats, mais elle devait ensuite rester au lit plusieurs jours, affaiblie. Elle n’avait plus peur, car autour d’elle, les gens la prenaient pour leur nouveau trésor, et son maître sorcier l’aidait à comprendre sa situation. Ainsi, les années passant, Mollen commença à prendre son nouveau “rôle” et décida dans un premier temps de faire reconstruire la cité. Grâce aux livres de sorcellerie que sa mère avait laissé derrière elle, et qu’elle était désormais capable de lire, elle put apprendre l’alchimie et produisit des denrées incroyablement rares (faisant ainsi de l’or et de l’argent) qui permit au village de s’enrichir. Puis, au fil des années, elle fit développer et agrandir la cité pour qu’elle devienne la puissante cité marchande : Vaktak. Elle devint la Keisarri, grande impératrice de cette région sableuse, où toutes personnes rejetées et maudites étaient acceptées. Seule condition ? Ne pas tuer dans l’enceinte de la cité. Reine incontestée et désormais une légende, son nom marqua les esprits et tous savaient qu’elle offrait, contre des offrandes à la hauteurs des plus beaux trésors, des faveurs inégalables. Puissante sorcière parmi les siennes, Mollen était désormais respectée et crainte pour ses capacités, et les chasseurs de sorcières, petit à petit, devait se rendre à l’évidence que l’attaquer seuls leur apporteraient la mort. Mollen garda en tête l’état d’âme de ses parents. Aucun orphelin ne serait jamais jeté dans la rue, à la mercie des pires raclures, tant qu’elle sera là pour veiller sur sa cité. Et ainsi naquit la légende de Nahämeth’trii Mollen, l’immortel Keisarri de Vaktak.

Mais cette légende venait également avec beaucoup de jalousie. Car Mollen, quasi immortel aux yeux du monde, était une femme qui possédait un royaume. Et les chasseurs de sorciers réussirent à développer un sentiment de “honte” et d’hérésie dans les royaumes voisins, prétextant qu’une femme aux pouvoirs étaient forcément l’oeuvre de satan, une sorcière. Après tout, si Mollen vivait depuis si longtemps, c’était grâce à ses rituels magiques peu recommandables. Mais elle n’en avait que faire. Seulement, un beau jour, Mollen eut vent d’une attaque de plusieurs royaumes voisins, aidés de chasseurs de sorciers, qui s’apprêtaient à attaquer sa cité. Ils avaient enfin l’armée qui leur fallait pour la réduire au silence, et Mollen le savait. Aussi, elle usa d’un sort interdit pour rendre aux yeux du monde sa cité invisible. Mais ce sort avait un coup, et son corps disparu mystérieusement, laissant derrière elle une cité protégée mais étrangement disparue aux yeux des attaquants.

Mollen avait l’impression d’être morte, elle ne sentait plus son corps, il était lourd comme de la pierre mais il semblait pourtant flotter. Le sort l’avait tellement épuisée, ça ne la surprendrait pas si elle avait succombé. Elle comprit, lorsque ses poumons se remplissait d'eau, qu'elle n'était pas morte, pas encore. C'est là, alors qu'elle nageait dans un semi-rêve, qu'elle entendit cette voix, étrange, murmurer, et elle se demandait d’abord ce qu’elle lui disait. Et puis, finalement, elle se laissa porter dans le néant, se laissant aller à une morte certaine. Son esprit dériva dans un rêve vers lequel la voix semblait la porter, alors qu'elle savait pertinemment qu'elle allait se noyer, sans savoir où elle était ni comment elle avait fait pour arriver là. C'est lorsqu'elle ouvrit à nouveau les yeux que Mollen comprit qu'elle vivait. Elle était trempée, frigorifiée, et surtout, elle n’était plus chez elle. En se relevant, elle trouva du sable, et elle se crut chez elle. Mais en tournant les yeux, elle put voir des arbres qui n'était pas ceux du désert. En se redressant difficilement, elle se trouva en face de la mer, sur une plage, et sur des terres emprunte d’une magie qu’elle pouvait très clairement discernées, mais qu'elle ne connaissait pas. En levant les yeux vers le ciel, elle les vit, haut dans les nuages, ses formes étranges de créatures qu’elle n’avait jamais vu voler en haut du ciel. Où donc sont sort l'avait-elle porté ?