Il faiblit à vue d’œil, Stanislas ne peut plus se téléporter par les ombres et il a appris à ses dépens qu'il est vulnérable dans les rêves des gens, ça lui a coûté une blessure à la jambe dont il ne peut soulager la gêne qu'à l'aide d'une canne. Une honte, un sacrilège pour une personne tel que lui, se faire punir par ses propres victimes. De moins en moins de personne crois en lui, sa maigreur ne s'arrange pas tant qu'il a besoin du peu de croyance que l'homme peu encore avoir en lui. Cette nuit-là, il recherche une victime facile, qui ne se défendra pas aussi bien qu'à sa mésaventure précédente. Les étudiants étaient parfaits, trop préoccupés par leur étude, la rentrée... Il est rare que se battre soit la première chose qui leur vienne à l'esprit, dans le cas contraire, il est rare qu'ils se défendent bien et il sera rapide, il saura quoi faire. Il contrôle les rêves après tout. Flânant dans les rues près des universités, il fait son repérage, son sourire s’agrandit de manière brève mais dérangeante quand il voit une jeune rousse entrer dans un immeuble en pas très bon état : elle fera l'affaire. Malheureusement, il a fallu qu'elle mette du temps à s'endormir pour qu'il puisse passer à l'action, un peu irrité par cette attente il en eu l'occasion de réfléchir à ce qu'il pourra bien lui faire dans le cauchemar à venir... Malheureusement, il a fallu qu'elle mette du temps à s'endormir pour qu'il puisse passer à l'action, un peu irrité par cette attente il en eu l'occasion de réfléchir à ce qu'il pourra bien lui faire dans le cauchemar à venir... Il fallait que ça parle de lui, du croque-mitaine et avoir la certitude que son dormeur se souviendra bien de lui. Oui... Une musique avec des paroles de lui pourrait le faire pendant qu'il lui fera vivre des horreurs.


Il plonge alors dans son rêve faisant par la même occasion et comme toujours sa connaissance. Une vie banale... Du déjà vu en soit, peu populaire pour des bêtises, aime la mécanique, jeux vidéo... Il note cependant sa tendance à ne pas avoir de chance qui est plutôt comique en soit, sauf quand il s'agit de sa survie. Son arrivé fait trembler le rêve de la jeune fille qui se prénomme Mélusine. Alors qu'elle est en train de creuser sans doute pour fuir le tremblement. Stan y fait apparaître une boite à musique, cette même boite était magnifique et il l'a fait s’activer toute seule lui faisant chanter une petite mélodie. À mesure que la mélodie avance tout s’assombrit autour d'elle lui donnant plus en plus de difficulté à voir quelque chose. Une fois dans le noir complet, il fredonne une petite chanson pour accompagner la boîte à musique sans se montrer profitant de l'obscurité.

« Connaissez-vous... Cro-que-mi-taine... Miton, miton , mitaine. Il a de grands yeux noirs et perçants, une grande bouche de longue dent... »

Il la bouscule pour la faire tomber au sol et rend l'air glacial.

« Cachez sous votre lit... Il viendra... Vous mangez... Une-fois-que-vos petits yeux... Seront fermés. »

Un tonnerre surgit de nul part éclatant en face de la rêveuse percutant la boîte à musique qui se réduit en poussière. L'éclair permet de montrer le spectacle macabre qui se trouve autour d'elle. Des morceaux de corps éparpillé partout, déchiré et rongé par des griffes et des dents et juste derrière elle la silhouette de Stanislas qui se trouve derrière elle avec un grand sourire penché vers elle. Mais la brève lumière de l'orage le fait disparaître dans la pénombre totale.

« Ma petite si tu n'es pas sage ! L'homme viendra pour te mettre en cage... À ton réveil, l'ombre sera partie, mais le croque-mitaine sera toujours en vie ! »

Elle sent des ombres courir autour d'elle et la frôler et bousculé la faisant bouger un peu partout jusqu'à ce qu'un éclair illumine de nouveau cette même scène, mais avec des cadavres supplémentaires et avec un Stan plus grand et un sourire plus malsain encore plus près d'elle. Il a décidé de donner un bon début d’aperçus sans trop y aller trop fort sondant sa réaction. Ce serait bête qu'elle meurt d'une crise cardiaque et qu'elle ne puisse pas parler de son cauchemar et idéalement de lui. 

Qu'il était beau son cauchemar, Stan avait presque cette sensation de revenir au bon vieux temps ! Il laissait place à son imagination et en avait presque oublié ses nouvelles faiblesses. Il s'amusait enfin comme il ne s'était plus amusé, l'effet qu'il donnait à la rêveuse était si jouissif si satisfaisant ! Une chanson parlant de lui, de la peur des cadavres, de la pression... Tout était parfait.

Jusqu'à ce que cette folle dingue prenne une pelle pour l'attaquer.

Alors, oui, avec tout ce qu'il lui a fait voir, il pouvait être légitime de vouloir simplement se défendre. On ne pouvait que se sentir en danger dans un cauchemar violent ! Mais ce qui fait vriller Stanislas est la raison qu'elle revendique pour cette soudaine rébellion qu'il n'a pas vu venir. Tellement pas vu venir que cette foutue pelle à effleuré son torse laissant échapper un petit filé de sang. Il est vulnérable dans le monde des rêves la blessure à sa jambe le lui rappel chaque jour ! Et voilà que maintenant, il aura une fine cicatrice au torse simplement parce qu'il a dit l'homme dans sa chanson ! Sans prendre du tout en considération ce qu'elle dit, il recule vivement la laissant s'agiter n'importe comment dans le vide et hurle.

« HEY OH ÇA NE VA PAS LA TÊTE ?! TU PEUX TUER QUELQU'UN DE CETTE MANIÈRE ! ESPÈCE DE JOBARDE ! »

Même pas parce qu'elle a peur en plus ! Non non non ! Parce qu'il a affaire à une féministe folle dingue prête à tuer pour le moindre petit micro détaille qui les contrarie ! Le croque-mitaine ne voyait vraiment pas en quoi dire l'homme était un problème ! On dit LE croque-mitaine pas LA croque-mitaine ! En plus, il ne possède pas réellement de sexe ! Il est sous forme humaine d'un homme seulement parce que sa première proie était un garçon ! Et surtout que les croyants de l'époque l'ont toujours vu comme tel ! Il n'en a absolument rien à faire des discriminations sexistes et raciales ! Ce genre de personne il les dévorait par leur méchanceté. Et ELLE LA, cette TAREE l'insulte de sexiste ?! Stan est tellement révolté qu'il stoppe tout. La lumière revient et met e évidence tout ce qu'il avait fait apparaître, cadavre et criminel dans un fond blanc taché de sang. Il met devant la rêveuse une table avec un corps découpé en morceaux avec sur le côté du savon et des petits gâteaux. Une dame était en train de mélanger une mixture dans un saladier au contenue très explicite.

« Patriarcat, patriarcat ! Bon sang, je t'ai mis LEONARDA CIANCIULLI dans ce cauchemar ! La tueuse en série italienne cannibale ! Tu crois que je ne l'ai pas vu dans tes souvenirs que tu étais du genre à vouloir la légalité homme-femme ?! Je ne suis ni l'un ni l'autre ! JE M'EN CONTRE-FICHE ! »

Il tente de ce calme en respirant un bon coup en ce pinçant l'arête du nez. Ce qui est plutôt ironique, car il n'en a pas réellement l'utilité. Il simule la plupart du temps pour paraître humain dans le monde réel. Il marmonne alors pour lui-même.

« Pas moyen de faire faire des cauchemars sans que ça ne dégénère ici... »

Bien entendue, il ne fera pas une seconde fois la même erreur, il reste à bonne distance, Leonarda saisie une hache sortie de nul part et s'approche à pas rapide de la rêveuse.

« Un altro sacrificio per salvare mio figlio ! »

Pour Stan, cette femme était pourtant parfaite pour son cauchemar ! C'est une femme italienne de surcroit un des pays les plus machiste qu'il connaisse. Mais non, non mademoiselle la féministe à décidé de rester bloqué sur le fait que le croque-mitaine, c'est masculin au lieu de féminin ! Les personnes ne sont clairement plus ce qu'ils étaient de nos jours... Vivement qu'il ne soit plus vulnérable dans le rêve également. Pour ce cauchemar-là, il comptera sur Léonarda pour le protéger et en cas, il fera apparaître d'autre antagoniste, il doit continuer son travail et son rôle malgré tout. 

Clairement, il n'avait plus envie de jouer. Bien que c'était le cas au début, ce qui explique le fait qu'il soit soft et chante même une petite chansonnette, la rêveuse à tout simplement tout foutue en l'air. Intérieurement le croque-mitaine cette demande s'il n'y avait pas une plaque cachée signalant que cet immeuble est en fait un asile psychiatrique. Comme une petite française au sud de la France qu'il a croisé une fois. Un léger soupir s'échappe de sa bouche quand son argumentaire ne contentait pas la rêveuse qu'il a définitivement décidé de considérer comme une dingue. Note à lui-même, ne plus se montrer dans ses cauchemars à elle. Ah... Il regrette tant cette époque où il était invincible... Qu'il ne craignait rien de personne... Il jette un œil à sa jambe pour toujours blessé, marque qui lui rappel qu'il n'est plus si invincible qu’auparavant, cette si belle époque... Il snobe donc complètement les dires de la rouquine s'abstenant même de l'écouter et décide de l'occuper avec Leonarda qui se décidera de la tuer.

Mais il ne se contentera pas de Leonarda, qui n'a pas l'air impressionné par les tentatives de la rêveuse.

Stanislas disparaît dans le sombre qui revient peu à peu et décide de se mettre cette fois bien plus au sérieux en ce qui concerne un cauchemar digne du croque-mitaine. La rêveuse est une féministe extrémiste ? Et bien... Nous allons faire apparaître ses ennemis naturels... Des hommes acteurs de féminicide. Il commence par faire apparaître George Sodini profitant du noir complet. Cet homme à éteins la pièce d'une salle de sport où se trouvait plein de femmes qui suivait juste un cours. Il a tiré dans le vide tuant 3 femmes blessant toute les autres pour se suicider ensuite. Il allait dans ce rêve profiter de l'obscurité pour reproduire cette même scène.

« Die fucking women ! Why you don't love me? I hate you everyone bitch ! Die! »

Des sons de mitraillette retentis illuminant le visage de George qui hurle « die » en continue et Leonarda ainsi que la rêveuse reçoit plusieurs balles étant les seules femme présente dans la pièce. Très vite, la lumière s'allume et nous nous trouvons dans la salle de classe que Stan à vu dans les souvenirs de la rêveuse. Elle et toute ses camarades de classe filles sont aligné toute sanglotant et tremblante. En face d'elles, se trouve Marc Lépine, ce Canadien qui a tué 14 femmes dans une École Polytechnique par haine pour les femmes de nouveau. Mélusine a encore les marques de balles du précédent tueur sur elle, son sang coule déjà le long de son corps. D'un air fier Marc les regardent toute une par une avec une haine indescriptible prêt à tirer si l'une d'entre elle bouge.

« Vous les femmes, vous vous croyez forte et supérieure au homme. Mais vous n'êtes que des petites merdes prétentieuses qui veulent se rassurer par cette pensée ! Tout ce que vous devez comprendre, c'est qu'il faut vous soumettre aux hommes et les satisfaire ! Vous ne servez qu'à ça ! Et par votre désir de désobéir à cet ordre naturel des choses... Vous me pourrissez la vie ! Je ne vis plus par VOTRE FAUTE ! »

Une élève à côté de la rouquine prend la parole pour tenter de sauver le coup.

« Écoute... Nous ne voulons de mal à personne, seulement étudier, laisse nous par... »

Mais elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle reçoit une balle au visage et fou de rage le tueur de masse tire sur toutes les autres faisant ainsi, comme de son vivant, son féminicide. Oui, Stan n'y allait pas de main morte, il a été contrarié donc il a décidé dès à présent de jouer avec la corde sensible de la rêveuse tout le long. Il pense lui faire subir des histoires vraies tout le long de sa nuit et afin de lui faire comprendre qu'elle n'est pas en sécurité lui laisser un petit cadeau, prouvant qu'il pourra à tout moment revenir la hanter.  

Alors que Stanislas fait subir tous ces sévices pour se défouler niveau cauchemar, une pensée morbide lui traverse l'esprit. Il a perdu la main, la réaction de la rêveuse lui donne des doutes sur la peur que ses cauchemars provoquent. Il ne peut plus agir librement et comme il le veut dans les rêves. De ce fait, ça les rend moins terrifiants et bientôt ses interventions ne seront plus que des simples mauvais rêve parmi tant d'autre. Encore et toujours... Il est en train de mourir à petit feu. De la peur ainsi que de la colère rempli son être, sa respiration se fait plus forte et s'accélère au point que ça en devient un grognement. Il est mourant, si on ne parle pas de lui, si on ignore son existence, il va disparaître ! Il ne pourra plus punir les vilains comme ceux qu'il fait apparaître !

Cette même colère donne plus d’intensité encore au cauchemar qu'il fait subir à la jeune femme. Plusieurs hommes apparaissent autour d'elle du même style que les deux premier. Tous ont le regard braqué sur elle avec une haine similaire de celle que Stan ressent. Un premier criminel la frappe à coup de batte, et après avoir donné le coup, son visage prend soudainement celui de la rêveuse. Toujours avec ce même air haineux sur le visage. Tous se mirent à se défouler sur elle de plusieurs manières possible et tous ont soudainement son apparence avec des sourires grand et difforme. Des cris de victimes raisonnent partout. Les Mélusines continue de frapper bousculé voir tiré sur l'originel et cries des monstruosité comme « Extrémiste ! » « Haineuse des hommes ! » « Misandrie ! » « Tu ne vaux pas mieux qu'un misogyne ! ». Une Mélusine en particulier était silencieuse, droite comme un i mains dans le dos la fixant juste avec un regard de haine, mais toujours avec ce sourire qui déforme son visage. Cette même jeune femme sans crier gare avance ver la jeune victime avec un cri aigu surnaturel, mais au long ongle la tranchant en diagonale.

Cette attaque violente réveille normalement la rêveuse. Sous ces mêmes sentiments de peur et de haine que le croque-mitaine à ressentie durant cette intervention lui a fait déchiré les draps de la même manière qu'il l'a attaqué dans le rêve. Il ne tarde pas plus longtemps dans ce studio et part à la recherche d'autre victime à traumatiser, plus pour se calmer que pour se faire connaître cette fois. Il n'est à présent pour la jeune femme qu'une ombre disparue aillant laisse comme trace des draps déchiré pour prouver sa venue. De toute façon, Stanislas est persuadé qu'il ne risque de plus jamais la revoir. Du moins, c'est ce qu'il pensait...