/FLASH-BACK/ Un début maladroit ft Mérunè 13.09.2002
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Cyriacus Oswald
Messages : 193 Date d'inscription : 15/05/2021 Emploi/loisirs : Inquisiteur / Directeur de l'orphelinat
Feuille de personnage Pouvoirs/Capacité: Magnétisme Inventaire:
Sujet: /FLASH-BACK/ Un début maladroit ft Mérunè 13.09.2002 Dim 30 Mai - 22:04
Un début maladroit
Feat Mérunè
Cyriacus était stressé. Il appréhendait la journée qui allait venir. Il s’était réveillé aux aurores. Il a failli tomber dans sa douche. Il s’était brûlé avec son café. Il a faillit se faire poignarder à cause de l’effet aimant de son pouvoir. Et maintenant, il reçoit un serment de son père pour ne pas lui faire honte devant ses collègues, qu’il devait montrer que les Oswald n’était en aucun cas médiocre. Aujourd’hui, c’était son premier jour en tant que gardien au sein de l'Église blanche et il était sur le point de rendre l’âme tellement il était nerveux. Il ne voulait pas décevoir son grand-père qui adorait cette faction par-dessus tout. Il voulait rendre fier ce père qui ne se préoccupait pas de lui autrement que pour les résultats et sa réputation. Mais tout ce fardeau le rendait nerveux. Il avait peur que son pouvoir ouvre accidentellement les portes des prisonniers ou qu’il blesse grièvement un collègue en attirant des objets dangereux.
Son pouvoir était à la fois sa fierté, enfin surtout celle de sa famille, mais aussi sa plus grande peur. Combien de fois a-t-il failli mourir car il attirait les couteaux de la maison ? Combien de fois il s’était réveillé en sursaut car tous les objets en métal cherchaient à rentrer dans sa chambre ? Il lui avait fallu du temps pour atténuer cet effet malgré qu’il soit toujours présent. Toutefois, aujourd’hui il pouvait modifier le métal avant qu’il arrive sur lui pour le rendre moins dangereux. C’était toujours handicapant, surtout quand l’objet en question refuse de s’éloigner de son corps mais au moins il risquait de recevoir moins de blessures. C’était toujours ça.
Il avait appris à améliorer son pouvoir à l’école. Il avait notamment compris que contrairement à son père, il n’avait pas besoin de toucher l’objet pour le modifier ou le contrôler. Il avait travaillé dur au point de sortir major de sa promotion, il y a encore quelques mois. Il avait fait ça pour rendre fier son père même si celui-ci l’avait à peine regardé en lui annonçant les résultats. Comme si c’était quelque chose de normal. Le noiraud avait été déçu, bien sûr. Mais il commençait à y être habitué. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de toujours être si stressé pour son premier jour.
Il voulut regarder l’heure qu’il était mais il se résigna vite à cette idée. Il avait détraqué les horloges avec son pouvoir...Encore. Son grand-père était très doué en horlogerie, il lui avait également appris à fabriquer ses propres horloges et montres tout comme lui. C’est pourquoi, il était normal de voir des horloges un peu partout dans la maison mais aucune n'était à la même heure. A cause de lui...Encore. Comme à chaque fois qu’il était stressé par quelque chose. Il prit donc ses affaires et il partit sans un mot vers son nouveau lieu de travail.
Cyriacus ne montrait que rarement ses émotions, que ce soit devant sa famille ou les personnes qu’il côtoie et rencontre. Toutefois, si il était en proie à une émotion vive, il était très facile de le suivre à la trace. Surtout ici, dans le quartier moderne où le métal était en abondance. Les habitants avaient fini par avoir l’habitude de voir le jeune Oswald venir les voir avec leur objet en métal collé à lui. Aujourd’hui était le pire de tout et il avait largement peur d’arriver en retard à force de rendre les objets à leur propriétaire.
A son grand soulagement, on lui dit qu’il était arrivé avec une heure d’avance. Il suivit malgré tout le soldat qui l'amène à son supérieur qui commença ainsi la présentation de son poste en le félicitant d’être arrivé plus tôt. Sa journée fut assez calme si on oubliait les couteaux et autres objets qui ont failli le transpercer lui et son collègue. Il ne remerciera d’ailleurs jamais assez ses réflexes qu’il avait acquis depuis l’enfance pour les arrêter ou les modifier. Heureusement que plus les heures passent, moins il est stressé. De ce fait, les objets venaient de moins en moins à lui. Pour le plus grand bonheur de tout le monde. Malgré tout, ce fut un sujet de plaisanterie auprès de ses collègues et il en fut une nouvelle fois soulagé.
Alors qu’il était assis dehors à l’entrée de l’Eglise Blanche, il se demandait s' il s’agissait d’une bonne idée pour lui de faire ce travail. Il l’avait choisi car c’est ce que souhaite sa famille mais il devait l’avouer. Il aurait préféré partir dans l’horlogerie. Il imagine qu’il n’avait pas le choix. Ca allait être sa vie désormais. Il regarda le ciel comme il aimait souvent le faire depuis enfant. Il fallait qu’il rentre chez lui désormais mais il n’avait pas spécialement envie d’entendre ce que son père avait à lui dire. Avec un peu de chance, il allait rentrer tard ce soir à cause du travail. Oui, ça serait bien ainsi.
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