Ligie Cassiopée

Caractère:

☾Timide ☾Joviale ☾Enigmatique  ☾Courageuse ☾Solitaire ☾Passionnée ☾Affectueuse  ☾Méfiante ☾Agile  ☾Discrète ☾Curieuse  ☾Gracieuse

Métier/occupation : Je suis une artiste et je fabrique des prothèses pour les créatures mutilées.

Orientation sexuelle : Homosexuelle

Statut : Etant très solitaire avant mon arrivée ici, et ayant été profondément trahie, mon coeur n’appartient plus à aucune femme.

Ce qu'il aime:
L’art, sous toutes ses formes.
Dessiner et fabriquer des prothèses pour améliorer la vie des créatures ou Hommes mutilés.
Faire de nouvelles rencontres.
Nager ou me laisser porter par le courant. Jouer avec l’eau !
Aider et faire rêver les âmes blessées.
Les personnes honnêtes, qui agissent avec coeur.
L’Amour !



Ce qu'il déteste:
✘ Le mensonge
✘ La trahison
✘ La guerre, la violence, la cruauté et la quête de pouvoir.
✘ Les endroits où il y a trop de monde…
✘ Le noir et le silence des profondeurs de l’océan…


Mensuration:

⁂ 1m60
⁂ 55kg

Détails physiques à savoir :

Je suis une sirène des eaux gelées, aux couleurs clairs et pastels. Mes cheveux ressemblent au corps d’une méduse : légèrement transparents, aux reflets roses et bleutés. Parmi eux, de longs filaments me permettent de me protéger si besoin… Ma nageoire scintille sous le soleil, et mes seins nus pourraient tenir dans des coquillages. Mes yeux sont du bleu profond de l’océan, hypnotiques et énigmatiques. Enfin, j’ai sur le corps les traces de mes combats subaquatiques face aux chasses et persécutions de l’Homme. J’ai été à la fois désir et inquiétude, ce qui m’a valut bien des tourments… Lorsque j’utilise mon collier pour me permettre de marcher, ma nageoire laisse apparaître une paire de jambes dont l’une est lourdement abîmée. Ma jambe droite montre des cicatrices profondes, de la cheville jusqu’au genoux, des traces de brûlures et de lacérations. Sans ma nageoire, et donc sans ma prothèse, ma démarche n’est pas très gracieuse… J’enroule toujours un morceau de tissu, cousu des larmes des baleines, autour de cette jambe afin de cacher cette faiblesse. 

Ses pouvoirs avec point faible: se référer au sujet les pouvoirs.

- Maîtrise de l’eau par le toucher : lorsque mes mains entrent en contact avec l’eau, je peux ressentir ses énergies, comme si je sentais la vie en elle. Je peux l’entendre respirer, la sentir se mouvoir sous mes doigts. Ainsi, une connexion se crée et je peux lui donner forme. L’eau se façonne pour devenir protection ou féerie ! Il m’est impossible de façonner quelque chose de plus grand que moi car l’énergie dépensée pour cela est importante. Je risque ma vie si je décide de m’en servir trop longtemps (pas plus de 15min), ou à outrance. Et bien évidemment, je ne peux créer que deux éléments à la fois : un par main !
- Mes cheveux se mêlent à des filaments identiques à ceux des méduses. Si je me sens menacée, et si je pense en avoir besoin, je les rend terriblement redoutables. En une pensée, elles brûlent la peau et laisse d’effrayantes marques violacées au moindre effleurement ! Il ne faut pas m’approcher de trop près. Malheureusement, ce pouvoir ne fonctionne que sous l’eau…
- A notre naissance, notre clan nous offre un collier emplie de magie. Celui-ci nous permet de pouvoir remplacer notre nageoire par une paire de jambes. Sans le collier, il m’est impossible d’aller sur la terre ferme. 
-

Je me nomme Cassiopée, et je suis une sirène Arctique. J’aime la froideur de l’eau et de la glace. Je m’y suis habituée… Je connais chaque espèce qui cohabite ici avec moi et nous avons appris à communiquer, à nous aimer et nous respecter.

Il y a de très longues années, je faisais partie d’une famille dans les eaux froides du Pacifique. Je m’amusais avec mon petit frère en manipulant l’eau pour l’émerveiller. Il était jeune et insouciant… Et puis en un éclair, tout s’est effondré… Il y a cette chose qui brille qui a tranché la surface lisse de l’eau pour se planter dans le dos de Nawen… Mon petit frère m’a regardé horrifié, le visage tordu par la douleur et la stupéfaction. Il a commencé à faire une ascension vers la surface, que je me suis évertuée à empêcher. Une lutte terrible, qui était perdue d’avance… Une deuxième flèche argentée fût lancée, et me lacera la nageoire. Ensanglantée, impuissante, j’ai vu mon frère disparaitre de l’Océan…

Depuis la perte tragique de Nawen, j’ai été bannie de la famille dans les eaux gelées de l’Arctique. La douleur de ma nageoire blessée a été ma punition durant tout le trajet et mes larmes n’ont cessées de couler. J’avais perdu Nawen…


Peu à peu, j’ai appris à vivre dans ce blanc immaculé, et j’ai fini par m’y plaire. La solitude était ma rédemption. Mais la blessure infligée à ma nageoire m’empêchait de me déplacer correctement. Il fallait que je trouve une solution, si je voulais pouvoir continuer de vivre ! J’ai alors imaginé comment remplacer la partie qui m’avait été arrachée : j’ai dessiné dans la neige ce qui me semblait être un morceau de nageoire et j’ai cherché au fond des eaux ce qui pourrait m’être utile pour cette invention. Ainsi, je venais de construire ma première prothèse ! Depuis lors, je n’ai cessé d’imaginer d’autres inventions pour aider les êtres en souffrance, déséquilibrés par des mutilations ou blessures en tout genre.

Cette nouvelle vie fût ébranlée par l’arrivée des Hommes. Vers les années 1750, les Hommes ont commencé à envahir la glace. Certains venaient prendre des animaux comme ils avaient pris Nawen… Certains étaient à la recherche de créatures surnaturelles comme moi. Pendant longtemps j’ai tenté de faire quelque chose, de peur de revivre la douleur de la perte. Mais ce fût une guerre perdue d’avance et j’ai fini par préférer me protéger, me cacher. Ils ont progressivement détruit et sali mon univers… J’ai été traqué, pour de multiples raisons, pendant tellement d’années… Certains ont réussi à me torturer, d’autre me violer, m’abîmer. Mon corps garde à jamais ces traces de souffrance que beaucoup de créatures surnaturelles comme moi ont enduré. Un groupe d’Homme m’a un jour laissé sanguinolente, tâchant la glace, incapable de bouger… Pour la première fois de mon existence, j’ai ressenti le froid.

Dans cet instant où je pensais ma mort venir, dans cet état second où je me voyais déjà retourner à l’état d’écume, j’ai vu quelque chose d’étrange. Comme un rêve… J’ai sentie comme un appel irrésistible, le besoin inébranlable de fuir là-bas pour me sauver. Alors avec le peu de force qu’il me restait, et malgré le sang que je laissais derrière chaque mouvement de ma nageoire fatiguée, je suis partie en quête de ce rêve.  J’ai écouté mes intuitions, observé avec attentions mes rêves et pensées, et j’ai laissé l’eau m’aider dans mon long voyage.

Je ne pourrais dire combien de temps j’ai nagé dans cet état de transe. J’ai nagé sans m’arrêter, de peur de ne pas pouvoir avoir la force de repartir. Et puis il y a eu cette tempête. Faible, je n’ai pu que me laisser balloter par les courants et tourbillons !
C’est ainsi, que je me suis retrouvée sur l’île d’Azuola vers les années 1800. Cette île dont j’avais tant rêvé, et qui, je l’espérais si fort, serait mon havre de paix. J’ai été accueilli par l’Eglise Blanche, qui m’a rapidement pris sous sa protection, m’apportant soin et refuge. J’ai dû tout apprendre de cette île secrète, pour m’intégrer au mieux, avec l’envie de rester discrète. Il m’a fallut beaucoup de temps pour penser mes blessures tant physiques que psychologiques. Shën et l’Eglise Blanche m’ont sauvé d’une mort certaine, et d’un monde en perdition. Rien ne me ferait quitter cette bulle hors du temps.

A présent, cela fait bien longtemps que je suis ici. La présence des Hommes ne me gênent en rien, dès lors qu’ils respectent les créatures quelles qu’elles soient ! J’ai eu la chance de pouvoir continuer de soigner les êtres ayant besoin de mes inventions. Malheureusement, on ne peut éradiquer la violence, et la guerre. Ainsi, je m’évertue à offrir mes prothèses à tout ceux qui sont déséquilibrés par leurs blessures et/ou mutilations.

Je suis d’une immense reconnaissance, pour la nouvelle famille que l’on m’a offerte, et pour cette joie immense de venir en aide à autrui. Je me sens utile, et cela me donne l’impression de réparer, au fil des siècles, ma plus grande erreur…