Arrivée Hélianthea a Azuola (libre) [15 Septembre 2021]

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Alméras
Hélianthea

Libre
Libre

「L'arrivée à Azuola」

Un corps transporté par les vagues vient s’échouer sur la plage, c’était une jeune femme ressemblant à un garçon tant ses formes était peut généreuse et que c’est épaule était large et musclé comme son dos, la chemise qui était rentrée dans son pantalon étaient trempés mais intact, et ses cheveux attachés à l’origine en chignon était à moitié défait et promettait des longues heures de coiffage pour leur redonner leur allure naturelle. La jeune femme était plongée dans un genre de coma, mais n’était pas morte pour autant, dans sa main se trouvait une arme, qu’elle serait comme si ça vie en dépendait, cette arme était un katana traditionnel japonais, il avait l’air précieux pour la jeune. Le soleil de midi et le son des vagues semblaient s’accorder avec le reste de la scène, la femme commençais petit à petit s’éveiller doucement de son sommeil, au fur et à mesure que le soleil commençait à décliner dans le ciel, elle reprit conscience. Hélianthea se réveilla la tête sur le sable, le dit sable s’était logé dans tout son corps, et même dans ses cheveux, elle s’assit en se demandant comment elle avait pu arriver ici, car le dernier souvenir qu’elle avait était elle en train d’embarquer sur le petit bateau en direction du Triangle des Bermudes, es ce là où elle avait atterri, mais comment ? Rien que d’essayer de repenser à ses souvenirs, elle avait une migraine monstre.

- Merde ! Je suis devenue sénile moi ?

Elle rigola à cette réflexion, si à même pas trente ans, elle avait des problèmes de mémoire, il va falloir aller consulter, pour l’instant, il faut savoir où elle se trouvait et comment elle s’était retrouvée ici. Mais avant tout redonner un peu de contenance à ses cheveux, elle les détacha après s’être un peu essuyer les mains sur un bout de chemiser sec et passa sa main dedans, a défaut de brosse elle se contenta de cela, mais compris vite qu’il lui fallait trouver de la civilisation vite et espère qu’il y est des brosses pour arranger sa chevelure. Elle commença à marcher à l’opposé de la mer en espèrent trouver un bout de forêt, se serait trop rêver d’un petit village où elle pourrait se poser pour savoir où elle pouvait bien se trouver et pour passer la nuit afin de ne pas dormir dans la nature, car à part son katana qu’elle n’avait pas lâchée depuis le début.

*Flash-back*
Son père avait été annoncée mort le bateau sur lequel il se trouverait avais fini au fond des mers pers du triangle des Bermudes, malheureusement aucun occupant n’avait été retrouvée lors des fouilles. Sa mère et elle venaient d’être prévenues par l’appel de la préfecture locale, elle était triste, bien sûr, c’était son père quand même, mais savais que cette expédition était dangereuse et était plus inquiète de la réaction de sa mère qui elle était bien plus atteinte qu’elle en même temps, c’était son mari et le seul homme de sa vie. Quelques jours plus tard, sa mère et elle organisaient l’enterrement et la lecture du testament de son père avec sa famille. Elle reçut le vieux katana de son père celui qui l’intéressait temps quand elle était petite depuis il ne la quitte presque jamais.
*Fin du Flash-back*

Arrivée Hélianthea à Azuola

Stanislas & Hélianthéa

Depuis que la poupée l'avait forcé à se promener en ces lieux, et que tout deux avaient trouvé un nouvel arrivant par pur hasard. Stanislas décide de marcher régulièrement le long de la plage en quête de nouveau naufragé comme monsieur Zaou. Pourquoi ? C'est pourtant simple : la réputation et le contrôle. L’Église Blanche doit être le lieu où chaque nouvel arrivant s'y installe pour s'adapter. De cette façon la faction dont Stanislas en est le porte-parole sera bien vue et reconnue comme l'autorité de cette île. Il y avait aussi le risque habituel, si c'est une humaine, elle peut se faire enlever par une soldate de l'Ordre Sainte Emeline. Némésis de L’Église Blanche, qui malgré leur effort continue à enlever des humains pour les punir à leur manière. Le croque-mitaine sait que le Pontife se méfie de lui, il ne peut pas lui donner tort, après tout, il veut prendre sa place pour avoir l'opportunité inespérée de parler avec Shën de sa situation. Il fallait donc qu'il se fasse bien voir, qu'il montre qu'il est là pour le bien de tous et qu'il n'a rien de mauvais malgré sa réelle nature. De plus, son régime alimentaire n'est pas des plus amicales, il ne peut se nourrir que de chair humaine, sa maigreur et sourire constant à cette tendance d'en mettre plus d'un mal à l'aise. Que ce soit sous forme originelle ou forme humaine, il a toujours ce petit truc qui lui donne cette impression d'être à deux doigts de mourir de faim. Après tout, ça va faire des années et des années qu'il ne mange plus à sa faim. Vivement que ça s'arrange...

Pour aujourd'hui, Stanilas a décidé d'emmener sa canne avec lui, afin de soulager sa jambe blessée qu'il a négligé depuis bien trop longtemps. Foutue faiblesse, foutue chasseur de monstre qui l'a attaquer dans le monde des rêves, seul où aujourd'hui, il est vulnérable à présent... Prendre la canne lui rappel cette nouvelle faiblesse qu'il a découverte à son insu et qui le pousse à être plus prudent lorsqu'il fait faire des cauchemars aux personnes visées. Une faiblesse bien handicapante quand on sait que sa survie dépend à la croyance de sa personne.

Alors qu'il était plongé dans ses tracas quotidiens d'aidant comme il peut de sa canne pour marcher dans le sable, son attention finie par être tiré vers l'eau. Il y a une silhouette au loin qui se lève et tente désespérément d'arranger sa chevelure trempée. Il va vraiment falloir soumettre l'idée de mettre régulièrement des tours de garde pour récupérer les potentiels naufragés. Gardant sa forme humaine il s'approche alors de l'inconnue qui elle aussi est en train de marcher, ils étaient tout deux en face-à-face. Le croque-mitaine commence à prendre la parole lorsqu'il juge être à une distance raisonnable de ce qui semble être une jeune femme. Malgré son apparence squelettique et son sourire un peu plus grand que la norme, il parvient à prendre un air amical, force de l'habitude son apparence désavantageuse n'est plus un obstacle pour lui. Surtout avec tout ce qu'il a déjà accompli.

« Bien le bonjour mademoiselle, en vue de votre état vous avez sans nul doute eu un arrivé mouvementé, ménagez-vous donc. Il serait tout à fait malheureux que vous tombiez de fatigue. »

Il s'appuie sur sa canne pour soulager sa jambe et tend sa main libre vers elle afin de l'inciter à serrer celle-ci. Une poignet de mains peu donner quelques indications sur son interlocuteur, même si elle refuse. Il la regarde de haut en bas et tente de deviner s'il a, oui ou non, affaire à une humaine. Il tâte le terrain afin qu'il puisse agir en conséquence, lire dans ses souvenirs le tente, mais le mal de tête qui sera infligé à son interlocutrice risque de ne pas donner une bonne première image comme il le souhaite.

« Stanislas Kozlowski, je vais vous assister et répondre dans la mesure du possible à toutes vos questions ma chère. Vous êtres fort heureusement, entre de bonnes mains. »

À première vue, elle a tout d'une humaine, mais sachant que les apparences sont trompeuses, il attend encore un peu avant d'en avoir la certitude.

« Je vais, vous menez vers la civilisation de l'île qui se nomme Azuola. Là-bas, vous serez prise en charge par l’Église Blanche, et nous vous aiderons à vous intégrer et à comprendre ce monde, qui, je vous mets en garde, est totalement différent de là où vous venez. »

Il se positionne sur le côté et l'invite à marcher à ses côtés en direction de la ville, prêt à répondre aux questions de la nouvelle arrivante. Cela va faire la deuxième fois qu'il se retrouve dans une situation similaire. Il y a donc décidément tout intérêt à ce que des soldats ou inquisiteurs surveillent aussi les plages plutôt que seulement les ports. Il regarde la jeune femme et note intérieurement toute ses réactions afin de lui permettre de s'adapter au mieux. Dorer dès le début le blason de l'Église Blanche, montrer qu'il n'y a qu'eux pour maintenir la paix sur l'île. Tel est le but d'un porte-parole après tout. Il est là pour ça. C'est le rôle qu'il a pour le moment afin d'approcher de son but.

KoalaVolant

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Alméras
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Stanislas

「L'arrivée à Azuola」

Hélianthea vu un homme blanc et maigre s’appuyant sur une canne arriver de loin, d’abord surprise de l’apparence si faible de cet homme elle se concentra sur les détails qu’elle pouvait noter de cet homme un veston rouge et une belle chemise blanche rentré dans un pantalon marron noir, tout inspirait la bien séance et l’éducation chez lui. Il venait sûrement d’une bonne famille, et comme la plupart des hommes et des femmes de ce milieu, il avait l’air faible, mais Hélianthea le savais que trop bien l’habit ne fait pas le moine loin de là. Hésitante, elle laissa l’homme se rapprocher d’elle jusqu’à ce qu’elle prenne une décision entre juste se contenter de passer à côté de lui comme si de rien était ou lui parler, cet homme pouvait l’aider elle en avait la certitude. Il s’approcha et une fois à un mettre de la jeune femme, il salua la amicalement avec un grand sourire, sur un ton respectueux, il lui dit de ce ménager, car il ne faudrait pas qu’elle tombe de fatigue.
- Ho ne vous en faites pas pour moi! Dit-elle sur un ton qui se voulait sympathique. Ce n’est pas ça qui va me tuer. Continua t’elle
L’homme en face lui tend une main comme pour l’inciter à serrer celle-ci, Hélianthea le regarda, se demandant si elle allait lui prendre. Mais au temps faire bonne figure, elle pourrais alors jouer sur cela. La jeune femme avait l’habitude de tromper son monde, savait très bien qu’une poigne de main peut alors donner quelque information qu’elle soit volontaire comme elle allait le faire là ou involontaire comme la plupart des gens. Helianthea fit alors apparaître un petit sourire sur son visage et lança un regard amical à l’homme, avant de lui prendre la main tendue avec celle qui ne tenait pas son arme, et lui fis une poignée de main simple mais amicale. L’homme qui la dépassa d’une bonne tête se mit à la regarder de haut en bas, la jeune femme n’aimait pas vraiment être observé comme cela, mais elle ne dit rien. L’homme en face d’Hélianthea se présenta enfin un certain Stanislas Kozlowski, celui-ci lui expliqua qu’il se trouvait sur Azuola et que la jeune femme serais prise en charge par une Eglise
- Je me nomme Hélianthea Alméras, enchantée monsieur Kozlowski. Je n’ai pas bien saisi qu’es que l’Église de la Lumière ? Demanda la jeune femme intriguée.
En disant cela, Hélianthe commença à suivre ce Stanislas Kozlowski, avant de s’arrêter brusquement, et de regarder l’homme.
- Si vous avez une brosse à cheveux ou un peigne, je suis preneuse. Dit-elle en désignant ses cheveux.
Hélianthea ne se faisait pas d’idée, mais elle espérait que cet homme se promène avec cela sur lui, comme la jeune femme ne lâchait jamais son arme enfin à part quand elle allait en ville. Hélianthea se demandait bien comment elle avait pu finir ici et surtout ou étais le reste de l’équipage.

Arrivée Hélianthea à Azuola

Stanislas & Hélianthéa

Comme il le désirait, Stanislas parvient à un peu mieux connaître sa nouvelle interlocutrice par ce poignet de main. Par son expérience dans les relations humaines (au moins 1 500 ans donc on peut juger qu'il a une bonne expérience), il pense deviner qu'il s'agit d'une humaine probablement devenue une Neos qui se veut amicale. Fugacement, il se demande intérieurement de quel don elle aurait bien pu hériter si Neos, elle est bien devenue ? Il le verra en temps et en heure, en attendant, il se doit de l’accueillir et de la mettre sous la protection de l’Église Blanche. Et par chance tout se passe bien, tout se déroule correctement, son apparence n'a pas l'air de déranger et elle coopère facilement. Avec un peu de chance, elle acceptera facilement la réalité de ce lieu. Pour ce qui est de l'impossibilité de partir d'ici par contre... Il en doute. Pas grand monde on accepté la nouvelle avec joie. Même pour ceux qui sont venus volontairement n'ont pas accueilli la nouvelle avec grande joie, lui le premier. Ils finissent donc par marché ensemble après que le croque-mitaine ait exprimé sa satisfaction à l'idée qu'elle se porte bien malgré tout. S'en suit les premiers questionnements plus que logique vu la situation. Stan prend la parole seulement lorsqu'elle finit par lui réclamer un peigne si pour le pur et heureux des hasards, il en avait un sur lui.

« Plaisir partagé mademoiselle Alméras. N'aillez aucune inquiétude, ma chère, toutes vos incompréhensions et questionnements trouveront une réponse. Je m'en assurerais personnellement soyez en sûr. »

La jeune interlocutrice s'étant arrêté Stanislas prend inutilement une grande inspiration yeux clos, comme pour faire mine de savourer l'air marin. En réalité, il n'avait pas une réelle utilité à respirer, mais cette comédie lui donne un air vivant qu'il sait rend à l'aise son entourage et interlocuteur. Il ouvre les yeux et penche la tête sur le côté à la demande donc, du peigne.

« Navré, je n'en ai pas sur moi. Mais on pourra vous en fournir une fois arrivé à destination. »

Il lui fait signe de reprendre la route et entame de nouveau sa marche essayant de rendre son sourire le plus naturel possible malgré sa taille anormalement grande.

« Je vais tenter d'entamer les éclaircissements sur la route si vous les voulez bien. »

Il reprend la parole que lorsque mademoiselle Alméras le rejoint et comment par sa première incompréhension.

« Vous avez atterri ou bien alors échoué serai, je pense, le meilleur terme... Sur une île cachée de tous avec l'aide d'un portail souvent appelé Triangle des Bermudes. Cette même île est dirigée par un groupe qui se fait appeler l'Église Blanche, je fais partie de cette même organisation. Est-ce maintenant un peu plus clair pour vous ? Du moins, pour cette partie-là, car j'ai encore beaucoup à vous expliquer et à raconter mademoiselle Alméras »

Il laisse un petit temps de pause avant de se permettre de poser une première question qui lui permettra d'avoir plusieurs hypothèses concernant sa nouvelle venue.

« Puis-je me permettre de vous demander ce qui c'est passé pour que vous en arriviez à cette situation ? »

Peu importe ce qu'elle répondre, il parviendra à se trouver des réponses grandes ou petites. Toute réaction ou mots peu apporté bien plus que ce qu'on peut soupçonner.

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「L'arrivée à Azuola」

L'homme, en face d'elle avais l'air de profiter de l'air marin, qui se dégageait de la plage où ils se trouvaient. La jeune femme admira les alentours, devant elle s'etandait une plage de sable fin. Avec une mer azur, pas froide car malgré le faites que Hélianthea était plus ou moins sèche elle ne grelotait pas. Le cadre lui fesait pensé à une île paradisiaque, ou un doux songe voir les deux.
La jeune femme avait demandé à son interlocuteur, un peigne et il n'avait presque pas bronché malgré la situation, on peut plus original, et lui avait répondu poliment que non, il n'en avait pas. Ce qui arracha un sourire à la jeune femme, évidemment qui se baladait avec un peigne sur lui ou elle ?
Monsieur Kozlwski lui fit un signe de la main pour l'inviter à continuer sa route, ce qu'Helianthea fit directement. Ne voulant pas déborder plus que cela sur le temps de l'homme qui lui avait évité de longues heures de marche perdue dans la forêt qui bordait le long de la plage.
Stanislas lui dit qu'il ferait de son mieux pour répondre à ses diverses questions. Celui-ci reprit la parole que lorsque la jeune le rejoints et lui expliqua qu'elle était atterri ici grâce aux Triangles des Bermudes, et que l'île sur laquelle il se trouvait était dirigé par l'Église Blanche, groupe auquel il appartenait.
La femme tiqua et ne put laisser échapper la question qui lui brûlait les lèvres.
"- Excusez-moi connaîtriez-vous un homme, qui serait arrivé il y a de cela 12 ans, nommé Noé ? Il porte mon nom de famille."
Le ton qu'elle avait utilisé était rempli d'espoir après 12 ans, avait-elle une chance de retrouver son père, cela ferait tellement plaisir à sa mère quand elle lui apprendrait. Après avoir demandé cela, elle se couvrir la bouche, et merde. Hélianthea avait parlé trop vite encore une fois. Ça lui arrivait rarement, mais il y avait des fois où sa bouche non-contente de l'écouter agissait seul contre sa volonté.
"- Tout est clair pour moi monsieur Kozlwski. Rajouta la jeune femme en agissant comme si elle n'avait pas posé sa précédente question."
Celui-ci laissa une pose avant de lui poser véritablement, une question comment était-elle arrivée là ? Hélianthea buta, elle adorerait lui répondre. La dernière fois que celle-ci avait essayé de penser à ce qui avait pu bien se passer entre son dernier souvenir claire de la journée, c'est-à-dire l'embarquement sur le bateau pour l'exploration du Triangle des Bermudes et son réveil ici, tout avait été flou et juste terriblement bruyant, lui affligeant une migraine monstre juste après.
"- J'adorais pouvoir vous répondre Monsieur Kozlwski. Commença la jeune femme en cherchant un peu ces mots. Mais j'en suis moi-même incapable, il m'est impossible de me souvenir de ce qui est arrivé à mon embarcation. Continua Hélianthea, cette fois-ci moins hésitante. Je crois que c'était terriblement violent au vu de la cacophonie qui se dégage de mes souvenirs. Déclara la nouvelle arrivante. Je suis dans l'impossibilité de vous en dire plus Finit-elle."
Cette fois, l'honnêteté n'était pas feinte et elle affichait une mine désorientée et désolé à son interlocuteur. N'ayant pas envie d'avoir une migraine sans Doliprane sous la main, et voulant se trouver en pleine possession de ces esprits pour essayer de comprendre ce que lui expliquerai son guide improvisé, Hélianthea ne fis même pas l'effort d'essayer de se rappeler l'événement. La jeune femme avait baisé son masque deux fois en présence de Monsieur Kozlwski et pour elle, c'était deux fois de trop, la jeune femme resserra sa prise sur le pommeau de son katana avant de souffler et de remettre un masque de froideur pur et dur. L'air indifférente, elle continua d'avancer, en priant pour que l'homme pense qu'elle avait joué un rôle pour attirer sa sympathie.

Arrivée Hélianthea à Azuola

Stanislas & Hélianthéa

La posture l'attitude, ses années de vécu lui permette de jouer naturellement la comédie, prendre ce rôle de bienfaiteur malgré sa nature et apparence. Et ça marche, Stanislas a complètement perdu l'habitude d'être satisfait que son stratagème fonctionne, c'est devenue un quotidien, tout simplement. Jouer un rôle pour mieux manipuler fait partie de lui et c'est en ça que c'est complètement imperceptible. C'est alors sans mal qu'il rit brièvement à la soudaine réaction de son interlocutrice alors qu'en vérité, il s'en fichait complètement. Seuls, lui et sa situation comptent, et se faire bien voir fait partie de son plan pour obtenir ce qu'il souhaite. Les apparences... C'est tout de même triste de se dire que les humains fonctionne beaucoup avec ce jugement. Oh, pas tous bien entendue, il a déjà rencontré plusieurs exceptions comme la détective Adwing. L'effet tranchant de la diversité, c'est que même lorsque l'on vit depuis plus de 1 500 ans, il peut encore arriver à être surpris par les réactions ou décisions d'un être vivant.

« Je ne suis pas en ces lieux assez longtemps pour pouvoir vous aider là-dessus. Navré. »

Il n'a pas eu le temps d'en dire plus qu'elle change soudainement de comportement. Affirmant avoir donc, tout compris sur ses précédentes explications. Il regarde de nouveau la plage faisant mine de profiter de la vue une fois encore. Prendre l'air rêveur, calme et prouver qu'il est à l'écoute en répondant tout simplement à son interlocutrice, Hélianthea... Un prénom bien étrange. En-tout-cas, il est très simple de deviner que ce Noé est un membre de sa famille qu'elle recherche. La précision dont ils ont le même nom de famille y met une évidence. Son frère ? Ou bien plutôt son père vu l'année de disparition. Le croque-mitaine conclu donc intérieurement que cette jeune fille est allé volontairement au Triangle des Bermudes afin d'y retrouver ce Noé Alméras qui y a très certainement disparu, il y a celons elle, 12 ans. Mh, c'est commun ici ça ? Aucune idée, il ne s'est jamais renseigné sur les nouveaux arrivants sur Azuola. Il en a jamais vu l'intérêt, et vu le nombre arrivant quotidiennement ça serais sans doute une grande perte de temps. Il tourne enfin sa tête vers elle avec un air désolée et fait en sorte que son sourire soit pris de manière compatissante malgré l'expression figée de son rictus.

« Oh, ne vous en faites pas, ce n'est pas plus mal que vous ne vous en souveniez pas plus. Ça protège, notre cerveau fait souvent un travail extraordinaire pour nous préserver. »

Il regarde devant lui pour repérer le lieu sur lequel ils devront tourner et ajoute comme pour bien faire comprendre qu'il est loin d'avoir oublié la première question empressant d'Hélianthea.

« En ce qui concerne monsieur Noé Alméras, il est fort probable que mes collègues à l'Église Blanche puissent mieux vous informer que moi à son sujet. Le Pontife gouverne notre organisation et il est un des plus ancien habitant de cette île. »

Il inspire ensuite un grand coup, comme pour se donner du courage et prend cette fois un air un peu plus grave. Cette phrase lui permettra de savoir si oui ou non elle est d'origine humaine. Il diagnostiquera la moindre de ses réactions afin de connaître la vérité à son sujet. Si elle est humaine, elle doit savoir qu'elle est à présent enfermée sur une île remplie d'être surnaturelle.

« Ma question va vous paraître étrange, mais cependant nécessaire. Croyez-vous aux monstres mademoiselle Alméras ? »

Il se concentre sur la route, mais jette néanmoins quelques regards vers elle afin d'avoir la vérité.

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Hélianthea

Kozlowski
Stanislas

「L'arrivée à Azuola」

La jeune femme suivit son interlocuteur qui la menait habillement dans la forêt s'arrêtant parfois pour profiter du paysage, ce qu’elle fessait aussi volontiers. Jamais de sa vie, elle n'avait vu de forêt aussi bien préservée de la présence humaine, et aussi verdoyante bien loin des forêts de sa France natale, Hélianthea pouvait entendre de divers oiseaux chanter des espèces connue ou non et voir des animaux peu communs, mais sûrement dû aux latitudes sous lesquels elle se trouvait. La nouvelle arrivante profitait de l’air marin et de la magnifique verdure de l’île sur laquelle elle venait d’arriver, mais aussi du calme loin des grandes villes et leur agitation, voilà pourquoi elle avait toujours préféré la campagne à la ville même si en ville ces lieux préférer était les bibliothèques, passer des heures le nez plongé dans un livre quelle joie. Malheureusement concernant sa question sur son père Hélianthea devrait se contenter d'une semi-réponse pour sa présence ou non sur ces lieux, elle devrait poser la question à un homme nommé Pontife, drôle de nom d'ailleurs, pour avoir la réponse exacte. Lorsque l'homme lui dit de ne pas s'en faire pour sa perte de mémoire Hélianthea, se gratta la nuque dans un faux signe pouvant laisser croire à sa désolation avant de lui envoyer un sourire mi-triste mi désolée.

-J'espère pouvoir vous répondre rapidement quand même! Dit la jeune femme sur un ton qui se voulait déterminer et désolé.

Mais lorsque Monsieur Stanislas Kozlowski lui demanda, d'une façon un peu suspecte si elle croyait aux créatures surnaturelles, Hélianthea hésita à répondre d'abord intrigué de la question posée par son interlocuteur ensuite inquiétée par celle-ci, était-elle tombée sur un fanatique bizarroïde d'une secte Locale appelé Église Blanche et que celui-ci lui faisais croire à une institution rependue et confirmer ? Où était-elle tombée sur un homme terre-à-terre en manque d'imagination qui jugeait les autres sur leurs diverses croyances ? Avant de répondre elle regarda son interlocuteur, évidemment un homme de la haute avec des manières voulant manipuler le monde à sa guise, peut-être qu'il pourrait s'entendre même si elle n'utilisait que la manipulation dans de rares cas, sa demande voulais une confirmation notamment la façon dont elle était tournée elle allait lui en donner une !

- Honnêtement, monsieur Kozlowski, je dois vous avouer être férue de mythologie et de mythes en tout genre ! Commença-t-elle d'une voix naturellement sincère, c'était l'heure de jouer de sortir son masque de la fille gentille, de toute façon, ça serait dans la continuité des choses. Après, je pense que nous pouvons passer des heures à parler de l'existence des créatures les plus connus en passant par le croque-mitaine pour faire peur aux enfants peu sages, pour aller au Sirène et vampire, sans compter les divers dragons ou Qilin, mais aussi les hommes ayant la capacité de se transformer en animaux sans oublier les esprits mauvais ou bénéfiques ! Continua Hélianthea en exposant ces nombreuses connaissances, tout en jouant le jeu de la personne amical. Sans oublier des êtres peut connus comme les goules, saviez-vous que dans certaines histoires celles-ci possèdent des appendices mortels ? Demanda la nouvelle arrivante afin de faire croire à son interlocuteur qu'elle voulait connaître ces connaissances sur le sujet. Au ! Excusez-moi, c'est un sujet qui me passionne... Lâcha-t-elle un faux sourire désolée pendue aux lèvres.

Après tout, sa réponse n’était pas totalement fausse, elle aimait beaucoup les mythes et les légendes ayant grandie bercé par les histoires un père explorateur et ayant séché les divers comptes que lui offrait la bibliothèque dans laquelle, elle travaillait avant de prendre des vacances. Évidement la nouvelle arrivante pouvait parler de ce genre de choses pendant des heures avec son chat le plus souvent, enfin parler, c’est un bien grand mot. La jeune femme examina son interlocuteur pour savoir si la réponse lui conviendrait, ou si elle devait mimer un faux Fou rire pour lui faire croire à une bonne blague de sa part, après tout, elle savait se fondre dans la masse et réagir en fonction de ses auditeurs.

Arrivée Hélianthea à Azuola

Stanislas & Hélianthéa

Si toutes les nouvelles arrivées pouvaient ce passé comme ça... La conversation était cordiale, simple, sans précipitation au plus grand bien de sa jambe meurtrie. Oh, il ne boitait pas grâce à sa canne, même sans, il a tendance à oublie cette blessure qui date à présent. Mais ces jours d'oublie, il en paie plutôt le prix fort le soir même quand il se pose enfin. Et c'est ce même genre de douleur qui lui a fait penser à prendre sa canne aujourd'hui pour marcher. Cet outil lui donne une certaine prestance, un côté inoffensif, un côté vulnérable qui déteste, mais qui pourtant aide à obtenir plus facilement la confiance de l'autre.

Vu que tout a l'air donc de bien ce passé le croque-mitaine décide de passer à l'étape supérieure. Il n'a aucun moyen de savoir si son interlocutrice est humaine ou non. Et sa question allait enfin répondre à cette interrogation et aussi lui donner une idée de comment elle prendra la réelle nature de cette île. Sa première phrase lui fait plisser légèrement les sourcils, il déduit donc qu'elle est humaine ou qu'elle se fait passé pour en-tout-cas. Il finira bien par le savoir de toute façon. En revanche, il ne s'est réellement pas attendu à un tel engouement sur sa question ! Stanislas en est agréablement surpris. Pour sûr, cette jeune femme risque de se plaire à Azuola si les créatures surnaturelles la passionnent autant. Sauf si bien entendue l'Ordre Saint Emeline mette la main sur elle. Une chance qu'elle soit plutôt tombée sur lui, ironiquement, malgré ce qu'il est.

Lorsqu'elle lui expose sa passion pour les légendes et créature son premier exemple agrandie le sourire de Stanislas, il s'agrandit de manière non-naturel, cependant, il avait du mal à se contrôler. Elle croit au croque-mitaine, donc en lui, créature celons elle le plus connu. Lui qui a si peur de mourir, de disparaître, cette femme fait partie de ceux qui fait qu'il est toujours en vie. Et ce sentiment qu'il n'a plus ressenti depuis si longtemps l’empêche de contrôler son sourire qui s’étire jusqu'à ses oreilles, littéralement. De quoi en prendre peur si on le prend encore pour un humain. C'est seulement lorsqu'elle s'excuse qu'il tourne enfin son visage vers elle sans être parvenue à enlever cet énorme sourire.

« Oh non, ne vous excusez pas... Le fait que cela vous passionne m'assure que, ce que je vais vous annoncer, ne vous choquera pas. »

Il s'arrête et désigne toute l'île de sa canne pour ensuite s'y appuyer de nouveau dessus.

« Vous êtes dans le Triangle des Bermudes, qui n'est autre qu'un portail, qui mène dans un monde où toutes les créatures que vous m'avez cité se cachent. »

L'envie de lui annoncer qu'il est lui-même le croque-mitaine le brûle. Elle l'a cité, et son ego, c'est de nouveau gonflé presque comme à l'époque du Moyen Age en le citant comme d'un des plus connus. Mais il serait tellement regrettable qu'elle prenne peur malgré sa passion pour les créatures et qu'il perde sa trace avant même qu'elle trouve refuge à l'Église Blanche. Ce n'est pas parce que la conversation se passait bien qu'elle prendra forcément bien sa réelle nature. Il fallait rester prudent.

« Quelques humains franchissent ce portail dont vous. Et généralement, ils acquirent un pouvoir, un don de Shën pour qu'ils puissent, je suppose, mieux s'intégrer parmi nous. Je tiens en revanche à vous mettre en garde. Si vous êtes comme je le pense, humaine, certaine créature les méprisent et tente de les nuire ou même de se nourrir d'eux. Il y en a même tout un groupe, l'Église Blanche fait en sorte qu'il y ait le moins de victime possible, mais ils sont plutôt... Coriace. Garder donc secret le fait que vous êtes humaine quand vous le pouvez et je pense le plus sage à faire. »

Quand on peut oui, car malheureusement pour certaines créatures, l'humain peu être trahi par son odeur ou même son aura. Stan, lui, peut s'assurer des races de chacun qu'en pénétrant dans leur souvenir par le regard. Mais afin d'être le mieux vu possible, il utilise ce pouvoir qu'en cas de réelle nécessité. Et ce n'était pas le cas ici.

KoalaVolant

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「L'arrivée à Azuola」

Tout se passait bien pour l’instant, normalement, l’homme marchait à une faible vitesse à cause de sa jambe boiteuse ce qui n’avait pas l’air de gêner la jeune femme qui marchait tranquillement à côté de lui, tout en profitant du paysage, de l’air marin. Un vrai plaisir pour les yeux et le nez, le mélange de l’odeur agréable de la forêt et de celle de la mer, elle semblait complètement hypnotiser par cela s’arrêtant parfois pour regarder de plus près certaine fleur. À vrai dire, la jeune femme semblait mieux cerner son auditeur, depuis qu’elle n’avait pas vu son auditeur rigoler à l’exposition de ces nombreuses croyances, peut-être pourrait-elle lui faire confiance ? Un minium fondamental, après tout, c’était un humain parmi tant d’autres ! Un humain à la discussion agréable et plaisante, elle allait lui dire quand l’homme se retourna un sourire terrifiant sur les lèvres, inhumain, prédateur. Le sang de la nouvelle arrivante ne fis qu’un tour avant que son instinct agisse, reculer d’un bon pas en arrière afin de mettre une distance de sécurité entre le danger et elle, Hélianthea raffermis sa prise sur son katana, prête à dégainer au moindre signe hostile de l’homme, un faux pas et elle s’assurait que l’homme ne puisse plus jamais faire de mal.
Là, il ne faisait aucun doute la jeune femme était plus du tout amicale, se trait se refermais sur eux même et son aire de gentille fille disparue avec l’apparition d’une flamme de méfiance dans ses yeux dorés. Lorsque l’homme lui expliqua que l’île était en fait un portail menant vers un endroit où vivaient ces différentes créatures qu’elle avait cité plus tôt en bonne ou mauvaise entente avec les différents êtres humains, elle se tendit une seconde fois comme un élastique sur lequel on venait de tirer, réalisant quelque chose dont elle était presque sur maintenant, Hélianthea posa la question qui lui brûlait les lèvres.

-Monsieur Kozlowski, ma question va peut-être-vous par être bizarre. Êtes-vous une des créatures que j’ai citées ?

Lorsqu’il lui annonça que certaines créatures n’était pas des enfant de chœur, la jeune femme se mis à sourire sarcastiquement, si elle était toutes comme dans les légendes qui les entourais, cela ne l’étonnas même pas. Elle se détendait un peu si l’homme lui voulait du mal, s’il était comme elle le pensait une créature, la jeune femme partie du postulat qu’il l’aurait déjà attaqué.

-Je sais bien, Monsieur Kozlowski. Dit la jeune femme. Je crois que je suis la mieux placée pour savoir qu’il ne vaudrait mieux pas croiser certaines créatures. Déclara Hélianthea, elle connaissait beaucoup de mythe et légende, et ne préférais pas croiser certaines créatures.

La nouvelle arrivante, nota dans un coin de sa tête qu’elle avait pu récupérer certain pouvoir, elle ne savait pas si et comment allait-il se manifester, si elle avait tiré le bon numéro. Héliantéa devait maintenant faire attention, à continuer à laisser planer le doute sur sa véritable nature si la jeune femme devait mentir, elle lista des créature pouvant prendre une apparence humanoïde et non-hostile, en sélectionna une. Il valait mieux que les créatures qui la croisaient et n’ayant pas la capacité de déterminer sa véritable nature pensent qu’elle fessait parti des leurs. Elle nota aussi l’utilisation du pronom nous, l’homme n’était définitivement pas humain, maintenant reste à savoir s'il lui était hostile. Elle aimerait éviter d’attaquer la personne qui la guidait.

- Vous pouvez m’en dire, plus sur ces humains ayant acquis des capacités, pour pouvoir se fondre dans la masse. Comment faites-vous pour les reconnaître ? Demanda-t-elle curieuse.

Arrivée Hélianthea à Azuola

Stanislas & Hélianthéa

Il ne s'en était pas rendu compte diva qu'il était dans le fond. Entendre parler de lui de la bouche d'une inconnue, alors qu'elle n'a même pas été victime de ses cauchemars. Ce sourire, il ne l'aurait jamais fait en temps normal devant un inconnu, surtout quand il essaye de gagner sa confiance. Malheureusement, c'était incontrôlable. Plus fort que lui, pour la toute première fois depuis des années, il était flatté et... Heureux ? En-tout-cas ce sourire est bien loin de réjouir son interlocutrice et le croque-mitaine comprend très vite ce qui se passe en touchant une joue et qu'à la place, il touche ses dents. Il jette un regard vers elle et remarque très facilement ce soudain changement de comportement. Inutile d'essayer de cacher et de rattraper quoi que ce soit, il est largement trop tard. Sa tête se penche alors vers le bas et diminue un peu son sourire dans le léger espoir de rassurer Hélianthea.

« Rien dans votre question n'est étrange pour une humaine. Vous ne risquez rien avec moi. »

Du moins, pour le moment, et si elle reste aussi sage.

« Mais oui, en effet, je suis une des créatures que vous avez citées. »

Cependant, il voit claire dans le jeu de la jeune femme. Il a compris qu'elle était humaine et ceux pour deux raisons : sa question sur sa nature et sa passion pour les créatures surnaturelles. Un autre monstre ne se passionnerait pas autant de ces congénères et aurait plus tendance à demander quel genre d'humain aussi frêle viendrait parler à une créature sans rien craindre de sa part. Il a échoué dans son camouflage lorsqu'elle a parlé du croque-mitaine, oui, certes, mais ses réactions antécédentes son plus digne d'une humaine que d'une créature. S'il veut en avoir la certitude, il lui suffit de lire sans ses souvenirs et plongeant ses yeux dans les yeux de manière très profonde. Ça provoque un mal de crâne plutôt désagréable et c'est pour conserver ce côté amical qu'il n'utilise pas encore cette capacité sur elle. Il répond tout de même à la seconde interrogation qui a l'air de vouloir se faire passer pour une créature.

« Shën est l'avatar même de la magie, elle est la raison pour laquelle les créatures comme moi existe. Et afin que les humains aillant accidentellement atterrie ici ce ne retrouve pas sans défense, ils héritent d'un seul pouvoir qui varie en fonction de chaque personne. Parfois, il arrive que l'humain n'ait rien, pas de pouvoir. Mais c'est plutôt rare. »

Il la regarde droit dans les yeux prêts à utiliser sa capacité s'il constate qu'elle persiste à vouloir essayer de le berner.

« Je sais que vous êtes humaine mademoiselle Alméras. Quand on a plus de 1 500 ans, on sait reconnaître une créature et un humain à son comportement. Le lieu où je suis en train de vous emmener et un des seul groupe qui ne vous voudra jamais de mal. Ils vous aideront à vous acclimater à cette île et de ce que vous pourrez rencontrer. Pratiquement toutes les nouvelles venues passe par l’Église Blanche, ce sera, je vous assure le premier lieu où se rendre pour savoir si votre père se trouve bien ici. »

Après, s'il est en vie, il ne peut pas le dire avec certitude. Il y a malheureusement quelques événements malheureux qui se produisent encore malgré tout les efforts de l’Église Blanche. Ils ne bougeaient plus à présent, mais encore quelques minutes de marche et ils atteindraient la civilisation via le quartier du Moyen Age. Il ne leur restera plus qu'à traverser le quartier moderne et ensuite, ils trouveront le château de l’Église Blanche à l'entrée du quartier contemporain. Afin de détendre l'ambiance il se permet d'ajouter.

« Oh oui, et je peux aussi vous assurer qu'un peigne sera à votre disposition pour vos cheveux. Même une bonne douche pour vous rafraîchir comme il se doit. Alors ? Continuez-vous à me suivre malgré ma nature non-humaine mademoiselle Alméras? »

Il joint ses mains sur sa canne et attend sa réponse. Il ne craint aucune attaque, car il sait qu'ici, il pourra se régénérer en mangeant. Bien que devoir le faire sera contrariant, car la chair humaine se fait plus difficile à acquérir à Azuola... Vu qu'il n'y a pas de cadavre.

KoalaVolant

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「L'arrivée à Azuola」

L’homme confirma ces doutes, il était une créature surnaturelle, la jeune femme se maudit de ne pas avoir noté le moment où il s'était retourné vers elle, sûrement en réactions à son espèce ou à la mention de son état. Hélianthea prit quelques minutes pour analyser la créature en face d’elle après que son guide lui est annoncé qu’elle n’avait rien à craindre de lui, il était maigre et boitant, un aspect assez atypique bien habillé, mais sans plus, il essayait de paraître gentil et accueillant pour la mettre en confiance. Sa maigreur rappelait à la nouvelle arrivante celle des goules, certaine était dit maigres dû à leur consommation de cadavre frais, ou même un démon certains avait l’air d’êtres humains faiblards pour tromper leurs futures victimes. Mais une chose n’allait pas : pas le sourire de psychopathe, plutôt associer au croque-mitaine, d’ailleurs les légendes le concernant ne parlait pas vraiment d’une quelconque apparence humaine ou de la possibilité pour lui de se transformer en humain. Pendant que la jeune femme l’examinait, l’homme lui expliquait comment les êtres humains pouvaient récupérer des particularités en arrivant ici, garce à une certaine Shën déesse ou avatar de la magie et créatrice des créatures surnaturels, et c’est notamment grâce à elle que certains humains peuvent récupérer des capacités surnaturelles.

-J’ai encore deux questions monsieur Kozlowski, la première êtes-vous une goule ? Demanda-t-elle intriguée. Et la deuxième est : Shën, est-elle une déesse papaïne et autochtones ou plus une incarnation sous forme humaine de la magie ? Continua-t-elle, aune trace de jugement dans la voix de la jeune femme était présent, elle cherchait à comprendre son environnement et puis elle n’était pas vraiment croyante donc grand bien fasse à ceux ayant la foi.

La nouvelle arrivante se détendit un peu, partant du postulat que si la créature, quel qu’elle soit, en face d’elle voulait l’attaquer, il l’aurait fait. Une forêt seul avec personne au monde et une nouvelle arrivante dont son guide était le seul à connaître l’existence, tout était parfait pour un meurtre bien discret. La jeune femme haussa les épaules à la déclaration de Stanislas Kozlowski, pas prête à donné une confirmation sur sa nature ou non.

-Veuillez m’excuser monsieur Kozlowski, mais vous venez de me dire à l’instant de ne pas donner ma condition, humaine en particulier. Commença-t-elle. Je ne verrais pas l’utilité en tant qu’humaine de le déclarer haut et fort, cela viendrait si je suis humaine à me coller une cible rouge sur le front, et je ne pense pas non plus, s'il s’avère que vous mentez et que vous êtes en réalité un être humain, en tant que créature de vous dévoiler ma potentielle dangerosité, surtout si je suis dans l’objectif que j’en sois une qui chasse les humains cela viendrait aussi à me dévoiler. Continua la jeune femme. D’ailleurs, je ne pense pas que l’idée de vous attaquer, soit la meilleure, car d’après ce que j’ai compris, vous avez une importance pour cette île. En disant cela, la jeune femme relâcha la pression sur son Katana. Comprenez donc que je vais suivre vos conseils et me taire, veuillez donc m’excuser de ma non-réponse à votre affirmation. Finit Hélianthéa, elle ne mentait pas, mais faisait des suppositions soulignant le fait que l’autre cherche à déterminer qu’elle était sa condition soit un peu contre productif pour elle, quelle que soit la condition de la jeune arrivante.

La jeune femme, ne parla plus pour écouter la suite du discours de Monsieur Kozlowski, notamment sur l’Église Blanche sa neutralité en vers les humains, mais aussi là où tous les nouveaux arrivants se rendaient et ou elle pourrais trouver son père, ou non. L’homme lui promit d’ailleurs qu’ils y auraient une douche et un peigne à sa disposition, Hélianthea se rappela qu’elle avait encore du sable sur elle et les cheveux emmêler des racines aux pointes, elle sourit à l’homme en se remettant en marche.

-Pour mon père, la douche et le peigne. Lança-t-elle en semi blague attendant de voir la réaction de l’homme. Et puis ce n’est pas comme si j’avais bien le choix, je suis sur une île étrange et inconnue. Ajouta-t-elle un peu plus bas comme pour elle-même.

Arrivée Hélianthea à Azuola

Stanislas & Hélianthéa

Inutile à présent de lui cacher sa nature non-humaine depuis qu'il a fait ce sourire. Stanislas en a totalement conscience. De plus, il a confirmé être une des créatures qu'elle a citées. Il est plus ou moins connu, porte parole de l'Église Blanche sa nature n'est plus vraiment un secret. Il avait joué de ça exprès pour que la population vient du principe qu'il ne faut pas se fier au côté créature d'une personne. Or, cette jeune femme ne connaît que le côté horrifique de ce qu'il est, pas de ce qu'il a construit ici pour gagner la confiance. Révéler ce qu'il est sera donc plus sûr qu'une fois qu'ils seront arrivés au château. Comme ça, elle pourra constater qu'il n'est pas craint et qu'il n'est donc pas un danger contrairement à ce qu'il s'est entraîné à faire croire à l'extérieur de l'île. C'est donc dans cette optique qu'il se contente d'être franc mais vague pour sa première question.

« Non, je ne suis pas une goule. »

Il doit avoir l'air vachement faible pour avoir l'air d'une goule... C'est peu être ça qui lui fait reprendre un peu confiance malgré son sourire ? Un peu plus à l'aise, il répond ensuite à la seconde question qui l'amuse un peu. N'aurait-elle pas pris au sérieux ses explications précédentes ? Il ricane un bref instant pour répondre à la seconde question.

« Je ne vous parlais pas d'une religion mademoiselle Alméras, mais d'un fait. Shën est loin d'être une déesse, elle est plus que ça. Elle est la magie en elle-même, c'est la réalité. »

Et il veut la rencontrer, il n'est fait que de magie et d'elle seule peu lui venir à son état. État catastrophique au point qu'on le prend maintenant pour une goule ! C'était pour lui un peu la honte. Confondue avec une goule... Il fallait vite qu'il atteigne son but ! Il écoute attentivement les explications de son interlocutrice qu'il trouve attendrissant, elle a vite compris et mis en pratique son conseil. Elle s'en sortira bien ici, oui, il y a même de fortes chances. L'idéale ça serait qu'un esprit vif comme elle rejoint l'Église Blanche. Peut-être qu'il s'avance un peu trop vite sur ce sujet, ce n'est pas lui le décisionnaire final après tout.

« Je suis bien heureux de constater que vous suivez déjà mes conseils à la lettre. Il serait donc fort déplacé de ma part de vous en vouloir. »

Il est de toute façon sûr qu'elle est humaine, ses réactions, ses questions... Elle lui rappelle d'ailleurs vaguement cette chère détective... Qu'il a complètement abandonné pour venir ici. Sa nouvelle arrivante donc accepte de le suivre avec néanmoins un peu de réticente. Évidement, ils se connaissent à peine après tout. Mais se faire recueillir à l'Église Blanche est le meilleur choix pour ne pas avoir trop vite des problèmes.

« Il y a toujours le choix mademoiselle Alméras, vous avez simplement pris l'option la plus juste en vue de votre situation. Une preuve d'intelligence très appréciée, je tiens à vous le dire. »

Il soulève sa canne pour lui indiquer une direction qui se rapproche de la forêt.

« Nous allons contourner la forêt afin d'atteindre le premier quartier de l'île. Ne soyez pas étonné par son côté primaire comme au Moyen-âge, chaque quartier possède sa propre spécificité d'époque. Après ce quartier, la nous allons traverser celle des temps Moderne et atteindre l'entré du quartier Contemporain. C'est là-bas que se trouve le château qui est notre destination. Le château de l'Église Blanche. »

Il fait exprès de lui expliquer le chemin pour avoir sa confiance. L'aider à se détendre un peu aussi. Lui montrer qu'il ne cache rien, pas d'entourloupe ou de pièges ni de mensonge. Il la regarde et s'appuie sur sa canne.

« Vous pourrez me poser des questions sur l'île durant notre petite escapade si le cœur vous en dit. Je vous répondrais tout ce que je sais. »

Il ré-entame le pas et jette un coup d’œil pour s'assurer qu'elle le suit comme convenu. Il n'y avait certes pas de raison qu'elle ne le fasse pas, elle a accepté sa proposition après tout.

KoalaVolant

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「L'arrivée à Azuola」

Mauvaise pioche pour la nouvelle arrivante, l’homme n’était pas une goule, elle remarqua rapidement qu’il faisait de son mieux pour rester vague sur la question après tout Hélianthea aussi ne révélait pas sa nature, c’était leur droit à tout deux. L’homme en face d’elle répondit à sa deuxième question amusé ce qui fit grimacer la femme, parfois son pragmatisme en vers toute religion était un petit désavantage, les gens croyants avait tendance à être persuadé de détenir la vérité absolue sans jamais avoir eu de preuve concrète que l’existence d’un dieu. Son interlocuteur, il lui expliqua que Shën était réel, l’incarnation de la magie sur terre et sûrement celle qu’elle devait remercier si elle obtenait une capacité. La femme laissa échappée en réponse à l’homme.

- Si une déesse comme elle existe, es ce qu’il y a d’autres dieux ici à Azuola ? Demanda la femme curieusement. J’imagine qu’ici les humains sont loin d’être ceux qui dominent comme sur le reste de la terre. Déclara-t-elle, ce n’était pas une question, mais plutôt une affirmation. J’ai envie de dire que c’est une bonne chose vu le comportement de certains humains, mais je crains bien le comportement peu amical des puissants qui sont de nature non-humaine. Finit-elle, cette dernière phrase était une pensée formulée à voix haute plus pour Hélianthea que pour son interlocuteur.

Monsieur Kozlowski répondit à son discours sur son identité de façon inattendue, au début elle avait un peu cherché à le provoquer pour voir ce que cela donnerait, ensuite elle avait manipulé les mots pour les tournés à son avantage et la voilà félicité, Hélianthea s’arrêta soufflée et impressionnée avant de reprendre la route avec un petit sourire en coin naturel. Décidément, la femme commençait à vraiment bien aimer cette créature, aimer était un grand mot elle éprouvait une forme de respect naturel envers son ainé, mais en plus la nouvelle arrivante avait l’impression qu’elle pourrait tirer beaucoup de chose des interactions avec celui-ci.
Après avoir répondu à son discours sur son identité, l’homme lui expliqua qu’il y avait toujours plusieurs choix, la nouvelle arrivante ne put s’empêcher de le regarder comme un extraterrestre.

- Mes autres choix ? Demanda-t-elle sarcastiquement. Monsieur Kozlowski loin de moi l’idée de balancer votre compliment à la poubelle, mais « mes autres choix » comme vous le dite sont pour moi pas une option. Déclara Hélianthea. Je ferais quoi sinon, attendre qu’un autre inconnu arrive sur la plage en priant pour que ce ne soit pas une créature hostile ? Demanda la femme rhétoriquement. Traversez une forêt inconnue et sûrement bourrée de danger seule pendant des heures en priant pour trouver des signes de vie ? Continua-t-elle. Nagez dans la mer pendant des heures pour fuir l’île en espérant pas mourir avant d’arriver sur une terre habitée ? Continua la nouvelle arrivante. Je tiens à la vie monsieur, je ne suis ni folle ni suicidaire, ce ne pas qu’une preuve d’intelligence, mais d’instinct de survie. Finis Heliantea.

Après son discours, l’homme lui montra la direction, contourner la forêt, passer par le premier quartier de l’île, style moyenâgeux, ensuite traverser celui des temps modernes et pour se diriger vers le quartier contemporain pour affin arrivé vers l’Église, ou plutôt le château de l’Église blanche. Après lui avoir indiqué le chemin monsieur Kozlowski reposa sa canne et la regarda en lui disant qu’elle pourra lui poser des questions.

- Pardonnez ma réflexion, mais j’aurais pensé que l’Église blanche serait littéralement une Église blanche. Dit la femme honnêtement.

Hélianthe pris son temps pour réfléchir avant de trouver quel type de question, elle pourrait poser.

- Je pense que vous pourriez me parler un peu de l’histoire de l’île. Demanda-t-elle curieusement.

On ne change pas une équipe qui gagne, pour certains la curiosité était un défaut ils la trouvaient pervers ou mal saine, mais pour Hélithea la curiosité était une grande qualité, elle lui permettait de s’intéresser à tous les sujets et elle lui permettait d’aimer apprendre encore plus !

Arrivée Hélianthea à Azuola

Stanislas & Hélianthéa

Le croque-mitaine trouve son interlocutrice plutôt divertissante. Chaque information la pousse à poser d'autres questions pertinentes et ça convainc le porte-parole que la jeune femme arrivera sans mal à vite s'intégrer ici. Il serait presque tenté de lire le vécu de cette femme, mais il s'en abstint. Le mal de tête qui suivra n'aiderait en rien leur marche. Ironiquement, d'ailleurs, elle n'avait pas l'air de se rendre compte qu'elle pensait à voix haute, comme une invitation à lire en elle plus encore alors que physiquement, elle prend plutôt une position fermée à toute ouverture. Et pourtant... Pourtant, elle pense à voix haute, une bien étrange jeune fille. Est-ce peut-être pour cela qu'il la trouve distrayante. Il répond seulement à sa question concernant les possibles dieux décidant de passé autre le fait qu'elle ait nommé Shën comme étant une déesse, alors qu'il vient de lui expliquer qu'elle est bien plus que ça. Ce genre de détail ne dérange que le Pontife, pas lui. La nommée ainsi confirme juste pour lui que son interlocutrice est bel et bien humaine. Car il n'y a que les humains qui pensent qu'il n'y a rien au-dessus des dieux.

« Il me semble en avoir rencontré avant de venir ici. Et je soupçonne une connaissance d'Azuola en être un. Pour le moment, ils n'ont pas l'air de crier sur les toits leur nature. Un peu comme vous et moi, sans doute pour ne pas effrayer le peuple. »

Quelle tristesse tout de même. Cacher ce que nous sommes dans un monde qui est censé nous porter protection et acceptation de notre nature profonde... Mais que pouvons-nous faire d'autres ? Tant que la guerre entre l'Église et l'Ordre perdura, les humains seront encore dans l'obligation de se cacher. Azuola est comme l'extérieur, sauf que les rôles sont à présent inversés. Si Stanislas quant à lui a décidé de ne pas trop faire ébruiter sa nature au nouveau arrivant. Seule les être surnaturel commun peuvent montrer leur nature à tous sans crainte avec quelque exception bien entendue. Vient alors la conversation concernant les choix, de nouveau, son sourire s'élargit et se contente alors de commenter.

« Si vous saviez le nombre d'arrivants qui ont fait ce genre d’idiotie... Vous serez surprise. »

L'instinct de survie pour elle ? Si tel est vraiment le cas qu'aurait-elle fait s'il serait venue à sa rencontre sous sa véritable forme ? Elle en a pourtant eu un aperçu et malgré ça, elle décide de le suivre. Non, toute personne avec un instinct de survie très aiguisé l'aurait fui peu importe la forme qu'il possède. Le croque-mitaine pense avec conviction qu'elle a agi par intelligence et non instinct. Il se nourrit d'être humain après tout, idéalement de vilaine personne. Et rien ne lui indique pour le moment que son interlocutrice, présumé nommé Hélianthéa Alméras, soit une sainte sans mauvaise intention. Mais il finira bien par le savoir, il est le croque-mitaine après tout.

« En toute honnêteté lors de mon arrivé, j'ai pensé la même chose que vous. Et voilà que je travaille maintenant pour eux. »

Pour LUI surtout, le Pontife, mais ça, elle le découvrira par elle-même surtout avec la première question qu'elle lui pose alors qu'ils progressent sur l'itinéraire qu'il a expliqué. Cette question le rend soudainement pensif, se remémorant les manuscrits qu'il a étudiés depuis qu'il a été promu prote parole. Connaître l'histoire de cette île est plutôt essentiel pour avoir de la crédibilité lors de ses prises de paroles.

« Je le peux, cependant, je préfère vous prévenir, mes connaissances sont basé sur plusieurs ouvrages et non sur du vécu de ma propre personne en ces lieux. En espérant que ça vous conviendra. »

Il fouille dans sa mémoire et réfléchie un bref instant par quoi commencer. Bien que la réponse du commencement soit une évidence, il cherche toutefois à lui bourrer de trop d'information à la fois, ça pourrait la perdre.

« Cette île a été créée par Shën dans les années 1250. Un lieu caché de tous afin que ce même lieu soit un refuge sécurisant pour toute créature étant invité à venir, à cause de la persécution humaine à leur égard. »

Étant donné qu'il a affaire à une humaine, il lui épargne le fait que la magie commençait aussi étrangement à faiblir selon quelques livres secrets qu'il s'est permis de lire.

« Malheureusement, les créatures aussi souffrent d'un mal commun : l'envie de dominer ou de suivre une partie puissante. Tout comme les humains, les créatures surnaturelles avaient besoin de limite et de règle pour que l'île créée par la magie ait un réel bien-être. »

Vient maintenant le côté un peu trop valorisant du Pontife.

« Mais ce conflit ne dura que cinq années, l'arrivé du Pontife, dirigeant encore à ce jour, a miraculeusement arrangé les choses. C'est même suite à son arrivé qu'on baptisa enfin cette île du nom d'Azuola et que les animaux de ce monde hérite aussi d'un nom pour enfin les nommés. Et l'Église Blanche voit donc le jour et devient la puissance dirigeante de cette île. »

Afin qu'elle soit informée sur ces dites créatures, il s'y attarda un instant.

« En ce qui concerne l'aspect bestiaire d'Azuola, elle est bien différente du monde extérieur. Celles que vous verrez le plus sont dans le ciel, une silhouette humaine grise avec des ailes et un visage inexpressif. Nous les appelons les Gardiennes, lors origines sont plutôt morbide, car il s'agit purement et simplement de cadavre volant. Lorsque nous perdons la vie en ces lieux, nos corps se transforment en gardienne et l'âme rejoint Shën. »

Comme pour appuyer ses propos, une gardienne survole la plage et se dirige vers le port. Stanislas la montre du doigt.

« Tenez-en voilà une. »

C'était la seule créature qu'il pouvait lui montrer à présent.

« Pour les autres bestiaires, il sera pour vous plus simple de consulter des ouvrages à leur sujet, car ils sont très diversifiés. Et leur illustration vous aidera à visualiser leur apparence singulière. »

Il inspire un grand coup et retourne à l'histoire d'Azuola. Où est-ce qu'il en était déjà ? Ah oui... Le Pontife qui apporte à la paix...

« Le Pontife donc apporte la paix à Azuola pour un temps. Une belle époque de prospérité, jusqu'au jour où des humains arrivent accidentellement sur l'île pour la toute première fois. Shën n'a visiblement pas eu la possibilité d'empêcher ce genre d'incident, même encore à ce jour. »

Il se demande bien pourquoi par ailleurs, n'est-elle pas censée être la plus puissante de tous ? D'être la magie elle-même ? Est-ce un choix de sa part d'avoir laissé et de continuer à laisser venir des humains ici ?

« Cet imprévu est survenu dans les années 1500. Et ça a inévitablement de nouveau divisé le peuple malgré les efforts de l'Église Blanche. Ces humains ont soudainement hérité d'un pouvoir, ce qui signifie pour le Pontife que Shën n'est pas hostile à leur venue. Il a donc décidé de les accueillir, cependant, tout le monde n'étais pas d'accord avec cette décision. Beaucoup d'être surnaturel encore meurtrie par leur passif douloureux causé par les humains, refuse de leur donner refuge et réclame la vengeance et le rejet des humains à présent appelé neos par le fait qu'ils ont à présent un pouvoir magique. Il arrive rarement que des humains n'héritent d'aucun pouvoir. »

Il fait une pause pour laisser Hélianthéa accumulé les informations.

« Tout est clair pour vous pour le moment mademoiselle Alméras ? »

Il préfère s'assurer de ne pas avoir perdu la petite curieuse avant de continuer.

KoalaVolant

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Sujet: Re: Arrivée Hélianthea a Azuola (libre) [15 Septembre 2021]

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