Histoire
Wilford grandit au sein d'une noble famille bourgeoise en Germanie, où il fut élevé dans un luxe et une opulence sans pareil. Dès son plus jeune âge, il fut façonné pour devenir un être parfait, destiné à devenir le chevalier le plus accompli. Il reçut une éducation complète, couvrant tous les domaines essentiels à son développement : l'étiquette, l'art de la guerre, la politique, la stratégie, la littérature et l'éloquence. Rien ne lui échappait, et seuls les résultats les plus prodigieux étaient tolérés.
Grâce à ses efforts inlassables et à ses prouesses, Wilford se distingua rapidement de ses frères et sœurs, attirant l'attention par son invincibilité et sa puissance. À l'âge précoce de 16 ans, il fut honoré d'être admis dans les rangs du Saint Empire Romain Germanique (SERG) lors d'une cérémonie grandiose présidée par l'empereur et le pape. Ainsi commença sa chevalerie, une aventure palpitante qui le conduirait sur des champs de bataille meurtriers et des quêtes héroïques.
Wilford se révéla être un combattant exceptionnel, s'engageant avec bravoure lors des croisades et luttant contre les hérétiques avec une habileté sans égale. Bien que sa renommée le présenta souvent comme un être invincible, un titan insurpassable, il savait pertinemment que sa survie dépendait souvent de la chance plutôt que d'une invulnérabilité réelle. Il était un homme d'une compétence extraordinaire dans le maniement des armes de guerre, mais il restait, en fin de compte, simplement un homme.
Malgré ses succès et sa renommée grandissante, Wilford aspirait à retrouver le terrain, à s'éloigner des responsabilités administratives qui lui étaient confiées en tant que grand maréchal de l'empereur du SERG pour ses 24 ans. Sa demande de démission fut finalement accordée, tout en préservant le prestige qui lui était dû, lui permettant ainsi de poursuivre sa quête de batailles et de justice.
Cependant, le destin lui réserva une épreuve bien plus grande encore. Lors d'une délégation au Portugal, le navire de Wilford fut pris dans une tempête dévastatrice. Les voiles et les moyens de navigation furent réduits à néant, et le bateau dériva pendant des jours, des semaines, voire des mois. Les provisions s'épuisèrent, la vie à bord devint un véritable calvaire. Mais grâce à sa force physique imposante et à sa détermination inébranlable, Wilford fit partie des derniers membres d'équipage à survivre à cette dérive sans fin.
Alors qu'une nouvelle tempête dévastatrice s'abattit sur le navire, une immense vague scélérate l'engloutit, envoyant Wilford dans les abysses d'une région qui serait, des siècles plus tard, connue sous le nom du triangle des Bermudes. Lorsqu'il émergea enfin de cet océan inconnu, il se retrouva dans un monde totalement étranger, dépaysant et mystérieux.
Seul, abandonné de tous, Wilford n'avait aucun repère, ne sachant où aller. C'est alors qu'il croisa le chemin d'une jeune femme. Au départ méfiant, la main posée sur le pommeau de son épée, il relâcha rapidement la pression en découvrant la beauté électrisante de la jeune femme. Wilford, en chevalier épris de vraies valeurs, fut immédiatement captivé par sa présence.
Malgré la barrière de la langue que Wilford ne comprenait pas au début, il réussit à communiquer avec la jeune femme. Cette dernière, bienveillante et attentionnée, le ramena chez elle, marquant le début d'un nouveau chapitre dans la vie de Wilford. De riches années de courtoisie, de frivolité et de bonheur partagé s'ensuivirent, scellant leur amour réciproque. Ils finirent par vivre ensemble et fondèrent un foyer, rêvant de fonder une famille, en gage de leur unions ils s'échangèrent un médaillon, ce dernier enchanté servait à savoir comment l'autre se portait, tant que la lumière brillait de milles faux alors le partenaire sen portait en bonne santé.
Cependant, leur bonheur fut brutalement brisé au bout d'une année de bonheur lorsque Wilford fêta ses 26 ans lorsque la jeune femme fut enlevée par l'Ordre Sainte d'Emmeline, un groupe anti-humain. Lorsque Wilford réalisa la disparition de sa dulcinée, une détermination farouche s'empara de lui. Il se lança sur les traces de l'Ordre, suivant les pistes les plus ténues pour la retrouver.
Au cours de sa quête, il rencontra le Pontife, une figure célèbre de ce monde dont sa femme lui avait tant parlé. Se voyant désespéré et enragé, Wilford lui expliqua sa situation. Le Pontife, connaissant bien cette menace, lui offrit ses condoléances les plus sincères. Consumé par la colère et la douleur, Wilford jura de retrouver sa bien-aimée avant qu'il ne soit trop tard.
Le Pontife lui proposa alors de rejoindre l'Église et de devenir son bras armé afin de retrouver sa femme et de punir ceux qui avaient commis cet acte odieux. Sans hésitation, Wilford accepta, et c'est avec une détermination sans faille qu'il se fit connaître au fil des années. Ses prouesses au combat contre l'Ordre firent grand bruit, et son nom devint synonyme de terreur pour ses ennemis.
Un matin, comme tant d'autres, Wilford se préparait pour une nouvelle quête son médaillon se brisa, il compris instantanément. Submergé par la tristesse et la colère, Wilford ne put retenir ses larmes.
Dorénavant, un être belliqueux, autoritaire et froid était né en la personne de Wilford. Les années qui suivirent furent marquées par son ascension dans la hiérarchie de l'Église, devenant le Grand Inquisiteur qui inspirait la peur à tous ceux ayant quelque chose à se reprocher. Son objectif n'était plus seulement d'éliminer l'Ordre, mais de purifier tous ceux qui avaient perverti son monde.
Ainsi âgé de 32 ans, Wilford le chevalier autrefois vénéré, se transforma en une figure redoutable de la justice divine. Son histoire, un mélange de tragédie, d'amour perdu et de vengeance, faisait désormais écho à travers les âges, un rappel amer des sacrifices et des choix qui pouvaient transformer un homme en une force à la fois terrifiante et inébranlable.
La célébration des morts:Wilford, le grand inquisiteur et chef de l'armée de l'Église Blanche, se tenait présent lors de la célébration des morts qui fut vite engloutie par le chaos. En tant qu'homme autoritaire, pragmatique et belliqueux, son visage arborait une expression déterminée face à cette scène terrifiante. Les Gardiennes semaient la terreur parmi les habitants d'Azuola, détruisant tout sur leur passage.
La réaction de Wilford ne fit aucun doute. Loyal envers le Pontife, il ressentit une colère profonde envers ces créatures et le Roi en Jaune, maître de l'illusion et de la manipulation, qui semaient le trouble dans la ville. Malgré les doutes et les murmures qui commençaient à émerger au sein du peuple, sa loyauté envers l'Église Blanche demeurait inébranlable.
En observant attentivement la situation, Wilford, ne pouvait rester immobile. Il était résolu à défendre l'honneur de l'Église et à protéger les innocents. Son éloquence, combinée à sa stature intimidante, lui permettait d'exercer une influence indéniable sur les autres. Il était prêt à prendre les mesures nécessaires pour restaurer l'ordre et la sécurité à Azuola.
La position de faiblesse de l'Église Blanche, exposée par cet événement, était perçue par l'Ordre Sainte Emeline comme une aubaine à exploiter. Wilford, orgueilleux et impatient, était bien conscient de cette situation. Tout en étant zélé dans sa défense de l'Église, il gardait un œil vigilant sur les manœuvres de certaines personnes qu'il trouvait suspect.
Les Insoumis, quant à eux, étaient observés de loin par Wilford. Leur motivation à quitter cette île de malheur renforçait sa détermination à protéger l'Église et à faire preuve d'impitoyabilité envers ceux qui menaçaient son autorité.
Croyant en les valeurs de l'Église Blanche, Wilford était prêt à utiliser tous les moyens nécessaires pour rétablir l'ordre et la confiance. Son esprit analytique lui permettait de prendre des décisions éclairées, tandis que son sens de l'observation lui fournissait des informations précieuses sur l'ennemi.
Face aux remous et aux doutes grandissants au sein du peuple, Wilford se tenait fermement aux côtés du Pontife, défendant l'intégrité de l'Église avec éloquence et détermination. Son rôle de grand inquisiteur et chef de l'armée de l'Église Blanche en faisait une figure puissante et redoutée, prête à mener ses troupes avec une discipline implacable.
Wilford, représentait l'autorité et la force de l'Église Blanche dans cette période tumultueuse. Son dévouement inébranlable et son sens de la justice faisaient de lui un pilier essentiel dans la lutte contre les forces qui menaçaient la stabilité d'Azuola.