Vider son sac ft Adriaan ~04.02.22

Si jamais un jour quelqu’un avait dit à Oniri quand il était plus jeune, qu’il perdrait ses parents dans un incendie, qu’il en ressortirait traumatiser et que l’homme irait voir enfin un psychologue 21 ans plus tard pour parler de ça avec quelqu’un pour la première fois de sa vie. Oniri aura rigolé au nez de la personne. Mais aujourd’hui depuis quelque temps le destin avait décider de mettre sur le chemin du pompier, une personne en qui l’homme de 36 ans se reconnaissait, qui lui avait fait réaliser que lui aussi avait sûrement besoin de parler avec une personne au moins pour poser des mots qu’il n’avait jamais formulé à l’oral en tout cas pas directement. Après voir ou pouvais mener la psychologie, traiter le premier problème de l’homme et voir s’il y avait d’autres choses à faire. Oniri souffla un bon coup avant de se rapprocher de l’accueil de l’hôpital, le pompier ne savait pas pourquoi, mais il sentait qu’il allait entendre parler de cette visite pendant longtemps. Malgré le secret médical, beaucoup de choses passaient entre les pompiers et l’hôpital, après tout ils étaient plus ou moins en contact fréquent et puis il n’était pas rare pour beaucoup de pompiers de rester informer sur l’état des personnes qu’ils avaient sauvés. Il grimaça avant de continuer à avancer, Oniri devait garder la tête haute et ne pas flancher, l’homme n’avait rien à se reprocher.

- Hey, salut Faena ! Lança Oniri à l’adresse de l’hôtesse d’accueil.

- Oniri ! Lança Faena en levant les yeux de son écran. Quel bon vent t’amène ? Demanda la femme. J’espère que tu ne nous as pas encore ramené un grand brûlé ! Rigola-t-elle.

- Je viens pour un rendez-vous avec le docteur Van Vecht. Lui répondit Oniri blasé. Pas cette fois heureusement. Continua le pompier sur le même ton. Dis-moi, je vais sauter un peu du coq à l’âne, j’ai rencontré une personne y a pas longtemps qui aurait bien besoin d’un rendez-vous avec le docteur Van Vecht, je voudrais savoir s’il l’avait déjà comme patiente ou si je devais voir avec toi les démarches pour l’inscrire. Commença l’homme. Une certaine Morgan, je suis désolé, je n’ai pas son nom de famille. Avoua Oniri.

- C’est vrai ! S’exclama l’hôtesse d’accueil avant de regarder la secrétaire avant de regarder les rendez-vous qu’avait le psychologue. Premier point : quelqu’un a assez de valeur pour toi au point où t’intéresse à sa santé mentale, mais c’est génial ! S’exclama l’hôtesse d’accueil en affichant un sourire forcé. Deuxième point : tu sais que si cette Morgan fait partie de nos patients, je ne pourrais pas te le dire Oniri. Répliqua Faena.

- Ce n’est pas ce que tu pourrais croire. Dit-il gêner

- Tu es gêné. Répliqua  la femme d’un air étonné, cette fit lâcher un soupir de désespoir à Oniri.

- Pas besoin de le signaler. Répliqua sèchement l’homme. Tu sais, je suis un Néos comme un autre, j’ai un cœur et des sentiment quoi s’en pense les autres. Finis l’homme sur le même ton.

- Désolée, je ne voulais pas te mettre mal. S’excusa Faena.

Le pompier balaya l’air d’un geste désabusé de la main gauche, l’air de dire que ce n’était rien. Il s’approcha du bureau avant de vérifier d’un coup d’œil rapide que l’accueil était vide, ce qui était heureusement le cas. Il envoya à l’hôtesse d’accueil son plus beau sourire dragueur.

- S’il te plaît Faena, dit moi si mon amie est ici, et on boit un verre ensemble après mon rendez-vous ! Lui proposa Oniri avait un ton dragueur.

- Va pour boire un coup après ton rendez-vous, je préviens le docteur Van Vecht que tu es arrivé. Lui répondit la fameuse Faena, les yeux pétillants.

L’hôtesse d'accueil appela le psychologue pour le prévenir que son prochain rendez-vous était arrivé. Une fois, cela fait Faena pris la liste des patients, avant de la regarder et de se stopper sur un nom.

- Nous avons une certaine Morgan Leleu, drôle de femme aux cheveux violets et aux style assez original, qui se trimbale avec un skate sur un balai. Lui répondit la femme.

- C’est ça, tu es mon héroïne Faena ! S’exclama le pompier en souriant sincèrement à la femme. Choses promise chose due, après mon rendez-vous, on se retrouve pour boire un coup. Je passerais te prendre à l’accueil. Dit Oniri en faisait un clin d’œil à Faena.

-Tu peux aller voir le docteur Van Vecht, il t’attend. Lui expliqua Faena. Salle d’attente numéros 6 pas la peine de te dire où elle est, tu connais l’hôpital. Finis la femme en souriant au pompier.

- À tout à l’heure ! S’exclama l’homme de 36 ans avant de se retourner vers les salles d’attente.

Sans problème, Oniri trouva la bonne salle, il rentra prudemment avant de s’adosser au mur juste à côté de la porte d’entrée. Il allait sûrement passer les prochaines heures assis, l’homme préférais rester debout, bien que sa journée de travail commençât à doucement à se faire ressentir par de petits tiraillements dans les jambes. Le pompier soupira avant de laisser son esprit dériver loin de l’hôpital en direction de sa chatte qui devait sûrement se demander où était passé son maître. Il sourit mollement en pensant à ce dont il avait besoin maintenant, c’est-à-dire s’asseoir sur son canapé près de son poil à bois allumer une tasse de café en main et son chat sur les jambes. Il se nota mentalement de lui donner une double ration de pâté pour être parti sans prévenir à un rendez-vous avec une femme qu’il n'appréciait pas temps que ça. Le pompier se dit qu’il pourrait peut-être parler au psychologue du fait qu’il venait de draguer quelqu’un pour une information, plutôt que de demander à la principale intéressée. Cette pensée fit pouffer Oniri.