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 Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21)

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MessageSujet: Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21)   Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21) EmptyMer 11 Jan - 17:20

Alméras
Hélianthea

Le
Pontife

Se faire voir à sa juste valeur

Depuis sa chambre dans le château de l’Église Hélianthea regarda le ciel nuageux d’Azuola voilà quelque temps que la jeune femme était sur l’île, elle avait enchaîné des petits boulots pendant des semaines, mais maintenant qu’elle se rapprochait de la date limite de l’hébergement qu’offrait l’Église Blanche aux nouveaux arrivant. Il devenait urgent pour Hélianthea de trouver un boulot stable et qui payait bien. Avec ces compétences de sa vie avant Azuola, elle pourrait facilement postuler à la bibliothèque ou dans les archives de l’Église Blanche, maintenant avec sa magie elle pourrait aussi essayer de postuler dans l’inquisition de l’Église ou même faire d’autres boulots moins passionnants, mais qui pourrait suffire à subvenir à ces besoins en attendant de prendre une décision.
La jeune femme souffla avant de fermer les rideaux pour plonger sa chambre dans un noir suffisant pour qu’elle puisse se fondre dans les ombres alentours. Hélianthea se concentra sur la douce chaleur qui provenait des ombres avant de se fondre dans l’ombre, à partir du moment qu’elle était totalement dans l’ombre elle ne pouvait rester dans les ombres et maintenir sa concentration pour éviter toute pensée parasite. Hélianthea passa sous sa porte, et profita de peu d’éclairage du château pour parcourir rapidement les couloirs qui la séparaient du grand hale qui se situait juste devant la sortie. La femme arriva très rapidement au niveau des escaliers qui menaient au couloir des chambres et passa dans l’ombre d’un inconnu qui descendait lesdits escaliers. La femme sentit sa concentration commencée à s’effiler, mais se concentra au maximum sur la douce chaleur des ombres pour au moins réussir à atteindre le grand hale et ne pas risquer de tomber sur l’individu qui la transportait à son insu.  Car après chaque sortie des ombres elle avait toujours la tête qui tournait et était peu stable sur ses appuis, et la femme ne voulais pas prendre le risque d’arriver sur un bord de marchés et de tomber sur l’homme. Lorsque l’homme arriva enfin à là derrière marcher la nouvelle arrivante fournis un dernier effort pour aller dans l’ombre d’un autre individu qui parcourait le Grand Hale, après s’être fondu dans l’ombre de cet individu elle se retrouvas projeté derrière lui. Cet individu paraissait extrêmement étrange vêtu d’un manteau à capuche qui laissait voir une armure de métal un peu futuriste et l’arrière d’un casque, intégrer à son armure. La jeune femme faillit lui tomber dessus après s’être retrouvé projeté derrière lui. Définitivement, Hélianthea devait travailler l'arrivée peut-être, devait-elle demander conseil à celui qui l’avait aidé au tout début avec son pouvoir.

- Excusez moi monsieur! S’excusa la femme, pour la frousse qu’elle avait dû flanquer au pauvre mec, mais aussi pour avoir failli se rétamer la gueule sur lui.

La nouvelle arrivante s’éloigna un peu de l’individu en armure en titubant à cause sont mal de tête et de vertiges qui accompagnaient toujours ses voyages dans les ombres, bordel, elle devait vraiment faire quelque chose au moins pour ses vertiges. Elle s’arrêta un peu plus loin en regardant derrière pour vérifier si aucun de ces CV n’étaient tombés, la femme vu l’homme ou le robot sur lequel elle avait failli tomber. D’abord Hélianthea avait cru que c’était un homme, mais à cause de son masque bizarre qui couvrait le visage de la chose et de la lumière bleuté qui sortait des orbite du casque, là où on aurait dû y voir des yeux, la femme conclue qu’elle avait à faire à un genre d’androïde futuriste. La nouvelle arrivante souffla avant de marmonner dans sa barbe.

-Super, je me suis excusée auprès d’un robot ! Râla-t-elle en marmonnant. Bordel, je dois avoir l’air d’une abrutie finie ! Souffla-t-elle exaspérer. En plus ce foutu pouvoir qui me donne des vertiges et l’allure d’une personne totalement bourré. Continua-t-elle toujours bas. Journée de merde ! Lâcha-t-elle plus fort que prévu avant de se couvrir la bouche l’air paniqué.

Puis la femme regarda les deux individus dans le Grand Hale pour voir si l’un des deux l’avait entendu, le premier avait l’air un peu perdu et clignait des yeux. Il l’avait sûrement vu sortir de l’ombre du robot et le pauvre mec ne comprenait pas ce qu’il arrivait. Quant au robot Hélianthea avait l’impression qu’il la dévisageait, mais c’était dur à dire vu que définitivement elle ne voyait pas ses yeux.
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MessageSujet: Re: Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21)   Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21) EmptyJeu 16 Mar - 18:32

❝ L'ordre et la paix à Azuola. ❞Se faire voir à sa juste valeurPourquoi, comment, seule Shën le savait, mais une immigration massive venait de se produire à Azuola. L'Église Blanche commençait à manquer de place, de chambres, d'effectif d'encadrement, pour assurer la bonne intégration de chacun. Les nouveaux arrivants jouissaient de moins de temps que les précédents pour s'adapter et trouver de quoi se loger par eux-mêmes. Le Pontife n'aimait pas cela, il détestait cela, même, car mettre un habitant à la porte ne constituait en rien une solution viable… Cela attiserait uniquement la haine croissante, trop rapidement croissante, contre l’Église. Et cela remplirait ce bidonville qui, selon lui, ne devrait même pas exister. Agrandir la cathédrale prendrait trop de temps, presser les nouveaux arrivants en les accompagnant davantage, n'était pas une grosse garantie mais c'était la seule solution adaptée à l'urgence de la situation. Toutefois, agrandir et ajouter des chambres n'était pas, per se, une mauvaise idée. À Azuola, après tout, la magie pouvait accomplir des miracles et dans l'éventualité d'une nouvelle vague d'immigration, alors ils seraient prêts. En attendant, il fallait aujourd'hui demander à une poignée de résidents de s'apprêter à céder très bientôt leur logement. Une certaine Alméras de mémoire et une adolescente dont il avait oublié jusqu'au nom… Beaucoup trop de monde dans cette cathédrale… C'était…

Éreintant.

Irritant.

Il aimerait presque voir Émeline se débrouiller à sa place. La voir plonger se noyer dans la machine impitoyable de l'administration et de la bureaucratie, et regretter d'avoir soudainement tant de responsabilités dont elle ne pourrait jamais plus se détacher. Cette… Il se retint de jurer en pensant à elle, sentant une haine grandir à la simple évocation de cette… Non, même la citer était pratiquement inconcevable pour lui. Mais il était certain d'une chose, peu importe qui, personne n'était capable d'imaginer ce que son rôle représentait. Et quoi qu'il fît, cela serait toujours critiqué. Laisser les plus anciens des arrivants à la merci du bidonville serait considéré comme un acte monstrueux en dépit du logement temporaire offert. Y expédier les nouveaux arrivants à la place pour ne pas avoir à expulser les plus anciens pas encore prêts ? On le considérerait comme un despote inique. Offrir un emploi au sein de l’Église ? On l'accuserait d'endoctrinement. Verser une aide supplémentaire pour que chacun puisse se permettre un logement ? On hurlerait au laxisme, sans compter les impôts supplémentaires qu'il faudrait mettre en place. Non, quoi qu'il fît, il serait encore et toujours critiqué. Heureusement, ses épaules étaient taillées pour cela, et à ses yeux, personne d'autre que lui ne pouvait endosser pareil fardeau. Personne ne serait en mesure de prendre des décisions rationnelles avec autant de pression, surtout avec la certitude que des opposants, jaloux, envieux, trouveraient toujours à y redire.

Le Pontife savait aussi qu'avoir le peuple contre lui n'était pas une bonne chose, que cette crise des logements et la décision qui s'ensuivrait lui attireraient inévitablement les foudres de quelques habitants d'Azuola. Il devrait alors trouver un bon compromis pour calmer les tensions. Une poignée d'idées lui vint à l'esprit tandis qu'il errait dans les couloirs de la cathédrale. Tout d'abord, il offrirait à ceux qui le voudraient un emploi au sein de l'Église, afin qu'ils ne soient pas démunis. Il chercherait avec sa capacité de prescience (de deux minutes certes, mais cela suffisait amplement lors d'un entretien, même si cette faculté n'était pas dépourvue d'inconvénients), et une fois qu'il verrait la compétence de chacun, il serait à même de leur proposer une place ou des contacts. De cette manière, il montrerait aux concernés qu'il ne les laissait pas tomber, qu'il ne les condamnait pas sous seul prétexte que beaucoup d'autres gens ont besoin de ces dortoirs. L'emploi pourrait être temporaire, le temps de leur permettre de retomber sur leurs pieds, ou bien plus permanent. Dans ce cas ils resteraient pour le confort, car après tout, travailler pour l'Église, c'est œuvrer pour la la paix dans Azuola.

Le futur lui présenta subitement une scène… théâtrale. Pas dans le sens de ce crétin drapé d'un rideau jaune. Non, théâtrale comme dans ces fictions lobotomisantes où la protagoniste volontaire mais maladroite se précipitait un peu trop et manquait systématiquement de bousculer un inconnue qui avait le malheur d'être sur son chemin. Cependant, rebondissement scénaristique, en lieu et place d'une course effrénée qui résulterait en de nombreux os rompus, sa protagoniste à lui sautait d'ombre en ombre, dont… la sienne ? Quel scandaleux manque de courtoisie. Lorsque l’événement se produisit enfin, le Pontife se décala d'un pas en arrière, laissant la petite inconnue s'aplatir au sol devant lui. Oui c'était exactement à l'instar de ces succédanés d'humour dont sa fille unique aimait tant s'abreuver. Bientôt la petite inconnue s'excuserait du dérangement, alors qu'elle ne l'avait même pas effleuré. Il n'avait pas eu besoin de recourir à ses facultés pour le deviner, mais celles-ci lui confirmèrent le développement exact ce qui allait suivre. À cela… il n'était pas préparé.

Elle se moqua ouvertement de lui en pensant à voix haute qu'elle était idiote de parler à un robot. Les mots lui manquaient. Mais qui pensait à voix haute bon sang ? Qu'est-ce que les gens espéraient donc en exprimant leur pensés ainsi ? Il soupira et laissa l’événement se dérouler exactement comme il l'avait prédit et prit la parole une fois la scène de la jeune fille enfin terminée.

« Kozlowksi vous a prise sous son aile, n'est-ce pas ? »

Évidemment.

C'était le genre de fantaisie que Kozlowski se permettait librement de faire.

Le Pontife joignit les mains dans le dos, et inclina le buste pour se mettre à son niveau.

« Je vais me permettre un conseil pour vous garantir la meilleure intégration en ces lieux : gardez vos pensées là où elles doivent toujours rester. »

Il leva sa main gauche et déplia son index en le pointant droit sur le front de la jeune fille.

« À l'intérieur. Autrement cela pourra immédiatement vous faire perdre en crédibilité, ainsi que vous porter préjudice. »

Recroisant les mains dans le dos, il détailla la jeune fille de haut en bas, avant de soupirer derechef, déjà lassé par cette rencontre fortuite.

« En ce qui concerne votre pouvoir, qui a l'air d'être lié aux ombres, je vous prie d'éviter d'apprendre à les contrôler en autodidacte. Ou au sein de la cathédrale, par ailleurs. C'est un comportement stupide, irréfléchi, irresponsable, et dangereux. Des personnes qualifiées ici peuvent vous guider et vous éviter de reproduire ce genre de fâcheux incident à l'avenir. Je ne peux que vous enjoindre à les consulter. »

Il la fixa plus attentivement de ses lentilles brillantes, et fronça les sourcils. Aussitôt, le masque traduisit cette expression en enserrant les lentilles entre deux paupières métalliques, pour ne laisser filtrer plus que deux fentes horizontales.

« Depuis combien de temps logez-vous en ces lieux ? »

Ce serait ironique si, en plus de cela, il s’agissait de l'un des résidents à qui il doit donner un délai pour voler de ses propres ailes… Une sorte de hasard? Non, il savait que par essence, le hasard n'existait pas vraiment. Il espérait juste que cet incident ne serait pas une perte de temps. Car même en voyant le futur, il en manquait toujours désespérément.


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MessageSujet: Re: Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21)   Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21) EmptyLun 24 Avr - 15:25

Alméras
Hélianthea

Le
Pontife

Se faire voir à sa juste valeur

À son grand étonnement, la chose se mit à parler, lui demandant si Kozlowski l’avait pris sous son aile, la question bien que simple, la réponse se retrouva bloquée sur les lèvres de la jeune femme ! Elle était coincée là comme une débile avant que son cerveau ne se remette en marche. L’homme s’était déjà avancé à son niveau main jointe dans le dos. Hélianthea souffla de désespoir pour elle-même, c’était simple pourtant : sujet verbe complément ! Ca fait une phrase, c’était universellement simple.

"- Bonjour monsieur. Finit-elle par sortir avant qu’il ne reparle. Vous me demandez si monsieur Kozlowski m’a prise sous son aile, ma réponse est, cela va dépendre ce que vous appelez « prendre sous son aile » monsieur ! Lui répondit-elle avant de repousser d’un geste habituel son katana sur le côté. Si vous parlez d’avoir des discussions passionnantes sur l’île et sa courte visite avant de me mener ici, sur son histoire alors : oui, il m’a prise sous son aile. Rajouta-t-elle. Si vous pensez à autre chose, je vous dirai que malheureusement, je n’ai pas pu le recroiser depuis que je suis ici. Finit Helianthea."

L’homme qui s’était avancé vers elle lui dit :

"- Je vais me permettre un conseil pour vous garantir la meilleure intégration en ces lieux : gardez vos pensées là où elles doivent toujours rester.

À ces mots, Hélianthea devient blafarde. Lorsque la femme sortait des ombres elle avait remarqué qu’elle parlait à voix haute, un genre de contrecoup de son cerveau, qui se vengeait d’être resté trop concentrer sur rien. L’inconnu leva sa main vers elle, et dans un réflexe la femme recula d’un demi-pas, il pointa son front avant de poursuivre comme si la femme n’était pas assez intelligente pour comprendre le message amplement suffisant.

- À l'intérieur. Autrement, cela pourra immédiatement vous faire perdre en crédibilité, ainsi que vous portez préjudice.

- Je ne suis pas une abrutie non plus monsieur, pas besoin de préciser le geste était amplement suffisant ! Soupira-t-elle l’air vexée. Excusez moi de vous avoir traité de robot. S’excusa-t-elle."

La femme soupira si un jour, on lui avait dit qu’elle s’excuserait après d’un gugus en armure de l’avoir appelé robot elle aurais rigolé et aurais envoyer la personne voir un.e psy. L’homme bizarre, car c’était le mot parfait pour le décrire, recroisa les mains dans le dos avant de la dévisager de haut en bas. Helianthea était habillée de sa chemise blanche, un veston noir cintré couvrait ses épaules et portait un pantalon de la même couleur avec des bottines à talons qui la grandissait de quelques centimètres. Une tenue qui en disait long sur son objectif, trouver un travail. L’inconnu sortit la femme de ses pensées en reparlant.

"- En ce qui concerne votre pouvoir, qui a l'air d'être lié aux ombres, je vous prie d'éviter d'apprendre à les contrôler en autodidacte. Ou au sein de la cathédrale, par ailleurs. C'est un comportement stupide, irréfléchi, irresponsable, et dangereux. Des personnes qualifiées ici peuvent vous guider et vous éviter de reproduire ce genre de fâcheux incident à l'avenir. Je ne peux que vous enjoindre à les consulter.

- Merci de votre conseil, j’… La fin de sa phrase se perdit dans sa bouche, es ce qu’elle devait lui dire qu’elle avait reçu de l’aide ? Est-ce que Hélianthea devait lui demander des contacts pour maîtriser son pouvoir ou es ce qu’elle devait l’envoyer se faire voir poliment ?

- Je veillerais à ne plus utiliser mon pouvoir ici. Ajouta-t-elle rapidement. Si vous voulez bien, il se peut que je sois un peu pressée, j’aimerais avoir posé des CV à quelques endroits aujourd'hui. Dit la femme simplement avant de se retourner vers la sortie.

- Depuis combien de temps logez-vous en ces lieux? Lui demanda l’homme.

- Excusez-moi ? Demanda-t-elle en se retournant. En quoi cette information vous concerne monsieur ? Demanda Hélianthea sèchement, pour elle, ce mec était un gugus en armure elle n’allait pas lui donner des détails sur sa vie privé comme ça. Je ne vais pas donner d’information sur ma vie au premier inconnu venu Monsieur. Déclara-t-elle sèchement, l’air de dire que la discussion était finie pour elle."

Hélianthea se retourna en avançant vers la sortir. Ce mec était étrange… À quoi il s’attendait avec cette question ? Bien qu’il ait l’air de connaître Kozlowski aussi, rien ne lui permettait de lui poser cette question ! À moins que l’inconnu fût un collègue de l’homme ? La femme se retourna vers le gugus en armure en le dévisageant de haut en bas, bon hormis le fait qu’il portait une armure bizarre avec un genre de robe bleue et un symbole encore plus bizarre et que la tête de ce mec ne lui revenait pas.
La porte s’ouvrit derrière la femme, laissant rentrer une foule d’inquisiteurs de l’Église blanche, remarquable par leur uniforme beige et blanc. Le brouhaha des rangs se tut à l’approche de la femme qui était désormais éloignée de 5 à 6 pas de cet inconnu bizarre. Tous saluèrent respectueusement l’homme en armure ce qui fit tiquer Hélianthea, lorsque le dernier passa au niveau de gugus en armure il déclara à haute voix :

" - La mission, c’est bien passé Monsieur le Pontife."

A ce moment là Hélianthea paria que tout le hâle avait entendu son cerveau faire le bruit de bug Windows. Tellement elle ne s'y attendait pas, ce gugus en armure était le putain de Pontife le mec qui lui permettait d’avoir un toit... Le gras qu’elle venant sans ménagement de traiter de robot était le Pontife. Ça expliquait pourquoi il connaissait Kozlowski et pourquoi il avait soudain l’air de s’être intéressé depuis combien de temps elle vivait là… ATTENDS ! Hélianthea venait peut-être de s’auto faire expulser en avance ! Bordel, elle devait rattraper sa borde monumentale là. Elle profite que l’attention du Pontife soit prise pour revenir à son ancienne place, aussi discrètement que lui permettait ses talons. Elle attendit que l’interlocuteur du Pontife parte :

"- Ça va faire un mois que je suis ici monsieur. Déclara Hélianthea d’une voix haute afin de capter son attention, elle gardait l’air un peu froid sur son visage. Désolée pour tout à l’heure, je ne vous avais pas reconnu ! Dit-elle honnêtement, enfin techniquement elle ne savais pas que ce mec chelou en armure était le boss de l'Église blanche y a de cela moins d'une minute.  "

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MessageSujet: Re: Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21)   Se faire voir à sa juste valeur ft Le pontife (17/10/21) EmptySam 20 Mai - 23:52

❝ L'ordre et la paix à Azuola. ❞Se faire voir à sa juste valeur Pas de réponse immédiate, évidemment. Mais il vit très vite qu'elle ne tarderait pas à répondre. Et elle n'avait absolument pas compris où il voulait en venir. Elle n'avait pas saisi le sarcasme comme quoi il était évident par son comportement que ce ne pouvait être que le croque-mitaine qui l'avait emmenée ici. Tristement, cela ne lui faisait rien gagner en crédibilité, c'était même tout le contraire.

Il enchaîna ainsi sur ses conseils et écouta à peine les réponses de son interlocutrice. Son avis lui importait peu, tant qu'elle suivait ces conseils à la lettre. C'était en tout cas en bonne voie, pas de plainte, ni de contestation, tout ce qui pouvait être des plus agréables.

Avec pour seul, minime, risible détail que son interlocutrice n'avait fichtrement aucune idée de son identité.

Et sa déclaration de vouloir déposer des curriculum vitae pour trouver un travail lui fit alors demander depuis combien de temps elle logeait au sein de la cathédrale. Pas très longtemps sans doute, puisqu'elle n'avait pas l'air de comprendre qui il était, ce qui était plutôt inhabituel pour lui. Elle était certainement arrivée depuis quelques jours seulement. Dans tout les cas savoir qu'elle est déjà aussi motivée à trouver un travail était plaisant.

Et la prévision de sa réponse le surprit au plus haut point. Elle était littéralement en train de l'envoyer balader, suggérant que cette information ne le concernait en rien... sans même réfléchir à la réalité que si, cela le concernait. Voyant ce qui allait se dérouler par la suite, il ne répondit rien, sachant qu'un événement allait lui faire regretter ses paroles.

Immobile, il ne la regarda pas s'éloigner et laissa donc arriver l'inquisiteur et ses hommes, annonçant comme prédit que leur mission s'est bien déroulée, en l'appelant explicitement par son titre. Comment l'impertinente allait prendre la nouvelle ? Et bien, de manière inattendue. Encore.

Tel un personnage de fiction qui se voulait discret, sur la pointe des pieds, avec la persuasion de ne pas être vue, elle se rapprocha l'air de rien, comme si elle n'était jamais vraiment partie. Et, l'air de rien, comme si elle ne venait absolument pas d'envoyer balader la personnalité la plus importante et la plus puissante de toute cette nation, une figure d'autorité placée directement sous la magie, elle déclara enfin vivre ici depuis un mois... Bien qu'il l'eût vu venir, cela n'en demeurait pas moins aberrant.

Un mois ?! En un mois, trente jours, sept cent vingt heures, quarante-trois mille deux cents minutes, deux millions cinq cent quatre-vingt douze mille secondes, il ne lui était jamais venu à l'esprit, pas une fois, pas une seule seconde parmi ces deux millions cinq cent quatre-vingt douze mille de ses consœurs, de se renseigner sur la personne qui lui offrait le gîte et le couvert ?! Mais quel âge avait-elle pour agir de la sorte ? Seize ans à peine ? Non pire, quel genre de créature mystérieuse pouvait-elle bien être pour avoir autant de... De...

Il en perdait ses mots.

Le Pontife, l'être le plus puissant d'Azuola, placé directement sous l'autorité suprême de la magie, en perdait son latin. Enfin, son grec.

Il reprit vite son calme mais ne put retenir ses mots tant sa propre surprise l'estomaquait.

« Même moi, je ne l'avais pas vu venir celle-là... »

Comment pouvait-on surprendre une entité capable de tout, absolument tout, prévoir deux minutes, deux longues minutes, à l'avance ? Par quelle prouesse, par quel miracle, par quel sorcellerie, par...

« Et donc, maintenant que mon identité a été portée à votre connaissance de manière tout à fait fortuite, m'estimez-vous en droit de m'enquérir de la vôtre, ou bien cela demeuré-ce encore incongru à vos yeux ? »

Il attendit sa réponse pour enchaîner :

« Pour ne rien vous cacher, il vous reste à présent peu de temps pour vous trouver un emploi stable ainsi qu'un logement. Beaucoup de nouveaux arrivants vont avoir besoin de votre chambre. »

Il se pencha vers elle et tendit la main près de ses curriculum vitae, comme pour l'inciter à lui en procurer un exemplaire.

« Puis-je ? »

Une fois le document en main, il le parcourut. Un curriculum vitae tout à fait classique, passe-partout, comme si elle comptait le déposer à toutes les entreprises possibles d'Azuola.

« Y a-t-il un secteur professionnel en particulier dans lequel vous exceller le plus ? Dans lequel vous seriez le plus à l'aise et à même à travailler ? »

En fonction de sa réponse il l'emmènerait dans son bureau pour voir si, éventuellement, il ne pouvait pas y avoir un poste qui lui correspondrait, même si, dans le fond, pour le moment, il en doutait fortement.

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