La première intervention de la journée, du pompier d’une trentaine d’année, venait de se terminer un feu de cheminée qui avait mal tourné dans le cartier du Moyen Age. Ce cartier était un peu le cartier le plus mouvementé d’Azuola, les incendies étaient fréquents et les arrestations de polices n’étaient pas rares. Bien souvent se déplacer au sien du Cartier du Moyen Age en véhicule relevait d’un exploit habituellement, alors avec un camion de pompier équipé pour intervenir sur des feux, c’était un miracle et bien souvent les pompiers mettaient plus de temps à traverser ce cartier. Les routes y étaient étroites, et ressemblaient plus à des chemins de boue, les gens se déplaçaient sur le même chemin que les véhicules et habituellement les seuls véhicules qui passaient était des charrette tiré par des cheveux, c’était un énorme contraste avec les cartiers moderne et contemporain.
Le camion de pompier commença à s’aventurer sur les routes boueuses et peut pratique du cartier du Moyen Age, pour retourné à la caserne ou repartir en mission s'il le fallait, quand le téléphone d’Oniri, le chef de la patrouille, sonna venant annoncé au pompier leur prochaine intervention, sûrement encore dans le cartier du Moyen Age, vu que l’on ne faisait pas ou peu appel aux patrouilles qui sont aux niveaux du cartier du Moyen Age pour aller autre part, car c’était trop long et risqué pour pas-grand-chose. L’homme décrocha son téléphone, et la voie d’un administrateur retenti.

- Khaji, Faite moi remonter vos gars ver la Goulue, on nous signale une explosion avec un potentiel départ de feux dans l’une des chambres. Résonna la voie à travers son téléphone.

- Très bien ! On s’en occupe arrivés le plus rapidement possible. Déclara Oniri avant de coupé son téléphone et d’indiquer à sa patrouille de monter vers la Goulue tout sirène hurlante.

Le pompier connaissait la Goulue, qui était l’une des tavernes les plus réputées dans le cartier du Moyen Age, elle était un nid à prostituée et à vrai dire serait bien l’une des premières fois que l’homme irait, il n’était pas vraiment intéressé par les services que la taverne proposait, Oniri avait donc pas trop de soucis étique à laisser brûler un peu cet endroit. Une rumeur circulait dernièrement qu’une jeune femme y donnerait de concert de rock, depuis septembre de l’année dernière, et ça sans se prostituer, cela redorait l’image de l’établissement aux yeux du pompier de 36 ans.

La route jusqu’à la Goulue fut plus rapide que la route de la caserne à l’habitation qui avait pris, feu et les pompiers arrivèrent en une petite dizaine de minute sur les lieux.

Lorsque Oniri arriva sur les lieux prêts à chercher une explosion qui avait déjà eu lieu plus un départ d’incendie, selon le gars qui les avait appelés ça sentait « le cramé », première chose qu’il vit, c’était la mousse violacer qui sortait de la Goulue. L’homme se tourna vers son collègue comme pour encrer ce qu’il voyait dans la réalité, en plus de 10 ans de service en tant que pompier, il n’avait jamais vu ça… et c’était pas faute d’avoir vécu sur Azuola toute une vie, parfois certaine bizarrerie continuait de vous surprendre, la actuellement il devait évacuer si jamais la mousse aurait elle aussi la bonne idée d’exploser, vérifier si personne était pris dans la mousse et sûrement la dissipée pour la dernière partie il hésitait, c’était mousse était sûrement d’origine surnaturelle mais était-elle bénéfique ou maléfique, devait-il agir avec comme il agirait avec du feu ou plus tôt la laissée si elle ne les gênait pas. L’homme sorti de la voiture en lâchant un soupir de fatigue, parfois, il avait besoin de vacances, il adorait son métier, mais bordel, il n’était clairement pas assez payé pour gérer certaines merdes, sur cette constatation, il se tourna vers son coéquipier qui avait une sorte de pouvoir qui vraiment était original, la magie était drôle quelques fois.

-Hey Chijō, tu veux bien me dire si cette merde est stable? Demanda le pompier en chef.

-Tout de suite Oniri. L’homme à ces mots plongea les mains dans le sol l’air concentré.

-Naïa avec moi, on va se concentrer sur le truc violet qui a l’air d’être de la mousse. Ordonna Oniri. Vous êtes autre, évacuer le bâtiment par mesure de sécurité. Continua-t-il.

-Patron le bâtiment ne vas pas s’effondrer, heureusement pour nous l’explosion n’as pas touché de mur porteur. Déclara le Néos à qui Oniri venait de demander les informations.

L’homme soupira, ça de moins à gérer, il n’avait plus de risque d’effondrement, pas de risque de départ de feux. Il avait juste à évacuer par mesure de sécurité, retirer la mousse et voir si la personne à l’origine de tout ça était blessée, encore dans la mousse ou si c’était une explosion volontaire, ce qui étonnerait Oniri au vu de l’emplacement de l’explosion et du peu de dégât qu’elle avait causé. Le groupe de pompier se sépara en deux, lui et sa collègue se dirigèrent vers la partie dortoir du bâtiment, habituellement le pompier refroidi l’air et précipite la pluie en direction de l’incendie comme c’était la première fois qu’il affrontait de la mousse il ne savais pas quoi faire.
L’homme fut sorti de sa réflexion par un courant d’air, une forme humanoïde pleine de mousse violette, faisait du skate sur un balai de sorcière, assurément, voletait maladroitement dans le ciel immédiatement Oniri clignât des yeux un air indéchiffrable sur le visage avant de montrer à sa collègue la raison de son deuxième bug, qui elle fut prise d’une attaque de rire en même temps cette situation devenait de plus en plus impossible au fur et à mesure du temps. L’homme fini de traiter l’information qui venait de faire cracher son cerveau avant de se ressaisir et d’ordonner d’une voix forte à sa collègue.

- Je te laisse aller assécher la pièce Naïa, sans y foutre le feu. Dit-il l’air entendu. Je vais m’occuper de la chose qui vole. Déclara-t-il l’air pas très confiant.

Oniri regarda sa jeune collègue partir, avant de se pincer l’arête du nez en soupirant, il avait comme l’impression que cette situation n’avais pas finis de s’empirer, l’homme leva les yeux aux ciels et cria de toute la puissance ses poumons.

- HEY LÀ-HAUT ! Commença l’homme. LE BALLET VOLANT, C’EST À TOI QUE JE PARLE ! Précisa le pompier, si jamais y avait d’autres individus qui volaient dans le coin. DESCENDS, J’AIMERAIS TE PARLER. Ordonna Oniri d’une voix forte.

La forme humanoïde s’avéra être une femme au caractère charmant, qui avait l’air visiblement agacé, l’homme ne put retenir un sourire à la situation malgré son self-contrôle incroyable, il faillit faire comme sa collègue et éclater de rire quand elle lui répondit avec agacement que son balai avait un nom. Oniri n’était pas fermé d’esprit, mais il ne comprenait pas les gens qui donnaient des noms à leur objet comme à leurs animaux, comme si l’objet se reconnaissait en tant que le nom que les gens lui donnaient, un objet n’a pas de conscience propre, il ne va pas mal le prendre si on le qualifie tel qu’il est. La sorcière arriva à côté de lui et se regarda de la tête au pied avant de jurer avec des insultes très originales qui arrachèrent un deuxième sourire au pompier, records battus pour cette inconnue qui avait réussie à le faire sourire plus de fois depuis 15 ans qui n’importe qui dans son entourage, lui qui habituellement avait l’air blasé toute la journée et qui était plutôt nonchalant.
Il se tourna vers la femme ayant un peu, pitié d’elle.

- Écoutez, je peux modifier la chaleur de mon environnement pour faire changer d’état l’eau. Déclara Oniri. Alors si vous voulez, je peux essayer de faire ça sur vos vêtements et sur vous pour enlever la mousse, après bien sûr, je pourrais, vous séchez pour pas que vous soyez trempé. Proposa-t-il, il ne dit pas à la femme qui était grognonne que ça lui servirait de tests pour voir comment réagissait la mousse en présence d’eaux.

La femme n’avait pas l’air d’avoir arrêté de râler, décidée à s’acharner sur lui, peut-être à cause de son manque d’amicalité, mais il n’était pas connu pour être amical, elle avait d’ailleurs beaucoup de chance de l’avoir vu sourire. Elle lui reprocha de l’avoir traité de balai volant, non mais à la hauteur où elle était et vue la quantité de mousse qui collait sur la sorcière du point de vue du pompier elle ressemblait plus à un chose rose violette qu’à une sorcière. D’ailleurs, il n’hésita pas à souligner ce point après qu’elle ait fini de grommeler.

- Mademoiselle, je suis désolé que vous pensiez que je vous traitais de balais. Déclara-t-il. Il était difficile pour moi de voir qui était sur le balai. Expliqua le pompier. Vous étiez à une bonne hauteur et couverte de mousse pour moi, vous aviez plus l’air d’une forme humanoïde que de quoi que ce soit d’autre. Continua Oniri. Je criais, car je n’étais pas certain que vous soyez à portée de voix. Finit-il.

La jeune femme lui confirma ce qu’il avait deviné, c’était elle qui était à l’origine de l’explosion et en plus de la mousse, mais malheureusement, son travail ne s’arrêtait pas aux feux, il était amené à sauver des vies, s’occuper d’un bâtiment en train de s’effondrer, relever un camion qui avait fini coucher, quoi que c’était plus Cyriacus qui réalisait ce genre de chose.

- Oui, je suis le commandant Khaji. Répondit le pompier. Notre travail ne consiste pas qu’à d’arrêter le feu, mademoiselle, nous intervenons sur tout type de situation. Expliqua-t-il. Ici, nous évacuons les résidents, le personnels et les clients, puis j’étais parti avec ma collègue essayer de régler le problème de la mousse quand nous vous avons vu, je devais m’assurer que vous n’étiez pas blessée, c’est pour ça que je vous ai appelé. Finit Oniri.

La femme eut une réaction très éloignée de la réaction que le pompier attendait souvent quand les gens que les pompiers pouvaient récupérer de la noyade, quand Oniri était présent, ils acceptaient l’offre de séchage automatique et de réchauffement, par la même occasion, avec plaisir et soulagement, mais cette femme aux cheveux violet eu l’inverse de la réaction attendue, c’est-à-dire envoyer le pompier sur les roses. Après-coup le pompier compris bien pourquoi, il était un homme, il était à la Goulue et c’était une des rares femmes qui travaillait ici à ne pas être travailleuse du sexe, le pompier lui sourit pour la rassurer, pas le sourire naturel qu’il avait avant un sourire un peu forcé pour avoir l’air sympathique.

- Mademoiselle, je suis pompier, je suis ici pour travailler et je respecte les assez gens pour ne pas considérer chaque personne comme un objet, femme homme ou autre, personne ne mérite d’être vu exclusivement comme un objet sexuel. Déclara le pompier il ne pouvait pas que dire les femmes car ce serait oublié une majorité de sa sexualité, donc il avait choisi un terme général. Mais honnêtement entre vous est moi, j’aurais préféré voir ce bâtiment brûler un peu. Dit Oniri. Je ne suis pas sensé pensé ça, je sais, mais c’est un vrai trou à rat mal famé, je suis honnêtement heureux de voir qu’il y est des gens comme vous et d’autre qui ne sont pas des travailleurs et travailleuses du sexe. Finis l’homme de trente ans.

L’homme regarda la femme en face de lui, essayant de remarquer une ou l’autre réaction par rapport à ce qu’il avait dit plus tôt, quand il vit la sourcière écouter à moitié l’air pensive, il comprit qu’il ne fallait peut-être pas faire de trop long discours comme il avait fait avant, alors nonchalamment, il soupira.

- Vous n’avez pas l’air fan des grandes explications. Dit-il l’air blaser, son air sympathique envolé. J’espère au moins que vous avez écouté celle-là, je ne vais pas m’amuser à vous répéter toutes les 5 minutes que je ne vous considère pas comme une fille de joie juste, car vous travaillez quelque part. Déclara Oniri.

La sorcière lui répondit qu’elle allait bien, après que le pompier lui avait expliqué qu’il s'était arrêté pour vérifier si elle allait bien, sûrement par reflex, car actuellement l’impression que dégageait la femme à sa réponse. Oniri interrompit la sorcière avant qu’elle ne continue son discours.

- Mademoiselle loin de moi l’idée de vous contredire, mais vous avez l’air tout sauf en forme. Déclara le pompier. Vous avez des traces d’explosion sur le visage et vous êtes couverte de mousse de la tête au pied. Continua Oniri. Pour moi, ce n’est pas ce que j’appelle aller bien, mademoiselle. Finit-il.

L’homme laissa la femme continuer son discours, et se tourna vers la mousse lorsque la femme lui dit que la mousse continuait d’augmenter en taille, une mousse violacée vivait sa meilleure vie, malgré les interventions de sa collègue. Oniri souffla avant de se pincer le nez malgré le sarcasme de la sorcière, elle avait raison, son meilleur ami, c’était le feu. Il fallait qu’il aille aider sa collègue, car ils étaient deux dans son équipe à pouvoir faire de la chaleur, ou maîtriser le feu, alors l’homme eu une idée, sûrement pas la meilleure, demander de l’aide à une sorcière bougonne.

- Écoutez mademoiselle, j’ai une proposition à vous faire. Déclara Oniri. Vous nous aidez-moi et ma collègue à contenir la mousse, vous êtes à l’origine de cette mousse, vous êtes en mesure de savoir quel sort vous avez utilisé, vous serez un grand avantage pour nous. Continua l’homme. Et en échange de votre aide, je peux vous proposer de vêtement de rechange, vous avez de la chance, j’ai pensé à en prendre aujourd’hui. Finis le pompier, ce que l’homme ne lui dit pas, c’est qu’il avait toujours des vêtements de rechange chauds quand il était en service, si jamais il venait à trop utiliser son pouvoir au cours de la journée.

L’homme regarda la femme l’air perdue, il savait que parfois l’humain était un être complexe, mais au point ou la sorcière réagissait bien quand son air apathique prenait le dessus. Oniri se nota dans un coin de son esprit qu’il fallait qu’il pense l’inverse des gens normaux, quand ils préféraient un visage souriant et border de fausse compassion ou même de sentiment positif, la sorcière elle aimait l’honnêteté, donc en somme son air blaser qu’il avait tout le temps. Oniri se dit qu’il devrait lui annoncer qu’il pouvait être aussi capable de montrer de vrais sentiments lorsque la femme lui fit un compliment peu attendu. Le pompier écarquilla les yeux avant de fixer son regard dans celui de la femme cherchant par-là l’affirmation qu’il ne délirait pas, que la femme avait bien dit ce qu’elle avait dit, et lorsqu’il vu qu’elle souriait presque l’homme s’empourpra instantanément. Bordel de merde, es ce que cette femme venait de lui dire qu’il était mignon ? Lui Oniri Khaji le gars qui tire la gueule 24 heures sur 24 ? Qu’est-ce qu’il devait lui répondre ? La remercier ? Lui retourner le compliment ?
L’homme souffla dans l’espoir de reprendre contenance, en espérant que la femme n’avait pas vu son tient devenir rouge et en priant pour que cela calmerait sa rougeur. Il chercha un début de phrase en vain, il ne savait vraiment pas quoi lui répondre, ça devait faire depuis au moins la mort de ses parents que l’on lui avait fait un compliment aussi honnête. Bien sur les instructeurs le définissait comme la meilleure recrue de son année celui en vers qui il portait le plus d’espoir, mais encore là, c’était à l’époque de ses études. Intérieurement, Oniri remercia Shën de ne pas avoir eu un.e de ses collègues à proximité ou sinon il aurait entendu parler de cette histoire toute sa vie, celle de la fois où « l’homme de marbre des pompiers avait rougi devant une inconnue »

- Merci, j’imagine ? Dit l’homme un peu hésitant. J’aurais bien aimé vous retourner le compliment, mais je crois qu’il me faudra choisir un autre moment. La taquina-t-il.

L’homme se figea, es ce qu’il aurait dû garder son air apathique vu que définitivement la sorcière le préférait comme ça, il était trop habitué à faire ce que les gens aiment comme leur répondre que tout va bien alors qu’il a vu sa maison familiale en cendre ou que son chat vient de mourir, mais il ne devait pas penser comme avec les autres gens. La femme disait aimer l’honnêteté, il avait été purement honnête, quoiqu’un peu trop à son goût. Enfin, la femme changea de sujet heureusement pour lui, en répondant à son affirmation sur le fait qu’elle allait mal, lui disant qu’elle aurait juste besoins d’une bonne douche dès qu’elle aurait une nouvelle chambre. L’homme haussa les épaules et reprit son air blasé naturellement, se demandant si la sorcière ne faisait pas exprès vu qu’il lui avait proposé une autre option que la douche y a littéralement une minute, où alors elle associait sa proposition comme une proposition de mec pervers qui voulait se rincer les yeux.

- Si vous voulez, il vous reste les jets d’eau du camion de pompier. Proposa Oniri ironiquement.

La femme se rapprocha de lui ce qui ne fit ni chaud ni froid au pompier, il avait un collègue qui lui sautait aux coups à chaque fois qu’il le voyait d’ailleurs, il le faisait à tout le monde, pour lui expliquer qu’il ne devait pas parler de faire exploser le bâtiment ou mettre le feu à celui-ci devant le personnel. Lui expliquant au passage qu’il y avait des personnes bien ici tel qu’un barman ou quelques clients qui buvaient pour oublier. Il sourit à cette mention, la sorcière ne pouvait pas savoir qu’étant plus jeune, il était tombé dans l’alcool pour oublier lui aussi, maintenant, c’était derrière lui et il aimait l’alcool occasionnellement. Après son discours sur les gens bons de cet endroit la sorcière lui parlait plus bas du patron et de son impression terrifiante, la femme avait tout sauf envie de le voir, et le pompier compris bien pourquoi certaines personnes importantes sur l’île pouvait donner froid dans le dos quand on n'y était pas habitué.

- Je vous comprends certaines figures Azuolienne peuvent être vraiment inquiétante lorsque l’on n'y est pas habitué. Lui dit le pompier. Moi par exemple, j’ai beau avoir vécu toute ma vie ici, je suis parfois encore étonné des merdes qui arrive ici. La rassura-t-il.

Après s’être reculé la sorcière manqua d’éclater de rire à la proposition qu’il avait faite plus tôt, foutue pour foutue comme on dit et puis on ne peut pas refuser une main de plus, celle-ci lui sourit avant de lui répondre une chose pas attendu par le pompier. Après s’être reculé la sorcière manqua d’éclater de rire à la proposition qu’il avait faite plus tôt, foutue pour foutue comme on dit et puis on ne peut pas refuser une main de plus, celle-ci lui sourit avant de lui répondre une chose pas attendue par le pompier. Celle-ci ne fit pas buguer le pompier, mais rougi intensément une seconde fois. Oh, bordel, cette femme voulait sa mort. Oniri toussota pour reprendre contenance, trop d’interaction qu’il n’avait pas l’habitude de gérer.

- Désolé de vous décevoir, mais a part la lessive qu’utilisait mon père ça ne vas rien sentir. Déclara-t-il sûrement encore rouge. Heureusement, Shën était avec lui aujourd’hui appart cette sorcière personne ne l’avait vu rougir.

En parlant du loup, la femme lui tapota l’épaule avant de lui promettre d’arrêter de le charrier, l’homme souffla de soulagement ou de déception, il ne savait pas trop, c’étaient juste des petites blagues. Mais Oniri avait sauté à pieds joints dans le plat, il voulait tellement pouvoir effacer ce qu’il avait dit, et ses rougeurs sur le visage. Elle lui dit ne pas savoir trop comment gérer la situation aux moyens, il était deux à ne pas savoir faire avec de la mousse, et quand la femme lui expliqua comment elle en était arrivée là, l’homme souffla cette fois-ci de désespoir.

- Il ne vous est jamais venu à l’esprit de demander au barman s'il n'y avait pas des laveries automatiques à Azuola ? Demanda le pompier avant de fouiller dans sa poche intérieure droite et de sortir un morceau de papier vieux comme le monde. Je suis désolé s’il a l’air un peu vieux, c’est un collègue qui me l'a filé pendant mes études. S’excusa-t-il. Y a une laverie dans le cartier contemporain, vous trouverez son adresse sur cette carte de visite. Expliqua le pompier en tendant la carte à la femme mal à droite.

L’homme se retourna en direction de la goulue pour commencer à avancer vers la chambre qui avait explosé.

- Ne vous inquiétez pas tous les nouveaux Néos passent par là au début, il vous faudra un temps d’adaptation à vos nouveaux pouvoirs, ce qui implique quelques débordements comme ceux d’aujourd’hui. Lui expliqua, d’un air un peu blaser, l’homme en pensant que la femme était une humaine ayant acquis des pouvoirs à son arrivée. Vous avez pas eu la chance de baigner dans la magie comme ceux d’entre nous, qui comme moi son né.e ici. Continua-t-il. Ça va être un peu troublant au début, mais vous allez finir par vous y faire. Finit-il d’expliquer

La jeune femme sourie envoyant les différentes rougeurs d’Oniri, ce qui le fit toussoter semi-gêner, restait plus qu’à espérer que la sorcière ne parle jamais de cet évènement à personne. Lorsque la femme lui répondit en le taquinant, pour lui demander si elle devait lui offrir un verre ce qui fit rire de bon cœur le pompier, au moins elle prenait bien sa pseudo proposition.

- Vous avez besoin d’aide pour vous laver mademoiselle ? Demanda le pompier ironiquement. Je croyais qu’à partir de 5 ans les enfants devenait assez autonome pour se doucher seuls, j’ai dû me tromper. Finit-il toujours souriant cette fois Oniri affichait un des vrais rare sourire depuis la mort de ses parents, même saoul, il souriait rarement.

- Mademoiselle, habituellement, c’est moi qui invite les gens à boire. Déclara l’homme. Mais si vous proposez si gentiment, je ne peux qu’accepter! Finit-il sur un ton ironique.

La femme en face de lui, se ferma lorsqu’il lui parla des merdes ici, frissonnant involontairement. Est-ce que l’homme avait fait remonter de mauvais souvenir ? Il était habitué à gérer des crises d’angoisse et la réaction de la femme ressemblait à ça. Son air habituel revient au grand galop, lorsqu’il devait se comporter en pompier, il tâchait d’éloigner le plus possible ses émotions. On lui avait raconté trop d’histoire sur ce qu’il s'était passé lorsque différents pompiers avaient agi avec leur cœur plutôt qu’avec leur tête. Oniri se rapprochait doucement de la sorcière qui avait l’air beaucoup plus sensible qu’elle le faisait croire, il sourit tendrement, elle lui rappelait lui lorsqu’il était dans la phase de son deuil ou il préférait cacher ses émotions en faisant tout pour oublier quitte à se noyer dans de l’alcool. Le pompier posa une main ferme sur l’épaule la plus proche de lui et essaya de capter le regard de la femme.

- Vous savez mademoiselle, nous avons tous vécu des choses terribles ici, rien ne sert de les cacher. Déclara-t-il d’une voix réconfortante. Je sais reconnaître des réactions post-traumatiques lorsque j’en vois. Continua Oniri. Si vous voulez, j’ai entendu des rumeurs sur une ouverture éminente d’une section psychologique à l’hôpital, il est parfois plus simple de parler à des inconnus de ce qui ne va pas. Lui dit l’homme de 30 ans avant de se retirer sa main et de reculer d’un pas.

Le pompier fut un peu rassuré lorsqu’il vit la femme revenir à elle, la sorcière était une des rares personnes pouvant se vanter que ses réactions post-traumatiques ne duraient pas plus de quelques secondes. La femme prit la carte de la laverie qu'il lui avait tendue en le remerciant et en répondant qu’elle y ira une fois son stock de vêtements refait.

- J’imagine que vous connaissez le centre commercial ? Demanda-t-il. Même dans le cartier moderne les boutiques de vêtement sont fleurissantes ici. Expliqua Oniri un petit sourire discret aux lèvres. Le marché du Moyen Age offre aussi son lot de perle rare, il faut avoir l’œil et connaître les bons endroits, je vous conseille les échoppes vers le fond de la rue, elles sont dans un coin un peu sombre, mais elles font des vêtements larges, confortables, unisexes et pas chers. Finit-il.

La sorcière fut surprise lorsqu’il lui parlait comme à une Néos, serait-elle une créature surnaturelle ? Elle ressemblait beaucoup à Cyriacus si c’était le cas, l’homme s’efforçait de donner l’impression de maîtriser chaque situation, mais Oniri l’avait vu attirer un nombre d’objets incalculable à lui sans faire expert. La sorcière vient lui confirmer son intuition en lui expliquant qu’elle était effectivement une créature surnaturelle et donc qu’elle était née avec ses pouvoirs, qu’elle maîtrisait normalement. L’homme afficha un air blasé, il avait l’habitude des accidents causés par des créatures qui pensait maîtriser leurs pouvoirs, car elles étaient nées avec, il espéra qu'elle ne faisait pas partit de cette catégorie . La femme se présenta enfin à lui, elle s’appelait Morgan un prénom original pour une femme originale.

- Enchanté Morgan, moi, c’est Oniri. Dit l’homme en tendant sa main gauche par reflex, il était gaucher après tout.

Morgan claqua des doigts pour faire venir à elle son peigne et commença à se démêler les cheveux, avant de lui demander ce qu’ils devaient faire pour cette mousse, en demanda s’ils devaient jouer les pyromanes.

- Vous pouvez aller la faire brûler avec ma collègue, pendant que je vous aiderai en réchauffant l’eau a jusqu’à son point d’ébullition si l’eau de la mousse part en vapeur, la mousse devraient faire de même. Lui expliqua-t-il. Mais il reste un point noir fatalement, j’ai peur que la mousse ne brûle pas forcément très bien… Déclara-t-il avant de continuer à marcher vers sa collègue.

Oniri fut étonné que la femme ne soulevât pas qu’il avait accepté entre guillemets son invitation. Le pompier ne pensait pas vraiment avoir cerné la totalité du caractère de la sorcière, mais assez pour se demander si normalement elle aurait renchéri ou elle l’aurait taquiné. Il souffla en prenant sûrement la deuxième décision qu’il trouvait absurde et choisi volontairement de tendre le bâton à la sorcière, après tout peut-être qu’ils pourraient bien s’entendre.

- Mademoiselle, je suis étonné que vous n’ayez pas profité de la perche que je vous ai tendu plus tôt en acceptant votre invitation pour boire un verre. Dit-il de manière neutre toujours son air blasé sur le visage. Loin de moi l’idée d’affirmer vous connaître, mais je pense que je ne me trompe pas si en affirmant que vous êtes plutôt du genre rentre dedans. Finit Oniri.

Lorsque l’homme posa sa main sur l’épaule de la femme pour la rassurer dans sa réaction post-traumatique. Il sentit une tension sous sa main, déduisant alors qu’elle n’était pas forcément à l’aise avec le contact humain, et instinctivement, il relia ça à l’événement où son interlocutrice avait eu une rection plutôt forte sur le faite qu’elle n’était pas une travailleuse du sexe. Concluant qu’elle aurait pu subir une agression sexuelle plus jeune ou bien pire. La sorcière se racla la gorge quand il aborda la section psychologique enfin sa future ouverture et se dégagea doucement de son emprise avant de murmurer faiblement qu’elle ira voir.

- C’est comme vous voulez, mais sachez que si je vous dis ça, c’est pour une bonne raison mademoiselle. Commença-t-il un peu distant. J’ai moi-même vécu des choses difficiles et j’aurais aimé avoir une personne externe pour m’aider à cette époque. Déclara le pompier le regard fuyant. Ici, sur cette île, c’est l’endroit où vous êtes le plus susceptible sur cette terre de rencontrer des gens ayant vécu beaucoup de choses tristes. Continua Oniri. Dites vous qu’il n’y a rien que dans mon équipe, constitué de 5 gars, nous avons 3 orphelins et ou des personnes ayant perdu leur parents plus ou moins jeune. Lâcha-t-il en essayant de se maîtriser pour ne pas pleurer, aborder le sujet de la mort, ses parents ne serait-ce que l’effleuré était toujours un peu dur même plus de 15 ans après. Lui aussi avait peut-être besoin d’un psychologue ou de parler de ça à quelqu’un.

Rapidement, il reprit contenance en voyant la sorcière intéresser par le shopping, le pompier souriait mollement, cette femme était pleine de ressource inépuisable, il profita de la bonne humeur de son interlocutrice pour penser à autre chose. La mort était un sujet assez difficile pour beaucoup, mais c’était une partie du métier d’Oniri alors il avait appris à se défaire de ce sentiment. En revanche, quand on parlait de ses parents, tout devenait compliqué.

- C’est avec plaisir mademoiselle, j’adore sauver les femmes et les hommes en danger ! Lança-t-il, en faisant un petit clin d'œil à la sorcière. Pourquoi pensez-vous que je fais mon métier ? Demanda rhétoriquement le pompier après que son interlocutrice l’est remercié pour lui avoir donné des tuyaux pour plusieurs de ses problèmes. Oniri regarda la jeune femme en face de lui alors qu’il venait à son tour faire ce qu’elle faisait depuis le début, un peu de rentre-dedans et souffla intérieurement, décidément la sorcière n’avait pas de bonnes influences sur lui.

Morgan se retrouva un peu mal à droite quand l’homme lui avait tendu la main, peut-être qu’elle n’avait pas l’habitude de serrer la main à des gens, c’était pourtant quelque chose qui était plutôt habituelle au-delà d'Azuola, et même sur l’île, le pompier fut un peu étonné par son hésitation. Mais la sorcière finit par sourire en serrant enfin la main de l’homme qui lui sourit à son tour. Avant de lui expliquer qu'elle ne pouvait pas faire de feu, avant de lui demander comment sa collègue allait cramer la mousse et de lui proposer de l'aspirer avec un aspirateur.

- Oh, excusez-moi Morgan, j’étais parti du principe que vous pourriez créer ou maîtrisez le feu. Avoua honnêtement l’homme. Ma collègue peut générer des vagues de chaleur, ce n’est pas vraiment mettre le feu, mais avec un conductible tout brûle sans soucis. Lui expliqua Oniri. Un aspirateur… Commença le pompier en réfléchissant. Il y a bien celui que l’on utilise pour absorber les trop-pleins d’eau après une intervention sur des bâtiments en feux pour éviter une inondation. Déclara Oniri après quelques minutes de réflexion. Mais il est loin, nous sommes plus proches de votre chambre que du camion. Continua-t-il en désignant la silhouette de sa collègue devant la chambre de la sorcière. Le temps d’aller le chercher et de revenir la mousse aura encore progresser. Finit-il.

- Quoi que… Commença l’homme de 36 ans. Vous avez un balai volant, vous irez sûrement plus vite que moi ou ma collègue. Déclara-t-il. Pouvez-vous aller voler jusqu’au camion de pompier qui est garé devant l’entrée de la Goulue, allez chercher l’aspirateur qui se situe dans le troisième compartiment, en partant de l’avant du camion, du côté gauche? Demanda-t-il. Je vais aider ma collègue à contenir la mousse ! Déclara-t-il en commencent à avancer d’un bon pas pour rejoindre la dite collègue.

Oniri soupira en reprenant son air blasé, les relations humaines et lui ça faisait trois, il aurait dû se douter que son interlocutrice n’allât pas assez bien pour ce genre de chose et puis pris dans l’ambiance générale. Il avait fait des choses que jamais il ne ferait normalement. Cette Morgan était une personne intéressante et il se sentait à l’aise avec elle comme s’il pouvait se projeter en elle. Peut-être avait-il d’ailleurs plus de chose en commun qu’il ne pouvait le croire, mais ça le temps lui dira s’ils seraient amenés à se recroiser pour l’instant Oniri n’était pas là pour créer une amitié avec la première femme croisée. La réflexion interne du pompier sur ces débordements se finit sur Morgan qui lui dit avec un sourire qu’elle ne disait jamais non pour boire un verre. Juste plus tard, ça sonnait comme une invitation à l’oreille du pompier qui lui envoya son plus beau sourire entendu.

- Je ne vais pas vous forcer à aller noyer votre peine dans l’alcool, Morgan. Lui répondit l’homme. Je vais même vous conseiller de vous tenir loin de la moindre goutte d’alcool tant que ça n’ira pas mieux là-dedans et là-dedans. Dit Oniri en pointant d’abord la tête de la sorcière et le cœur de celle-ci. Car toutes les blessures ne sont pas visibles et que les plus douloureuses, sont celles qui nous changes à jamais, et celles qu'on ne peut pas voir. Expliqua l’homme. Je ne suis pas psy et sûrement pas le plus doué avec les relations humaines m’ai si vous avez besoin d’aide ou vous cherchez juste un compagnon de beuverie, vous êtes à la bonne adresse. Finit-il en regardant la femme dans les yeux.

- Dernière chose, je suis désolé si je vous ai blessé, avec une réflexion indiscrète. Murmura Oniri. J’ai la mauvaise habitude de dire ce que je pense. Expliqua le pompier à la sorcière. D’ailleurs… Commença-t-il avait de se couper lui-même, en toussant, et de continuer à avancer. Mauvaise idée de dire maintenant qu’il la trouvait sympathique, ce n’était pas le bon moment.

Morgan avait l’air un peu mal à l’aise lorsqu’il parlait du sujet des orphelins, Oniri se demanda si elle aussi n’avais pas perdu un proche, voir même sa famille. Mais il ne voulait pas la questionner sachant pertinemment que si elle voulait lui parler de ça, elle le ferait en temps et en heure. Pour l’instant, le sujet principal n’était pas un groupe de soutien pour Orphelin, mais plutôt la mousse qu’avait créée la sorcière. Lorsque le pompier lui proposa d’aller chercher le fameux aspirateur, la sorcière grimaça avant de lui poser plein de questions techniques sur cet aspirateur.

- Ça ressemble à un aspirateur normal en plus gros et à la place du sac y a un système de blocage ce qui nous permet d’aspirer l’eau de surface inondée. Lui expliqua l’homme. Morgan, vous pouvez porter 20 kilos facilement ? Demanda Oniri. Euh, c’est vrai que ce n’est pas le plus pratique vu que ça se porte comme un aspirateur… Dit-il en réfléchissant. Vous pouvez porter une personne en plus avec vous, sur votre balai ? Demanda le pompier. Après, je vous ai proposé d’y aller seule car j’ai peur que moi plus un aspirateur à eau ça prenne beaucoup de place, ce n’est pas le truc le plus pratique au monde. Finis l’homme de 36 ans.

La femme regarda la mousse qui continua à augmenter, et haussa les épaules.

- Il ne faut pas désespère Morgan, on va réussir à faire redescendre la mousse, en plus je vous pari qu’il n’y a plus de danger pour personne maintenant. Essaya-t-il de la rassurer. Mes collègues efficaces, comme ils sont, ont dû réussir à évacuer tout le monde depuis le temps. Déclara-t-il en espérant que cela soit vrai, il devrait commander des radios pour le groupe et pas que pour le camion maintenant qu’il y pensait.

Morgan avait définitivement l’attention sélective, elle ne releva même pas le fait qu’il lui dise de se tenir loin de l’alcool tant qu’elle n’irait pas mieux. Mais au moins, l’humeur de son interlocutrice semblait aller un peu mieux, heureusement, l’objectif du pompier n’était pas non plus que la sorcière devine dépressive. La jeune femme ricana lorsqu’il lui proposa d’être son compagnon de beuverie, en lui disant qu’elle retenait sa proposition, et que la compagnie « d’un pote » pour aller boire un verre était la bienvenue. Puis elle ajouta qu’a deux, c’était plus fun ce qui arracha un rire au pompier. Qu’est-ce que c’était agréable pour lui de rire de bon cœur, même si Oniri trouva son rire faible et un peu cassé comme sa gorge n’était pas habitué à rire.

- À qui l’dites-vous ! Lui répondit l’homme en souriant. Cyriacus est un compagnon de beuverie …. Il se coupa pour réfléchir. Mmm dirons-nous intéressant. Finit Oniri. Mais il est vrais qu’à part lui, je manque de variété dans mes possibilités de boire un coup. Avoua-t-il avant de réfléchir. Quoique il y a bien une secrétaire de l’accueil de l’hôpital, mais je crois plus qu’elle veut, on va dire autre chose que boire un simple coup entre amis. Soupira-t-il l’air exaspère, plus par le fait que cette femme cherche à en avoir plus avec lui que par le fait d’en parler.

Son interlocutrice l’écouta déblatérer sur l’aspirateur avant de nier pouvoir le transporter, limiter par ces pouvoirs et ses capacités.

- Insinuez-vous que je suis gros, mademoiselle ? Demanda l'homme sur le ton le plus sarcastique possible. Je suis outré, je ne fais que 62 pauvres petits kilos, et c’est que du muscle et des os ! Rigola Oniri .

- J’avoue ne pas avoir pensé que votre balai, était contrôlé par votre télékinésie. Déclara Oniri sur un ton plus sérieux. Es ce de la télékinésie d’ailleurs ? Demanda-t-il intéressé. J’avoue aussi, avoir pensé au côté pratique de la chose sans penser aux limites de pouvoir, mais il est bien vrai chaque pouvoir à ces limites, ce qui est plus tôt une bonne chose pour nous les Humains ou Néos. Lui avoua le pompier.

La femme lui sourit devant ses essais mal à droit pour la rassurer. Oniri était cramer, après tout ce n’était pas très discret et puis l’homme était de base un pompier, c’était son rôle de rassuré les gens. Alors il sourit à son tour comme un enfant pris la main dans un sac de bonbon. La femme le remercia, avant de lui dire qu’elle allait chercher son aspirateur de « connerie nommé Morgan », et qu’elle allait revenir vite l’homme ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais au moment où il allait la réprimander elle était déjà sur son balai en train de lui faire un signe avant de partir. L’homme choisit ce moment pour lâcher un sonore.

- Arrêtez de vous rabaisser ça ne vas pas vous aider !

Oniri regarda la femme partir avant de retrouver sa collègue lutant avec la mousse, qui l’avait recouverte. Le pompier se pinça l’arête du nez avant de souffler un bon coup et d’aider la pauvre femme à sortir de la mousse.

- Pour ma santé mentale et ta survie, je ne vais pas te demander comment tu as fait pour te retrouver empêtrer là-dedans. Râla Oniri en s’adressant à sa collègue. Dis-moi juste, ce truc brûle ? Demanda-t-il.

- Pas vraiment, sa sèche même pas un peu, je pense que tu devrais essayer toi ! Lui répondis la femme en ignorant la première phrase de son collègue avant de se frotter frénétiquement la mousse dans l’espoir de faire partir celle qu’elle avait sur le corps. Je te prendrais l’option douche avec séchage intensif patron, après la mission ! Rigola Naïa.

Le pompier regarda de travers sa collègue, avant de lui lancer le haut de son uniforme que la femme retapa sans problème l’homme se retrouva en débardeur. Oniri se concentra sur l’eau dans les alentours, d’un geste de la main, il toucha l’air et expira avant de se concentrer sur le premier morceau de mousse en vue. Dans l’objectif de la réchauffer ce qui à l’air de fonctionner parfaitement vus qu’un gros morceau de la mousse part en fumée créant un tour presque rond dans la mousse au moment où la sorcière arrivait en câlinant le fameux aspirateur à eau. Morgan souffla de manière très distinguée, en râlant sur le poids de l’aspirateur ce qui fit rire le pompier et lui valut un regard étonné de la part de sa collègue. Naïa se mit d’ailleurs à dévisager l’autre femme comme si c’était un extraterrestre, après avoir regardé Oniri l’air surprise.

- Merci beaucoup Morgan ! S’exclama l’homme en essayant d’un coup rapide son front. Attends-je vais, vous aidez ! Rigola Oniri, sur ces mots, il se déplaça jusqu’au balai pour soulever l’aspirateur d’un bras comme s’il ne pesait rien. Simplement 20 petits kilos Morgan. Déclara le pompier.

Il prit l’aspirateur pour le mettre au pied de sa collègue avant de se retourner vers la sorcière qui lui avait demandé ce qu’il faisait, maintenant.

- J’ai loupé un chapitre Oniri ? Demanda l’autre femme. Tu la connais ? Continua-t-elle.

- Ah non, absolument pas pourquoi ça ? Lui répondis le concerner. À vous de voir Morgan. Dit Oniri à Morgan. Moi et Naïa ma collègue ici présente, on va s’occuper de la mousse, a vous de voir si vous voulez rester et nous aider où faire autre chose. Déclara l’homme.

- Je ne sais pas, peut-être, car c’est la première fois en 5 ans que je te vois rire patron ! Lui répondit la femme avant de poser le haut de l'uniforme de l’homme sur un caillou pas loin. Enchanté Morgan, le transport en balais était super ! Déclara Naïa.

La susnommée Morgan regarda autour et haussa les épaules avant de demander à Oniri s’il avait connaissance du nom du patron de la Goulue et d’un maçon.

- Pour ce qu’il y est du patron je dois vous avez que je n’ai aucune idée de qui dirige cet établissement, mais au vu de contrôle qu’à l’Église Blanche ici, je vous dirais de vous tourner vers eux pour ce genre de renseignement. Déclara-t-il. Je suis en contact avec un inquisiteur, mais je ne crois pas que pour ça, ce soit le meilleur contact ! Rajouta Oniri. Je vais vous donner le numéro de l’accueil, je pense qu’ils pourront mieux que moi vous renseignez. Lui expliqua le pompier. En plus, si vous cherchez un logement gratuit, pour un petit temps, si vous n’y êtes pas allé avant l’Église Blanche offre un service de mise à disposions d’appartement pour les nouveaux arrivants, le temps de trouver un truc stable. Rajouta l'homme. Pour ce qu’il est d’un maçon, je pense que malheureusement, vous allez devoir voir ce que couvre votre contrat avec le patron d’abord, mais je peux toujours vous donner un nom ou deux. Dit-il avant de sortir un papier et de griffonner sur un mur.

Sur le papier se trouvait 4 numéros et noms plus un petit texte. Le premier numéro était l’accueil de l’Église Blanche, les deux suivants étaient des noms de maçons qui n’étaient pas loin et le dernier le numéro était celui du pompier avec un petit mot : « Appelez quand vous voudriez boire, je pourrais me libérer ». Il tendit la carte à Morgan.

- Si jamais à l’accueil de l’Église Blanche, il vous demande qui vous à donner le numéro, dites-leur que c’est le capitaine Oniri Khaji un ami de l’inquisiteur Oswald fils. Rajouta-t-il. Ça devrait vous faciliter les choses. Finit Oniri.



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