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 La première venue [PV Kaya]

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Dimma Dökkhönd

Dimma Dökkhönd

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Date d'inscription : 20/11/2021
Localisation : Siège de Vander Corp
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MessageSujet: La première venue [PV Kaya]   La première venue [PV Kaya] EmptyJeu 10 Fév - 12:52

Evander
Truman

Kaya

La première venue
Trois heures.

Trois heures d’attente.

Dimma avait passé trois heures, cent quatre-vingt minutes, dix mille huit cents secondes, à attendre, assis sur cette chaise inconfortable, dans cette salle d’attente étroite, serré entre un vieillard qui reniflait et une dame qui aurait braillé à s’en déchirer les cordes vocales si brailler à s’en déchirer les cordes vocales était le niveau sonore le plus bas dont elle fût capable.

Engoncé dans un costume trois pièces, le col maintenu par une cravate, et le visage à l’air libre, un porte-documents occupant ses mains, Dimma ne se serait pas exactement senti à son aise non plus s’il avait été seul. Il avait passé tant de temps dans son uniforme à capuchon qu’il avait jusqu’à oublié la sensation de porter une chemise repassée. La dernière fois qu’il s’était revêtu de la sorte, Rauð Stjarna était encore un trust actif. À l’époque il se devait de maintenir une apparence, une identité publique, sous le nom de Johannes Ansart entre autres, et il avait cessé de le faire dès l’instant où il l’avait jugé nécessaire. Dimma Dökkhönd n’était pas taillé pour diriger un empire économique, il préférait œuvrer à l’abri des ombres et de l’obscurité, et Ansart n’était de toute façon qu’une façade temporaire. Un voile semi-opaque, une couche de vernis qui se craquelait au moindre mouvement brusque, et par les cieux y en avait-il eu, des mouvements brusques !

Aujourd’hui Rauð Stjarna pourrissait sur le plancher océanique du Triangle des Bermudes, au même titre que feu Johannes Ansart qui avait coulé avec son navire et ses ambitions lors d’une bataille ultime contre sa némésis éternelle. Réduits l’un comme l’autre en buffet à volonté pour crabes, homards et autres créatures à pinces qui se consommaient ébouillantées vives seulement.

Aujourd’hui Dimma songeait à autre chose que le plancher océanique du Triangle des Bermudes sur lequel pourrissaient Rauð Stjarna et Johannes Ansart.

Aujourd’hui Dimma Dökkhönd entamait un nouveau périple, poussé par ses diverses rencontres sur Azuola, et les paroles qu’il avaient entendues. Il remerciait pour cela l’autre (inévitablement… à son grand dam…) et la Jambe, qui l’avaient intensément inspiré pour se reprendre en main.

Aujourd’hui Dimma Dökkhönd recensait son identité à l’Église Blanche afin de signifier un point de rupture net avec sa vie d’antan.

Aujourd’hui Dimma Dökkhönd attendait depuis trois heures et sept minutes, cent quatre-vingt sept minutes, onze mille deux cent vingt secondes dans cette salle d’attente étroite, serré entre un vieillard qui reniflait et une dame qui aurait braillé à s’en déchirer les cordes vocales sir brailler à s’en déchirer les cordes vocales était le niveau sonore le plus bas dont elle fût capable afin de se recréer.

L’art de la torture était administratif, disait-on, et à raison. Entre les formulaires à compléter, les guichets fermés, les guichets ouverts MAIS qui ne s’occupaient pas de ces formulaires et la salle d’attente étroite, Dimma savait au plus profond de son âme que le crétin sadique qui avait inventé l’administration se tordait de rire en Enfer.

Car après tout Dimma était un homme comme un autre, pourvu de la même physiologie et affligé des mêmes besoins. Et l’un de ces besoins était en train de s’accumuler insidieusement dans sa vessie si terriblement humaine à l’instant présent.

— Truman ? M. Truman ? Evander Truman ? héla une voix depuis le tournant du couloir.

Bien entendu.

Dimma se leva, évacua tout l’air qu’il contenait dans ses poumons en espérant que cela n’évacue pas par voie de fait autre chose ailleurs, et quand il respira de nouveau, il était devenu Evander Truman. Cela lui était venu plus naturellement que pour Johannes Ansart, bizarrement. Le costume-cravate lui parut subitement plus agréable à porter, même s’il ne parvenait pas à se débarrasser de cette étrange sensation de porter une seconde peau par-dessus une seconde peau, et il sentait à chaque geste, à chaque roulement de muscle la friction quasi abrasive d’un tissu contre un autre.

Evander pénétra dans le bureau d’où on l’appelait, une main dans la poche de son pantalon de costume, l’autre serrant la poignée de son porte-documents. L’enregistrement de son identité et de son état civil dura vingt-sept minutes et quarante-deux secondes, soit mille six cent soixante-deux secondes. En ressortant, il était désormais officiellement M. Evander Truman, humain sans pouvoirs, quarante-huit ans, célibataire, brun aux yeux bleus, et à la vessie gonflée comme un ballon de football. Il avait l’impression qu’un clown l’avait tordue et sculptée en un petit chien uniquement pour le mettre à l’agonie.

Les débuts d’Evander Truman à Azuola n’étaient pas des plus spectaculaires… Néanmoins il n’était pas encore dépourvu de sa dignité !

Sa mission était double désormais : trouver des toilettes et trouver l’étage, ou du moins la section, qui s’apparentait le plus à une chambre de l’industrie et du commerce, pour déclarer son entreprise. Il avait dans l’idée de constituer une SARL, pour commencer, grâce aux généreuses contributions de M. Wilmot Chapman, de la compagnie des Trois Cétacés. Peut-être qu’à partir de là, les choses évolueraient au gré de…

Toilettes.

Mission un : les toilettes.

Son porte-documents pendant au bout du bras droit, son manteau au creux du gauche, Evander descendit l’escalier le plus proche à la recherche de n’importe quoi, un panneau, un signe, un symbole, une fichue météorite qui aurait pu lui indiquer le chemin. Il s’écoula bien cinq bonnes et insoutenables minutes, sans qu’il réussisse à trouver son Saint Graal.

Tant pis pour la dignité, il allait demander de l’aide à la première personne venue avant que cela devienne moins une question d’orgueil que de honte morbide.

Quelque part dans les couloirs tortueux de l’Église Blanche (qu’il avait pourtant sillonnés en long en large et en travers avec la Vénus Callipyge quelques temps plus tôt, bien qu’il les eût sillonnés essentiellement face contre terre ou contre mur…) il finit par accoster ce qui s’avéra effectivement la première personne venue.

La première personne venue était une jeune fille, une adolescente gironde aux cheveux couleur rose corail.

Evander pondéra une demi seconde l’éventualité de demander de l’aide à la deuxième personne venue, néanmoins son besoin pressant se fit davantage… eh bien… pressant. Il l'approcha donc, puisant dans ses dernières ressources pour demeurer calme et composé.

— Excusez-moi de vous déranger, jeune demoiselle, mais je me suis perdu. Auriez-vous l’amabilité de me mener aux sanitaires les plus proches ? lui demanda-t-il avec un sourire affable.

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MessageSujet: Re: La première venue [PV Kaya]   La première venue [PV Kaya] EmptyLun 25 Avr - 15:24

La première venue


Cela faisait à peine quelques jours que Kaya avait rejoint l’Église Blanche et elle avait carte blanche pour se promener dans du moins pour l’instant car elle n’avait pas encore de tuteur. La jeune fille se trouvait sur une liste d’attente pour se voir attribuer un tuteur qui prendra bien soin d’elle comme l’avait fait cette femme qu’elle considérait jadis comme sa mère.

Comme les lieux lui semblaient encore étrangers, elle voulait se familiariser avec tout ça avant tout pour mieux savoir comment fonctionnait l’Église Blanche. Il était vrai que comme Kaya n’avait personne pour s’occuper d’elle, elle voulut en profiter un peu, mais comment allait-elle faire?

Puisqu’elle était nouvelle, il n’y avait pas grand-chose qu’elle pouvait faire, surtout le temps que quelqu’un puisse la prendre sous son aile. Kaya n’était pas très difficile et de plus, elle aimait rendre service et aider les autres. Elle ne  se voyait pas refuser d’aider quelqu’un qui en avait de besoin et puis ce n’était pas dans sa nature de rester là les bras croisés sans rien faire.

L’adolescente était impatiente de se voir attribuer un tuteur ou une tutrice car dès qu’elle en aurait un elle ferait tout pour lui montrer de quoi elle était capable. Kaya fera tout pour ne pas décevoir la personne qui la prendra en charge le moment venu.

La jeune fille était perdue dans ses pensées et s'était retrouvée elle ne savait où. Comme elle ne connaissait pas les lieux, il était très facile de s’y perdre. Découragée, Kaya regarda partout autour d’elle pour voir si il n’y aurait pas quelque chose qui lui serait familier, mais en vain elle ne reconnaissait absolument rien. Kaya était probablement perdue, mais comment allait-elle faire pour retourner à son point initial si elle ignore où elle est présentement?

Non loin d’elle, il y avait un homme qui semblait lui aussi perdu. L’individu s’approcha d’elle, mais ignorant ce qu’elle devait faire, Kaya figea sur place.

— Excusez-moi de vous déranger, jeune demoiselle, mais je me suis perdu. Auriez-vous l’amabilité de me mener aux sanitaires les plus proches ? lui demanda-t-il avec un sourire affable.

- Hein? Qui ça, moi? Vous ne me dérangez pas, bien au contraire. Ah, vous êtes perdu vous aussi? Bien sûr, mais pardonnez-moi d’avance je ne suis pas encore familière avec les lieux à vrai dire je suis nouvelle ici.

Kaya ne savait pas où se trouvaient les toilettes les plus proches, mais une chose était sûre c’était qu’elle allait faire de son mieux pour les trouver et ramener cet homme à sa destination.

L’adolescente se mit en marche accompagnée de très près par l’homme tous deux à la recherchent des sanitaires les plus proches pour que ce monsieur puisse enfin être libre d’une quelconque envie.

- Dites moi monsieur vous ne connaissez vraiment pas les lieux? demanda Kaya.

La jeune fille espérait vite trouver les toilettes car cela la stressait un peu qu’un inconnu vienne vers elle pour lui demander de l’aide, mais pourtant, elle devait y être habituer puisque normalement elle aidait les gens qu’elle ne connaissait pas. Il fallait dire que Kaya n’aidait pas que les personnes qu’elle ne connaissait pas bien au contraire elle aidait aussi ceux et celles qu’elle connaissait.

En fait l’adolescente avait bien l’habitude d’aider des gens qu’elle ne connaissait pas, mais à ce moment-là elle était dans un lieux qu’elle connaissait tandis qu’ici tout lui semble étranger et elle n’aime pas ça. Donc d’une certaine façon cela la stressait et ça la faisait sortir de sa zone de confort.
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MessageSujet: Re: La première venue [PV Kaya]   La première venue [PV Kaya] EmptySam 4 Juin - 19:39

Evander
Truman

Kaya

La première venue
— Hein? Qui ça, moi ?

Evander resta bête sur le moment.

Eh bien…



Oui…

Elle…

Il n’y avait pas d’autre adolescente gironde aux cheveux couleur rose corail dans cette cathédrale de l’Église Blanche. Oh, Evander connaissait bien une autre adolescente au fessier fort opportun, mais… à la réflexion… il n’était pas tout à fait sûr de se souvenir de son prénom. Lui avait-il seulement demandé ?

Il haussa les épaules.

— Vous ne me dérangez pas, bien au contraire.

À la bonne heure ! Le préambule terminé, pouvait-on passer au…

— Ah, vous êtes perdu vous aussi ?

… pardon ?

— Bien sûr, mais pardonnez-moi d’avance je ne suis pas encore familière avec les lieux à vrai dire je suis nouvelle ici.

… re-pardon ?

Evander se décomposa. Allons bon. C’était déjà bien embarrassant d’aborder une adolescente gironde aux cheveux couleur rose corail à propos d’un souci vésical d’une urgence relative (et par relative, il entendait absolue), mais voilà à présent qu’il s’était adressé à la mauvaise personne.

Il lui emboîta néanmoins le pas, car à ce stade il ignorait réellement s’il valait mieux la planter là et se ruer de façon déshonorante dans les boyaux de la cathédrale, ou s’il était préférable de jouer la carte du mec décontracté, pas du tout pressé, mais quand même un p’tit peu.

— Dites-moi monsieur vous ne connaissez vraiment pas les lieux ?

AH TOI C’EST PAS L’MOMENT ! se retint-il de lui jeter à la figure. Une figure joufflue et rondelette.

Donc il avait choisi l’option « mec décontracté, pas du tout pressé, mais quand même un p’tit peu » avec supplément de TU VAS LE BOUGER TON GROS DERRIÈRE NOM DE DIEU DE LA RACE DE TA MÈRE LA MIMOLETTE.

Calme.

Calme.

Rester calme.

Il fallait raison garder, tête froide conserver, sa bouche, point trop n’ouvrir…

Il pouvait bien se retenir encore un petit peu, nom d’une pipe. Nom d’une pipe… une expression de vieux, nom d’une pipe… Evander pouvait parfaitement entendre l’autre la proférer. Peut-être même l’avait-il déjà fait. Sûrement s’était-il bien un jour cogné le doigt de pied contre un meuble.

Peut-être pouvait-il utiliser son pouvoir rapidement sur lui-même pour éviter l’incident ridiculisant ? C’était un pari alléchant, néanmoins il ignorait complètement qu’elles pouvaient être les potentielles ramifications, et complications, qui en découleraient. Et il n’avait aucune envie, après tout ce qu’il avait vécu, toutes les épreuves qu’il avait traversées, qu’un cancer de la vessie ou une bête infection urinaire soit ce qui, au bout du compte, le mettrait au tapis définitivement.

Evander choisit par conséquent de distraire son esprit de son besoin urgent, ce besoin urgent QUI N’EXISTAIT PAS et qui n’occupait PAS SON ATTENTION de manière alarmante, et décida de répondre à la demande de dialogue de la jeune fille :

— Hélas non.

Sinon je ne t’aurais pas interpellée, s’empressa-t-il de ne PAS ajouter.

— C’est la raison pour laquelle je m’étais tourné vers votre aide à l’origine, jeune et charmante inconnue. Je ne souhaitais pas vous importuner, loin de là, mais vous m’aviez paru en savoir marginalement plus que moi sur ce lieu.

Une grossière erreur de sa part, manifestement, même si la véritable erreur remontait au moment où il avait dédaigné l’usage d’un sanitaire avant de venir se perdre dans cette f#@$*$:!#€ cathédrale.

Distraction, distraction.

Raison garder, tête froide conserver, sa bouche point trop n’ouvrir.

Ceci était, clairement, la tâche la plus difficile quand on était Evander Truman. Déjà quand on était Dimma Dökkhönd, ce n’était pas une mince affaire, toutefois Dimma savait quand parler, et surtout quand ne pas parler. Evander Truman était sacrément plus loquace.

— Je suis désolé de vous plonger ainsi dans l’embarras, jeune fille. Ne vous sentez pas obligée de m’assister, je vais me débrouiller. Vous avez sûrement mieux à faire que de m’aider à trouver les sanitaires les plus proches.

Mais pourquoi diable sa conversation portait-elle sur cela ? Cela ne faisait que lui rappeler davantage son besoin pressant, et c’était idiot. Pourquoi, dans ce cas, ne pas carrément songer à un robinet ouvert ? Un pommeau de douche qui coule ? Une cascade au-dessus d’un l…

Mais.

Quel.

CRÉTIN.

— Je me nomme Evander Truman.

Mieux.

Cela sortait de nulle part, mais c’était un meilleur sujet de conversation.

— Que faites-vous seule ici, jeune fille ? Vous ne paraissez pas avoir plus de seize ans.Je suis désolé si cela paraît abrupt, j’essaie de distraire mon esprit. Ne voyez dans mon interrogation aucun jugement.

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